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ungodly hour (renata)

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Hyppolite Delacroix

Sometimes it’s better not to know
Hyppolite Delacroix
Sometimes it’s better not to know
Jeu 11 Mar - 15:40






Echo des euphories du chaos. Irritation infernale et l’éveil brutal, raclant la gorge te souvenant du vacarme ; Lendemain de soirée, ras de marrée amenant des calmes artificiels, les bruits de la veille battant encore dans tes oreilles.

Le tumulte encore présent au sein de la pièce à vivre, les bouteilles entassées, vidées, vêtements et déchets jonchant le sol. L’appartement méconnaissable, tu sembles bien trop éloigner de la réalité son état déplorable.  Appel à l’hydratation, sécheresse gutturale insupportable.  

La main se balade aveuglement cherchant à tatillons de quoi te désaltérer, rien ne venant sous les doigts, tu te laisses un moment pour de nouveau entrevoir la pièce. Qui devait rester déjà ? Les questionnements adviennent naïvement et il te vient finalement à l’esprit qu’un peu de propreté serait un idéal.

Saisissant le cellulaire, qui peinait lui aussi de la veille, tu tapotes d’un air totalement absent une demande à une chère amie. Que Renata ne soupire pas de ta demande si hâtive (il était presque midi). stp beosin d’iide à nettoyert mn appat grossee soiée hier ct to bien es ardeurs festives t’en avais fais même oublié sa présence.

Te hissant du canapé, tu remues les dernières silhouettes pour leur faire signe de s’en aller.

Ceux qui n’était pas resté n’avait décidemment pas aider.
Jamais tu t’en plaindrais (pourtant tu devrais).











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Renata Medley

Sometimes it’s better not to know
Renata Medley
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Jeu 25 Mar - 21:21
at the ungodly hour (call up on me)
@hyppolite
tap. tap tap. tap

Prisonnière de la chaleur des corps, sa langue claque, impatiente et chipie. Quelques gouttes perlant au creux de reins chauves,  ses hanches roulent à droite, heurtent une autre masse informe. Ca geint un peu, de l’autre côté du drap de fortune.

supr supr

Un bras tendu et l’écho sourd d’un corps emplit les rainures du sol, elle est libérée. Puis elle respire la place gagnée.

Résonnent les fausses notes des oiseaux, ou le souvenir fumeux du beuglement de basses sur lesquels les voix se brisent. Peut-être assez pour couvrir les ronflements, quelque part plus loin, de cadavres parsemés, pas tant pour briser la symphonie frénétique de ses ongles pailletés sur son écran.
Elle n’a pas entendu l’hôte du soir,
ou du matin
offrir le gîte, mais qu'importe.

envoyé

Voilà sa semaine millimétrée, son emploi du temps lissé, les demandes chacunes honorées par la vaillance qui est la sienne, le foi nageant encore dans les préludes de ses excès.

La fatigue ouvre grand ses lèvres sèches d’avoir trop bu, feint un râle guttural qui fend l’air capiteux, et elle voit haut depuis ses deux pieds.  
Un autre, un dernier message qu’elle
n’attend plus,
et ses sourcils se froncent un instant,
dépit éphémère chassé par un rictus facétieux.

Hyppolite. Son doux Hyppolite. Son idiot d’Hyppolite.


Elle attrape un plaid -il sent la cendre de baisers fumeux, et couvre la blancheur de son sein.
Quelques silhouettes sur le départ encouragent ses pieds nus dans la pièce qui, parcimonieux, parcourent les ruines d’une joyeuse exubérance. Mais pas de grimace, même lorsque ses sens s'abattent sur les liqueurs renversées.

Et avant qu’elle ne puisse lire stupeur ou bêtise sur le visage de son précieux ami, la voilà clamant trop fort sa présence
- sa propre voix résonne dans son crâne souffreteux.

J’ai fait vite n’est-ce pas ? elle agite son cellulaire en guise de salut moqueur, les lèvres fleuries de dents bien blanches. C’est mon nouveau service à domicile - cela dit, ça va te couter un rein, chaton.

