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apprivoiser le silence, les faiblesses de nos voix — ft. hyppolite

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Benjamin Holland

Sometimes it’s better not to know
Benjamin Holland
Sometimes it’s better not to know
Ven 23 Avr - 19:22

Main sur une épaule ;
le voilà de retour aux parades voluptueuses, faire chavirer les coeurs, charmer les marins comme le font les sirènes. Dans le bar, il y a cette odeur de transpiration,
celle des corps échauffés ; une connivence des êtres. Son bras entoure fermement le corps de cette femme ;
celle qu’il a décidé de charmer,
faire rouler les mécaniques,
une scène si bien huilée, répétée des millions de fois devant la glace
.  

Verre à la main,
il chante les louanges, s’amuse (faux) à faire rire, (mentir).
Dessiner des sourires sur les lèvres qu’il veut aimer ce soir, pour oublier les siennes dans une trace de rouge à lèvres qu’il essuiera avec dégoût lorsque la soirée de terminera.
Gorgée,
sueur,
les frissons le long de sa nuque,
voix grasses dans l’ambiance lourde de sens du bar.

Ses yeux finissent par s’attarder sur toi,
silhouette au comptoir, cheveux blonds,
cendres d’un passé brûlé,
brûlant. Et la peine,

douce culpabilité.

Alors qu’il croit te reconnaître. Que ses propres regards fermés lui reviennent comme de violents coups,
qu’il ne voit pas les galaxies,
couleurs bleues qui se tracent sur ta peau,
ignorées de sa honte.
Une gorgée,
une autre ; dans l’espoir d’oublier et d’ignorer ta présence, qui pèse sur son coeur, serre sa gorge, il songe à partir. Car ton humiliation, si bien écrite dans ses souvenirs est plus à l’aise dans un passé enfoui.

Et si son visage s’est figé quelques instants, ses sourires se font à nouveau chaleureux sur ses lèvres,
dents à découverts, d’un blanc éclatant. Il se relève après avoir fini son verre.

je reviens, je vais me chercher un autre verre.

Ses pas l’entraînent près de toi,
les mots lui échappent alors qu’il demande une énième boisson sans alcool.
Appuyé sur ce comptoir, ses oeillades se font légères, dans l’espoir de ne voir en toi qu’un inconnu,

et non pas un souvenir maudit.
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Hyppolite Delacroix

Sometimes it’s better not to know
Hyppolite Delacroix
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Sam 24 Avr - 22:42






Quelques danses, quelques rires, des mains qui se lient, des caressent et des corps qui se délaissent ; abandon sur abandon les amant.e.s éphémères en larmes jusqu’à l’amnésie  ; et on fait ensemble que le mode appartient qu’à cette nuit.

pour un instant alors, tu te faufiles, glissent entre les silhouettes et volent quelques sourires, t’imprégnant de cette joie avide. Le groupe d’ami d’or et déjà oublié, préférant les solitudes à une ivresse amassée, tu tends la main aux aliénation.  

Moment de répits, contre le comptoir en silhouette isolée, les doigts jouant de ses charmes et l’œillade prête à s’égarée sur d’autres substances ; qu’on confectionne ton euphorie, qu’on fasse de la solitude une fausse amie. La première boisson vient, la deuxième ne tarde pas et ....
interrompu dans ta course tu te sens observé, l’œil tourne discrètement et c’est des magnificences que tu contemples subitement (tu ne le reconnais pas).

Le bras vient se poser contre le bar, tandis que le haut de ton corps s’affaisse, l’ivresse teintant les joues,
bonsoir, les lèvres s’étirent dans un grand sourire, les silences se glissant entre les notes sourdes de musiques, je te paie un verre ? articulation molle, le sourire fendant un peu plus les joues pensant naïvement la soirée bien tombée, tu ne pouvais qu’acclamer ses beautés.











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Benjamin Holland

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Benjamin Holland
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Mer 28 Avr - 19:55

Tes yeux qui croisent les siens,
comme deux lignes du destins. Mal cousues, filées au rythme des coups sur ton corps qu’il semble pouvoir briser du regard ;
oh Ben,
Benny,
Benjamin,
(il) sent le poids des hontes qui voilent ses yeux, sans jamais les comprendre. Sentiment refoulé, dans une de ces multiples cages aux barreaux émoussés,
lames tranchées dans le sang de sa peau. Ton visage, sous le couvert des années, n’a pour lui pas changé, et les mots que tu laisses échapper lui pique la gorge, poignards douloureux qui s’enfoncent pour le laisser sans voix.

Son regard te fixe,
de haut en bas,
de la même manière que l’on dévisagerait un mauvais esprit revenu hanter. Mais Ben n’en a pas conscience ; toutes ces expressions qui teintent son visage, spectacle de mille couleurs,
toutes plus sombres les unes que les autres. Jusqu’à ce que les lumières s’éteignent, quelques instants, interlude,
prélude,
perdition.

salut.

Des mots presque murmurés dans le silence qui précède la musique suivante ;
(les lèvres pincées dans l’admiration de tes splendeurs ;
et ce n’est que les pas du serveur qui vient le tirer de sa torpeur,
contemplation de toutes ses peurs).

un seven up pour moi.

