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de ces colères dorées — ft. hyppolite

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Orphée Jerrod

Make our own justice
Orphée Jerrod
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Dim 11 Avr - 19:23

Les jambes étendues, il a l’impression d’être là depuis des heures,
car le silence hante la pièce. Il fixe attentivement son téléphone depuis quelques temps, distractions face à tes colères vaines. Dans sa main, Orphée tient une cannette volée dans la cuisine. Quelques regards à la dérobée, il attend que tes lèvres s’ouvrent enfin,
avouent toutes les peines qui accablent ton coeur.
Il te ne forcera pas la main, car il sait déjà que tous tes maux s’accompagnent d’un nom aux mains d’or ; et que bientôt, tes tourments se répandront dans la pièce, prendront tout l’espace de ta colère ;
(jalousie ?).

Il est seulement curieux de découvrir ce
que celui qui a brisé ce coeur,
a encore fait. Alors Orphée se fait patient, car ce silence pesant finira bientôt pas être rompu par tes mots enragés. Ses regards se jettent parfois jusqu’à ton téléphone où défilent les applications,
où les comptes sont enchaînés jusqu’à ce que tu sembles trouver les informations qui satisfont ta curiosité
(jalousie.)
maladive.

Et les seuls sons qui semblent briser cette absence de bruit, si bien accordée entre vous deux,
sont ceux des miaulements de chats alors qu’il défile un nombre incalculables de vidéos sur son téléphone.
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Hyppolite Delacroix

Sometimes it’s better not to know
Hyppolite Delacroix
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Dim 11 Avr - 20:12






non mais je rêve,
Tes pas déversent traînées d’éclairs, les tempêtes s’acharnent sur un minuscule périmètre, écosystème du chaos, l’afflictions en dons sur d’autres univers fictif,
non c’est pas possible, il se MOQUE de moi, un instant de lucidité repris un bouquet de juron, pétales de roses écrasés par tes mains énamourées ; moment de silence tandis que la fatigue profite pour grimper, te laissant  finalement retombé sur le canapé, un regard pour Orphée, tu laisses un soupir s’échapper.

sept mois, Orphée.  et tu sais c’est quoi le pire ? personne m’a rien dit, même pas Sept alors que c’est ma giga pote et personne semble au courant ?? je comprends pas, et personne me répond en plus ? On est où ?  Téléphone en main défilant devant ses yeux (ce que tu crois, du moins) la liste de conversation non-aboutie,  un autre soupir,
tes véhémences auraient presque quelque chose de poétique. Aller retour vers la cuisine soudain, pack de bière posé lourdement sur une table pas très loin, sers-toi si tu veux, tu marmonnes amenant d’or et déjà bouteille aux lèvres.
sept mois et elle a emménagé avec lui en plus ? Je suis quoi moi, son ex du lycée ou bien ? Gorgées s’enfilant au rythme de tes mutismes, rictus amer sur le visage bien sévère, je vais me trouver quelqu’un aussi, il va voir. non tu ne trouveras personnes t’en penses quoi ? les joues sont déjà teintées de rouges.











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Orphée Jerrod

Make our own justice
Orphée Jerrod
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Dim 11 Avr - 22:12

Long monologue ; Orphée te regarde sombrer à la colère. Les yeux dans le vague, il ne sait pas comment te répondre. Tu le sais, il n’a jamais été très doué avec les mots,
ils s’enchaînent et se délient dans son esprit à mesure que tu parles, comme des phrases inavouées, destinées à sa propre intériorité. Comment pourrait-il calmer une colère qui n’attendait que d’exploser ? Il en aurait presque de la pitié,
de voir cette façon qu’a ton coeur de s’accrocher pour un mythe,
une rêverie égarée. Une douce illusion à laquelle jamais plus tu n’accèderas ;
(car tes maux répondent aux mots,
que jamais tu n’accepteras qu’il est trop tard et que les amours sont brisés).

sept mois c’est vrai que c’est peut-être un peu tôt …

Orphée, lui, habite avec Axelle depuis bientôt deux ans,
et pourtant ses sentiments sont tapis, cachés dans une boîte d’argent, piégés dans une attente interminable. Et ses pensées divaguent à mesure que tes paroles s’échappent de ses lèvres comme un torrent de colère,
un fleuve prêt à déborder de son lit.
Valse de soupirs agacés. Orphée fixe aussi attentivement qu’il le peut tes gestes agités, puis le paquet de bières qui s’écrasent violemment contre la table. Sa main vient déjà en attraper une pour la décapsuler puis en boire une gorgée.

je sais pas trop, peut-être que tu t’en fais trop pour un mec qui n’est plus avec toi ?

