#END. chiaroscuro (september)

A l’heure des festivités, quelques vérifications se font. La nuit froide n’est en aucun cas un obstacle pour les choix vestimentaires, ce soir tu travailles et ça commence déjà à te plaire. La cliente, une connaissance, désespérée de connaître la vérité ; et votre rôle est bien de débusquer les mystères.

Coup d’œil vers Sept, téléphone en main tu confirmes ton arrivée à votre cliente. Ok, c’est bien le bon endroit. J’ai prévenu Kim. Courte pause, le temps d’une exclamation. J’aime trop ta tenue, si on a le temps faut trop qu’on prenne des photos. Mais le travail d’abord hein. Par contre si le gars va non-ironiquement dans cette boîte, je peux rien faire pour lui, ça craint trop ici. Tu ponctues les mots d’un professionnalisme sans égale avant de saisir doucement ton amie par le bras pour la conduire à l’intérieur de l’antre.

On vous laisse passer sans rien dire. C’est une fois libérer de vos affaires que tu te tournes vers elles tout sourire, les yeux en artifices. Ok, on gère, t’observes les environs et moi je cherche tête par tête, c’est le plus stratégiques. On se sépare pas, sinon on va avoir l’air suspect. L’enquête est ouverte.

chiaroscuro ft. hyppolite

Qu’importe le temps et la météo, qu’il vente, qu’il pleuve, tu ne renoncerais jamais à te pomponner et encore moins lorsque la réussie de la mission peut en dépendre ;
(et tu sais, ce pressentiment mauvais lorsqu’Hyppolite te parle d’une connaissance, du mec de cette dernière qui l’a potentiellement trompé -
sans photos, que la surprise soit entière
que la conclusion soit amère.)
Non mais arrête, cette boîte de losers, j’regrette presque de m’être autant pouponnée. Au moins, on match, regarde, on dirait le détective avec sa bimbo !
et tu le laisses te guider, au milieu du bruit des lumières des voix, le brouhaha du soir - tu te penches vers lui pour entendre ce qu’il te dit, la mission déjà partiellement oubliée alors que la musique t’appelle à danser.
Le lieu est miteux mais, eh, la musique est sympa. (concentrée) tu tournes la tête à droite, à gauche, observes. ce que tu es censé chercher, tu n’en as pas la moindre idée mais il est des visages que tu reconnais
(un, en particulier,
que tu as quitté un matin sans te retourner - je suis en couple, je t’avais pas dit ? et évidemment que non, l’animal n’avait rien dit jusqu’à ce que le crime soit commis)
Oh, Hyppo, regarde ce mec. tu pointes du doigt l’ex-coup d’un soir. A ton avis, bon ou mauvais coup ?

Accoutrements assortis, le prestige apparait bien trop modeste sous les allures des lumières étouffées. D’or et déjà tu soupires, le coupable semble avoir masquer les pistes. Le rythme des pas cassés par des silhouettes bien trop tôt enivrées ou autre gobelets abandonnés.

Peut-être le stratagème du suspect était déjà en place ? Ennemi redoutable et épreuve indomptable, tu saisis la passion de l’instant, laissant ta partenaire s’attarder sur d’autres détails importants. J’avoue la musique est pas mal, pour une fois... les environs sont effectivement pitoyables, boîtes de nuit de bas étages ; vous valez bien mieux que ça.

C’est Sept qui t’interpelles, preuve à l’appui du bout de son doigt. Quoi lui ? les yeux se fixent, se concentrant sur l’objectif. Honnêtement, je sais pas, je préfère mon ex. Paroles inconsciemment lâché, vous laissant un petit moment à votre jugement personnel tu te reprends quelques minutes après t’être laisser bercé par la musique. Oh mais Sept, c’est notre homme ! Putain, t’es trop intelligente, t’as un talent inné pour ça je le savais ! Les mains se posent sur ses épaules, prétextant un slow et tu l’aurais prise dans tes bras, mais il ne fallait pas attirer l’attention. Maintenant, faut qu’on sache s’il est coupable ou pas. Il fallait l’approcher.

