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[fb] à la lueur de nos peurs feat. Renata Medley

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[fb] à la lueur de nos peurs feat. Renata Medley 2917a8b8181d54d7532f5a7d7d0d3da6
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Iris K. Allan

Sometimes it’s better not to know
Iris K. Allan
Sometimes it’s better not to know
Mar 6 Avr - 17:12
.Oops
Ses derniers cours tournaient encore dans sa tête.
Beaucoup de termes bien trop compliqués se bousculant.
Même au travail elle n'avait cessée d'y penser, de réfléchir à ses futurs évaluations.

Dans le silence apaisant de la nuit, Iris avançait à pas rapide sur les trottoirs de Carslon Boulevard.

Son téléphone affichait une heure du matin, mais son horloge biologique hésitait entre huit heures du soir et huit heures du matin.
Elle était totalement déréglée avec ces horaires de nuit, ses cours et ses révisions, elle avait l'impression que l'université voulait sa mort.

Un bruit suspect, et elle s'arrêta net.
À cette heure-ci, personne n'osait sortir de chez soi, avec la réputation qu'avait cet endroit.
Pourtant, Iris avait bien entendue des bruits de pas.
Les paumes de ses mains vissée aux bretelles de son sac, elle était gelée sur place.

Quelques chose se passait bel et bien, dans cette ruelle, mais elle ne s'enfuit pas.
Cela pourrait être quelqu'un qui lui veut du mal.
Les yeux plissés, elle essaya de vérifier mais elle n'y vit rien.
Personne.
La lumière se faisait terne, les lampadaires grésillant allaient bientôt rendre l'âme.
Ça ne l'aidait pas du tout.
Peut être qu'il n'y avait vraiment personne, mais il y avait aussi des chances que quelqu'un soit caché là dedans.

Et elle…
Cœur battant, estomac noué.
Elle habitait à quelques rues d'ici.
La personne pourrait la suivre et elle aurait nul part d'autres où se cacher. Assassinée dans son appartement, comme sa mère.
Est-ce qu'on l'avait laissée en vie ce jour-là juste pour qu'elle hérite du même destin ?
La gorge sèche, Iris avala difficilement sa salive.
Si quelqu'un l'attendait là dedans, elle préférait en finir ici que chez elle.
Et peut-être qu'elle aurait une chance de…
Non, non elle se savait bien trop faible.

Un pas dans l'ombre suffit pour qu'elle ne fasse qu'un avec elle.
Ses faux cheveux n'étaient plus blond mais indescriptiblement sombre, comme ils auraient du l'être si elle n'avait pas à se cacher.
Tap, tap, tap
Jusqu'à la porte.
Une porte.
Dont s'échappait des bruits étranges, de frottement, de pas, même d'eau.
Est-ce que ce qu'elle avait entendu n'était que l'écho de l'agitation de cette pièce ?
Iris posa sa main sur la poignée, la tourna et ouvra la porte en grand.
Il fallait qu'elle voit toute la scène, il fallait qu'elle voit…
Des hommes en blanc.
Une lumière soudainement plus forte agressa ses yeux qu'elle du fermer quelques secondes.
Ces grandes combinaisons les protégeant de.. De quoi ?
La pièce était propre, trop propre comparée aux seaux remplit d'eau, rouge.
De l'eau rouge ?

Toute les têtes se tournèrent vers la frêle jeune femme.

Ces grandes choses la regardaient, elle.
Ils avaient l'air plus paniqué, bien plus alarmée qu'elle ne l'était dans l'allée.

Oh bon sang, est ce qu'elle venait de s'attirer des ennuis ?
Est-ce que ces bruits ne la concernaient pas du tout ?

Ça en avait tout l'air.
Dim 11 Avr - 4:37
ou(ù) les peurs sont nos lueurs
@iris
Elle aime tant la nuit, rouages tamisés des façades qu'il est si amusant de polir. La nuit dans laquelle elle roule,
cajole les déboires de ses doigts gantés :
Enchantix complet de Rena, magie des fées la voilà,
avec une brosse à récurer.

