hard feelings (midas)

Aller en bas
Messages : 85
Âge : vingt-six ans
Autre(s) compte(s) : h. circé park-rothschild, victoire kuznetsov
Hyppolite Delacroix

Sometimes it’s better not to know
Hyppolite Delacroix
Sometimes it’s better not to know
Mar 17 Aoû - 18:53


complex feelings about our own existences
feat. midas sosthène
L’averse cingle, le cœur battant.  Imbécile heureux te satisfaisant de tes propres complaisances, esquissant tes chimères comme si elles étaient réelles.
Cheveux trempées, chaussures mouillées un peu trop bien apprêté sur le pas de la porte a encore un peu hésiter,
(tu te rappelles vaguement avoir pleuré)

Dans les bras, le carton glisse et après avoir tant persisté tu sens déjà l’ombre de douleurs désemparées. Agir comme si l’os n’avait pas été brisé lorsque l’un de tes supérieurs demandent de débarrasser le bureau d’ancien employé.

Bien sûr que tu allais gentiment tout rapporter,
une excuse de plus pour le fréquenter, ensuite prétendre qu’il ne te manque pas tant que ça avant de tout recommencer.

Tant désespéré que tu ne prends pas garde au fait qu’il n’est pas déménagé, sans garde tu sonnes. Avant de rentrer (mauvaises habitudes reprennent le dessus, on dirait qu’il ne t’a jamais quitté). Midas ?
Tu retires les chaussures avant de pénétrer dans le hall d’entrée, tu l’aperçois brièvement et tu souris sans bouger, comment tu vas ? l’envie d’affection brûle sur les joues rougies par la pluie, l’allure d’un enfant qui se fiche de la pluie,
je suis un peu en retard, y’avait des soucis dans les transports, je pose ça où ? sans attendre la réponse tu te débarrasses de l’imposant carton dans un coin, éternuant presque au passage, vraiment un temps à rester chez soi, pourtant tu es bien heureux d’être là.  











Messages : 183
Âge : 28 ans
Autre(s) compte(s) : Coby
Midas Sosthène

+
2:
3:
4:

Power without Price
Midas Sosthène
Power without Price
Dim 22 Aoû - 0:22
Pouce malmené entre les dents et la jambe droite devient incontrôlable, signe de son anxiété grandissante, elle s'agite nerveusement à en faire trembler la table basse de verre. le genou tape contre celle-ci et malgré le son désagréable qui s'y produit, Midas tracassé à en devenir sourd, y fait facilement abstraction.
Il ne cesse de scruter l'heure sur son téléphone qu'il verrouille et déverrouille à chaque minute, mais Hyppolite est en retard. Et puisque l'attente lui est un supplice, il décide d'anticiper la situation ; il se lève et mime la scène imaginée. « Salut ça va oui ça va merci désolé de te faire déplacer bonne journée salut, salut.... » non. inspire. « Salut merci aurevoir. »  non. inspire. « Salut ça va ? Merci donne moi ça, c'est bon, merci encore salut bon courage. » le silence règne à nouveau dans la pièce. regard vide et les bras ballants, Midas se rend finalement compte qu'il est pathétique. « J'en ai marre. » un long soupir franchit ses lèvres alors qu'il se jette sur le canapé puis, observe vaguement son ensemble marron : un large pull et un jogging plutôt épais, chaud et confortable pour un jour de pluie comme celui-ci. le temps s'est étonnement bien rafraichi.

puis la sonnerie qui le fait presque sauter au plafond. la porte s'ouvre en même temps qu'il se précipite vers celle-ci et aperçoit son ex se déchausser (se déchausser???) le carton en main. une odeur réconfortante émane de lui, et son regard divague vers ces perles d'eau faiblement accrochées à ses mèches blondes.
des années sont passées depuis son dernier passage ici. Submergé de tristes souvenirs, il se perd un instant. « Ca va. » d'une voix à peine audible, reprenant enfin conscience et maintenant obsédé par le fait qu'il s'est déchaussé. « Merci pour être honnête, j'avais pas trop envie de retourner au taff pour récupérer mes affaires. » pourquoi s'est-il déchaussé ? « Surtout si c'est pour recroiser la stagiaire tu sais, la nièce insupportable du patron. Une vraie peste arrogante, je sais pas ce qu'elle a contre moi d'ailleurs... J'ai entendu dire qu'elle a été embauchée après mon départ. J'aurais dû la remettre à sa place bien comme il le faut. Enfin, c'est qu'une gamine après tout haha... bref. » ne pas se faire respecter de cette façon par une 2000...
c'est ensuite le silence qui s'installe alors qu'il réfléchit, embarrassé, à comment faire face à cette situation qu'il avait mais alors absolument pas prévu. une erreur de calcul. une énorme erreur de calcul. Hyppolite s'est imposé et le voilà comme piégé. juste cinq minutes alors. « ...Installe toi, je te sers un café ça te va ? Ah, attend. » L'ex secrétaire s'éclipse et réapparait avec une petite serviette de bain qu'il tend. « Sèche toi les cheveux pour pas mouiller mon canapé en velours. » lui tourne rapidement le dos pour préparer le café. le regard paniqué ne quitte pas la machine des yeux. La présence derrière lui, la petite tête blonde du haut de ses un mètre soixante dix là-bas, le
té-ta-nise.

La boisson chaude finit de couler un peu trop rapidement à son goût, et Midas revient l'air de rien avec les deux tasses qu'il dispose sur la table. Il prend à son tour confortablement place sur son si précieux canapé en velours et augmente le son de la télévision pour se sentir plus à l'aise ; parce qu'au vu de son stress, le simple fait de déglutir résonnerait dans toute la pièce.

Revenir en haut