chiaroscuro ft. hyppolite

je préfère mon ex.
(ah

un temps de battement, où je ne parle pas - attendant patiemment qu’Hyppolite enchaine et qu’il comble le vide que je laisse volontiers au silence
parce que je ne sais pas, Hyppo, si j’ai le droit de parler sur ce sujet-là. si la jalousie qui me ronge, tu l’accepteras, la comprendras
pas que je préfère ton ex, non
mais je ne sais pas où se situe ma place entre vous deux entre nous trois - je me sens seule
à chaque fois)
et Hyppo s’exclame, notre homme, un instant figé,
Quoi ? tu regardes, interdite, la cible de votre enquête et également l’une de tes conquêtes. Ah. Aaaah.. tu profites du slow pour te rapprocher un peu de ton acolyte, lui murmurer tout bas. Non, euh, je suis certaine qu’notre cliente est cocue, Hyppo. Pas besoin de s’approcher. la valse que tu mènes loin de la cible - tu essayes, pas à pas, de vous décaler vers la sortie - pas besoin de s’éterniser, non, si votre coupable te reconnaît ;

Hyppolite est la dernière personne avec qui tu désires partager les passions d’un soir, par pudeur - par peur, également (que le sujet ne divague sur Midas,
parce que c’est facile de tenter de les rabibocher, tant que je suis certaine que ça ne se concrétisera jamais.

ne me laissez pas seule, s’il-vous-plaît)

La fin de l’été s’allongeant doucement sur les parterres orangés, crépuscules tièdes bercés par les brises de vents et pourtant si solitaire. C’est malheureusement la chaleur de la foule que tu percutes et le rythme frénétiques de la musique qui t’engourdis ; un endroit bien trop instable pour penser longtemps à Midas.

Te focalisant ainsi sur les murmures de ton amie ; limpidité d’esprit ! Elle débusque le malfrat en quelques secondes, du haut de ses accusations divines. Comment ça ? main dans la sienne, tu la fais virevolter. Si t’es sûre qu’elle est cocue, on peut quand même s’approcher du gars. Pour être sûr t’inquiète, on a nos couverture. Nos faux noms, c’est Camille, genre à tous les deux.

Tu l’emmènes vers le suspect, sans pour autant l’aborder, ton regard insistant pourra sans doute l’attirer. Là. Il sera obligé de s’approcher, deux canons comme nous. Tu peux pas ignorer. Fausse arrogance, car tu songes surtout à elle - qu’elle est belle ! Et que tes charmes n’ont pas de réels effets, à ta propre connaissance. Qu’on enterre ces histoires d’attirance, tu es seul depuis un peu trop longtemps (est-ce que Midas va bien, tu te demandes). Ton regard croise celui de l’individu. C’est bon Sept, il nous a vu.

chiaroscuro ft. hyppolite

Camille et Camille. tu oublies un bref instant tes craintes pour éclater de rire, la tête balancée en arrière – tu virevoltes dans ses bras et c’est très bien – drôle – comme ça. vous n’avez rien de professionnel, Hyppolite et toi,
et ça te va.
peut-être que lui est sérieux, lorsqu’il joue au détective, et persuadé d’être parfait dans le rôle – et toi, tu l’adores, maladroit, fière d’être son acolyte (« Assistante Webbs et Détective Delacroix, ça sonne chouette, tu ne trouves pas ? »
séduite par sa candeur à ce moment-là)
mais il te ramène à la réalité avec ses mots acérés.
Eeerh vraiment c’est pas une bonne id- Oh putain.
dans une maigre tentative d’échapper à la gêne qui va suivre, tu te caches derrière Hyppolite – il est bien assez beau pour que votre cible ne te prête aucune attention, il croirait sûrement même que vous êtes ensemble et par conséquent indisponibles. Toi, là ! qu’il hurle, et, dans un premier temps, tu te fais la réflexion que l’entendre aussi clairement à travers le brouhaha ambiant, c’est étonnant.
dans un deuxième temps, tu décides de prendre les devants et t’éviter bien des emmerdes : tu embrasses Hyppolite. passionnément.

certainement que le malfrat comprendra le message, si tu tiens assez longtemps et qu’Hyppolite joue le jeu –
et puis, (juste cette fois)
tu comptes bien en profiter un peu.

