devil says hi (midas) [terminé]
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Hyppolite Delacroix |
Sometimes it’s better not to know
Lun 1 Mar - 21:38
Du coup si ça te dérange pas, il faudra accueillir le nouveau secrétaire de documentation ; y’aura pas grand monde demain, on est tous en réunion ou déplacement de toute façon. Tu avais opté pour une réponse positive bercée d’un sourire radiant.
Eventuellement, le lendemain arriva. Les questions s’entreposant le long de la matinée, comme un enfant le jour de sa rentrée. Se brossant et se coiffant en imitant les rencontres possibles de différentes réalités. L’enthousiasme presque absurde d’un adulte immature, tu prends sûrement un peu trop plaisir à ta vie et tu te sens pourtant éternellement incomplet.
Enfilant écouteurs et chaussures et valsant sur le chemin vers le bureau, tu t’imagines des mondes nouveaux;
Personne n’est là pour te saluer lorsque tu arrives et ton café est encore bien trop brûlant. T’installant à ton bureau et mettant en place l’espace de travail, rajoutant des sucres sans compter à la boisson, le portable encore en main. Une photo, puis deux, puis trois, ça ne suffit sans doute pas mais il est l’heure de se mettre au travail.
Petit tour sur tes mails, rien d’intéressant.
Le café est vide, tu te relèves.
Et c’est les portes de l’ascenseur qui s’ouvre, laissant place à une silhouette de dos. Tu ne le reconnais pas mais tu devines (tel un bon détective). Faisant quelques pas, serrant dans ta main ton portable, tu brandis un sourire, alertant l’interlocuteur d’une main sur l’épaule. Bonjour ! Le nouveau secrétaire de documentation c'est ça ? Moi c’est Hyppolite, secrétaire d’accueil, je suis chargé de t’accueillir pour aujourd’hui ! la main revient à sa place et tu l’observes d’un peu plus près.
Merde.
C’est ton ex.
Que préfères-tu entre la mort ou un appel urgent à Sept ?
Le sourire se perd, laissant place à l’incertitude, puis le silence ; retrouvailles gênantes.
Eventuellement, le lendemain arriva. Les questions s’entreposant le long de la matinée, comme un enfant le jour de sa rentrée. Se brossant et se coiffant en imitant les rencontres possibles de différentes réalités. L’enthousiasme presque absurde d’un adulte immature, tu prends sûrement un peu trop plaisir à ta vie et tu te sens pourtant éternellement incomplet.
Enfilant écouteurs et chaussures et valsant sur le chemin vers le bureau, tu t’imagines des mondes nouveaux;
Personne n’est là pour te saluer lorsque tu arrives et ton café est encore bien trop brûlant. T’installant à ton bureau et mettant en place l’espace de travail, rajoutant des sucres sans compter à la boisson, le portable encore en main. Une photo, puis deux, puis trois, ça ne suffit sans doute pas mais il est l’heure de se mettre au travail.
Petit tour sur tes mails, rien d’intéressant.
Le café est vide, tu te relèves.
Et c’est les portes de l’ascenseur qui s’ouvre, laissant place à une silhouette de dos. Tu ne le reconnais pas mais tu devines (tel un bon détective). Faisant quelques pas, serrant dans ta main ton portable, tu brandis un sourire, alertant l’interlocuteur d’une main sur l’épaule. Bonjour ! Le nouveau secrétaire de documentation c'est ça ? Moi c’est Hyppolite, secrétaire d’accueil, je suis chargé de t’accueillir pour aujourd’hui ! la main revient à sa place et tu l’observes d’un peu plus près.
Merde.
C’est ton ex.
Que préfères-tu entre la mort ou un appel urgent à Sept ?
Le sourire se perd, laissant place à l’incertitude, puis le silence ; retrouvailles gênantes.
