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stray nights, hold you in the bright sky – théa ✚ zéphyr

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Zéphyr Spike

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Let's cause a little trouble
Zéphyr Spike
Let's cause a little trouble
Mer 7 Juil - 2:10
souvenirs éclats
juillet // théa

Trop vite. Comme un coup de vent. Tout était allé si vite. À peine le temps. De respirer. Les poumons essoufflés, les épaules attrapées, la sueur des cheveux, la peau rougie et puis la main tendue, prunelles perdues dans le céruléen ; Canopus aux lèvres déliées avait soufflé tout bas travaille pour moi.

Zephyr-trophée, nouvelle acquisition, qui très vite de mains en mains s'était confronté à de nouvelles personnalités, aux directives, règles, avertissements, promesses et engagements - et au détour de ses moultes explications, le menton s'était instinctivement relevé pour attraper le regard d'un mort-vivant, du fantôme d'une vie, de celui pour qui ―

Ah.

Théa.

Avaient-elles soufflées : traîtresses que sont tes lèvres, aussi envieuses que tes poings - et l'épaule attrapée, c'est trop vite qu'on fut arraché de l'indécente contemplation, qui avait fait remué en dedans quelque chose qu'il ne fallait pas, qu'il n'aurait jamais fallut - quelque chose de sale, d'innommable.

Mais de fort agréable.

Et puis plus rien. Soudain silence. Des archives dans les mains avec comme seule responsabilité l'inventaire d'une marchandise à l'estimation qui avaient de quoi faire tourner la tête. Zéphyr percuté violemment par cette nouvelle vie, eu l'inspiration difficile avant de se plonger dans le rébarbatif et les pages à n'en plus finir, dans une pièce dont on ne voyait même plus le fond, à la fraicheur bienfaitrice après l'air lourd trop souvent inspiré des dernières années.

Perdu dans l'automatisme, les jambes allaient et venaient en quête des vérifications demandées - trop distrait des bruits de pas camouflés par les discussions en dehors, c'est trop vite, encore, que le corps se retourne sous le sursaut soudain d'une proximité nouvelle : les cheveux se soulèvent, les épaules frappent contre la pierre humide, et finalement les onyx se relèvent pour percuter de plein fouet le tourmenteur de ton propre cœur.

Et ce dernier s'emballe ; de colère, de rage, d'une rancœur effroyable et d'un amour pitoyable.

Bonjour à toi aussi, Théa.

Zéphyr-assuré-détendu est une nouveauté, tout comme cet homme que tu ne connais pas - traversé par des années non partagées. Tes yeux s'abaissent plus bas, vers son genoux et le pied positionné de telle sorte que tu ne puisses lui échapper : cocasse position, d'autant plus comique du fait de sa taille - mais tu ne t'en amuses pas, malgré les commissures qui se haussent et le retour du contact visuel.

Tu gênes mon chemin. constat plat qui sonne comme une pique mal placée - comme si tu disais Tu pourrais dégager s'il-te-plaît couplé a une indifférence terrible : dix longues années, du temps passé à le maudire, les veines en fusions en imaginant son sang sur les pavées ; pourtant, Zéphyr à la maîtrise de soi-même, à se demander où était passé celui qu'un jour tous connaissais.



et toujours ; ce sourire
qui n'en a que le nom




le kabedon magique:
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