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[Tw : violence/gore] La nuit du chasseur • Lagertha

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Kirill Soloviev

Wherever Law ends, Tyranny begins
Kirill Soloviev
Wherever Law ends, Tyranny begins
Sam 20 Mar - 16:55
La nuit du chasseur
Tw Violence/gore
ft. Lagertha




Est tombée la nuit …….. Comme ça, sans un mot.
……………..  Est tombée la nuit puis
……………………………………….. le silence.

(Quelle heure est-il ? Tu ne le sais pas, on ne voit pas encore le point du jour naître derrière les immeubles. Les oiseaux de nuit ne sont pas rentrés et batifolent encore à quelques rues de toi.)

C'est le silence relatif d’un cul de sac sombre….. un écrin
…………. d’ataraxie au milieu des rues agitées du centre.

Tu sais que dans le bruit
personne n’entend crier ………….

Personne n’entend les poings qui tombent comme la pluie, les gémissement, les brames

Enfin, l’hallali que tonnent tes coups.
Et ce soir ………... la chasse fut bonne.

Tu tiens dans ton poing serré le col ......... taché de rouge et observe une bulle de sang qui s’écoule du nez
……….. proche, le son de gargouillis ne t’échappe pas
………………………………………. même dans le tumulte adjacent.

Le corps entre tes doigts est relâché
..............................................et mou,
enfin délivré à l’inconscience des coups. Il se fait vertical par la force de ton bras qui le tient près de la gorge
Qui le tiens en joug et …………….. la tête roule sur le côté, bénie d’inertie.

Tu lèves ta main libre, dans la lumière grésillante d’un lampadaire.

Entre tes doigts humides .............. se dessine une ombre. Le plat
de ton pouce
……………….. s’enfonce dans le coupant d’une canine.

Puis tu baisses la main ............ ,le pouce et l’indexe enfermant toujours ce petit trophée d’email,
…………………………… Tu baisses la main et c’est avec peine que tes doigts libres et raides viennent caresser la joue inconsciente.
…………………. Ta langue claque contre ton palais, peut être est la tristesse qui t’envahie   ?
Kirill tu secoues la tête et tu désapprouve …… Iels ont le chic pour toujours tomber dans les vapes alors que tu les sermones.
…………………….. Ta main toujours glisse de la lèvre gonflée à la pommette, égrenant quelques sillons rosés sur la peau, là ou passent tes gants.

Tu es prêt à retourner dans tes ombres ........... à laisser ici ta proie
………… sur le pavé jusqu'au jour :
Que les siens lae trouvent gémissant.e au soleil pâle du matin.
Pauvre chose qui ............ même la mâchoire guérie
Ne saura pas dire
................... quelle bête l’a attaquée cette nuit.

Mais soudain
……………….. un bruit
...................................... un flash de blancheur.
…………… Un éclair pâle dans l’ombre,
qui se dessine au coin de tes yeux dans le reflet sale d’une vitre teintée.

Dans ton dos il y a quelqu’un
…………………….. quelqu’un de bien mal tombé à la fin de la battue.
Tu serres ton poing sur la dent ….…. sur le petit trésor
Tu desserres l’autre lentement
……………………………….. Et laisse choir le corps.
                 





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Lagertha A. Nielsen

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Sam 20 Mar - 17:53
La nuit du chasseur.
La nuit du chasseur.
ft Kirill



Le silence de la nuit pour seul compagnon en ce jour maudit où les lumières du bar ne suffisait pas à illuminer les ombres. Dans les détours des ruelles, elle laissait ses pensées divaguer entre chaque frustration errant en son crâne douloureux.

La nuit était noire et Lagertha n’errait plus dans la douceur des lampadaires. Elle errait dans le vide, cherchait les tempêtes silencieuses sur son territoire, le royaume où elle était terrible soldat. Ici bas, les poings pouvaient choir sur quiconque déplaisait, Lagertha se faisait chevalière d’un empire sanguinolent régi par les lois des félins.

Terre des félins et pourtant, dans l’ombre c’était une panthère qui souffrait entre les mains de ténèbres. Il n’y avait d’autre mot pour décrire l’atrocité. Un masse déplaisante qui laissait un goût de bile sur les lèvres au simple regard pourtant lointain.