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Midas Sosthène |
Power without Price
Mar 2 Mar - 1:10
Il n'est pas tant stressé Midas. le premier jour d'un emploi à temps partiel parait bien risible à côté de sa vie de gangster. néanmoins désireux de faire bonne impression car il n'a jamais été amené à travailler en équipe — plutôt à rouler à bord d'une voiture ou d'une camionnette. seul. bien qu'il ait quelques bagages de par ses maigres expériences dans le secrétariat en intérim. (ce qui a sûrement joué malgré tout en sa faveur aujourd'hui.)
Alors qu'il attend patiemment l'ascenseur dans le hall d'entrée, le dragon desserre la cravate et check l'heure sur sa montre pour se rassurer : un silence de mort règne étrangement à une heure où on devrait pourtant y croiser du monde. Un homme pressé bondit littéralement hors de l'ascenseur sans lui accorder un regard ni un salut. un ok se glisse en même temps qu'une ride méprisante se creuse sur le coin de sa bouche. Enfin, il monte dans l'ascenseur.
Et quand s'ouvrent les portes, Midas ne découvre qu'une partie de la salle mais il suffit pour constater qu'il n'y a : personne. de pas discrets le nouveau secrétaire s'aventure alors pareille à une exploration dangereuse. mais une main subite sur son épaule le surprend. une voix familière l'interpelle.
lorsqu'il réalise qu'il s'agit de son ex, son teint devient presque livide et son visage se change en une expression de stupeur. Un silence se creuse, un malaise l'accompagne. Le dragon demeure complètement interdit. Quelles sont les probabilités pour qu'une telle situation arrive ? « C'est gênant. » sorti presque par automatisme : en le relevant à voix haute peut-être qu'elle le sera moins. il pense. mais non. c'est un échec, les secondes passent mais s'éternisent. Dépassé, Midas songe d'ores et déjà à l'abandon de son poste. mais il le détaille malgré tout, voit ce qui a pu changer chez lui depuis la dernière fois : pas grand chose en réalité. « Je suis peut-être en train de rêver ce premier jour. » marmonne t-il pour lui-même sans ne quitter Hyppolite du regard. mais il frisonne réellement de malaise. Son regard divague et il s'éloigne. Il ne sait plus quoi faire, comment lui parler ni quelle attitude adopter. De son pouce et son index, Midas se masse le coin des yeux. « Où est le responsable ? » sur un ton de Karen. « Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu t'occupes de moi ? Donc tu savais ? » et quel premier jour.
Alors qu'il attend patiemment l'ascenseur dans le hall d'entrée, le dragon desserre la cravate et check l'heure sur sa montre pour se rassurer : un silence de mort règne étrangement à une heure où on devrait pourtant y croiser du monde. Un homme pressé bondit littéralement hors de l'ascenseur sans lui accorder un regard ni un salut. un ok se glisse en même temps qu'une ride méprisante se creuse sur le coin de sa bouche. Enfin, il monte dans l'ascenseur.
Et quand s'ouvrent les portes, Midas ne découvre qu'une partie de la salle mais il suffit pour constater qu'il n'y a : personne. de pas discrets le nouveau secrétaire s'aventure alors pareille à une exploration dangereuse. mais une main subite sur son épaule le surprend. une voix familière l'interpelle.
lorsqu'il réalise qu'il s'agit de son ex, son teint devient presque livide et son visage se change en une expression de stupeur. Un silence se creuse, un malaise l'accompagne. Le dragon demeure complètement interdit. Quelles sont les probabilités pour qu'une telle situation arrive ? « C'est gênant. » sorti presque par automatisme : en le relevant à voix haute peut-être qu'elle le sera moins. il pense. mais non. c'est un échec, les secondes passent mais s'éternisent. Dépassé, Midas songe d'ores et déjà à l'abandon de son poste. mais il le détaille malgré tout, voit ce qui a pu changer chez lui depuis la dernière fois : pas grand chose en réalité. « Je suis peut-être en train de rêver ce premier jour. » marmonne t-il pour lui-même sans ne quitter Hyppolite du regard. mais il frisonne réellement de malaise. Son regard divague et il s'éloigne. Il ne sait plus quoi faire, comment lui parler ni quelle attitude adopter. De son pouce et son index, Midas se masse le coin des yeux. « Où est le responsable ? » sur un ton de Karen. « Pourquoi t'es là ? Pourquoi tu t'occupes de moi ? Donc tu savais ? » et quel premier jour.
