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It's only gasoline. (ft. Milan)

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Bowie Carnegie

Let's cause a little trouble
Bowie Carnegie
Let's cause a little trouble
Jeu 12 Aoû - 23:32



La porte s’est refermée plus doucement qu’un murmure et, d’un coup, c’est comme si tes jambes ne tenaient plus debout. Ta silhouette a suivi la surface raide jusqu’à atteindre le sol, ton corps chétif enveloppé dans ce même pull encore imbibé de son odeur. Son odeur, elle te fait encore tourner la tête, elle s’imprègne dans ta mémoire, elle est entêtante au point où tu en redemandes encore. Et le goût de la bière à la cerise ne semble pas vouloir quitter tes lèvres

Mais Bowie, à t’entendre,
on pourrait croire
que tu crush.

Merde.
Merde, merde.
Merdemerdemerdemerde.

((Tombe pas dans le piège, Bowie))

L’enveloppe de fragilité laisse place à l’assurance pailletée, un faux-cil après l’autre, c’est tout ton visage qui épouse le masque de substances tout en finesse. Ton teint blafard prend tes couleurs, tes pinceaux repulpent ta structure osseuse et le fard sur tes paupières forment de jolies nébuleuses tout autour de tes yeux. Tes doigts accompagnent le positionnement de tes mèches synthétiques, la perruque rose pastel se tortille entre tes paumes jusqu’à former une queue de cheval plus ou moins correct. L’espace d’un instant, tes ongles s’y perdent alors que la voix d’Eden te revient au creux de l’oreille dans un souvenir intact de la veille.

Tes cheveux sont vraiment magnifiques.
Tes cheveux sont
vraiment
magnifiques.
((magnifiques))

« … Putaiiiiiiin. ». Le bruit de tes talons résonne dans l’appartement, la porte claque et la perruque rose glisse lamentablement du bureau sur lequel tu l’as laissé, ta tête s’enfonçant profondément dans un béret dans l’espoir de cacher tes joues empourprées. T’es en train de déconner, là, Bowie. Depuis ton dernier ex, tu t’étais pourtant promis d’arrêter de crush à tout va, de jeter ton dévolu sans préavis. Mais voilà, t’as beau savoir comment ça se termine, tu peux pas t’empêcher de recommencer. ((Incorrigible récidiviste)).

C’est au tour de la porte du salon de Milan de claquer dramatiquement à ton arrivée. C’était rare, et il le remarquera sûrement, de laisser tes cheveux naturels à l’air libre. Ton petit carré blond cendré, mèches fatiguées, ternes, formées par deux, trois coups de mains puis cachées sous ton élégant couvre-chef couleur crème. Au milieu des modèles qui tapissent les murs et du bruit assourdissant des aiguilles, tu te sens déjà plus appaisé.e, l’atmosphère familière rattachée à la présence de ton meilleur ami contribuant fortement au retour du calme. Tes doigts tirent légèrement sur ton col roulé alors que tes yeux cherchent parmi les visages l’être désiré. Et finalement.

« Milo, il FAUT qu’on parle. »

Tu t’es étalé.e sans gêne sur sa table de dessin, la musique de fond pas suffisamment forte pour couvrir ton éclat de voix. Ton jupon a recouvert la surface plate avant que ta veste ne déleste tes épaules dénudées, tu aurais presque pu t’écrouler sur tout le bureau.

« C’est un code rouge là, je suis en train de faire de la merde et j’ai besoin que tu me rappelles de PAS FAIRE de la merde, ok ? Non parce qu’avec ce qu’il s’est passé hier soir, je pense que je fonce droit. dans. le. MUR. »

((et t’es à peine dramatique))






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Milan Amores

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Ven 13 Aoû - 20:41
it's only gasoline

L'après-midi est calme. C'est que cela n'arrive pas souvent d'avoir si peu de rendez-vous (pas même un seul clampin pour se ramener en mode "salut je veux un tattoo vous avez de la place là maintenant?" (il les regrette presque sur le moment, ceux-là)). Au moins a-t-il du temps pour laisser la mine de son crayon dessiner sans trop d'arrière-pensées. Des abeilles, quelques trèfles, jolies fleurs, arbres en floraisons. Le printemps en plein été, c'est un peu risible. Alors il rajoute quelques soleils, bouées et boissons citronnées. Ca va finir sur Instagram pour attirer la clientèle ça.