On reconnaissait toujours les ennemis de notre meute à nos sens. Lagertha le sentait : le danger. Et entre les mains du mal félin se fait chaton éteint et l’horreur pulsait aux tempes. Il y avait eu le craquement de l’émail qui s’arrachait, la peau qui cédait sous les mains du tortionnaire puisqu’elle n’était plus qu’esclave de ses souhaits.

Et quels souhaits terribles pouvaient-ils être pour ainsi réclamer un trésor grotesquement sanglant ?

Les membres refusaient de bouger. Figée, spectatrice silencieuse, le sang bouillait dans les veines de la panthère sans qu’elle ne puisse bondir.
Ce nauséabond acte remuait les entrailles, quand les mains étaient pourtant déjà imprégnées du sang de tant de victimes.
Le regard brillant fixé sur les incertains traits d’un indéniable monstre

(sens le dans les tripes, cette peur, cette rage)
Lagertha était une statue, enfant et adulte quand les gestes se superposaient à une violence putride bien trop familière. Les dents se cognaient, se ponçaient dans une rage grimpante quand l’angoisse s’accaparait de la cheffe de milice.

Une pensée aux mots prononcées, la voix d’un aliéné au creux de l’oreille.

Le sang partout, les os brisées, la chair arrachée de la force des crocs et les mèches d’or gardées sous l’oreiller.

Les années passaient et la violence ne fanait pas.

Et soudain, l’attention de l’horreur vrillait. Subitement, elle faisait face à elle et la putréfaction de l’âme était une asphyxie immédiate dans le brouillard

Que faire ?
Que faire quand telle une marionnette, le corps sans vie s’écroulait ? Il y avait seulement le bruit assourdissant du silence, le bruit de l’inertie résonnant dans les tympans quand les mains brûlaient.

Elle le savait, Lagertha, elle savait que la colère ne demandait qu’à arracher la gorge du bout de ses dents. Mais la terreur emprisonnait même le plus simple geste.  

Depuis quand Lagertha n’avait-elle plus eu peur ?

Yeux dans le flou du monstre, figée, la main serrée sur le couteau à la hanche sans pouvoir trancher même l’air entre le vile et elle.

Statue tremblante, Lagertha observait le corps d’un fantôme cruel.

Sans même pouvoir faire couler le sang.


C’est toi.

Le bourreau, le tortionnaire, le monstre de cette ville.


Et Lagertha ne le laissait pas partir.



C y a l a n a


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Ven 26 Mar - 16:43
La nuit du chasseur
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ft. Lagertha





Tu regardes le corps gésir à ............. tes pieds.
.................................se ......... baissant
Se ...................  soulevant avec difficulté.
............................................ C’est surement l’affaire de quelques côtes cassées
Le souvenir assuré de .............. cette nuit pour les mois à venir

Iel pensera à toi ................... Iel pensera à toi pour chaque respiration douloureuse,  pour chaque passage de sa langue dans le trou nu de ses gencives.

Tu ne réagis pas quand la voix l'interpelle.
Tu te contentes de regarder le ballet erratique de respirations peinées.



...... Dans le pénombre tu glisses ton oeil sur ...................  le côté
Tu la vois trembloter ................  la petite silhouette blanche
Comme ......... une flamme sous le vent

.................. c’est le feu blanc qui brule le plus
le feu blanc comme neige.

Kirill tu te redresses,
........................... Kirill tu te retournes

Si tu avais un visage à montrer ....................... peut être mimerait-il la surprise.

Mais tu n’as sur la face qu’une chirurgie abstraite, ........... une
farce de non sens, ................ quelques
amas de chair distraite
Sans forme, sans
........................ visage.

On reconnaît des traits, sitôt on les oublis
ne regardez pas trop
cette frénésie.

.................. Tu pourrais feindre la surprise, tu ne ......... pensais
pas voir
......... ......... ......... ......... ......... La chef de la milice
......... ......... ......... ......... ......... La reine de la meute
de cette chiendent.


Ah pardon
......................... Pardon.