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Hyppolite Delacroix |
Sometimes it’s better not to know
Mer 3 Mar - 15:58
Le sourire disparait, les bras se rabattent près du corps cherchant stabilité et calme. Situation gênante, annonce éloquente du bien-aimé. Les souvenirs se mélangent, pincements au cœur et papillon viennent s’embrasser. Figure du passée, aussi familière qu’étrangère, la vérité c’est que tu ne peux plus l’atteindre.
Les sentiments se figent à la manière du souffle le temps de ses ardeurs. Oui, la réalité est bien étrange en ce jour anodin, les mêmes bureaux, le même ciel et des retrouvailles qu’on attendait guère. Il y a cette envie de te réfugier, le désir de fuir autant que celle de te rapprocher.
Il n’a vraiment pas changé.
Rien n’a jamais été derrière toi, finalement, juste les apparences.
Non ! exclamation inattendue encouragée par la volonté d’éclaircir le malentendu, la phrase s’estompe avec brutalité et tu en reviens à un silence incertains. Non, je savais pas, j’étais juste au courant de l’arrivée d’un nouveau- tu te veux rassurant, tentant d’articuler calmement, mais c’est l’alerte dans la tête, les mains s’agitant en même temps pour appuyer tes dires.
Tu te donnes un instant de calme (bien qu’on devine la panique dans le regard), les habitudes reprenant le dessus ; tout te paraît si bizarre. Elle est pas là, en fait, y’a pas grand monde aujourd’hui, juste moi. Malheureusement pour lui, malheureusement pour toi.
Cherchant une distraction sans aucune discrétion, c’est le corps entier qui se tourne, pointant alors du doigts la machine à café, désolé ; je peux t’offrir un truc, un café, comme d’habitude ? c’est le passé qui te harcèles, avant une énième pause, tu poursuis ; Même si c’est toi, le taf reste le taf donc bon..
C’est l’angoisse qui t’écourte.
Les sentiments se figent à la manière du souffle le temps de ses ardeurs. Oui, la réalité est bien étrange en ce jour anodin, les mêmes bureaux, le même ciel et des retrouvailles qu’on attendait guère. Il y a cette envie de te réfugier, le désir de fuir autant que celle de te rapprocher.
Il n’a vraiment pas changé.
Rien n’a jamais été derrière toi, finalement, juste les apparences.
Non ! exclamation inattendue encouragée par la volonté d’éclaircir le malentendu, la phrase s’estompe avec brutalité et tu en reviens à un silence incertains. Non, je savais pas, j’étais juste au courant de l’arrivée d’un nouveau- tu te veux rassurant, tentant d’articuler calmement, mais c’est l’alerte dans la tête, les mains s’agitant en même temps pour appuyer tes dires.
Tu te donnes un instant de calme (bien qu’on devine la panique dans le regard), les habitudes reprenant le dessus ; tout te paraît si bizarre. Elle est pas là, en fait, y’a pas grand monde aujourd’hui, juste moi. Malheureusement pour lui, malheureusement pour toi.
Cherchant une distraction sans aucune discrétion, c’est le corps entier qui se tourne, pointant alors du doigts la machine à café, désolé ; je peux t’offrir un truc, un café, comme d’habitude ? c’est le passé qui te harcèles, avant une énième pause, tu poursuis ; Même si c’est toi, le taf reste le taf donc bon..
C’est l’angoisse qui t’écourte.