La porte s'ouvre avec violence et ça le fait déraper, foirer son dessin. Un coup d'œil sur le papier et, ouais, merde, la perruche est éborgnée. Il veut rouspéter mais il peut pas, Milo. Il est un peu faible pour Bowie, surtout lorsqu'iel s'écrase sur la table sur laquelle il bossait. Il est pourtant pas vraiment surprit, espère simplement que ça va pas déranger son collègue qui est en train de bosser.

« Code rouge ou pas baisse d'un ton, Arès va grogner toute la journée à cause de toi sinon. »

Sourit en coin face à Bowie. Il appuie un instant son crayon sur le front de son ami.e avant de vérifier qu'iel n'a pas cassé les crayons sur lesquels iel s'est assis.e. Rien à déclarer (même si ses cuisses, elles, doivent peut-être un peu souffir).

« OK, OK. Je te le dis : ne le fais pas. » Il fronce un peu les sourcils, s'appuie sur ses coudes en observant la figure de saon ami.e. « Il est comment le mur? Bien bien épais ou genre on le défonce facilement? »

Non parce que c'était important de savoir contre quoi il devait porter son refus, hein. Même si Bowie était arrivé.e en furie chez lui, fallait bien se mettre au courant de la situation. Mais si iel avait estimé que ne pas porter ses perruques pleines de boucles était envisageable, il se doutait bien que ça allait être le genre de discussion qu'iels ont d'habitude sur le tapis à longs poils de lae Carnegie qui allait être de mise.

« Donnes tous les détails par contre, je sens que le thé est chaud. »



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Lun 16 Aoû - 21:36



Les gens qui ne sont pas proches de ta famille ne peuvent pas savoir. Ils ne peuvent pas se rendre compte de ce besoin viscéral que tu ressens de faire du bruit. Tu as besoin qu’on te regarde, qu’on se tourne vers toi, qu’on parle de toi. En bien ou en mal, qu’importe, l’essentiel est qu’on te prouve que tu peux exister.

Les corbeaux aux ailes grises ne se souviennent pas de David. Ils se souviennent du petit frère de Tom, pas de Bowie. Ils se souviennent de cet enfant timide qui se cachait dans les jupons de sa mère. Ils se souviennent du gosse à la bonne mémoire que trimballait ton père. Tu n’étais qu’une ombre, une tâche effacée par le frottement puissant d’un pouce, un visage oubliable dans la foule. Et plus il brillait, plus toi tu t’effaçais, la tête enfoncée entre tes épaules alors que lui bombait le torse. ((Plus Jamais)).

Bowie brille, c’est comme ça.
Tu es comme ça.
Bowie, c’est toi.

Les jambes délicatement croisées, tes yeux curieux se baladent sur la table, imprimant les informations qu’ils captent en un coup d'œil. Tes ongles caressent les petits dessins alors que Milan te réprimande légèrement. Tu ne semble pas trop le prendre mal, tu t’attends à ce qu’il soit aussi bruyant une fois les informations partagées. Tu lèves les yeux au ciel en gloussant. « Rooh, ça vaaaa ! C’est pas comme si y’avait grand monde à déranger, là, hein. ». Tu fronces le front en éloignant d’un geste de la main le crayon pressé contre ta tête, tu sentais à peine ceux écrasés par ton beau fessier.

Devant son ordre, tu te relèves finalement en poussant un soupir des plus dramatiques, ton aura d’étoile filante qui pétille de tous les côtés. « T’es pas assez convainquant là. C’est foutu ! ». Tes talons résonnent légèrement sur le sol, tu commences à faire les cent pas en lui tournant autour, tes mains s’agitent dans tous les sens pour illustrer le chaos qui règne dans ton esprit. « Le mur, il est en construction, sauf que les briques sont déjà brûlantes et-et-et le ciment me coule sur les doigts ! ». Finalement, tu t'écroules de nouveau, cette fois sur un autre siège dans la pièce, l’index qui vient réconforter ta tempe gonflée.

Aller, Bowie, c’est pas si dramatique que ça.

