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des jolies sommes ; september

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Anonymous

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Lun 22 Mar - 19:43

« des jolies sommes »Agon & September

pHei13Q.png

Agon a toujours été considéré comme un individu avec une forte propension au harcèlement.
Une tendance à l'obsession, unique constante dans le chaos qui l'animait, il était incapable de se défaire de ses envies.
Lorsqu'il jetait son dévolu sur une personne, il était impossible de prévoir jusqu'où le porterait son intérêt.
Il pouvait oublier quelqu'un du jour au lendemain tout comme il pouvait simplement passer sa vie à s'infiltrer dans celle des autres.
Le roi serpent était comme une malédiction, presque pur tant elle était équitable.
Ne faisait pas de traitement de faveur, il ruinait la vie de tout un chacun sans aucune once de compassion ou d'empathie.
Mais il pouvait aussi arriver qu'il se montre particulièrement insistant avec une poignée d'individus.
Comme il pouvait l'être avec son frère.
Et lorsque cette envie venait à l'habituer, rien ne saurait l'éloigner.
Pas la distance.
Pas même le silence.

Ses chaussures frappent bruyamment le sol, le bruit résonne dans le couloir vide de l'étage.
Chantonne l'une de ses chansons pour enfant, presque devenu aussi caractéristique que ses éclats de rire en forme de ponctuation.
Il s'annonçait, n'était pas discret, peu importe que l'on sache s'il était ou non sur nos traces.
Agon est un mal inévitable.
S'arrête devant une porte et un large sourire imprègne son visage.
Frappe la porte du dos de sa main, une touche délicate pour témoigner qu'il avait su prendre note de sa dernière demande.
Lève son autre bras pour plaquer le bouquet de fleur dans sa main contre le judas de la porte.
Colle sa joue à la porte, tente de taire un ricanement.

« Je suis rentré, chérie. »

Il était difficile pour lui de cacher son excitation à l'idée de retrouver September.
Sans pouvoir l'expliquer, il savait combien elle pouvait lui ressembler.
Peut-être que la chose qu'il appréciait le plus chez elle, en dehors de son pouvoir, c'est le fait qu'elle ait tenté de s'enfuir.
Loin de lui.
Tout ça pour échouer, comme tous les autres.
Et aujourd'hui, il venait planter un nouveau clou dans son cercueil.
Prenait son temps.
Le sort de la jeune femme avait été scellé au moment même où il avait déposé son regard sur elle, à l'époque du lycée.

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Lun 22 Mar - 20:38


des jolies sommes ft. agon

(j'ai essayé, pourtant.
souvent.

changer de numéro d’adresse de comportement - pourvu que tu me foutes la paix.
et je pensais avoir réussi, fin du lycée, première année d’université, pouf,
me voilà envolée.
je disparais de la circulation et je fais profil bas, ne m’adresses qu’à Midas et d’autres sous un pseudo, un nom dont je ne me rappelle pas ; les années passent, soulagée d’être débarrassée de la pire peste qu’Ellipse ait porté.)

Agon.
tu ouvres grand la porte, dépitée.
(je pensais vraiment t’avoir échappé, Agon
quelle misère que ton existence dans mon monde parfait)
Il est quatre heures du matin.
pas que ça l’ait dissuadé un jour, cet énergumène ne vit pas au même rythme que le commun des mortels - il a une horloge précise des heures qui dérangent le plus et s’y tient avec une dévotion qui frôle l’obsession. Constant dans l’inconstance - et tu as désiré, vraiment,
faire partie des lubies qu’il oublie en quelques nuits.
sauf que le voilà, dix ans plus tard, sur le palier de ta porte, fleurs dans les bras - sa nouvelle passion, tu crois, étant donné qu’il t’en ramène quelque fois - et se prêtant à un jeu dont tu n’as pas saisi les règles.

non, car
qui te croirais si tu leur disais
qu’Agon, chef des Cobras, cinglé,
semble vouloir te
draguer.
Ce n’est pas chez toi, « chéri ». tu insuffles dans ces quelques lettres toute la fatigue qu’il t’inspire. quel pauvre fleuriste a-t-il traumatisé pour qu’on lui donne des fleurs à une heure si avancée ? Qu’est-ce que tu veux, au juste ? Le seul paiement que j’accepte, c’est les espèces.
sourire parfait sur tes lèvres démaquillées
le considérer comme un client, ta seule parade pour ne pas finir cet échange drainée.