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Midas Sosthène |
Power without Price
Lun 8 Mar - 0:36
Le malaise est difficilement supportable et bien qu'il en ait envie, le dragon ne peut pas se permettre de faire demi-tour maintenant. le travail est nécessaire : juste le temps de régler quelques affaires. ce qu'il touche en tant que livreur est bien mais pas assez. et ça ne l'est jamais pour quelqu'un qui porte le nom de Midas, jamais assez pour un homme incapable de gérer son argent à l'approche de la trentaine. L'irresponsable. alors ce n'est certainement pas lui qui le poussera vers la sortie. Hyppolite appartient désormais au passé et il ne changera plus rien, ni aujourd'hui ni demain. « Pas grand monde aujourd'hui... » répète doucement le nouveau, bien désenchanté. c'est son dos qu'il lui offre en guise de vue : Midas se refuse de voir sa silhouette plus longtemps, préférant plutôt s'attarder sur les détails qui l'entoure, du nouvel environnement.
Hyppolite lui propose un café, comme d'habitude. les mots prononcés le bouscule, tout s'agite au fond de lui. il s'est permis si naturellement. trop naturellement : comme s'ils s'étaient vu encore la veille, et toutes ces années passées loin de l'autre semblent presque irréelles. « Comme... d'habitude ? » Un soupir brise rapidement le silence gênant qu'il a provoqué. « Mes habitudes ont changé je bois du thé maintenant. » la réalité, c'est qu'il déteste toujours autant le thé. mais n'évoque plus jamais rien du passé. Les bras croisés, Midas prend une forte inspiration comme pour se ressaisir. « Le taff reste le taff oui. » haussement de sourcils et l'air (faussement) confiant, il le toise. « On devra faire avec de toute façon et c'est pas la fin du monde non plus... en revanche toi et moi on ne se connait pas ici. J'ai pas envie de faire parler de moi dès le premier jour. Donc tu éviteras les comme d'habitude en présence des autres, hein ? » ce n'est pas tant pour éviter les messes basses à son sujet mais plus par crainte que les vieux souvenirs le hantent à nouveau. Midas n'en veut pas, Midas n'en veut plus. Sa présence est déjà de trop. « Un sucre pour mon thé s'il te plait. Bon, mon bureau c'est lequel ? » et change rapidement de sujet.
Hyppolite lui propose un café, comme d'habitude. les mots prononcés le bouscule, tout s'agite au fond de lui. il s'est permis si naturellement. trop naturellement : comme s'ils s'étaient vu encore la veille, et toutes ces années passées loin de l'autre semblent presque irréelles. « Comme... d'habitude ? » Un soupir brise rapidement le silence gênant qu'il a provoqué. « Mes habitudes ont changé je bois du thé maintenant. » la réalité, c'est qu'il déteste toujours autant le thé. mais n'évoque plus jamais rien du passé. Les bras croisés, Midas prend une forte inspiration comme pour se ressaisir. « Le taff reste le taff oui. » haussement de sourcils et l'air (faussement) confiant, il le toise. « On devra faire avec de toute façon et c'est pas la fin du monde non plus... en revanche toi et moi on ne se connait pas ici. J'ai pas envie de faire parler de moi dès le premier jour. Donc tu éviteras les comme d'habitude en présence des autres, hein ? » ce n'est pas tant pour éviter les messes basses à son sujet mais plus par crainte que les vieux souvenirs le hantent à nouveau. Midas n'en veut pas, Midas n'en veut plus. Sa présence est déjà de trop. « Un sucre pour mon thé s'il te plait. Bon, mon bureau c'est lequel ? » et change rapidement de sujet.
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Hyppolite Delacroix |
Sometimes it’s better not to know
Lun 8 Mar - 17:19
La figure se refermant tel un enfant sur le point de se faire gronder. Mine basse, évaluant chacun de ses gestes tandis que la tension pèsent. La rage en météore du bout de ses rappels et te voilà en apnée cosmique.
Te décalant au rythme de petit pas, essayant de capturer une nouvelle fois son visage (qu’est-ce qu’il te manque), il semble s’adonner à de nouvelles habitudes je bois du thé maintenant du thé ? Mais il déteste le thé, tu penses.
Abandonnant, toute réflexion, tu t’exécutes alors te dirigeant alors la machine non-loin placée de l’ascenseur.
