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(flashback) à nos lumières éteintes avant d'avoir brillé • allary

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Othello Lockheart

Sometimes it’s better not to know
Othello Lockheart
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Ven 15 Jan - 16:44
8 ans auparavant
T'as la haine.
En l'espace de quelques jours tout ton petit monde venait de s'effondrer.
En l'espace de quelques jours tu venais de perdre la lumière qui t'avait toujours guidé et te voilà maintenant dans le noir complet, perdu, incapable de savoir où aller.

T'as la haine.
Et pourtant t'avais pas voulu y croire.
T'aurais voulu que ça soit une mauvaise farce inventée de toute pièce par quelques esprits malfaisants ; en un mot,t'aurais préférer te noyer dans l'océan du déni plutôt que la réalité viennent violemment t'en sortir.
Et pourtant.
T'avais dû te rendre à l'évidence.
De force.

T'as la haine.
Contre toi, contre lui, contre le monde entier. Depuis cette annonce t'es plus grand chose, à vrai dire, tout juste une enveloppe vide et complètement essorée à force d'avoir vidé toute l'eau de ton corps à coup de larmes étouffées dans l'oreiller ; t'avais la voix complètement cassée à force de hurler dans le vent ─ parce que personne ne te répondra jamais et qu'en haut ça se fout visiblement de ta gueule avec ardeur
(et ça se comprend parce que t'avais l'air d'un imbécile à t'apitoyer comme ça
mais t'étais trop dévasté pour en avoir pleinement conscience à ce moment-là)

T'as la haine.
Tu sais plus trop comment l'évacuer.
Alors tu t'étais simplement rendu dans le Devil Club pour essayer de te changer les idées. Ce genre d'endroit, c'était pas spécialement ta came d'habitude, mais là, t'avais juste besoin de penser à autre chose ─ même si ce n'était que temporaire, ça te permettra de te soulager l'esprit et c'est tout ce que tu recherchais.

T'as la haine.
Alors t'es entré, tu t'es installé dans un coin et regardé d'un œil absent toute l'agitation ─ verre à la main tu laisses tes pensées vagabonder sous l'influence du liquide ambré qui parvient à peine à chasser tes sombres pensées
l'ambiance exaltée cache ton désarroi mordant
les ombres cachent tes cernes évidentes
et la lumière ne parvient pas à donner de l'éclat à ce regard vide
((car la seule lumière qui le faisait briller de mille feux s'est éteinte dans le sang))




(flashback) à nos lumières éteintes avant d'avoir brillé • allary Dc33b6f3c7c92eca902262d07b9d71ba195ae628
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Allary V. Corleone

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Dim 17 Jan - 22:47


A nos lumières éteintes




flashback


 


 
Sous les spots multicolores et les jeux de lumière aveuglants, elle s’est faite ombre des attentions indésirées mais demandées. Elle s’insinue dans chacune des pensées, des fantasmes, elle se fait allégorie du rêve éveillé ; celle dont on oublie le visage mais ni la présence ni l’essence, celle qui capture un bout de l’existence.
Il se détache du reste comme un diamant noir dans un diadème, flash striant son visage – l’air de celui qui a fait le tour de l’immensité de la vie alors qu’elle le connaît avide. Il ne quitte plus son champ de vision depuis qu’il y est entré, doute s’insinuant en elle et rodant dans son esprit – est-ce que c’est lui ?
La scène ne tarde pas à manquer de sa présence, la supplie de revenir à elle, souffrant de son absence, impatiente de la retrouver alors qu'elle vient de la quitter - pleine d’autres mais vide du sens qu’elle lui donne. Elle s’efface pour abandonner la tenue sophistiquée, s’abandonne à ce qu’elle connaît de la réalité dans ce lieu qui lui permet de s’en échapper par l’adrénaline féline. Elle récupère ses affaires et s’en va pour vérifier le degré de corruption de ses sens. Assise au bar, elle peut le voir. Il a l’air de respirer les enfers et de ne plus craindre leurs flammes – ce n’est qu’une ombre dans la lumière sombre.
Elle fait son plus beau sourire au barman qui lui offre la bouteille qu’elle demande – le remercie d’un baiser envolé avant même qu’il ne puisse espérer la rattraper.
Les éclairages se reflètent dans ses yeux comme dans un miroir, deux éclairs paralysant les attentions lorsqu’elle s’avance vers lui, s’arrête devant lui – au bout du monde, parce que c’est là qu’il a l’air de se tenir avec l’envie de fuir.
» Je me disais bien que c’était toi.
Sourire en morceaux, elle tient la bouteille derrière son dos. C’est tout un tonnerre qu’elle sent gronder sous sa peau, bruyamment silencieux. Où est la légende qu’elle a toujours lu dans ses yeux, celle qu’elle a toujours eu envie de déchiffrer – toujours pas réussie à décoder.
» Tu attends quelqu’un ?

othello

Nalex
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Othello Lockheart

Sometimes it’s better not to know
Othello Lockheart
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Mar 19 Jan - 21:44
bruh
Regard perdu dans un horizon que lui seul semble apercevoir dans cette agitation poisseuse et étouffante, tu ne remarques pas une figure familière au milieu des danseuses, occupé dans ta contemplation du désespoir, au bord de ses affres sinistres que l'on dit si terribles
(mais surtout si terriblement attirantes)

La voix d'une amie dont tu avais oublié qu'elle travaillait en ces lieux te ramène à la réalité dans un sursaut que tu ne peux contrôler ─ mais son visage suffit à te rassurer car après tout, ce n'est qu'elle, pas un fantôme que désespérément on espère

Ah, Allary, j'ai eu peur ! Tu aurais pu annoncer ta présence !