Anonymous

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Lun 22 Mar - 21:04

« des jolies sommes »Agon & September

pHei13Q.png

Il est quatre heures du matin.
Et le serpent se fige un instant, cherche dans cette phrase ce qui pouvait bien lui poser problème.
Ne s'était-il pas annoncé avant son arrivée, par égard pour les conventions ?
Peut-être avait-il encore quelques efforts à fournir, à ce sujet.
En guise de réponse il hausse les épaules.
La réaction de September au sujet de sa venue se voulait limpide : il n'était pas le bienvenue.
Elle insiste même, à ce sujet : ce n'est pas chez toi.
Suite à cette phrase, il laisse éclater un rire.

« HAH, ON ME LE DIT SOUVENT, ÇA. Mais elle est bien bonne, je dois l'avouer. »

Car si quelque chose lui semblait évident concernant sa présence dans son immeuble, c'est qu'il pouvait aller et venir à son bon vouloir.
Pourrait même étendre cette philosophie à tout Ellipse, tant il s'évertuait à asseoir un contrôle incontestable sur certaines structures.
September ne faisait pas exception à la règle, elle lui appartenait déjà bien avant qu'elle ouvre cette porte.
Il suffisait dorénavant qu'elle s'en rende compte.
Le traite comme un simple client et à sa tirade, il répond par un regard sans émotion.
A vrai dire c'est l'entièreté de son visage qui se retrouvait maintenant sans vie, comme s'il ne concevait pas l'existence de September en dehors de sa mise en scène.
Ne laisse aucun échappatoire.
Quand on lui refuse ses caprices, la colère pouvait rapidement le ronger.
Affiche un sourire crispé, glacial.

« Tu vas me contrarier, September. »

S'invite lui-même dans l'appartement, dépasse l'encadrement de la porte.
Laisse tomber les fleurs à même le sol, prend une grande bouffée d'air.

« Ce qu'on est bien chez soi, tu trouves pas, chérie ? »

Tourne la tête, son regard à la recherche de September.
Un sourire niais sur le visage.

« Tu ne me demande pas ce que je fais là ? »

Bien sûr qu'elle venait de le faire.
Mais tout devait suivre son scénario.
Rien d'autre.

« Est-ce que tu sais pourquoi je t'ai laissé tes jambes, après t'avoir retrouvé ? »

Affichait toujours cet air niais.
Innocent.
Faux.
Comme toujours.

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Mar 23 Mar - 17:08


des jolies sommes ft. agon

au début, tu as essayé.
tu t’es dit que dans ses mimiques exagérées, son comportement théâtral et ses phrases insensées – il y avait quelque chose à décrypter : un reste d’humanité. qu’à force de l’observer, tu finirais par comprendre ce qui l’anime et ce qui le touche, un rien, n’importe quoi, pour te sentir plus proche de lui et le considérer comme un ami (un être humain)
puis les années ont passées, le harcèlement, la fuite, la défaite – et tu as abandonné.

tu abandonnes, encore, épaules raides, lorsqu’il te délivre la première menace de la soirée ; tu ne tiens pas non plus en travers de sa route quand il rentre sans y être invité. tu le regardes, ramassant les fleurs qu’il jette au sol

(et c’est ça, Agon, le souci
un jour, tu me jetteras comme elles aussi)

Laisse-moi deviner… tu attrapes une carafe vide de ton étagère et la remplit d’eau, fleurs posées sur le comptoir de cuisine. Parce que tu trouves ça bien plus marrant de voir tes victimes tenter de s’enfuir. tu les glisses ensuite dedans, mains tremblantes. il n’est pas sage de provoquer Agon mais te menacer sous ton propre toit ? tu ne lui céderas certainement pas ce plaisir-là. tu paries sur son intérêt pour ton pouvoir : peut-être sera-t-il clément et ne te tuera pas ce soir ?

Et aussi car il serait criminel de ruiner un tel chef-d’œuvre.
rire léger pour accompagner le mouvement de ton bras alors que tu désignes ton corps tout entier. tu affrontes son regard et quel gâchis, dans d’aussi beaux yeux,

de n’y voir que de la folie.