Elle s'affaire un instant, gravite en ces lieux familiers, manie les instruments comme si elle avait bien dormi. Jusqu'au café noir, sans sucre. Intraitable, comme ses doigts fermes qui capturent le mug et profitent de l’apesanteur au-dessus d’Hyppolite avant que celui-ci ne remarque sa présence.
Il n’a pas l’air bien frais.
bon, elle non plus,
mais ses billes vertes luisent de la sérénité pérenne dont elle envelopperait volontiers le plus jeune.

Son nez se fronce sous l'âpre fumet du jus noirâtre, vilaine odeur de cuir, alors elle s'offre son propre remède, désormais adossée près d'une fenêtre de laquelle s'engouffre l'air animé de la ville.
Elle coince une cigarette entre ses lèvres encore de plâtre,
repas sans bénédicité.

T’as encore été trop gentil, à accueillir tout le monde. La flamme allume son petit-dej. Et ça disparaît si vite au matin...

Ce n'est pas une question, ni même une remontrance. Dans sa voix, ça sonne bonnement, comme la trivialité d’une météo clémente.
De toute façon, elle accourra, toujours.


Dernière édition par Renata Medley le Lun 21 Juin - 20:14, édité 1 fois
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Hyppolite Delacroix

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Hyppolite Delacroix
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Dim 28 Mar - 20:15






L’écho de passions onduleuses ; la quête des émeraudes et la découverte de trésors ; le tout bercé d’un sourire fatigué.

La réactivité te surprend (autant que les plaisanterie) en cette fin de matinée le cerveau se fait encore lent, j’suis prêt à te payer bien plus qu’un rein là, je suis mort.

L’odeur du café vint à toi et subitement, c’est le monde qui semble nauséabond ; et pourtant tu crèverais pour une simple gorgée. Sophisme des intoxiqués,
(de quoi charmer Dyonisius) et elle pouvait faire comme le souhaitait Rena, voler quelques richesses et abuser de ta gentillesse.

Quel idiot tu fais.
C’est pas grave, merci toi de m’aider déjà, je te filerais un pourboire, se joignant à elle tu cherches une bouteille que tu pensais avoir au frais.
Tant pis. Verre miraculeusement propre et robinet s’allie et la voilà ! ta radieuse oasis ! Casant discrètement de quoi recueillir ses cendres, tu t’enivres de l’air de la ville ;

je sens plus mon visage,
l’aurore aussi possède ses tragédies.
Euréka ! Bordel, je viens de capter que t’étais là,à la soirée, tu glisses quelques billets, je te donnerais plus après.

Voilà le temps des richesses.











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Lun 12 Avr - 15:28
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@hyppolite

Hyppolite est Aphrodite éclot de l’écume souffreteux de sa clope, se dépose à ses côtés,
Masse bienheureuse gravée des marasmes visibles de ses excès

Le petit jour vraiment ? lui va si bien au teint,
et elle balaie quelques remerciements oiseux d'un revers de poignet.
C'est bien normal.

Sourire immense, colore ses joues suite aux mots de benêt. Combien de temps pense-t-il qu’il s’est écoulé entre son message et l’arrivée de Rena, au juste ? Et quand compte-t-il réaliser que c’est leur perfide compétition de shots,
lancée avec la mine trop fougueuse d’avoir encore sa raison,
qui creuse aujourd'hui leurs yeux voilés ?

Son rire brusque son corps endolori de ses passions,
elle essuie une larme.

J’étais sure que tu me charriais, mais non, t’as vraiment oublié. C’est presque fort !

Parce que sa piètre présentation ne suffisait pas à mettre la puce à l'oreille, peut-être - bien que tout lui siée, elle en convient,
c'est une bien maigre étole improvisée qui la couvre, symphonie de plis métissés aux nuages nauséabonds.

Aux billets tendus se frotte un doux hochement de tête, déclinaison inhabituelle,
presque louche.

Elle ne négocie rien, ne dépanne ni la veuve, ni l’orphelin,
ni le ramassis de branquignols qu’on pourrait lui présenter la larme à l'œil.
Pas de prix d’amis, pas
d’amis, dans les affaires.