Sourire re(dé)composé pour donner quelques fragiles illusions que tout va bien
(non ça ne va pas et ça se lit en demi-teinte sur des yeux éteints)
voix brisée à coup de hurlements silencieux écorchant ta gorge qui maintenant peine à en reconstituer les fragments
(seuls des sons cassés et rouillés s'en échappent péniblement)
Tu lui fait signe de s'installer à ses côté si elle le désire ─ bien que tu n'ai pas prévu de croiser quelqu'un dans ton envie de solitude, tu ne disais finalement pas non à un peu de compagnie pour atténuer un peu tes malheurs.

Pas spécialement, non... Enfin, je suppose que c'est pas plus mal que tu viennes me voir, ça m'évitera de me morfondre tout seul dans mon coin.

Tentative de rire aux sonorités bien fades que tu ne parviens à masquer ─ envolée la bonne humeur, envolée l'insouciance des jours d'antan ; tu sais qu'Allary ne sera pas dupe bien longtemps face à ta détresse flagrante

Comment tu vas, depuis le temps ? Tout roule, de ton côté ?

Par un sourire factice tu essaies de reprendre vainement ton entrain habituel
(mais tu n'en a pas la tête, tu n'arrives pas à te convaincre toi-même, alors tu ne lui offriras qu'une joie effritée où coule a tristesse de la perte)




(flashback) à nos lumières éteintes avant d'avoir brillé • allary Dc33b6f3c7c92eca902262d07b9d71ba195ae628
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Allary V. Corleone

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Lun 8 Fév - 21:18


A nos lumières éteintes




flashback


 


 
Elle serait passée devant lui sans s’arrêter si elle n’avait pas reconnu la mélodie de sa corde sensible; vibrant à tout ce qu’il y a de plus morose. Elle connaît cette nécrose qui s’en prend au tissu pour engloutir tout espoir et fait de la peine un nectar. Elle s’assoit en tailleur près de lui, pose la bouteille sur la table vide, s’invite dans l’espace qu’elle sait ne pas lui appartenir et qu’il fait dépérir. » Ah ben non, sinon c’est pas drôle...Un rien t’effraie. Les lumières fluorescentes disparaissent quand elles l’atteignent, englouties par son gouffre, océan de noirceur où elles coulent. Elle se dérobe aux regards qu’ils échangent, atteinte par la normalité simulée, affligée par les banalités au goût de mensonge qui s’enroulent autour des langues pendantes. Elle n’a pas de mots à dire sur elle-même, préfère ceux que les gens lui réservent - plus intéressants, plus marrants, se trompent souvent, la décrivent comme naïve alors qu’elle est abusive. Elle aime les entendre lui passer à côté, dessiner leur façon de l’imaginer. Alors répondre si ça va ou non, c’est une question qui appelle aux vérités teintées, à demi révélées : sa façon à elle de communiquer.
» Parfaitement misérable, l’université bouffe mon âme. D’ailleurs ça me manque, de t’y croiser.
Elle se rapproche, doigts se posant sur le pli de ses lèvres, celui que forment ce sourire qui fend des vitres et des miroirs, prédit sept ans de malheur, trompe la douleur. Elle efface l’illusion de la divine comédie en une brève caresse, préfère les sourires qui s'effritent aux semblants qui s’y abritent. » Et toi, c’est quoi cette tête ?
Son bras retombe pour s’emparer de la bouteille, ouverte d’un coup sec. Elle n’a jamais eu l’âge de vivre de cette manière - alcool avalé pour fêter ou pour oublier : pas besoin de déceler la vérité pour savoir dans quelle catégorie il est. Elle lui prend son verre des doigts, y verse une cascade d’alcool brun qui se déverse jusqu’à déborder, coule le long du cristal et de ses bagues, se répand sur sa jupe courte, noire, fendue, imbibe le tissu noir qui recouvrant les cuisses de celle qui se réfugie chaque soir dans les bras du diable. Elle lui tend de nouveau le verre, placide, l’air tranquille.
othello

Nalex
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Mer 24 Fév - 15:44
bruh
Maigre sourire face à ses paroles ─ un rien t'effraie quand un rien accable tes pensée et obscurcit tes idées
Sourire aussi, quand elle évoque l'université que tu as quitté : par lassitude, par ennui, pour bien des raisons, on avait tenté de plaire à autrui au détriment de notre bonheur
(mais on n'avait pas tenu et on avait disparu dans la nature, l'esprit ayant déjà depuis longtemps abandonné, préférant rattraper quelques heures de sommeil perdues)

C'est pas mon truc... On s'emmerde comme des rats morts, là-bas, je sais pas comment tu fais pour tenir.