Anonymous

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Mer 24 Mar - 0:20

« des jolies sommes »Agon & September

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Elle lui prête des intentions.
Se qualifie de victime.
Il lève les yeux au ciel et accompagne son rire léger lorsqu'elle désigne son corps sur le ton de l'humour.
Elle non plus n'avait pas vraiment l'air de saisir l'essence de la violence qui l'habitait.
Agon était finalement bien moins violent que ce que l'on voulait bien lui accorder.
Hausse les épaules, découpe son rire en plusieurs temps, parodie sa réaction.
Il reprend.

« C'est décevant, September. Tu as l'air de me prendre pour un de ces sadiques qui trouve du plaisir dans la souffrance des autres. On en est loin. Je vais te l'expliquer, pour que ce soit plus facile à comprendre. »

S'approche d'elle, glisse ses doigts le long de son bras pour remonter jusqu'à son épaule.
Penche la tête sur la gauche, affiche un rictus.

« La vérité c'est que vous arracher les yeux avec une pince en plastique, ça me fait ni chaud ni froid. C'est juste un moyen de communiquer. A chaque fois que j'utilise la violence, c'est pour ne pas avoir à me répéter. Pour marquer les esprits, parce que c'est la seule manière de se faire comprendre, avec vous. C'est le seul langage pour se faire obéir. Et c'est pour ça que mon petit chef-d'œuvre peut garder ses jambes. »

Fait de nouveau redescendre ses doigts le long de son bras, dépose finalement le bout de son index sur l'une de ses cuisses.
Affiche à nouveau ce regard vide, impersonnel, comme s'il ne voyait plus son interlocutrice.
Peut-être était-ce dans ces moments qu'il était le plus lui-même.

« Parce que toi, September, tu sais très bien de quoi je suis capable. Ce que je pourrais te faire, à toi et tes proches. Alors je suis persuadé que tu n'aurais pas dans l'idée de fuir une nouvelle fois. Tu sais qu'il y a des fleurs qu'on se doit de ramasser, parfois. »

Son regard s'illumine de nouveau, cette lueur folle.
Ouvre en grand la bouche, écarte les bras pour s'accaparer tout l'espace.

« LOIN DE MOI L'IDEE DE CASSER L'AMBIANCE, HAH. C'EST VRAI QUE T'AS DE BELLES JAMBES. »

S'écarte d'elle pour se diriger vers une banquette sur laquelle il s'écrase sans plus d'élégance.
Fixe le plafond alors qu'il continue de s'adresser à son hôte.

« TU VAS FAIRE QUELQUE CHOSE POUR MOI, SEPTEMBER. J'AI ENVIE DE METTRE QUELQU'UN SUR ECOUTE. C'EST DONC TON NOUVEAU BUT DANS LA VIE A PARTIR D'AUJOURD'HUI. »

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Mer 24 Mar - 2:07


des jolies sommes ft. agon

inexorablement creuse des cavités sous la peau, ton corps se vide d'énergie et tu en perds les mots –
Agon, à son rythme, discourt et s'accapare la scène ; théâtrale parodie suivie du vide, un bref instant, (si j'avais su saisir le moment)
Agon se reprend.
la migraine qui guette, lentement, au dessus de tes sourcils froncés, il poursuit, nonchalamment, sans reprendre son souffle sans te laisser souffler – Ago- meurt sur tes lèvres car déjà il te dévoile ses grands plans.

Et j'y gagne quoi ?

ça s'échappe machinalement de tes lèvres ; avec Agon, on finit vite submergé par son océan d'absurdités et tu te raccroches à la moindre bouée – le cas présent, ta cupidité. ton seule phare dans les ténèbres de sa psyché – dieu sait combien tu  ne désires pas t'en approcher – alors tu te faufiles hors de sa portée, au plus loin de ses étranges idées.
tu glisses tes doigts jusqu'à ta tempe, la migraine déjà présente, et tu soupires
La condition pour que mes services soient gratuits, c'est que tu me foutes la paix. Tu te doutes bien qu'en te pointant à.. tu fixes, dépitée, les minutes et secondes qui défilent à l'horloge de l'entrée. 4h21 chez moi - et non, envoyer un sms quinze minutes avant ne compte pas - je n'ai aucune raison d'honorer ma part du marché. Et ne t'avise pas de me menacer. Je ne compte pas fuir, mais autant avoir sous tes ordres des gens obéissants plutôt que dissidents, ça te fera gagner du temps.  peu convaincue que ce raisonnement lui suffira – existe-t-il une chose en ce monde pour le satisfaire – tu le bouscules de la banquette pour te faire une place, jambes allongées sur ses cuisses. silencieuse, quelques instants, tu observes.