Mais son précieux mantra connaît ses dernières heures,
charmante agonie de l'avarice portée par
la culpabilité baignant dans le vert.

Tu me prends pour une pince ou quoi ?

C’en est une.

De toute façon, j'suis en congés alors aujourd'hui, ça compte pas dans mes horaires. Et puis... elle poursuit si bas que sa voix s'échoue et s'emmêle, sonne drôlement au creux de lèvres cupides. Je peux décemment pas te faire payer pour un bordel auquel j’ai participé.

Elle offre un oeil coupable au loin, là où gisent les débris d’un vase pataugeant dans quelques tiges cramoisies, avant de retrouver l'expression embuée de son ami. oupsi

Genre ça c'est la preuve de mon passage, je crois... Je sais plus comment c'est arrivé mais j'crois que, tu sais, quand je lance mes cheveux en arrière et, mh, enfin, bref,
j'espère que tu y tenais pas trop.


Rena n'a pas la délicatesse feutrée de se confondre en excuse,
c'est une femme d'action,
brandit son téléphone, exécute rapidement le paiement de ses dettes.

Message envoyé.

J'ai demandé un peu de mon matos, je pense qu'on va en avoir besoin...


Dernière édition par Renata Medley le Lun 21 Juin - 20:15, édité 4 fois
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Hyppolite Delacroix

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Hyppolite Delacroix
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Jeu 15 Avr - 22:42






Contemplation silencieuses et le dépit s’installe sur les traits épuisés ;
laissant traîner les autres remarques avec légèreté.

Et alors débute les tirades du refus ; monologue en argumentation éperdue.
tu la fixes,
sans rien penser. (sans à peine écouter)
change my mind le panneau est signé, carte astrale imprimée sur les bribes d’autres futilités Tu te diriges finalement à la conquête de la caféine, addiction sucrées ; les sucres tombes au fil de ses paroles, saturant le liquide noirâtre.

L’œil suit le sien et se fascine face aux natures mortes (éclatées) ;
bouts de verres, bouts de pierres,
le chaos s’emmêle et pourtant l’harmonie règne (parfait cliché) et retour à tes activités.
Le café est versé dans un verre à champagne ; que tu lèves (homme d’affaire) prenant la mine grave, c’est pas ça qu’on gère une entreprise, Rena. Les gays peuvent pas faire des maths, mais ça, je le sais., crois moi.

Goût du ciment contre les lèvres, garde l’argent, au moins pour le matériel, ça m’a donné juste une excuse pour m’acheter un vase plus beau, je te le montrerai. C’est avec grâce que tu finis ton verre, laissant le temps au matériel d’arriver.
Bon, je peux m’occuper de la salle de bain, c’est le plus crade, ensuite salon et je finis par ma chambre, le reste on s’occupe pas ? Ou j’écoute tes conseils, cheffe.

Sourire fatigué, une partie de toi voulant la chasser et de nouveau juste,
sombrer.











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Lun 26 Avr - 1:51
at the ungodly hour (call up on me)
@hyppolite
La lune en sourire qui ricane sur ses lèvres,
l’ombre de sa fugace générosité balayée, sa clémence avortée est facile à oublier :
la politesse des déclinaisons aux enchères lui donne mal au crâne.

Qu’Hyppolite ne sache pas compter, Renata veut bien l’entendre,
Il est du genre à effacer ses créances si elle ne les lui rappelle pas
    comme quoi, toujours garder un rat près de soi.

Comme tu voudras, chaton ! un bras levé d’innocence alors qu’elle se rapproche de l’ilôt central, délaissant la fenêtre laissée ouverte. Merci pour tes conseils d’expert, t’es chou
pour un gay.


Et à mesure qu’elle se rapproche, elle voit la fatigue dans ses mots, entend la torpeur courbant ses yeux fanés alors que le café se boit cul-sec. Alors elle a volontiers la charge, directives ancrées dans la peau diaphane,
elle qui a de l’énergie pour deux, ou trois.

Je pense qu’il faudrait qu’on commence par virer tout ce qui traîne, ranger le gros tu vois. Histoire qu’on ait les surfaces libres pour décaper les… sol qui attache, miroir visqueux lèche son pied nu et elle grimace ce genre de merdes.