Et la question qui fâche
s'en va le sourire s'en vont les faux-semblants
le regard se voile d'infinie tristesse, de mélancolie d'autre temps et de rêves brisés
le verre file entre les doigts et un long soupire s'échappe des lèvres, se transformants en mots fatigués

C'est mon frère. Une pause, annonciatrice de funestes nouvelles Il est mort.

Ça fait si mal, quand on cette simple phrase, quelques mots d'apparence inoffensive qui posent un constat douloureux et dans leur sillage laissent moult questions qui n'auront jamais de réponse
Tu remarque l'alcool qui tombe sur ses vêtements, reprend le verre, surpris de l'absence de réaction d'Allary
(comme si elle avait l'habitude de se tâcher chaque soir)

Tu t'en est foutu partout, dis-tu, te demandant tout de même si elle l'avait remarqué

Tu avales une gorgée d'alcool, sens le liquide amer piquer les papilles, brûler l’œsophage et détruire un peu plus le peu d'esprit qu'il nous reste, déjà ravagé par le chagrin
(mais on ignore les douleurs et on espère qu'on finira tellement vidé qu'on n'aura plus la force de penser)




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Dim 4 Avr - 15:00


A nos lumières éteintes




flashback


 


 
Il y a des sons en arrière-plan qui auraient fait office de distraction s’il n’était pas de ceux à emprisonner son attention jusqu’à ce qu’elle s’y fixe. Elle l’écoute comme s’il pouvait lui révéler les secrets de l’univers, esquisse l’ombre d’un sourire presque maladroit en tournant la tête vers la scène.  » Je fantasme sur l’idée de me taper un professeur d’université, j’y reste le temps d’y arriver. Et elle se refuse d’indiquer si ses mots expriment vérité ou mensonge, préfère laisser la question se poser et s’amuser des réactions qu’elle peut provoquer - part de secret toujours révélée dans les remarques qu’elle s’amuse à formuler.
Ce qu’il articule alors est inattendu, elle imprime ses mots décousus qui la laissent le crâne fendu. C’est un torrent de larmes qui l’aurait secoué si son empathie n’était pas que vestige d’une vie passée, encombre dont elle s’est débarrassée même si sa gorge se sert à l’idée de ce qu’il doit supporter, la situation à travers laquelle il doit vivre – survivre, accepter. Elle aurait fait paraître Pompeii comme paradis si son frère venait à disparaître, aurait traîné des dynasties jusqu’au centre de la terre si on lui confisquait sa présence, aussi ennuyeuse soit-elle. » Comment ?
Le regard cherche à se raccrocher au sien pour se faire ancre qui empêche de sombrer, elle qui souhaite alors se délivrer de toute lucidité qui pour tout comprendre du fardeau qui ne se fera jamais léger. Elle efface d’un geste de la main la remarque qu’il lui fait, choisit de se plonger dans les tourments distrayants qui provoque autre chose qu’un détachement toujours amorcé. » Ce n’est rien. A mon tour. Le verre se retrouve de nouveau entre ses doigts quand elle en inspecte l’odeur qui la fait grimacer, hésiter. Elle prince son nez avant d’en prendre une gorgée, trop longue pour la première, dents grinçant sous l’effet du goût inhabituel qui imbibe ses lèvres.
» Je ne sais pas ce que c'est mais c'est ignoble.  Le cristal passe de ses mains aux siennes.Tu peux me raconter maintenant ou plus tard, on a la nuit.
Elle réagit mieux à la mort qu’à la vie.
othello

Nalex
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Dim 18 Avr - 16:56
bruh
Souris, Othello, à sa plaisanterie ─ mais tu n'y réponds pas vraiment, un peu ailleurs
La nouvelle tombe elle prends un air surpris ─ ah, toi aussi, tu avais parfois du mal à réaliser, et chaque jour au réveil la nouvelle te revenais en pleine gueule sans que tu ne puisses rien y faire

Moi non plus, mais ça fait effet, tu lui réponds sans aucun entrain

De toute façon, si tu étais là, ce n'était pas vraiment pour passer du bon temps
(juste pour oublier)
Toute la nuit pour raconter et toute la vie pour se morfondre, tu ne sais pas vraiment par où commencer
alors tu prends une grande inspiration

C'était il y a quelques jours, il... pause douloureuse ...on a appris sa mort et j'ai pas voulu y croire. Puis quand j'ai vu le corps...

Fin de phrase en suspens, car faut-il vraiment la finir ?
Tu reprends une gorgée d'alcool ─ immonde liquide et pourtant si apaisant pour l'esprit

... Il s'est fait flinguer pendant une bagarre entre gangs, conclues-tu à voix basse

Et tu ne dis plus rien pendant quelques instants, comme pour laisser l'horreur de la chose s'imprégner dans ton esprit ─ comme pour te faire sentir un bout de chaos qui l'habite depuis l'annonce de son décès





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