Un regard pour toi qui l’accompagnes,
interrogateur ;
(car tu ne sembles pas l’avoir reconnu,
mais Ben ne peut se refuser à ce sentiment prenant, cette impression d’être rongé de l’intérieur). Un poids sur le coeur, des tenailles qui lui serrent le cou,
encore,
encore,
jusqu’à ce que les respirations soient douloureuses.

ben, enchanté.

mensonges.
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Hyppolite Delacroix

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Hyppolite Delacroix
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Sam 1 Mai - 14:16






les iris bien trop embrumée pour distinguer les intrications de son expression, la main se tend en une invitation avant de mollement retomber.
Tu te relèves, finalement, prétendant à la sobriété,
(encore et encore l’alcool semble t’appeler comme si l’ivresse manquait à tes solitudes, tu chutes sans réellement jamais rencontrer le sol,  les tortures d’un icare qui doit chaque instant faire face à sa cupidité)

pas d’alcool pour toi Ben ? quelle dommage ! Jeu théâtrale, les bras (incontrôlable) brandissant les nuées comme des amantes désespérées ; un seven up pour lui ! tu t’acclames, et pour moi la même chose, mais avec de la vodka je vous en supplie ! Sympathique taquinerie,

tu t’en remets aux barmans (dans un jugement aveugle), tu l’invites alors à t’installer, le sourire figé sur un visage cristallisé ;  moi c’est Hyppolite, tu lui tends alors son verre fraichement servi, le tiens vient également et de suite tu le saisis, enchanté également, c’est la première fois que tu viens ici ? tu amènes un instant le verre à tes lèvres,

je t’ai jamais vu avant c’est pour ça, le contraire m’étonnerait, quelqu’un de ta taille je l’aurais vu à dix milles kilomètre, tu le dévisages de toute de lucidité, admirant encore une fois les traits subtilement dessiné, c’est un compliment, hein ! c’est loin de me déplaire au contraire- lui accordant un charmant sourire,
tu bois.











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Benjamin Holland

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Benjamin Holland
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Lun 17 Mai - 20:26

Dans les eaux de
vie, Ben aurait peur de s’y noyer, de ne plus voir la réalité qui se distord déjà bien assez en ta présence, alors que ses mains pourraient te frapper
(comme t’enlacer) ;
pensée fugace qui n’atteint même pas la conscience émoussée de ses hontes.

Et ses yeux se posent partout dans les lumières qui éclairent ton visage par moments, les pénombres de ses mains répugnantes qui attrapent sa boisson.

je viens souvent oui, mais rarement seul, quasi qu’avec des potes.

Une gorgée, le pétillement sur ses lèvres,
le même qui chatouille son coeur accablé d’un poids qui ne devrait pas lui appartenir (que tu fais naître chez lui), comme une mauvaise douleur. Et ses regards sont rougis, ses joues curieuses.


Rarement seul,
si ce n’est pour chasser, comme un prédateur, laisser ses mains se faire baladeuses, ses regards charmer, user de tous les atouts qu’il peut mettre en avant.
(ne pensait pourtant pas faire tomber un homme à ses pieds,
encore moins toi,
et ses yeux ne sont que doux mélange de répugnances et désirs).

Et alors que les compliments s’envolent et caressent ses oreilles, c’est un pas en arrière qu’il fait ; Benjamin ne tombera pas dans tes griffes,
sait ce que tu es,
et

pourrait
devrait
doit


te détester.

cool ?

Sa langue claque,
agacé
(sans doute plus contre lui-même que toi, mais tu es là,
une réminiscence exécrable, détestable). Et ses mots se chargent de tout le dégoût qu’il éprouve lorsqu’il voit tes sourires beaucoup trop suggestifs à son goût.

par contre j’suis pas comme ça. recule.

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Hyppolite Delacroix

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Hyppolite Delacroix
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Mer 14 Juil - 16:40






bercé par les nuées tandis que souriais aux brouillards, profitant avec malice de l’ignorance.  Rendant le savoir languissant, tu ne crois qu’en tes bras pendant.  
Et c’est dû plus au hasard qu’au destin, que tes yeux se soient délicatement posés sur les siens. Aujourd’hui encore confronté aux mirages, l’oublis teintés de dorures fragmentés (tu ne diras pas son nom)
les allures s’assombrissent, sans que tu ne puisses saisir les nuances de ses soupirs ; tu connais tant bien le reste, Hyppolite.
Lorsque les immondices se glissent en couronne, tu redeviens empereur des vices, tu sens les échos se faufiler sous la peau, comme si subitement tout était de nouveau de ta faute ;
comment ça pas comme ça ? La voix tremble, tendre épouvante contre ton oreille murmurant des souvenirs acerbes.
Nouvelle gorgée pour noyer le malaise, le dos totalement tourné vers lui, y'a pas à s'énerver pour un compliment et si y’avait un soucis dès le départ, il fallait pas venir me parler, je pense pas qu’on se connaisse.
Les pensées sont truffées d’erreur et l’instinct brouille la mémoire à la façon des futilités. A quoi beau se rappeler ?
Tu n’as jamais vraiment été d’humeur à te lamenter.












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