Et c’est malgré les camouflages si bien présenter que Sept semble trouver refuge derrière toi.

C’est à un hurlement que ton regard se fige de nouveau sur le suspect. La voix résonne parmi les rires et les bruits sourds rythmées aux passions noctambules. La silhouette se rapprochant tandis que ton amie semble dans le déni ;

Prit aux dépourvu les pensées cessent, tu te contentes de rester prêts de Sept. Le chaos approche à grand pas, pour tout t’avouer tu distingues les allures qu’autrefois tu n’avais pas aperçu (tu comprends finalement pourquoi elle s’est laissée allé)

Et de nouveau, elle s’éperd parmi les fatras tandis que ses lèvres rencontrent les tiennes. La laissant faire les bras se glissant amicalement autour d’elle ; et l’étonnement se trouve dans le naturel de tes gestes (quel tendre ami tu fais.)

Mettant un termes aux passions volupté, c’est tout sourire que tu la fixes ; je sais qu’on travaille mais fallait être sur tes intentions tu crois pas ? Baiser sur sa joue et tu t’autorises un rire, sans prendre attention à l’énergumène bouillonnant quelques pas plus loin.

T’es sérieuse là ? Des semaines tu me GHOST pour que je trouve à galoche à ce vieux type ? Grognement incessant ; on parle de moi là ? Les deux bras enroulant ses épaules la rapprochant contre toi, dans une provocation inhabituelle, c’est encore un baiser que tu accordes sans prêter attentions aux colères ardentes ;
y’a pas à être jaloux comme ça, c’est pas sympa pour Kim tu crois pas ? la tête posée sur l’épaule de Sept, saisissant ton portable d’une main désabusée, je devrais lui envoyer un message non ?

Visage livide, quelle belle enquête.

chiaroscuro ft. hyppolite

comme si vous l'aviez toujours pratiqué, pas une fausse note dans votre baiser - tu n'es qu'à moitié surprise de voir Hyppolite suivre le jeu avec un naturel que tu ne lui connais pas ; on parle d'un détective qui a pour idée de couverture les prénoms les plus éclatés, alors jouer les amants ? étonnant.
et c'est un sentiment étrange de curiosité qui vient te saisir la poitrine, lorsqu'il t'enlace en toute amitié, que tu ne prends pas le temps d'explorer car déjà, votre cible vient beugler des âneries à vos côtés.
tu ouvres la bouche, prête à en découdre, lorsqu'Hyppolite te devance et -

le deuxième baiser a un arrière-goût de culpabilité. peut-être parce que Midas t'a parlé de lui en long en large en travers, tu connaissais le détective avant même de le rencontrer, et tu sais
tu sais à quel point ils se sont aimés ;
un amour comme tu leur as terriblement envié, quoique la fin leur a ruiné jusqu'au coeur et tu n'as su sauver aucun des morceaux -
cette culpabilité, c'est qu'ils devaient être si beaux, et tu te sens si laide. Ouuuh oui, Kim ne va pas apprécier du tout. Tu devrais même l'appeler, qui sait, peut-être que môsieur veut lui parler ? tu continues pourtant la mascarade car c'est ta spécialité, vivre dans les mensonges et la superficialité - tu glisses tes doigts sur la joue de Hyppolite sans quitter des yeux l'homme décomposé devant toi.

(ah,
si seulement Midas pouvait voir ça)
Tu t'étonnes que je te ghost alors que t'as oublié de me prévenir que t'étais en couple ? Vieux mec. tu appuies sur le bouton enregistrer de ton portable,

une enquête rondement menée, et tu te faufiles hors des bras du détective, l'observes - murmures, tout bas. Quel talent pour jouer les amants, ô grand détective.

Bien trop prit par l’ardeur de la situation, tu en oublies pratiquement le reste, celui dont qu’on évoque pas, les relations qu’on ignore.
Aujourd’hui on encense la justice ! Malfrat ne sera plus en ce soir ! (Qu’on emmène les hommes à la guillotine, le pardon leur a été bien trop accordés, ceux qui aiment tant faire souffrir pour blâmer ensuite leur immaturité).