Tu pointes le corps du bout de ton pied qui vient .............  s’enfoncer dans le flanc.
C’est à toi ?
ce chien de milice.

Tu regardes le petit morceau d'émail au creux de ta paume sombre
...............................(le gant s’assombrit, humide de sang)
tu regardes ...............  les fêlures emplies de traînées carmin.
.................. Tu dis adieu à ton trésor,

............... Je te le ………….. rends.


......... ......... .........  Et tu lui lances





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Ven 26 Mar - 19:00
La nuit du chasseur.
La nuit du chasseur.
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Le corps qui trembla plus fort quand il lui fit face, lui donna un haut-le-cœur quand le visage se dévoilait en son entièreté. Car il ne se dévoilait pas. Absent amas de chair, créature de l’horrible aux traits distordus, il n’y avait ici rien d’un visage. Figée sur place, le moindre mouvement était impossible, le regard difficile à détacher et pourtant si dur à laisser sur l’abominable.

Lagertha était en train de couler. Il y avait la peur, cette peur dans le creux du ventre, ce nom qui courait sous sa peau.

“Teodor
Teodor
Teodor”

ce monstre était de retour

Te-o-dor.

Le nom maudit, sans fin, roulait sous la langue, vrillait les tympans dans un horrible acouphène.
C’était un long frisson, un dégoût sans fin quand l’esprit voyait seulement le vieux monstre des souvenirs. Visage absent, visage présent, l’esprit jouait des souvenirs et au creux des tempes pulsait le cœur  face à la terreur.

boum-boum
boum-boum
il allait exploser


C’était un arrêt dans le temps, un retour au passé, l'horrifiant passé.  
Jusqu’à la voix, horrible voix mais voix qui n’était point celle des cauchemars, point de fraternité dans cette voix inconnue, glauque et invasive.
Alors Lagertha s’agitait, sentait l’esprit jaillir. Car s’il n’était point le frère, il était le monstre semblable, miroir des terreurs juvéniles. Si bien ancrées dans la mémoire. Et c’était là la seule chose qui lui permit de ne pas se noyer dans son enfer.  

La dent volait, lentement, si lentement dans ce temps étiré par la raison perturbée. Et Lagertha la vit rebondir, doucement, violemment, le sang qui gouttait sur le goudron. Le regard la suivit, jusqu’à sa fin, jusqu’à ses pieds, jusqu’à ce que ses propres dents ne purent que grincer les unes contre les autres. Alors les pas se firent. Chasseuse apeurée, félin acculé dans une haine démesurée, les traits se déformaient. Dans la main, le couteau glissa, fut agrippé férocement quand ébranlée elle s’approchait.

Lagertha horrifiée, Lagertha enragée voyait rouge, rouge colère, rouge sanglant, rouge vengeur. Le seul bruit était ses pas, son souffle trop rapide et le grincement qui sciait les dents.

Le calme dans les gestes sauf quand on voyait les erreurs, le tremblement dans la lèvre quand le couteau fut jeté sur l’atrocité.

Lagertha devait le tuer, venger ses soeurs

et tuer ce frère.






C y a l a n a


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Kirill Soloviev

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Kirill Soloviev
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Ven 2 Avr - 21:00
La nuit du chasseur
Tw Violence/gore
ft. Lagertha




.......tic
.............................. tic ........ tic
...........
.................Tic
........................... fait la dent sur le ..... pavé froid.
..............Le pavé sombre sur lequel se dessine une petite tache rosée
..... un petit éclat de blancheur sur ......... le pavé mouillé.
......................... entre les pattes de la panthère
......................... git le tout petit présent.

Tu regardes la dent qui ne bouge plus maintenant.

........ C’est que les bêtes ont peur sous la caresse du canon
.... c’est .............. que les bestioles pleurent ...... au chant du cor

................. c’est que la bête tremble ......... pleine de rage et de fiel
............................ de terreur chauffée à blanc.

Non tu ne t’attendais pas a voir rôder ici une grande panther
Tu gardais ..... simplement tes distance
C’est que tu attendais
sagment.........

C’est un prix trop dangereux même pour toi
…………………………………………………. une tête qu’il ne faut pas encore clamer de peur de provoquer la meute
de la dechainer.