« Ok, ok. Est-ce que tu te souviens d’Eden ? Lea petit.e influenceureuse avec qui j’fais des petites stories parfois ? ». Et voilà que tu te mets à tripoter tes cheveux, un des signes qui annonce ton embarras, rapidement suivi par un deuxième lorsque tu détournes les yeux. « Iel a dormi chez moi hier soir, on s’est fait une petite soirée pyjama tu voies ? Sauf que, déjà, je suis débile parce que je me suis rappelé.e qu’iel m’avait jamais vu sans makeup ni rien et j’ai PANIQUÉ. Et on a bu un peu et genre, je sais pas, on a commencé à flirter ?? Et … c’était bien. ». Finalement, t’avais pas besoin de mettre autant de blush, Bowie, tes joues se colorent d'elles-mêmes.

Et d’un coup, tu te relèves, ta grande silhouette perchée sur tes talons. « SAUF QUE. Je sens que je commence, mais c’est juste un commencement hein, rien de sérieux, je commence peut être-il se pourrait bien que je commence à avoir un crush pour ellui. MAIS c’est juste un DÉBUT de crush, hein, je me répète mais c’est parce que je veux que les choses soient claires, hein. ». Silence. Il te faut un temps pour reprendre ton souffle, un temps pour fermer les yeux, un temps pour passer en revue toutes les raisons pour lesquelles c’est une mauvaise idée.

« Milo, avant que tu dises quoi que ce soit, je pense que c’est une très mauvaise idée d’avoir un crush sur un.e ami.e parce qu’on sait tous les deux que crusher sur des potes proches, c’est une MAUVAISE idée. ».

C’est bon, Bowie, t’as fini ?




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Jeu 19 Aoû - 15:33
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Il a rien dit, Mila. Il a écouté le long monologue, il a regardé la panique se peindre sur les traits. Et son propre visage s'est étiré de l'un de ces sourires insupportablement brillants. Ses dents blanches semblaient ravies de pouvoir se dévoiler, alors que ses doigts venaient par réflexe jouer avec les pages de son carnet de dessin. Déjà, il comprenait la situation et voyait dans les mimiques nerveuses de saon ami.e qu'iel était dramatique par peur plus qu'autre chose. Plus que par réelle envie de se distancer de cette personne.

« Ouais, je vois qui est Eden. » Petit flottement, il regarde un instant le vide, penche la tête et puis rit légèrement avant d'annoncer. « On ne peut pas nier que tu aies du goût. »

Il se moque un peu, le vilain (mais c'est son job ici, ok, en plus de donner des bons conseils (peut-être pas si bons que ça)). Le voilà qui se lève, qui contourne son bureau pour finalement s'asseoir dessus sans délicatesse. Mais lui, au moins, il écrase pas ses pauvres crayons.

« Donc en gros, je suis censé te dire d'abandonner cette idée de construction de jolie maison avec vue sur la mer et piscine? » Il hausse les sourcils à ça, fait une grimace qui sonne faux et prend une voix de pétasse en continuant. « T'as raison maon chéri.e, c'est pas pour toi tout ce luxe. »

Et il éclate de rire. Adieu ses propres paroles sur "être discret pour ne pas se faire trucider par Arès". Tant pis. Au mieux il dira rien, au pire Milo lui fera les yeux doux et ça passera.

« Non par contre, en vrai, je vois pas le problème. Au moins t'as des chances que ça dure plus longtemps qu'avec tes exs. Je veux dire, tu lae connais déjà mieux, non? Y a plus de chances que ça soit durable. C'est pas ce que tu veux? » Deux secondes plus tard, un sourire en coin (un peu méchant mais qui aime bien châtie bien) se fraie un chemin sur ses lèvres. « Bow, tu mens si mal que je vois à quel point ton crush n'en est pas qu'à un simple début de crush. Si tu vois ce que je veux dire. »

Clin d'œil.