Un frisson, elle ne veut pas savoir ce que c’est, se contente de s’en défaire prestement pour se mettre en action. Ramassis de coussins bousculés par l’anarchie de convives souhaitant un coin de la table basse, gobelets immondes, chargeurs abandonnés, bières cadavériques aux embruns puants,
Renata n’a pas de pitié.
Le temps d’indiquer à son compère d’infortune d’isoler tout dommage collatéral souillé par quelconque substance obscure,
chic ! sa livraison spéciale attend à la porte.

Et l’employé, les traits vilains d’être tendus, présente le chariot d’une révérence ironique.

Oh superbe, t’es vraiment un cœur. Il n’est pas
vraiment un coeur,
fait juste son boulot, à peine exploité  - Rena trouve que ça sonne vachement plus ennuyeux. Mais il faut tirer la gueule davantage pour me culpabiliser, tu sais. Vois ça comme une avance sur ta paie.

Un billet glissé en échange du matériel, merci figurant providentiel, le voilà congédié. Renata fête sa victoire en fanfare sur les lendemains vaseux, retrouve le champ de bataille susurrant que je fais vraiment une patronne adorable, franchement.
Le culot est fard charmant, orne la pâleur de son visage d’une insolence des bas quartiers.
Les chats de goutières sont rarement de bons employeurs.

Joyaux de désinfectants et d’aspirateur surpuissant trônant maintenant au centre de la pièce, le bonus d’une tenue de rechange brille à ses yeux. Dans ce boulot, la préparation est aussi indispensable que l'hémoglobine ruine les beaux vêtements, alors elle a toujours quelques affaires dans son bureau.
Brave petit - elle lui donnera un sous de plus, en rentrant.

Le drapé chute le long de ses jambes, vite remplacé par un jean brut qui ne craindra ni javel ni genoux au sol. Pull oversize sublimant l’attirail, elle enfile une paire de gants et tend leur jumelle à Hyppolite.

Faudrait pas qu’on s’abîme les mains, pas moyen que tu puisses faire des unboxing dignes de ce nom sans ça, ma star.
Et ça tourne bizarrement dans sa bouche, ça sonne
comme chaque fois que Renata tente de chevaucher les brèves années qui les séparent.

Peu importe, ils devraient s’y mettre,
sans quoi il sera déjà vite l’heure de se servir un autre verre.


Dernière édition par Renata Medley le Lun 21 Juin - 20:16, édité 1 fois
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Hyppolite Delacroix

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Hyppolite Delacroix
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Dim 2 Mai - 16:49






oui je te remercie de ton ouverture d’esprit pour la cause, tu réponds taquin, les bras croisés tu te découvres des nouvelles humeurs, celles rampant sur le dos craquelés et tiraillant les jambes malmenées ;

Les explications s’ensuivent dans une clarté mêlée d’un dégoût envers lequel tu compatissais ;
l’appartement était dans un état épouvantable, plus la conscience te parvenait, plus tu le réalisais et t’aurais aimé d’un claquement de doigts faire tout disparaître.

Tu attends l’absence de ton amie pour laisser enfin apparaître le dépit sur ton visag
(plus de soirée chez toi,
jusqu’à ce tu changes d’avis)

Elle revient alors vers toi, paire de gant en main, tu les enfiles à la hâte ils devraient faire des modèles plus fashion de ces gants, parce que là Rena, c’est pas contre toi mais j’ai une de ces dégaine. Je suis désolé pour toi- discours de nouveau privilégié, mais oui, je préfère ça plutôt que me salir les mains, bon allez, on s’y met ?

Alors tu te baisses, main à même les déchets, eh vraiment pas de photos par contre, je veux pas imaginer l’horreur que je suis actuellement. Et tu te remets au travail en silence, débarrassant une partie du sol du salon, t’attardant ensuite sur la salle de bain.