Le jeu du tactile, les doigts se glissent et l’insolence de la gestuelle se mêle à celle de la parole ; coup de grâce et tu t’amuses des paniques étrangères (t’en appelles à la catharsis) ; de toute façon les mecs comme toi mérite pas des meufs comme Kim ;
(énorme déchet)

C’est finalement Sept qui s’éloigne, louant tes talents d’amant, c’est plus facile quand t’es en compagnie d’une vraie déesse ; dans tous les cas, c’était comme les doigts dans le nez et c’est le tort qui suit discrètement, la faiblesse (la dépendance) envers l’affection des autres et d’y répondre dans les mauvaises situations, hm,
la gêne prend le dessus, ça reste entre nous, le baiser, pas que tu n’avais pas apprécier (tu pourrais sans doute passer des nuits à l’embrasser, sans un instant réellement l’aimer, aussi tendre sois-tu, ton indécence n’était que cruauté).

Tu n’es responsable que par tes absences (tes silences) et tu présentes les évidences par un irrespect.
Car rien n’était de sa faute, elle est là elle aussi (et Midas toujours absent). T’as beau l’aimer elle aussi, mais ce n’est sûrement pas assez, tu en sincèrement désolé.

chiaroscuro ft. hyppolite

La vie sépare ceux qui s’aiment –

Midas. (silence
comme une ancre qui vous entraîne jusqu’au fond et je suffoque en prononçant son prénom
ça reste entre nous
je ne dois pas me mettre entre vous)
D’accord. tu le dis, tête baissée, sur ta langue toujours le parfum de culpabilité et tu sais,
tu sais que tu as merdé qu’il est d’autres que tu pourrais embrasser sans sourciller – il est d’autres qu’Hyppolite et Midas, tes amis, ceux qui ont franchi ton mur de superficialité jusqu’à atteindre l’organe de vie ;
tu n’aimes pas qu’on te touche le cœur, même en amitié – mais ce n’est pas grave, pour cette fois, tu laisseras ce souvenir ici, entre les murs de la boîte de nuit ; Midas ne saura pas, tu oublieras, Hyppolite –
Hyppolite, tu ne sais pas ce qu’il en est car finalement, tu n’as jamais abordé le sujet.
T’es pas obligé de répondre, Hyppo, mais ça me taraude l’esprit. Tu ressens quoi pour Midas, là, maintenant ?

et il n’existe pas de bonheur à trois
de belles danses à trois
il y a eux deux, puis il y a toi
(la spectatrice) – tu les aimes heureux (je les aime amoureux)

c’est juste
la tristesse de se sentir seule en leur présence
lorsque leurs pensées se croisent entre elles, inexorablement attirées,
et tu les observes, chacun perdu dans les souvenirs de leur idylle passée

envieuse et malheureuse de ne jamais avoir aimé comme ils l'ont fait.

Midas ;
qui n’est jamais revenu,
amnistie pure et douce amertume.

Gouffre inexplicable la tristesse soulignée de quelques magnificence (tu ne voulais pas l’éloigner). Les questions tombent finalement, l’incertitude en fragrance délicate.
Saisissant ses mains, quelques pas pour s’éloigner avant de l’inciter à danser ensemble, gardant un instant le silence. Qu’est-ce que tu ressens, là maintenant ?
beaucoup trop de choses et pas assez, les doigts trouvent refuge au sein de quelques mèches perdues, la même chose depuis qu’on s’est séparé et la vérité c’est que je ne veux pas seulement tourner la page, je ne peux juste pas le tourner la page.

Caresses tendres, le rythme lent, utilisant la danse comme simple détournement. Tu la veux juste près de toi, pour le moment.

Mais c’est pas grave.

Précieux sourire au clair-obscur mécanique, ma vie ne se résume plus à Midas et elle ne résume pas à Midas. De nouveau immobile, t’adonnant à des contemplations plus subtiles, les mains glissant à jamais parmi les mèches (bienveillante malédiction). J’apprends à être heureux sans lui, même si c’est pas pareil, le rire se noie au milieu des excitations nocturnes, mais je suis heureux quand même, je suis heureux seul, je suis heureux quand t’es là.