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Mar 24 Aoû - 17:13



Dans les comédies romantiques pour adolescent.e.s des années 2000, l’héroïne finit presque toujours avec cet ami qu’elle le calculait jamais et le film se termine alors qu’ils commencent à peine leur relation. Mais personne ne parle du long terme. Est-ce que Matt et Jenna sont restés ensemble après qu’elle soit revenue à ses 13 ans dans 13 going on 30 ? Est-ce que Abby n’a pas brisé dix ans d’amitié en embrassant son meilleur ami à la fin du remake dégueu de 16 bougies pour Sam ? Sauf que Bowie, tu n’es pas une héroïne de comédie romantique des années 2000. ((Et tu te fringues mieux que ça))

Face à la remarque de Milan, tu te raccroches à ton écran, scrollant quelques secondes sur l’instagram de l’influenceureuse en pinçant les lèvres. Bien sûr, ce serait plus simple s’iel n’était pas aussi cute. Avec ses grands yeux, ses mèches rebelles qui encadrent pourtant si bien son visage d’ange. Tu verrouilles ton téléphone en soupirant. « Parce que tu en doutais ? Je ne traîne qu’avec des personnes d’exception, la preuve. », dis-tu en le désignant du bout de tes ongles manucurés, un fin sourire se dessinant au coin de tes lèvres.

Tu croises patiemment les jambes alors que le tatoueur prend place sur son bureau. Et alors qu’il se fout sans vergogne de ta gueule, tu lui lances des foudres -qui n’en sont pas vraiment, qui vas-tu tromper, Bowie ?- du regard avant de finalement le suivre dans son rire contagieux. Tu réponds en t’enfonçant un peu plus dans ton siège. « Tu rigoles mais si j’avais été l’ainé.e de la famille, le daron m’aurait sûrement mis la pression pour que je me trouve une jolie petite femme de bonne famille. Pour une fois que Tom me sert à quelque chose comme grand frère, j’vais pas cracher dessus. ».

Car en tant que Carnegie, ton père s’était mis en tête de redorer la réputation souillée par la débauche de la famille. Il mettait donc un point d’honneur à ce que son aîné soit le plus proche de la perfection. Il se fichait bien de ton côté excentrique, tant que son fils adoré servait de nouvelle mascotte. Comme quoi, c’était pas toujours une malédiction que d’être l’enfant oublié.

Milo tente de te rassurer, tu finis par cacher ton visage entre le creux de tes paumes, l’air excessivement désespéré. « C’est justement ça le problème ! Iel sait à quel point je suis cool comme pote, alors iel risque d’être encore plus déçu.e en voyant à quel point je CRAINS comme partenaire. ». Tu le savais bien, comment tu pouvais être avec tes partenaires. Capricieux.se, jaloux.se, égoïste, susceptible, parfois détaché.e voire carrément insensible. Quand la personne qui partage ton lit est pire, c’est facile de se dire que vous n’étiez pas fait l’un pour l’autre, que vous ne vous connaissiez pas assez. Mais là, il s’agit d’Eden. Ton ami.e, Eden. « J’ai juste pas envie de tout gâcher, tu comprends ? Puis, si ça se trouve, je lui plais même pas alors bon. ».

Tu retires délicatement ton béret pour passer une main frêle entre tes mèches cendrées. Tu pouvais être confiant.e à bien des égards. Que ce soit ton travail, tes looks, ta mémoire, tu connaissais tes atouts et tu savais parfaitement en jouer. Mais dès qu’il s’agissait de relation amoureuse, tout de suite, tu devenais hésitant.e et même pessimiste. Tu doutais de tout, mais encore plus de toi.

Tu reprends mollement ton téléphone, scrollant de nouveau sans conviction sur le profil instagram. Quand soudain, tu freezes. « Oh putain, Milo … ». Tu te redresses d’un coup, c’est tout ton visage qui se décompose. « … J’ai liké un post. J’ai liké un post qui date d’il y a deux ans. DEUX. ANS !! ». ((C’est la fin)).





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Milan Amores
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Sam 28 Aoû - 13:33
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C'est que Milan n'a jamais été sûr d'être le choix d'exception, celui qui ravit, celui qui ne déçoit jamais. Même maintenant, il a du mal à croire Bowie (a du mal à croire qu'iel ne la lâchera pas mais ce ne sera pas une surprise, lorsque cela arrivera (pourtant il s'attache un peu trop pour quelqu'un tout prêt à planter un couteau dans le dos à cet astre bien lumineux)). Il secoue la tête, il lève les yeux au ciel avec la douceur d'un ami qui se moque gentiment (pour que la situation s'arrange, évidemment).