Dans son petit royaume de crasse vermillon, sneakers enrubannées ne craignent plus les rondes de ses pas emportés par les voix hurlant à lui percer les tympans. C’aurait été bien volontiers : la chanteuse a une voix d’ange pour laquelle elle se damnerait.
Tout comme elle se délecte des damnations de ses clients du jour,
du soir - un coup d'œil à l’heure, elle presse l’équipe. Et que ça frotte.

Alors que les dernières notes de la pop alternative qui la couve s’évanouissent, les échos du ballet de leurs efforts lui parviennent.
Rien de bien transcendant aujourd’hui. C’est tant mieux
- elle déteste devoir trimballer des cadavres puants dans ses cuves, c’est encombrant, et franchement dégueulasse.

Et à mesure que le sol se décharge de sa fange cramoisie, les bennes derrière elles se chargent de la pestilence des marres qu’iels déblaient,
ainsi que les curieuses surprises de la chair que ce rouge colorait. Quelqu’un quelque part ne pourra probablement pas dormir sur ses deux oreilles, ce soir.
Trop tôt pour faire de l’humour, peut-être.
Enfin, elle qui s'affaire dans les coulisses d’un spectacle morbide qui a tout d’une furieuse Géhenne, ne tient de toute façon pas à en savoir plus.

Mais,
douce ironie,
voilà de nouveaux éléments que ses œillères ne peuvent omettre.

Dans un grincement de porte importun apparaît le spectre de sa hantise, la bouche peinte d’une surprise qu’elle partage avec l’effroi de voir ses affaires révélées.
Tout ce que Rena redoute,
perchée sur une jolie paire de jambes.
Cela dit, son petit ménage à découvert, elle va devoir s’entretenir avec les incapables malhabiles qui peinent à verrouiller l’accès à un pauvre hangar.

C’en est déjà chiant.

Oh, il semblerait que nous ayons une petite curieuse. les mots détachés, emprunts d’un sourire qui n’atteint pas ses yeux glacés de rancœur : joyau rare, non moins tranchant. Ce doit être une amie très chère, pour que vous mettiez votre... poste en jeu pour la laisser entrer.

Sentinelles foudroyantes qui balaient les blouses parmi elle, son attention se porte ensuite sur la silhouette indésirable.
Même mécontente, Renata ne manque jamais d'accueillir ses invités. Bien que ceux-ci ne soient pas tout à fait attendus.

Pas sûre que vous ayez été conviée, ma douce, il a dû y avoir erreur sur la liste.

Alors qu'elle s'avance sous les ultraviolets, elle prend grand soin de réajuster le fichu noué sous son menton ; hasard providentiel, sauvera peut-être son identité avec le style qu'elle mérite. Moins glamour que les lunettes de protection effaçant un peu sa singularité, mais soit.

Toujours est-il qu'elle a un témoin sur les bras, et qu'elle n'est pas foutu de supporter une mort sur sa conscience. Pas la sienne, alors
qui lui est assez redevable pour faire une chose pareille ?

Quoique, même pour sa raison gangrenée par un profit froid, la vie mérite au moins l'égard d'un rapide calcul coût-avantage. De vérifier, explorer d'autres méthodes pour se mettre à l'abri, et pour ce faire, elle doit savoir à qui elle a affaire.

Je peux peut-être aider, vous vous êtes perdue ?

Timbre mielleux, pas plus doux pour autant dans le silence chargé de la méfiance de son équipe, dont la posture dissuade toute dérobade fortuite.
Puis un soupir lourd.

Qu'est-ce qu'elle va bien pouvoir faire de cette charmante fouineuse ?


Dernière édition par Renata Medley le Lun 21 Juin - 19:57, édité 1 fois
[fb] à la lueur de nos peurs feat. Renata Medley 2917a8b8181d54d7532f5a7d7d0d3da6
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Iris K. Allan

Sometimes it’s better not to know
Iris K. Allan
Sometimes it’s better not to know
Ven 23 Avr - 2:33
.Oops
C'était… Une terrible situation. Qu'elle aurait pu éviter.
Tout était plus au moins de sa faute, mais ce n'était pas le plus grave.
Comment allait-elle sortir de là ?
Deuxième question importante : Comment allait-elle sortir de là vivante ?

Le sang dans les seaux, les brosses posées sur le sol, il était facile de comprendre qu'elle avait affaire à des histoires de gang.
Encore.
A croire qu'elle attirait ces gens comme un aimant.