Et si ça promet d'être chiant, et galère, je veux un bonus. Une semaine où tu as l'interdiction de crier, tu sais pourtant que mon appart' est mal insonorisé.

(mais tu t'en fous, Agon
dans ton monde, la décence n'existe pas)


Anonymous

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Mer 24 Mar - 23:21

« des jolies sommes »Agon & September

pHei13Q.png

Elle met en avant les termes du contrat qu'il n'avait, jusqu'à présent, toujours pas respecté.
Force est de constater qu'il était plutôt difficile d'imposer toute forme de rigueur à l'homme en jaune.
Même s'il n'était pas déplaisant de déranger September à une heure tardive de la nuite, il se devait bien de lui attribuer ce point : il est préférable de l'avoir sous sa coupe plutôt qu'éveiller en elle un sentiment de révolte.
Sentiment de révolte qui pourrait se montrer ô combien dangereux lorsque l'on acculait un animal sauvage.
Alors oui, il était nécessaire de lui offrir une récompense.
L'avantage, avec quelqu'un comme September, c'est qu'une jolie somme était suffisante à lui faire oublier n'importe quel tourment.
Du moins, c'est l'idée qu'il s'en faisait.

Se montre conciliant lorsqu'elle l'écarte pour prendre place elle aussi sur la banquette.
Ne la contrarie pas non plus lorsqu'elle déplie sur jambes pour les déposer sur ses cuisses.
Il n'avait de toute façon aucun problème avec ce genre de proximité, tout particulièrement lorsqu'il s'agissait de September.
Trouvait dans sa manière de faire une forme de fraîcheur : elle ne se laissait pas intimidée longtemps.
Elle se permet par ailleurs de réclamer un bonus, en fonction de la lourdeur de la tâche qui lui serait confiée.
A cette idée, Agon affiche un visage circonspect.
Le faire taire pendant tout une semaine ?
Peu importe, il n'avait de toute façon pas l'intention de s'éternisé ici une fois la mission accomplie.
Hausse les épaules et dépose délicatement ses mains sur ses jambes, pianote sur ces dernières.

« Chiant et galère ? Je pensais avoir affaire à une professionnelle, HAH. C'est ce qui justifie le salaire exorbitant que tu demandes aux autres, n'est-ce pas ? Enfin, cela m'importe peu. Tu parlais d'espèce plus tôt, n'est-ce pas ? »

Ferme l'oeil et affiche un sourire délicat.

« L'argent n'est pas un problème, il suffira de me transmettre une note. »

Penche son corps en avant pour se rapprocher d'elle, l'œil toujours clos.

« Avec ça hors du chemin, j'imagine qu'on peut maintenant discuter de ma cible ? »

Chantonne.

« Son nom est "Elliot", j'en sais pas vraiment plus. Il est ami avec un gamin du nom de Conan Van Eck, tu devrais commencer à chercher par là. Je veux savoir tout ce qu'il y a à savoir sur ce charmant Elliot. »

Dépose de nouveau son regard sur elle.

« Et je veux du résultat, rapidement. Ne t'inquiète pas pour ton bonus, tu n'auras plus à entendre parler de moi pendant un bon moment, une fois ma requête accomplie. »