« Alors, profites-en. Tu devrais te jeter sur Eden au lieu de me sortir tes états d'âme bidon, non? Je t'ai jamais vu hésiter, avant. » Non, Bowie n'hésitait jamais. Iel créait une scène pour la beauté théâtrale, mais iel finissait dans des bras étrangers si aisément et sans arrière-pensées (ça laissait Milo pantois, ça le faisait sans cesse rire). « J'ai qu'une chose à dire : tu devrais foncer au lieu de t'étaler sur mes carnets de croquis comme ça. »

Et soudain, tout s'éclaire. Soudain, Milo comprend (oui enfin) pourquoi iel s'acharne sur sa pauvre chevelure, iel se roule comme un enfant sur les meubles du salon. Il ne s'était simplement pas douté que ce n'était pas juste un crush, mais bien un crush, crush, finalement le genre un peu plus que crush. Parce qu'iel ne se préoccupait pas de toutes ces tares, d'habitude, Bowie. Iel se fichait bien de savoir si ça allait mal finir, dans sa relation, iel se jetait tête baissée sans trop savoir où ça allait mener. Et Milo, il y est habitué. Mila, il donne les conseils qu'on lui demande d'offrir. Il n'est pas compliqué, il est comme ça.
Sauf que cette fois, c'est plus qu'une simple histoire que l'on remettra à la prochaine page, c'est ça?

« No homo, je peux bien affirmer que t'es bg. A mon avis, tu lui plais. C'est pas ça le problème ici. » Il se positionne juste en face de Bowie, lui offre l'un de ses plus grands sourires avec ses airs d'ange qui n'en sont pas. « J'avais pas vu que c'était pas le même genre de crush que d'habitude. Mais t'inquiète, je sais qu'Eden est pas tout à fait aveugle face à tes charmes. Et puis, tu exagères, t'es clairement pas lae pire comme partenaire. T'as envie de faire des efforts pour ellui, je me trompe? »

Le haussement de sourcils qu'il lui offre est bien vite effacé par la panique soudaine de Bowie. Et il peut pas trop lui en vouloir, à dire vrai. Il peut pas lui en vouloir, et pour cause, il aurait certainement été tout aussi dramatique qu'ellui. Pourtant, dans cette situation inversée, il est celui qui éclate de rire. Il est celui qui tire le téléphone pour regarder le post liké et fait un son d'approbation. « Ecoute, au moins iel sera au courant de ta petite obsession du moment. Oh, bordel. Bow', iel vient de t'envoyer un message. »


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Mar 31 Aoû - 18:58




C’est facile de voir que c’est la fin du monde, il suffit de te voir bouder ton téléphone plus de deux minutes. Et là, le pauvre, tu n’osais même plus le regarder dans l’objectif de sa caméra frontale. Tu te dis que si tu fermes les yeux assez fort, peut être que ton cerveau réalisera que tout ceci n’est qu’un cauchemar. Tu te réveilleras avec un nombre habituel de notifs instagram, le corps rafraîchis par ta nuit solitaire, le café comme seul espoir de chaleur intérieure. Et tu as beau fermer les yeux de toutes tes forces, les vibrations au creux de ta paume continuent de te ramener à la réalité.

La voix de Milan te donne assez de courage pour ouvrir le message. Moooh. Tu pourrais presque entendre sa voix à travers les lettres de pixel, imaginer son regard attendri, le même qu’iel t’a jeté la veille en caressant tes cheveux de blé. Stalk par Bowie, quel honneur. Le rouge te ravage les joues, entre flatterie et embarras, tu en retiens presque ton souffle en lisant la suite. Toi aussi, t’es bulle. Et l’air que tu retenais dans ta gorge s’échappe d’un coup en un rire étouffé, les émojis agrandissent ce petit sourire qui chatouille le coin de tes lèvres. C’est de plus en plus difficile de te cacher, c’est de plus en plus difficile de le nier. ((Iel te plaît bien, Eden)).