Thé brûlant tombe pareilles aux paroles de Midas ; éviter les habitudes, demeurer des étrangers. Incapable de répliquer, tu déverses tes peines en un silence blême ; t’as pas à t’inquiéter, je suis pas souvent avec les autres, je reste surtout à l’accueil de toute façon. Paroles soufflées sur les chemins abattues de tes pensées, les doigts reprenant le signe de la victoire. La réalité te semble subitement moins belle ; mais tu ne devais pas le montrer, ça l’énerverait.
Excuse-moi, je t’amène à ton bureau et tiens thé et sucre, c’est chaud attention, tu tends le gobelet,c’est par là suis-moi ! Prenant les devants, tu parcours l’open-space avant d’arrivé à un espace isolé. Sobre et vide, le bureau était équipé d’un seul ordinateur, éteint. Tout le monde a une session ici, pour accéder à internet et au cloud. Je reçois tes codes demains sûrement, il me faudra juste une adresse pour te les transmettre. Libre à toi de décorer le bureau comme tu veux.
Tu le laisses contempler, t’autorisant une pause également. Ton regard glissant le long de sa silhouette avec l’espoir de l’enlacer. Qu’on bénisse le professionnalisme de faire freins à la sincérité. Pourtant la curiosité brûle au-delà de l’inconscient et c’est sans réaliser que tu demandes, toujours célibataire ?
L’erreur en écho, te voilà le premier abasourdis.
Te décalant au rythme de petit pas, essayant de capturer une nouvelle fois son visage (qu’est-ce qu’il te manque), il semble s’adonner à de nouvelles habitudes je bois du thé maintenant du thé ? Mais il déteste le thé, tu penses.
Abandonnant, toute réflexion, tu t’exécutes alors te dirigeant alors la machine non-loin placée de l’ascenseur.
Thé brûlant tombe pareilles aux paroles de Midas ; éviter les habitudes, demeurer des étrangers. Incapable de répliquer, tu déverses tes peines en un silence blême ; t’as pas à t’inquiéter, je suis pas souvent avec les autres, je reste surtout à l’accueil de toute façon. Paroles soufflées sur les chemins abattues de tes pensées, les doigts reprenant le signe de la victoire. La réalité te semble subitement moins belle ; mais tu ne devais pas le montrer, ça l’énerverait.
Excuse-moi, je t’amène à ton bureau et tiens thé et sucre, c’est chaud attention, tu tends le gobelet,c’est par là suis-moi ! Prenant les devants, tu parcours l’open-space avant d’arrivé à un espace isolé. Sobre et vide, le bureau était équipé d’un seul ordinateur, éteint. Tout le monde a une session ici, pour accéder à internet et au cloud. Je reçois tes codes demains sûrement, il me faudra juste une adresse pour te les transmettre. Libre à toi de décorer le bureau comme tu veux.
Tu le laisses contempler, t’autorisant une pause également. Ton regard glissant le long de sa silhouette avec l’espoir de l’enlacer. Qu’on bénisse le professionnalisme de faire freins à la sincérité. Pourtant la curiosité brûle au-delà de l’inconscient et c’est sans réaliser que tu demandes, toujours célibataire ?
L’erreur en écho, te voilà le premier abasourdis.
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Midas Sosthène |
Power without Price
Mer 24 Mar - 2:48
Hyppolite s'éloigne de lui pour lui préparer son thé et Midas s'ose quelques secondes de contemplation, un instant où il s'autorise à se souvenir, un peu. un tout petit peu.