Un moment de silence ;
une pause marquée dans cette réflexion hasardeuse.

puis tu peux trouver mieux que lui, tu crois pas ?
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Hyppolite Delacroix

Sometimes it’s better not to know
Hyppolite Delacroix
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Lun 12 Avr - 18:55






c’est vrai que c’est un peu tôt,
Les trêves ont des airs presque chimérique du long de ta silhouette, comme si l’irréel se glissait le long des doigts tremblants cherchant l’immortel aux méandre des lippes closes ; c’est l’hubris qui danse pour toi, contournant les maux du cœur pour donner l’illusion de l’endurable, que les vérités soient ensevelies par l’ombre d’une fierté.
(qu’il revienne, qu’il la quitte, qu’il subisse lui aussi tes léthargies)
C’es les ténèbres pareilles aux cauchemars s’agitant en entité vengeresses dans le regard. Ecoute attentive du monde genèse mensongères ;
véhémences et afflictions s’embrassent vertigineusement
(Eros et Thanatos dont les esprits te hantent) et une nouvelle fois, l’afflux d’alcool coupé subitement. Mieux ? les mots sont soufflés avec la complexité des intrications de fleurs en tempêtes sur tes songes ; la vue entièrement brusquée de pétales colorées ;  non, jamais je trouverais mieux. Inclinaison des paroles, les révélations sur le bout des lèvres en étincelles.
La bouteille précipitamment se vide condamné à se bercer des derniers rayons du soleil, remplacé à la manière d’amants mal-aimés, il me saoule, je peux rien dire, il a droit.....  je suppose. sourire amer avant de te perdre de nouveau.
Les pupilles se dispersent,
saison des ivresses ;
j’en fais sûrement trop. non, en fait non. revers de carte, je vais sortir du travail, tous les jours, en même temps que lui avec des partenaires différents tous les jours. Je suis sûr sa copine est pas fidèle, SEPT MOIS.  SEPT MOIS IL EMMENAGE AVEC ELLE ??
l’exaltation sublime les passions avec une virulence plus pointue, viens on prend un selfie ; qu’il voit un peu la tête des mes potes.

(que d’enfantillage)













Dernière édition par Hyppolite Delacroix le Lun 12 Avr - 23:03, édité 1 fois
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Orphée Jerrod

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Orphée Jerrod
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Lun 12 Avr - 21:39

Mieux ;
oui. Orphée le dit avec conviction ;
il sait que ton coeur pourrait faire chavirer ceux des autres, les emprisonner dans de douces vitrines pour les exposer à la vue de toustes. Il connaît tes oeuvres, ces sourires capables de faire fondre les plus doux glaciers, jusqu’à la chute des terres,
l’engloutissement des mers.
Sa main enveloppe la bouteille de bière qu’il boit à intervalles réguliers. Il se fait silencieux pour écouter
ton orage gronder,
les tempêtes qui s’apprêtent à s’abattre. Il a appris à les reconnaître, à tes gestes erratiques, ta respiration saccadée, comme si l’on retenait les mots afin qu’ils n’éclatent que de plus belles. Il est curieux, et ses yeux suivent tes émotions comme on suivrait une pièce de théâtre. Et Orphée voit jusqu’à cette forme de résignation qui teinte ton regard ;
comme une peine infinie que jamais personne ne pourra étreindre,
si ce n’est Midas et ses mains
d’or.

Et tes sentiments sont girouette ; mais Orphée n’a rien à te dire,
car toutes ses phrases tombent dans l’oubli de ton esprit dès qu’elles sont prononcées. Et même si tes bras accueillent chaque fois de nouveaux corps,
il n’y a, semble-t-il, que celui d’un dragon qui y laisse une trace, une marque au fer rouge.

si tu veux je peux venir te chercher tous les soirs au boulot ?

Alors il se rapproche de toi à ta demande, embrasse ta joue et prend la pose. Il sait déjà que tout ça n’a que pour but
(futile),
de faire naître les jalousies,
fulminer les esprits effarouchés.

il va falloir que je me dépatouille avec axelle encore pour pas qu’iel pense qu’on continue à coucher ensemble.

Soupir blasé.