Les joies s’étendent un peu plus en courbes gracieuses, les secrets n’ont jamais été aussi inestimables ;
et je crois que si je devais revenir en arrière, rien ne changerait,
parce que tu es là, toi aussi.

Elle surtout, malgré tant d’autres. Dessein d’automne à l’écoute des lamentation, la mélancolie du soleil à l’arrivée d’autre saison.
C’est l’émotion qui révèle les somptuosités d’artifices isolées (et la solitude ne la fera pas sienne) ; j’aurais jamais pu penser ainsi sans toi. Tu te souviens des averses, tu te souviens des tumultes obscurs ;

une époque révolue.

Merci d’être là. Non, Midas ne reviendra pas, ni aujourd’hui, ni demain. Pourtant September est là ;
alors tu préfères prôner les complaisances pour aujourd’hui, pour demain.

Jusqu’au jour où tu ne pourras pas (l’égoïsme aura déjà refait surface).

chiaroscuro ft. hyppolite

alors dansons, oui.
tu écoutes, patiemment, un deux trois
(tu l’aimes encore, n’est-ce pas ?)
un deux trois
tu poses ta tête sur son épaule, te laisse bercer - écoute, comme si les bruits autour n’existaient plus, acquiesce silencieusement lorsqu’il te dit être heureux - c’est merveilleux, cet instant, lentement
un deux trois

tout simplement, être là.
pour Midas pour Hyppolite pour eux deux et toi aussi, un peu, les voir se reconstruire, réparer les vides - (merci d’être là)
merci d’être (vous) toi. Que veux-tu, je suis une inexistence inestimable. que demander de plus, en ce moment formidable ? tu oublies l’enquête et presque le baiser, tu t’excuseras plus tard, auprès de Midas mais auprès d’Hyppolite aussi parce que c’est précieux, ce que vous avez
et tu as toujours cette crainte, tapie, de le gâcher - cupide September, qui aime, démesurée, le besoin d’être désirable et désirée pour ne pas être abandonnée.

Non, c’est chouette. Ca fait plaisir à entendre. tu rigoles contre son épaule car ce n’est pas le tiers, le quart de ce que tu voudrais exprimer mais les mots se perdent dans la danse - tu comptes les pas.
un deux trois.
J’ai rien fait, Hypp’, tu sais. à trop hésiter entre vouloir les rabibocher ou qu’ils ne se croisent plus jamais tu fais du sur place depuis leur rupture - tu n’arrives pas à tourner cette page qui ne t’appartient pas, un chapitre dans lequel tu ne figures pas ;
et ce n’est pas grave, là, dans ses bras - tu y penseras une prochaine fois.

Hormis faire l’assistante sexy. Mais que serait un grand détective, sans son assistante sexy ?
tu souris.

Front contre épaule, un gouffre entre vous et le monde.
(L’univers est pourtant merveilleux ce soir)

Engouffrés par des mutismes lyriques, cherchant encore quelques aphrodites au coin de ses pensées. Elle n’a rien fait, annonce-t-elle ; si seulement elle savait, que dissimulés parmi toutes pitreries se trouvent une poignées de sapiences,
celles murmurées,
celles jamais divulguées, peut-être ? l’important n’était pas d’agir, car les consolations ne sont pas des actes définis, les coeurs ne se droguent pas au je t’aime.

Des fois, juste un rire suffit ; et encore, lorsque le silence domine bien trop absorbés pas des futilités, lorsqu’on partages d’insignifiante monotonies. Le vide est aussi complexe que parfois rassurant
(c’est dans les silences qu’on s’aime réellement).

moi aussi je veux être l’assistant sexy, ugh. C’est trop dur d’être talentueux. Changement de ton tandis que la réalité reprend son tendre cours, allez viens, pour fêter ça on décale au devil club, pas envie de rester dans cette boîte craignos toute la nuit, j’enverrais un message à Kim demain.

Tu n’enverras pas de message, ni demain, ni après
(l’oubli t’attends,
stupidement).