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stray nights, hold you in the bright sky ☾ zephyr

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stray nights, hold you in the bright sky ☾ zephyr Original
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Théa Pearson

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Let's cause a little trouble
Théa Pearson
Let's cause a little trouble
Lun 11 Jan - 17:13


STRAY NIGHTS, HOLD YOU IN THE BRIGHT SKY
ft. Zephyr
(ce n’est pas tant que je m’en fichais, Zéphyr, crois-moi
lorsque je t’ai jeté, autrefois. c’était plus de la lassitude, toujours les mêmes aboiements, les mêmes yeux suppliants, pauvre petit Zephyr, perdu sans moi – rassure-moi, c’est toujours le cas ?)

le pied qui rencontre les briques des catacombes, fait vaciller les chandeliers qui trônent au plafond ; une goutte qui tombe nette, s’écrase sur le sol déjà humide. sourire enchanté, yeux plissés, Théa observe.
Eh bien ? On ne dit pas bonjour..
chemin barré par la jambe qu’il dresse entre eux deux ; il n’est pas dupe, a bien remarqué la présence de son ancien camarade (fidèle) au sein du gang mais s’étonne tout de même encore qu’il ne soit pas venu le voir le premier.
(aurais-tu changé, lorsque j’ai cessé de regarder ?)
Théa pose son coude sur son genou, toujours en travers de la possible fuite de
.. Zephyr ? Ce n’est pas très sympa, ça.
la main libre, il la place sur le cœur comme pour y saisir la douleur – outch, dit-il, sans que ce soit crédible. Et moi qui me réjouissais de te voir ici, tu ne m’as jamais dit que tu avais rejoint les Crows !
(ça te va bien, tous ces abrutis qui prêchent l’honneur comme si leur vie en dépendait ; as-tu trouvé une famille, ici,
savent-ils combler le vide que j’ai laissé ?)

behold, he's majestic:


Dernière édition par Théa Pearson le Mar 19 Jan - 17:26, édité 3 fois
stray nights, hold you in the bright sky ☾ zephyr D32dc13e752e32c1199cfb83e5be8fb04417aa2b
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Zéphyr Spike

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Let's cause a little trouble
Zéphyr Spike
Let's cause a little trouble
Mer 13 Jan - 10:51
re-retrouvailles
janvier // théa

Oh ! Théa.
Encore. Encore. Encore.
Boucle qui ne finit pas.

Dis-moi, Théa - à sourire ainsi, te crois-tu roi du monde, indétrônable, inégalable - dis-moi, Théa, ne portes-tu aucune honte, aucun scrupule, à te gausser ainsi des autres, de Lui, de ceux qui étaient là ? Dis-moi, Théa

pourquoi,
ne t'aimes-tu pas ?

Dis-moi, pourquoi, pourquoi
toi qui crois mériter plus que cela
es-tu incapable de voir ce qu'il y a devant toi ?

Ode à Théa-qui-ne-voit pas, bandeau sur ses yeux de ses propres mains ; l'aveuglé qui ne voit que lui, se fait roi d'un monde invisible.

Dis-moi, Théa
On dit que tu n'aimes que toi
Peiné, Théa, on l'est
pour toi

Cavalier à tes côtés, tu aurais été plus aisé qu'un prince : roi du plateau, le jeu t'appartenait sans conteste - peut-être qu'avec, aurais-tu régné paisiblement sans craindre, rien, ni personne - bâtard fidèle, ne demandait qu'une loyauté partagée ; pourtant c'est sans conteste que le maître ne s'est pas soucié de l'euthanasier.

Oh, Théa
Dis-moi

Qu'est-ce qui ne va pas chez-toi ?

---

Fuite impossible, il serait si simple, pourtant, de contempler le vide glaçant du regard d'une familiarité écœurante - changer les événements d'un retour dans le temps, revenir à une quiétude factice d'une vie amère aux relents d'injustice. Pourtant, voilà
que tu te trouvais là, dos au mur et, impossible
d'éviter l'incontestable :
que de sous ces yeux, seul instant où tu existais : dans le reflet que tu y voyais, Zephyr bien vivant, se regardait enfin depuis moins de dix ans.