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Ven 26 Mar - 15:35


des jolies sommes ft. agon
Le mot clef ici est salaire. Tu me payes, généralement, en me foutant la paix, jusqu’à preuve du contraire, ce n’est pas ça qui va me nourrir. mais déjà il n’écoute plus te dévoile ses plans – sa nouvelle lubie, si tu devais appeler ça autrement – au sujet d’un certain Elliot et
tu
retiens un soupir ; yeux d’abord rivés sur ses doigts fins pianotant ta peau pâle, tu bascules finalement la tête en arrière pour esquiver son regard – tes pensées s’égarent autre part, scannant les tréfonds de ta mémoire ; marmonnes. Elliot, Elliot… tu t’armes d’un sourire. Nope, ça ne me dit rien. Je vais enquêter, du coup. notant mentalement l’autre nom qu’Agon te livre car il ne te coûtera rien d’aller enquêter sur lui aussi ; pour que le blond retienne l’identité d’une personne, c’est qu’il y a un intérêt – une magouille – quelque chose à creuser
et tu t’ennuies ferme, dernièrement ;
alors, lorsqu’il te propose de disparaître tout court le temps que tu récupères les infos, tu l’observes, incrédule.
Je n’en demandais pas tant, juste que tu arrêtes de hurler. Et de venir à des heures incongrues. pause. Ouais, non, en fait, merci de ne plus passer. tu rigoles et, à ton tour, pianotes des doigts, sur le rebord du canapé – tu réfléchis – Agon n’est pas du genre à expliquer son fil de pensées ni les raisons pour lesquelles tu dois enquêter mais – Qu’a-t-il fait, ce pauvre homme, pour attirer ton attention ?

le problème, c’est qu’Elliot,
tu vois parfaitement qui c'est.


Anonymous

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Dim 28 Mar - 15:53

« des jolies sommes »Agon & September

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September n'avait visiblement pas connaissance de l'existence de la personne qu'il venait d'évoquer.
Si cela pouvait sembler invraisemblable tant elle avait toujours mis un point d'honneur à tout savoir sur tout le monde, le roi serpent ne s'encombrait pas de l'hypothèse d'un mensonge venant d'elle.
Premièrement parce que l'idée d'une trahison de September alors qu'elle était parfaitement conscience de sa capacité à ne pas mesurer ses réactions paraissait on ne peut plus illogique, selon lui.
Et deuxièmement parce qu'il en aurait de toute façon bientôt le cœur net.
Elle annonce son enquête prochaine et il avait suffisamment confiance en ses capacités pour ne pas douter d'un résultat probant.
Vient néanmoins le temps des questions, ce qui pouvait être compréhensible : l'on désirait rarement jeter quelqu'un en pâture à Agon sans savoir pleinement de quoi il en retourne.
C'était la même chose, avec Glenn.
Toujours les conséquences.
Mais September avait-elle seulement le quart de l'empathie de son frère jumeaux ou bien faisait-elle semblant ?
Pour se distraire, par exemple.
C'est le fait même qu'il puisse se questionner à son sujet qui rendait September aussi intéressante aux yeux du roi serpent.
Parce qu'il était difficile de lire en elle.
Que ce soit une bonne ou une mauvaise chose - pour les autres - elle avait eu la chance de naître avec une intelligence incontestable.

Il lève les yeux aux ciels, commence sa réponse.

« Figure toi que- »

Se fige brusquement, le sourire aux lèvres.
Difficile de savoir s'il avait fait semblant de se lancer dans une réponse à sa question ou s'il s'agissait là que d'une mise en scène moqueuse.
Parce qu'il n'était pas du genre à se confier au sujet de ses manigances.
Pas même auprès de ses pièces.
S'approche, se plaque un peu plus contre elle avant de frapper le bout de son nez à l'aide de son index.

« C'était habile, tu sais que j'ai tendance à beaucoup trop parler. Mais pas cette fois. Et puis, cela importe peu. Tu n'aurais pas des remords à m'apporter une nouvelle tête sur un plateau, n'est-ce pas ? »

Feint la stupeur, grossir le trait.

« Serais-tu devenue sensible après toutes ces années ? HAH. »

Penche sa tête sur le côté, l'œil plissé, enfantin.

« Si ça t'intéresse, je peux te dire ce que j'ai l'intention de lui faire. »

Il adore les récits d'horreur.

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Mer 31 Mar - 17:20


des jolies sommes ft. agon
Allary

est
une exception

de ceux que tu apprécies sincèrement, au-delà du profit qu’ils pourraient t’apporter, elle est – une amie.
Elliot est
son frère et important à ses yeux, s’ensuit donc un dilemme moral de – le sauver des griffes d’Agon ou te faire passer avant eux ? car si jamais tu échoues ou pire, que le chef des Cobras découvre que tu as tenté de l’entourlouper, tu ne donnes pas cher de ceux qui t’entourent. ta peau ? il n’oserait pas la toucher, plutôt du genre à t’exploiter jusqu’à ton dernier souffle pour te rappeler qu’en ce monde, il est le seul à décider de ton sort (et j’attends,
j’attends un jour pouvoir lui donner tort
disparaître une deuxième fois
et la dernière, si la chance le veut bien)