Mais la fin du monde ne s’en est pas allée, l’apocalypse a retourné tout ton espace et te voilà complètement désorienté.e. Tu relèves d’un coup la tête, comme si, au milieu de tout ce chaos, les paroles de Milo venaient à peine d’arriver à destination. « Alors déjà, merci pour le compliment. Je retiens bien le no homo, tu serais pas le premier à qui j’ai fait douter de sa sexualité, just sayin. ». Tu hausses les épaules, l’air innocent.e, avant de fuir finalement son regard. « Et aussi, y’a quelques trucs que j’ai peut-être oublié de préciser en parlant d’Eden. ». Tu te racles la gorge, c’est comme si ton col roulé commençait à être sérieusement serré. « Il se pourrait bien … qu’on ait déjà … couché ensemble hier soir et je sais pas trop si c’était juste l’excitation du moment ou une réelle attirance. ». La dernière partie de sa phrase est allée si vite que tu espères même que Milo ait mal entendu. ((T’as honte ou quoi, Bowie ?))

Ton attention se reporte tout de suite sur l’écran, le vu commence à s’installer depuis trop longtemps, tu t’en mords la lèvre de névrose. « Mais chaque chose en son temps. D’abord, ce message ... ». Tu commences lentement à faire les cent pas dans le bureau de Milan, tes talons claquent sur le paquet au rythme des aiguilles de la pendule, le son du clavier numérique résonne dans la pièce. « M … D … R … comme … quoi … ça … arrive … aux meilleurs ... de … missclick …-Hum, mouais. ». La cadence de tes pas accélère, tu tournes en rond. « T’es … pas … mal … non … plus. Emoji coeur. Emoji coeur. Purée, mais qu’est-ce que je raconte, t’es carrément adorable mais je vais pas écrire ça, j’ai pas 14 ans. ». Oui, tu parles à voix haute quand tu tapes tes sms. Comme un.e boomer.« Eeeeet … envoyé. ». Tu verrouilles ton téléphone avant de le balancer au fond de la poche de jupe, en espérant ne pas t’y accrocher la minute suivante. « Bon, prêt pour la story-time ? ». Ca risque d’être long, fallait bien qu’il se prépare, le Milo.



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Lun 6 Sep - 19:40
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Iel est rouge jusqu'aux oreilles et c'est bizarre. Iel rit devant son téléphone comme le ferait un.e collégien.ne en réaction à son crush et ça le fait sourire, Milan. Ca lui donne envie de lui dire de ne pas plus hésiter. Car une histoire, qu'elle soit courte ou longue, reste quelque chose qui réchauffe le cœur (car il voit dans ce lien qui lae relie à Eden que c'est pas tout à fait one sided). Il se penche sur l'épaule de saon ami.e, il cherche lui aussi à savoir ce qui se dit. Sans pudeur aucune, sans même chercher à cacher son intérêt. Si Bowie était là, maintenant, sûrement qu'iel accepterait qu'il se mêle de ses affaires. Pour faire des choix encore plus dramatiques qu'iel ne le ferait seul.e.

Mais soudainement, c'était comme si iel perçait sa propre carapace, et soudainement ce n'est plus tout à fait à propos de Bowie. C'est qu'il pense à ce baiser dans le jacuzzi, c'est qu'il se dit que c'est pas le moment de lui parler de douter de sa sexualité. Parce qu'il ne doute pas, Milo. Il s'est trompé, c'est tout (pas du tout). Le regard glisse un instant sur la porte fermée derrière laquelle Arès travaille, avant que finalement les mots de Bowie ne le ramène à la réalité. Et qu'il écarquille les yeux, et qu'il lae regarde comme si une troisième tête lui avait poussé en l'espace de deux secondes. « Et tu me dis ça maintenant?! Fallait commencer par ça tout de suite! » Encore un peu choqué par cette annonce, il sourit de toute ses dents après s'en être remis. Se penche, sans même se soucier de ce que l'on appelle espace personnel. « J'espère que c'était bien. » Il hausse les sourcils, rit bêtement. Parce qu'il est con comme ça. « T'aurais couché avec ellui juste parce que? Nahh, iel est belleau, je te crois pas. C'est certainement de l'attirance. »

C'est qu'il parle en même temps qu'iel tape son message en prononçant chaque syllabe à haute voix, écoute pourtant d'une oreille. Quelque part, il a envie de lui dire d'assumer mais c'est pas lui le chef. Alors il se contente de lever les yeux au ciel à la mention du missclick. Les pieds battent le sol au même rythme que la musique qui passe en fond, et il se dit que de toute façon, missclick ou pas, il n'en est pas moins que Bowie a liké un post d'il y a deux ans. « Balance tout, j'ai besoin d'être à jour sur cette histoire. »