Donc elle savait qu'ils étaient terriblement collant et que promettre qu'elle ne dirait rien serait inutile.
Elle pouvait sentir la sueur perler sur son front alors que ces inconnus la fixaient sévèrement. Ci-gît Iris Kylie Allan. Si elle finissait dans un cimetière et pas juste dans les égouts d'Ellipse.

Revoyant sa vie se dérouler devant ses yeux, une voix la rappela sur Terre alors qu'elle s'était déjà faite une raison.
Une voix assurée, dominante, venant probablement du chef des troupes.
Son regard n'eut pas besoin de chercher bien longtemps pour repérer cette femme au visage quasiment masqué qui se détachait du reste du groupe.

Peut-être était-il possible de parlementer ?
Son ton calme semblait l'inciter à la discussion, et pourtant l'attitude de ses compagnons soulignait le contraire.

Pas d'échappatoire possible pour la blonde, de toute manière semi-tétanisée par l'angoisse du souffle de la mort effleurant son épaule.
Toutefois, le surnom charmant que lui donna l'inconnue secoua son estomac d'une envolée de petit papillons, sans qu'elle ne pense à d'autres raisons que la peur.

Je ne veux pas de problèmes avec qui que ce soit. J'ai bien compris ce qu'il se passait ici et je n'en parlerais à personne.

Elle avait été claire, distincte, comme toujours malgré l'effroi.
Elle se savait insauvable mais ne pas tenter de s'en sortir serait impardonnable. C'était bien ce qu'elle faisait depuis des années : fuir toute ces situations tordues, peu importe les moyens.
Peut-être pouvait elle négocier sa vie ?
Pas en échange d'une quelconque aide de sa part dans ce business sordide, mais d'une autre manière. Une autre façon qu'elle n'avait pas encore trouvée.

S'il vous plaît, je n'ai que ma parole pour vous le promettre.

hrp:
Mar 25 Mai - 23:57
ou(ù) les peurs sont nos lueurs
@iris
Ils sont si mignons quand ils promettent, les oiseaux de mauvais augure. Peut-être parce que Renata a le ton chantant ou les cils papillonnant, ils s'imaginent une sensibilité dans ses gestes creux,  une corde sur laquelle jouer les piteuses litanies - ne lui viendront même pas à l'oreille
car elle se nourrirait bien des plaintes éplorées, mines graves négociant leur sort
si elles ne lui pesaient pas tant sur les tempes.

Et sa petite voyeuse
mignonne petite voyeuse, qui garde constance quand le danger
ronronne à son chevet
n'essaie même pas de nier, voilà qui est amusant.

Un sourire qui se reflète dans les plis de son regard acéré, et sa voix chaude fend l'air de nouveau.
brûle tant qu'elle caresse
les espoirs de s'en tirer.

Puis, un signe de tête en direction d'une partie de son équipe, qui se détourne et s'affaire à déblayer les vestiges de leur contrat, comme si elle n'avait pas de témoin à menacer.

Petite maline, tu as compris ?, et sur sa langue, serpent venimeux des sommations, ses mots roulent comme l'ambroisie sied les corps. Qu'est-ce que t'as compris, exactement ? Il se passe quoi ici, d'après toi ? Je suis vraiment curieuse.

Ses bras s'écartent, avec eux le froissement de la blouse mouchetée - chant du cygne qui fait vibrer l'eau croupie dans les sceaux qu'elle désigne, là derrière. Palais des maux tus, elle est maîtresse des lieux dès lors qu'on n'en veut plus
et elle ne peut se permettre d'en exposer l'infamie
jalousement recueillie, précautionneusement blanchie.

Alors sa langue claque aux promesses grisant les suppliques, et les échos désapprobateurs franchissent la distance qui les sépare encore - une, deux, trois fois, et meurent sur ses lèvres à mesure que ses doigts gantés s'approchent de son invité
le pouce frôlant la joue, l'index dégageant une mèche et

elle n'est pas la seule à avoir
de sales petits secrets.

Me fais pas rire, ma puce, tu crois qu'on achète sa tranquillité avec la parole, dans ce monde ? Tu fais du tourisme ou quoi.