Les muscles se relâchent doucement, réalisant alors combien son corps entier s'était crispé à la vue de celui qu'il a aimé durant des années. quand son attention se dissipe, absorbé par l'écoulement de l'eau chaude dans le gobelet, il se demande ce qu'il est aujourd'hui. ce qu'il est depuis, sans lui — des questions où il se satisfait bien de ne pas en connaitre les réponses. A quoi bon maintenant c'est le passé, ça n'est que de la simple curiosité et certainement pas des remords, non ? je reste souvent à l'accueil est la principale information qui se répète alors en boucle et voilà qui l'arrange mais il se garde de l'exprimer.
lorsque le formateur du jour lui tend la boisson brûlante et demande de le suivre, le Dragon tire une discrète grimace à la vue du thé puis s'exécute silencieusement, restant toujours bien en retrait même pendant les explications. « Donc pour toute la journée je n'ai rien ? Pas même la session d'un collègue ? Je fais quoi je me roule les pouces ou on m'a carrément prévu huit heures de visite avec toi ? » comme s'il y était pour quelque chose. les paroles incisives montrent bien que son état d'esprit est différent du sien, pourtant Hyppolite se veut seulement courtois et professionnel.
c'est ce qu'il croyait.
abasourdi certainement autant que celui qui vient de formuler sa propre question, les yeux s'écarquillent et la mâchoire est presque tombante : il pourrait l'applaudir pour son audace. Il le dévisage, et cherche même à déterminer s'il plaisante ou pas. Il veut d'abord l'envoyer valser en lui demandant en quoi ça le regarde — même si la question lui tire une certaine satisfaction qu'il n'explique pas — mais se résout rapidement à cette idée. au lieu de ça Midas préfère mentir, nul autre raison que par fierté. « Non, en couple depuis sept mois et on vient même tout juste d'emménager ensemble dans un grand appartement à Bridgetsone Hill. » Il s'avance, fait finalement réduire un peu plus la distance qu'il a creusé pour poser son fessier contre le bord du bureau puis prend le temps de siroter le thé offert (une horreur). « Et toi alors les amours ? » sourire (grimace) forcé, le thé vert menthe définitivement une immondice. le pied droit se balance doucement dans le vide, l'air faussement décontracté. « Tu bosses ici depuis longtemps ? »
Les muscles se relâchent doucement, réalisant alors combien son corps entier s'était crispé à la vue de celui qu'il a aimé durant des années. quand son attention se dissipe, absorbé par l'écoulement de l'eau chaude dans le gobelet, il se demande ce qu'il est aujourd'hui. ce qu'il est depuis, sans lui — des questions où il se satisfait bien de ne pas en connaitre les réponses. A quoi bon maintenant c'est le passé, ça n'est que de la simple curiosité et certainement pas des remords, non ? je reste souvent à l'accueil est la principale information qui se répète alors en boucle et voilà qui l'arrange mais il se garde de l'exprimer.
lorsque le formateur du jour lui tend la boisson brûlante et demande de le suivre, le Dragon tire une discrète grimace à la vue du thé puis s'exécute silencieusement, restant toujours bien en retrait même pendant les explications. « Donc pour toute la journée je n'ai rien ? Pas même la session d'un collègue ? Je fais quoi je me roule les pouces ou on m'a carrément prévu huit heures de visite avec toi ? » comme s'il y était pour quelque chose. les paroles incisives montrent bien que son état d'esprit est différent du sien, pourtant Hyppolite se veut seulement courtois et professionnel.
c'est ce qu'il croyait.
abasourdi certainement autant que celui qui vient de formuler sa propre question, les yeux s'écarquillent et la mâchoire est presque tombante : il pourrait l'applaudir pour son audace. Il le dévisage, et cherche même à déterminer s'il plaisante ou pas. Il veut d'abord l'envoyer valser en lui demandant en quoi ça le regarde — même si la question lui tire une certaine satisfaction qu'il n'explique pas — mais se résout rapidement à cette idée. au lieu de ça Midas préfère mentir, nul autre raison que par fierté. « Non, en couple depuis sept mois et on vient même tout juste d'emménager ensemble dans un grand appartement à Bridgetsone Hill. » Il s'avance, fait finalement réduire un peu plus la distance qu'il a creusé pour poser son fessier contre le bord du bureau puis prend le temps de siroter le thé offert (une horreur). « Et toi alors les amours ? » sourire (grimace) forcé, le thé vert menthe définitivement une immondice. le pied droit se balance doucement dans le vide, l'air faussement décontracté. « Tu bosses ici depuis longtemps ? »