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Hyppolite Delacroix
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Lun 12 Avr - 23:58






tu ferais ça ? la question est comme emportée par les vagues ; c’est les lèvres qui se pressent contre les joues rougies avec un automatisme proches apathies.
Les gestes de tendresses à l’image d’ataraxie soupirée au nom du passé;  vous aviez troquer les voluptés contre quelque chose de plus lambda,

à quoi beau se nourrir de concupiscences factice ? Le divertissement s’effondre et les affections se dispersent à la façon des esprits ivres (le tien, le sien peut-être). Grand sourire, c’est tes doigts qui glissent le long de la chevelure brune, insistant sur les proximités ambiguë ;

cliché immortalisé ; La satisfaction un peu trop coupable, la digitale au contact du tactile, entamant les dernières manipulations avant de poster (et on met en story, la vie mise en spectacle comme à son habitude).

Dis lui la vérité, syllabes engourdies et mots détachés, la prononciation affectée par les breuvages, y’a rien de mal, c’est moi qui te le demande, parce queeee tu lèves un doigts parce que j’suis trop bête pour mettre une croix sur mon ex. La moue est contrariée, envers toi-même et ton acharnement ; même si je le voulais j’pourrais pas coucher avec toi, là maintenant, je parle à en moins en moins de gens aussi .... je me dis maintenant qu’il est là,  peut-être genre......... y’a espoir  ? le souffle est suivit d’une bouteille vidée ;
mais  SEPT ? MOIS ? SEPT MOOOIS ??????????

Tu fracasses tes poings dans le vide.
(violence symbolique)













Dernière édition par Hyppolite Delacroix le Lun 19 Avr - 18:44, édité 1 fois
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Orphée Jerrod
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Lun 19 Avr - 16:32

Il a le coeur tendre ;
et ne peut pas résister à tes yeux qui se font doux, pourtant teintés de toute cette colère, cette jalousie qui pourrait le rebuter au plus haut point. Main qui se perd dans les cheveux, il en profite pour passer une main sous ton menton ;
si Orphée doit se faire joueur,
c’est bien pour satisfaire les ombrages de tes émotions,
faire virer les visages au vert.
Les cartes sont distribués alors que ton doigt appuie sur l’écran tactile. Une main qui repasse dans ses cheveux que tu as décoiffés
(fussent-ils un jour ordonnés). Son téléphone qui sonne une seconde après que tes mains se soient arrêtées
(pour combien de temps ?).

rien de mal, on a quand même couché ensemble pendant un bon moment.

Ton sarcastique alors qu’il se perd à nouveau sur tiktok,
à défiler ces vidéos qu’il ne regarde même pas, trop impatient de passer à la prochaine. Et ses yeux s’attardent longuement sur tous tes gestes agités,
tes folies passagères alors que tu répètes ce mot, encore et encore,
sept
sept
sept.

tu finis à quelle heure le soir ? je peux venir passer le déjeuner avec toi aussi si tu veux.

Que ne ferait-il pas pour satisfaire tes envies vengeresses,
montrer que toi aussi, tu es passé à autre chose,
alors qu’au fond ton coeur est encore profondément épris de ce
Midas. Ce serait sans doute l’occasion de le rencontrer ; qu’a-t-il de si particulier ?

j’espère qu’il est jaloux au moins, qu’on ne fasse pas tout ça pour rien.

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Hyppolite Delacroix
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Lun 19 Avr - 19:56






tu ferais ça ? Cellulaire mis à terre,
l’arme a déjà commit son meurtre ;
(malheur à ta conscience et gloire à tes faiblesses),
Les cœurs s’abattent sur une nouvelle bouteille. A défaut de la culpabilité, tu choisis l’ivresse, les fuites tendres et édulcorées ; gorgées se déchaînent sur d’autres encore plus marquées ;

accordant finalement deux trois sourires à ton ami, les propositions pleines de malices. Etait-ce mauvais, de  désirer ainsi les frustrations d’autrui ? Car tu le vois déjà les véhémences le faire rougir avant d’être lui aussi réduit à quelques soupirs.
C’était la vie d’anonymes qu’ils avaient décidé de vivre, pas besoin pour midi, tu bois encore, je finis à dix-sept heure hmmm, faut que je sooorte et tu m’attends en bas; je t’appellerais dans tous les cas

tu te relèves une ultime fois, cherchant le téléphone abandonné, question finale (et tu contemples l’inexplicable) je sais pas et qu’importe, qu’au moins je me persuade que peut-être il y a une chance quelque part.












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