Mais elle ne rit pas vraiment, et pense au revolver dormant au creux de ses reins, dernier cran de sa sécurité pendant à sa ceinture. Pas qu'elle compte l'utiliser, bien que Gauvain avait veillé à ce qu'elle sache tirer depuis des années ;
si sa conscience ne s'embarrasse pas d'être le rouage latent d'œuvres fatale, Renata ne donne pas la mort. Ne l'avait jamais fait,
c'est vachement trop de responsabilités.

En attendant, la blonde pouvait bien avoir peur, elle qui n'a aucune idée que Renata préfère négocier ce qu'elle peut monnayer,
que des vies dont elle se fichait.

Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir me laisser comme garantie de ton silence, à part cette vilaine curiosité, hein ? rhétorique pour elle-même,
car elle a déjà choisi l'indemnité que lui devait son témoin.
[fb] à la lueur de nos peurs feat. Renata Medley 2917a8b8181d54d7532f5a7d7d0d3da6
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Iris K. Allan

Sometimes it’s better not to know
Iris K. Allan
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Mer 25 Aoû - 17:02
.Cold as ice
Iris avait déjà fait face à la mort un bon nombre de fois; des proches, des inconnus qu'elle ne pouvait pas sauver, ses connaissances du temps où elle vivait entre les pavés d'Ellipse. Elle pensait ne plus en avoir peur, mais quand celle-ci menace sa propre vie, la sensation est différente.
Un assassin encapuchonné, une arme à la main, et ses yeux d'adolescente, encore enfantin, gorgés d'eau à la peur de se savoir déjà morte. Cette image prenait possession de son esprit embrouillé. Si le destin avait décidé de l'épargner ce jour-là, il avait peut-être changé d'avis.
Pourquoi même était-elle rentrée ici ? Pourquoi ne pas avoir continué son chemin ?

Trop de questions et de souvenirs polluaient son esprit, elle qui savait toujours quoi répondre se voyait enchaînée par ses peurs les plus profondes.
C'était sa spécialité de réfléchir, d'avoir l'esprit toujours clair, non ?
C'était ce qui l'avait toujours sauvée malgré ses nombreux défauts.

Pourtant les ronces de l'angoisse avaient déjà commencée leur travail, resserrent d'abord ses jambes pour l'empêcher de bouger, puis son estomac. Une crampe si forte qu'elle avait l'impression de ne plus pouvoir respirer.

L'eau salît des seaux avait-elle commencé à monter ? Elle avait l'impression que du rouge s'étalait sur le carrelage, frôlant ses pieds ancré au sol, et sa joue.

Chaud, pourtant cette sensation lui glaçait le sang.

Une main opaline.

Iris n'avait pas vu l'inconnue se rapprocher d'elle, avait à peine comprit ce qu'elle lui avait dit. La peur croupissant au fond d'elle, l'empêchant d'analyser correctement tout ce qu'il était entrain de se passer.

Tout ce qu'elle pu percevoir fut sa sentence, le sourire de Renata prononçant ces quelques mots amusés.

Me fais pas rire, ma puce, tu crois qu'on achète sa tranquillité avec la parole, dans ce monde ? Tu fais du tourisme ou quoi.

Non, non elle avait parfaitement raison, mais que pouvait donc une fugitive donner d'autre que sa parole ?
Iris ne possédait rien, n'avait aucun pouvoir dans cette ville, n'avait…

… n'avait que sa faculté à échanger les âmes au moindre touché.

Alors dans le silence qui s'était installé entre elles, la blonde essaya, de toute ses forces, à en faire trembler son corps,

mais rien ne se passa.

Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir me laisser comme garantie de ton silence, à part cette vilaine curiosité, hein ?

Il était hors de question qu'elle se laisse faire maintenant qu'elle avait une solution à sa portée. A ce moment, les chaînes l'empêchant de bouger, la peur dévorante ayant lâcher du leste, lui permit de bouger ses membres. D'attraper son bras de ses deux paumes et de prononcer ces mots;

Et toi ? Qu'est-ce que tu vas faire pour récupérer ton corps ?

Son âme, devenant souffle entre leur corps, prit contenance dans le siens, en prit possession et inversa les rôles. C'était maintenant Iris qui sentait un bout de métal froid contre ses reins. Encore fallait-il qu'elle sache s'en servir.

hrp:
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