Non pas encore ..... pas encore ..... pas ........ encore. Il te faut plus de matière, plus de tête de panthers à tes pieds
.........Plus de murmures ............ entre les barreaux de prisons
.........Plus de .............. dossier à éplucher.

vous auriez pu en rester là.

Mais,

.....................  voilà qu’elle tremble lagertha,
.............. qu’elle vitupère
et tempête
..................... voilà qu’elle fond sur toi.
..... la lame qui brille dans l’ombre


Kirill tu .............. prends un souffle
et recules d’un saut
.......... une seconde de plus et ....... elle aurait eu ta peau.
................................................... et le métal cingle contre le pavé mouillé par la nuit

Et ....... toi tu accroupies.


Le ............. visage relevé vers elle ...........

Qu’y voit-elle ?
Qui voit-elle ? dans l’amas néfaste d’ire et d'humeur qui coule sur tes joues
Qu’y voit-elle ?
Toi tu ne sais pas tu as déjà essayé de voir
Tu ne t’en souviens plus du tout.

Qu’est ce qui a ?

.............. ça te manque….
....... de courir après les tueurs ?  


....... Tu évoques doucement la silhouette de ce frère que tu as aperçu seulement derrière une fenêtre..
Et tu prends le couteau entre tes doigts




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Sam 3 Avr - 22:42
La nuit du chasseur.
La nuit du chasseur.
ft Kirill



La sueur sur le front perlait, angoisse si grande face au monstre. Visage absent pourtant bien présent, il la hantait devant les tremblements du faciès inconnu. Lagertha avait lancé un couteau, trop lent, trop agité par les soubresauts dont elle se sentait agitée. La rage la rendait tremblante, fiévreuse.

Il y avait ce bourdonnement dans les oreilles qui la poussait à la lenteur. Lagertha avait un prédateur en face et elle semblait soudain

si petite

Car il y eut la voix qui rappela ces souvenirs, le nom qui habitait les tréfonds de l’esprit sorti des brumes pour la rendre plus faible dans la colère (la peur). Dans l’air, il n’y avait que son souffle agité, perturbé mais Lagertha entendait le raclement du prénom

dans son crâne

Te-o-dor
en boucle, ce prénom et les photos, qu’on revit en un instant. Rage, folle rage quand Lagertha ne répondit point, ne put que bondir, une autre lame dans la main, attaquer, furieuse. Elle voulait qu’il souffre, elle voulait voir son sang couler sur le goudron comme elle avait vu le sang de l’autre panthère faire des ricochets sur le sol humide.

Le bras partit, violent, brusque quand la précision et la technique des années faisaient place à la colère de l’enfant terrorisé. Lagertha devenait à nouveau l’adolescente chétive qui faisait saigner sans délicatesse pour oublier la peur panique.
La lame vint égratigner, moins qu’elle ne l’aurait voulu, le bras armé de l’affreux et Lagertha retroussa les lèvres dans une horrible grimace, montra les dents, panthère en chasse, félin sur la défensive quand elle tremblait autour de la chose. Le sang avait jailli sur la manche, pas assez, rien n’était assez.

Qu’il saigne comme Lagertha avait saigné
chaque jour à penser à Teodor.

Lagertha le tenait par la gorge – la main tremblait– continuait à montrer les crocs dégoulinants de rage, le sang battant à la tempe.

De quoi tu parles ?! rage dans la voix, le nez qui soufflait trop vite

inspirer, expirer, l’air était toxique, Lagertha réclamait du sang mais avant, tremblante, elle ne pouvait que craintivement vouloir des explications et la vérité.

Dis-lui, Kirill, dis-lui si tu connais Teodor ou si tu mens, dis-lui, ou tais-toi à jamais. Lagertha ne te laissera pas filer entre ses doigts.


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Mer 21 Avr - 17:16
La nuit du chasseur
Tw Violence/gore
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Tu sens la main ............... trembler contre ta jugulaire
Tu sens les doigts crispés
.................................. contre ton derme froid

............ quand elle bouillonne de colère.

Le sang poisse à ton bras ......... et vient se glisser
comme une .......mélasse
jusqu’à tes doigts.