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Jeu 30 Sep - 23:46



Tu es difficile à suivre, Bowie. C’est bien vrai, toi-même tu le reconnais. Un jour, tu vas aimer à la folie. Tu vas avoir des coeurs plein les yeux, des papillons dans le ventre et tout le reste. Tu vas rester accrocher à ton téléphone juste pour entendre sa voix toutes les secondes où tu ne le.a voies pas. Puis quand iel sera devant toi, tu vas rougir, tu vas sourire, tu vas rire et fleurir. Car c’est comme ça, les premiers temps, tu ne peux pas t’empêcher de te donner entièrement.

Et le lendemain, c’est tout autre chose. Tu vas remarquer tous les petits détails qui t’agacent, ces petits défauts que tu trouvais mignons la veille deviennent insupportables. Tu vas oublier d’appeler, ou plutôt faire exprès de pas t’en rappeler. Tu vas jouer les indécis.e.s, les capricieux.se.s, les ordures parfois, juste pour ne pas tomber dans la mortelle routine. Tu ne vas plus le.a désirer comme avant, tu vas peut-être même en convoiter d’autres, chercher le frisson de la nouveauté ailleurs, l’abandonner comme si tu valais mieux que ça.

Et finalement, le surlendemain, quand l’élu.e de ton coeur aura finalement réussi à recoller les morceaux du coeur que tu as sciemment écrasé, tu reviendras. Tu reviens presque toujours, Bowie. Tes exs le savent. Tu reviens parce que, quoi que tu dises, quoi que tu faces, quoi qu’il se passe, tu n’arrives pas à les oublier. C’est ta malédiction. ((Tu n’oublies rien.)). Alors quand Milo te dit de ne pas imaginer le pire, tu n’arrives pas vraiment à suivre. Parce que tu sais déjà ce qu’il va se passer. ((Tu n’as pas oublié)).

Ton portable vibre au fond de ta poche, tu décides de l’ignorer pour l’instant le temps de commencer ton récit. « En fait, Eden et moi, on avait passé la journée ensemble et on avait prévu de se faire une petite soirée pyjama, entre AMI.E.S. ». Tu mentirais si tu affirmais que tes soirées pyjamas n’avaient jamais fini de cette manière, mais c’était pas non plus une habitude. « Et du coup, comment dire … On s’est vu pour la première fois sans … Tout ça. ». Tu accompagnes tes mots d’un rapide geste autour de ta silhouette. Les artifices, les paillettes, la poudre aux yeux qui aveugle les gens heureux. « Et, disons que sur le moment, je me suis senti.e super … désarmé.e ? Je sais pas, c’est toujours dur de passer de Bowie à … juste David. ». Tu hausse les épaules, les souvenirs nets qui repassent en boucle dans ta mémoire. « Eden était là au bon moment. Iel m’a rassuré, sans vraiment que ce soit forcé. ». Un sourire traverse tes lèvres, ton regard s’est perdu dans le vide un instant, il revient vers Milan. « Et c’est là que les choses ont UN PEU dérapé. ».

Tu ricanes, l’adrénaline de la narration te propulse sur tes jambes, tu te remets à marcher en rond dans le bureau. « C’est Eden qui a commencé à flirter avec moi, et moi je suis rentré.e dans le jeu, tu penses bien. Puis de fil en aiguille, on s’est UN PEU sauté dessus. ». C’était le cas de le dire, tu pleurais encore ta pauvre bière renversée par le derrière d’Eden sauvagement plaqué contre le comptoir. « MAIS, mais, mais … On s’est d’abord fait interrompre par le LIVREUR. ». Et tu pars en fou-rire, rien qu’en pensant à la vitesse avec laquelle Eden a expédié ce pauvre homme planté depuis vingt minutes devant ta porte avec vos kebabs tièdes. « Et bon, une fois qu’on a récupéré nos kebabs, j’ai essayé de rester raisonnable mais bon. C’était déjà trop tard, du coup on s’est soulevé sur mon canapé et on a mangé des frites froides avec un verre de champagne rose. Best date improvisé EVER. ».



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