perdue dans les contemplations – c’est la voix criarde qui te ramène au milieu de ton appartement, Agon à quelques centimètres, quatre heures trente du matin.
J’ai toujours été sensible, goujat.
sous les trente-cinq couches de superficialité de manipulation de magouilles et d’argent, avant qu’il ne te poursuive, avant Ezra
autrefois – ça ne te manque pas mais, de sa bouche, tu te sentirais presque insultée, comme s’il pouvait prétendre te connaître alors que seul ton pouvoir l’intéresse.
Blague à part, ça ne m’intéresse pas vraiment, non. J’en viendrais peut-être à ressentir de la culpabilité si tu m’expliquais ce que tu comptes lui faire subir. tu glisses tes doigts sur sa peau diaphane et traces les lignes des veines. Peut-être. soupir. Cela dit, si tu comptes t’éterniser ici, je t’en prie, distrais-moi Agon. Je suis toute ouïe.

tu laisses ta tête tomber sur les coussins du canapé.


Anonymous

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Mer 7 Avr - 13:26

« des jolies sommes »Agon & September

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Ses doigts en contact avec sa peau, le roi serpent sent un frisson le parcourir.
N'avait pas pour habitude d'être touché, c'était plutôt l'inverse.
Lève les yeux au ciel lorsqu'elle assure avoir toujours été sensible.
Espère un instant qu'il ne s'agit là que d'un trait d'esprit ou d'une forme d'humour, il déteste plus que tout faire affaire avec des humains à la sensibilité exacerbée.
Avait toujours trouvé plus charmant la corruption et l'avarice.
Lorsqu'elle laisse sa tête frappée contre les coussins du canapé, il accompagne lui aussi le mouvement en s'écrasant contre elle.
La distraire ?
Comme s'il n'était qu'un clown.

« AH, c'est ça que j'aime, avec toi. L'idée de me dégager d'ici ne te traverse même pas l'esprit. C'est toujours si simple. »

Ses doigts naviguent contre les courbes de September alors qu'il plonge son regard dans le sien.
Le sourire qui écarte ses lèvres jusqu'à présent disparait brusquement.
Curieux, il l'est.
Mais surtout rancunier.

« Quoi de plus distrayant qu'une conversation à cœur ouvert, mh ? Voilà ma proposition : tu devrais rejoindre les Cobras. Tes... Talents pourraient se révéler particulièrement efficaces dans mon petit empire. »

En réalité, il voulait surtout asseoir sa domination de manière plus officielle encore.

« Ça m'éviterait d'avoir à te chercher. Et puis, on peut pas vraiment dire que tu as mieux à faire, si ? »

Laisse éclater un ricanement.

« Choisir son camp c'est parfois encore plus important que choisir sa coupe de cheveux, tu sais. »

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Mer 7 Avr - 16:16


des jolies sommes ft. agon
Non.
tu laisses planer un court silence pendant que tes doigts explorent la tignasse dorée de l’intrus – tout simplement, non, à l’idée de l’avoir comme supérieur, de rejoindre ce gang d’illuminés, d’être au plus près du guêpier – Choisir un camp, c’est bon pour ceux qui veulent faire la guerre. il serait
exagéré
de dire que le conflit entre les gangs ne t’intéresse pas – c’est, après tout, ton gagne-pain et ton hobby d’observer les faits et mouvements de chacun.
mais ce dernier est d’autant plus appréciable que tu le fais au plus loin des balles et risques, simple spectatrice et il ose te proposer – menacer – de troquer ton confort pour servir de joli pion dans son empire ?

ah.
Et puis, je mérite mille fois d’être courue après donc je décline poliment ton invitation. sur le ton de la farce, si confiante que c’en est presque obscène et tu te demandes vaguement si tu as dépassé les bornes ; Agon possède un seuil de tolérance que tu  ne saisis toujours pas, dix ans plus tard, comme tout chez lui, et cette             frustration             est particulièrement désagréable quand on est insatiablement curieuse comme toi.
tu fermes les yeux pour te concentrer, tâches d’ignorer la sensation de ses doigts flâneurs te ramenant périodiquement à la réalité – les tiens, toujours perdus dans ses cheveux – et soupires.
Être à la botte de quelqu’un, merci, non merci. (Sept, joli trophée, comme Ezra disait, et je veux vomir rien que d’y penser) Mon seul camp, c’est celui de l’argent. Sachant que t’es blindé aux as, quelque part, c’est le tien non ?

tu lui souris, fière de ta connerie.