(les efforts commençant à payer)











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Mer 23 Juin - 19:35
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@hyppolite

Un bâillement disgracieux, et la voix se fait rieuse malgré la fatigue qui semble ne jamais l'atteindre totalement. Crois-moi, j'ai bataillé pour en faire à mon image. T'imagines un peu, mon flow sur les tenues de nettoyage ? Ce serait incroyable. elle parle dans un soupir, comme si elle n’exhibait pas déjà l'acide et le génie loufoque de ses idées sur tout ce qui se rapportait à sa boîte. Mais qu'est-ce que tu veux, les prestataires ont aucun goût, et nous on est condamnés à avoir l'air de ploucs
enfin surtout toi chéri.


Et l’air faussement écœuré gravant la mine qu’elle se réserve à charrier le jeune homme en parfaite harmonie avec ses paupières lourdes qui s’ouvrent puis
se ferment sur la chambre qu’elle attaque désormais. Un rire s’échappe à l’entente de la préciosité plaintive d’Hyppolite qui s’affaire ailleurs, puis elle se retrousse les manches à déblayer les déboires du soir. les siens,
son soir. - elle ferait mieux de changer ce qui n’est plus si blanc,
qui une fois roulé en boule au creux de ses bras, retourne vers son hôte, l’air adorable et pompeux de celleux qui sauvent de quelques migraines. Elle ne fait jamais rien sans rien.

J'apporterai tes draps au pressing. Ce n'est pas une proposition, dans la douceur de son timbre cauteleux. Laisse-moi faire ça, je ne te demanderais que le numéro de ton adorable pote qui est parti.e si tôt, hier. Tu sais, les grands yeux bleus...

Et l’offre - ou ce n’en est pas une - se perd dans un geste évasif. Il ferait bien de s'en délecter, d’ailleurs car elle avait même eu l’infini bonté de renouveler le linge de lit. Que son ami respire sans crainte l’ouate immaculée de son sommeil ce soir, à défaut de dormir
sur place.
parce qu’il n’est franchement pas si mal - Hyppolite en fait toujours des caisses (le culot est délicieux dans ses pensées),
mais le retour sur écran de son tendre Hypnos horrifié d'y voir son reflet tiraillé lui est si agréable.

Tu disais quoi tout à l’heure déjà, pour les photos ? l’air faussement innocent embrasse l’ami. Encore plus canon en grand angle  
elle n’a aucune idée de ce que fait le grand angle, de plus ou de moins, mais le vendeur l’avait tant vanté.

Enfin, toujours est-il qu’elle n’allait rien faire de cette silhouette figée qu’elle gardera précieusement. Renata n’est pas matérialiste, mais elle chérit quelques souvenirs,
même lorsqu’ils puent les relents de la veille.
et ceux-ci ont presque quitté les lieux - elle ne sait plus quels maux sont à l'endroit et lesquels ont déjà rongé son estomac, mais il est temps d'abandonner l'arène.
Draps blancs brandis, négligemment fourrés parmi les valeureux avec lesquels elle repartira. On s'est bien battus, alors elle accorde un clin d'oeil.

On a fait du bon boulot. A tout moment je t'embauche, beau gosse, si jamais tu t'ennuies !
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Hyppolite Delacroix

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Hyppolite Delacroix
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Dim 8 Aoû - 23:18






les courbatures résonnent et les douleurs chantonnent, pourtant bien souriant merci, t’es vraiment un amour. La vérité, c’est que tu tenais à peine debout pour saisir les bribes de ses pensées,
tu songes à ton propre sommeil.

Repos presque éternel, pour une journée oubliée tout autre responsabilité (comme si ce n’était pas déjà d’actualité). Bâillement tandis que les dernières poubelles sont fermées, quelques pas à la traînent, oh. je vois de qui tu parles, je te file ça promit, en plus je crois en ce moment iel est tout.e seul.e, fonce ma belle, fais-en ton goûter.

Quelques rires de nouveau s’échappent face à ses futilités, l’attente d’une certaine tranquillité qui se faire languir dernière déclaration avant que le regard ne s’illumine.
Vraiment ? Tu saisis les tissus minutieusement pliés, bon pas pour le moment, je t’avoue je pense juste à dormir pour le moment, mais repasse quand tu veux ma belle.

Geste d’aurevoirs avant que les pupilles à jamais ne tombent,
et à jamais tu penseras,
aux songes.












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