Mâchoire indélicate, grince les dents - c'est qu'il serait étonnant, au vu de ton attitude, que cela soit la première fois, depuis

depuis

que tu le retrouvais devant toi -
mais cela n'existait pas, n'existait plus,
dans cet univers alternatif,
ce et si...

Dis-moi, Théa
si vous vous étiez rencontrés à ce moment là
est-ce que le monde
(pour vous)
se finirait-il de la même façon ?

Ainsi ! Oh
Théa
On a eu assez de temps, pour faire circuler le sang, l'échauffer jusqu'à le faire bouillir - c'est les mains, incapables de se faire plus longtemps spectatrices, qui se font propulser par le corps galvanisé -

c'est qu'après toutes ces années jamais
on ne s'était senti plus vivant qu'à cet instant

- accroche le col, pour venir l'arracher de sa position grotesque ; plaqué contre le mur, Zephyr n'a pas à se soucier des centimètres manquants ; car on se sent plus grand - c'est la rage, la colère, celle qui dévore et qui provoque les guerres -

Donne-moi une raison. furent les premiers mots du garçon-objet à son détenteur, n'a pas peur de forcer la proximité pour chuchoter, de cette voix, de ce timbre plus bas, qu'il ne te connaissait pas :

Donne-moi une raison, de ne pas te tuer, Théa ?

garçon abandonné devenu homme,
ne rigole pas.

Alors, Théa ?
Prêt à en finir là
ou à rejouer
pour un jeu qu'on se jure



que tu perdras !




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Théa Pearson

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Théa Pearson
Let's cause a little trouble
Mar 19 Jan - 17:40


STRAY NIGHTS, HOLD YOU IN THE BRIGHT SKY
ft. Zephyr
Après le pied, c’est le dos qui rencontre violemment les briques, un oof que tu ne retiens pas lorsque ta tête vient saluer les murs des catacombes dans la continuité du mouvement ; surpris, oui
la hargne qui t’empoigne au col dans un corps d’inconnu – Zéphyr n’oserait pas lever la main sur toi, lui,

pas comme ça.
alors tu souris, ravi, Eh bien, quel accueil chaleureux, ça fait plaisir. à l’idée de le briser, ruiner cette once de confiance qui ose lui inspirer de porter la main sur toi ; (un chien ne devrait pas lever la main sur son maître, n’est-ce pas ?)
et tu savoures sa voix – depuis combien d’années, déjà, l’as-tu abandonné ? toujours aussi petit et insignifiant, maigre étincelle au fond des yeux et tu es fier de voir qu’il reste encore du travail à faire sur lui.

Tu m’as l’air en colère, Zeph’. Pourquoi ?
(dis-le, dis que c’est à cause de moi, que j’ai toujours existé quelque part dans mes absences depuis le lycée –)
C’est parce que je suis parti sans te donner de nouvelles, c’est ça ?
tu poses les mains sur ses poignets, doucement, pour ne pas le brusquer et ton visage revêt des traits circonspects ; avec toute l’honnêteté du (ton) monde, tu t’exprimes :
Mais si j’ai fait ça, c’était pour te protéger.
parce que tu as été pour lui un soleil, autrefois, tu en es persuadé – son phare dans les ténèbres qui le dévorent, pauvre Zéphyr

et il a été le tien ; seulement, voilà, tu n’as jamais eu besoin de lumière lorsque l’obscurité te sied si bien, Théa, alors tu baisses la tête, théâtral, comme si cette confession te coûtait.
J’ai conscience que c’était maladroit, et tu peux m’en vouloir, mais si tu me tues, je ne pourrais pas me rattraper !
le sourire revient sur tes lèvres, l’air taquin aussi ; comme autrefois, on dédramatise tout avec l’humour narquois, rien de sérieux,

(et surtout pas avec toi.)

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