Anonymous

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Mer 7 Avr - 16:33

« des jolies sommes »Agon & September

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Choisir un camp, c'est bon pour ceux qui veulent faire la guerre.
Et cette idée amuse le roi serpent, il se redresse et la dévisage.
September était intelligente.
Pensait-elle un seul instant être en dehors de cette fameuse guerre uniquement par son privilège d'observatrice ?
A partir du moment où elle avait laisser trainé ses oreilles un peu trop proche des gangs, elle faisait partie intégrante de cette guerre.
Qu'elle le veuille ou non.
Il hausse les épaules, écrase ses coudes de chaque côté de sa tête et joint ses mains pour maintenir son visage.
Un soupire, d'hilarité.
Lui courir après n'était effectivement pas le sentiment le plus désagréable qu'il puisse exister.
Mais qu'on puisse remettre en question l'autorité qu'il pense exercer sur elle avait de quoi lui imposer une frustration qu'il ne saurait décrire.
N'en laisse rien transparaitre, se contente d'afficher un visage faussement joyeux.

« Tu es drôle. Parfois, tu me donne presque l'impression de ne pas déjà m'appartenir. Je me demande si tu y crois vraiment ou si tu cherches simplement à sauver les apparences ? »

Incline légèrement sa tête sur la droite, le regard dorénavant perdu dans la pièce.
S'offre une courte réflexion, son obéissance se limite elle réellement à insatiable soif d'argent ?
Que pouvait-elle bien faire de tout cet argent, après tout ?
Un besoin de sécurité ?
Il était difficile de placer cette femme dans une case.
Finalement et en dépit de ce qu'il pouvait bien penser à son sujet, il en savait bien peu sur September.
Allant jusqu'à la méconnaissance complète de ce qui pouvait bien justifier son rapport à l'argent.

Laisse retomber son visage un peu plus en face du sien, retourne jouer de ses doigts sur ses hanches.

« Si seulement tu étais moins intelligente, September, tu aurais droit à un peu plus de liberté. Je regrette sincèrement ce sentiment de respect que tu m'imposes. »

Souriant.

« Je me demande quelle somme pourrait te pousser à me tuer. »

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Mer 7 Avr - 17:18


des jolies sommes ft. agon
sans prendre la peine de le contredire – il est des idées fixes dans la tête d’Agon que personne ne saurait décrocher et tu ne comptes pas essayer, à bientôt cinq heures du matin, mal réveillée

et même jamais
à dire vrai.
Hin-hin. levant les yeux au ciel pendant qu’il pianote à nouveau sur tes hanches, et tu regardes à ton tour la pièce. Si je t’appartenais vraiment, aucune. Il se trouve, pourtant, que ta tête vaut une sacrée somme, mon cher Agon. Je pourrais être tentée. lentement, tu glisses tes doigts sur sa nuque et observes, sereine, à quel point il te sous-estime ; tu pourrais bien essayer de le tuer, là, un simple coup de couteau dans la carotide et tu serais libérée de cette plaie
       mais
Heureusement pour toi, je ne fais pas dans le meurtre. Je fournis les armes, je ne suis pas celle qui tire. vendre toutes ses infos au plus offrant, tu le ferais sans sourciller – prévenir un potentiel ennemi que le grand Agon séjourne dans ton salon comme un chat mal apprivoisé, également – le tuer de tes mains ?
tu n’as pas le cœur ni l’envie de le faire, c’est une pente excessivement glissante que de se salir avec des meurtres ; c’est déjà bien assez d’avoir la conscience alourdie par ceux morts suite à des secrets délivrés par tes soins.
Et toi, je me demande pour quelles raisons tu pourrais me tuer, une fois que tu n’auras plus aucun de mes proches en otage pour t’assurer ma fidélité ?
(que je les évite
si tu te sens l’âme à parler sincèrement ce soir)
tes doigts continuent leur chemin jusque dans son dos, traçant des cercles ; tu sembles bien courageuse, Sept, mais ton corps ne ment pas – tu trembles légèrement, et ce n’est pas de froid.




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