Tu viens saisir la main rigide sur le couteau
(A cette distance, tu ......... ne voudrais pas qu’elle te plante.
non, tu as encore......... des choses à faire.)
Mais tu laisses son emprise à ta gorge et ses doigts qui s'enfoncent dans ta peau.

........ ton autre main vient
............................................ l’attraper au visage.
Le cuir de tes gants est encore
........................... souillé de sang
......... humide
............................ mouillé de larmes
.... d’humeur.

Quelques traces rouges .......  viennent tacher son derme là
ou tes ..........  doigts se crispent
autour de sa ........ mâchoire.

Tu la force à regarder ton visage quelques part,
........... quelque part
................................... quelque part
tu veux ..... voir la peur.
Demain elle ne se souviendra de rien
de rien ...........
si ce n’est d’un sentiment d’horreur.
Te-
Tu mâches tes mots comme si elle pouvait voir ta bouche bouger.
Comme si elle pouvait voir tes yeux pers
qui sont prêts à pleurer.
C’est une histoire qui te fais tant-, oh tant de peine.

............ -o-
Oh,
Oh, ce n’est pas
une rancune personnelle tu hais les panthers avec passion
..... avec froideur comme tu sais si bien le faire, ..... kirill
Elles sont comme les autres mais s’offrent une absolution
se pensent sauveuses
................................. quand elles ne sont que des pions.
................................. -elles te donnent la nausée-
quand elles ne sont pas mieux que toutes les autres bestioles
qui pullulent ...................  dans les rues.

........................................................ -dor
C’est triste, quand tu dis cela,
Tu la connais malheureusement
........ La haine des frères
Cela te fait mal,
le tremblement de la petite sœur entre tes doigts.
Tu fermes les yeux pour ne pas songer à.....................  
Polia.....
c’est un mal nécessaire,......................
tu te dis en raffermissant ta prise.


Quelle drôle de danse,
Tu la tires vers toi
Et vient enfoncer ton genou dans son ventre.





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Sam 24 Avr - 13:40
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La nuit du chasseur.
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Comment le passé pouvait-il avoir un tel poids face à l’ombre ? Les doigts crissaient contre la peau mais c’était comme étouffer un fantôme et Lagertha se sentait autant asphyxiée. Serra plus fort encore quand la lame fut bloquée. Frustration sur les traits, grognement animal quand le bras trembla sous les efforts, cherchant à atteindre la chair maudite face à elle.
La peur animait les gestes avec rage, le bras tremblant en résistance, désir profond de blesser plus fort. C’était toutes les forces qui étaient demandées quand elle résistait, grondait, tremblante mais presque triomphante, la lame piquant la peau, contre la clavicule, laissant le sang perler. Mais la main s’écrasa sur le visage, couvrit la peau du sang de la soeur à terre, jusqu’à glisser ce goût de fer contre les lèvres.
Le cuir du gant grinça sur la gorge, les doigts serrant plus fort encore la trachée de la chose, à en sentir chaque détail invisible. Et Lagertha avait des frissons horrifiés le long des bras.
ses mains qui tremblaient
proie face à l’animal
comme elle l’avait été avec
Te o dor

Tout ce sang – le sang des siens–  Lagertha ne le supportait pas. Grognement de bête, déplaisir, quand le visage cherchait à échapper à cette main inquisitrice. Non, elle ne devait pas le regarder, Lagertha le sentait au fond de ses tripes.

Si elle le regardait, elle mourrait,
n’est-ce pas ?

Mais elle ne pouvait pas fuir, ne pouvait que gémir quand elle essayait en vain de se tirer hors de son emprise, plissant les yeux sans que rien n’y fasse quoi que ce soit. Elle se retrouvait face à sa figure, hypnotisée par le vide, voyait les traits tordus danser face aux pupilles, ce visage sans faciès, monstre affreux à lui donner la migraine jusque derrière les orbites. C’était l’immobilité soudaine, la main toujours fermement agrippée au cou quand il tenait douloureusement sa mâchoire.

Tout ce sang sur le derme. Il n’était rien face au mot, chaque syllabe dans sa bouche
une brûlure au fer rouge

Te o dor.



Les yeux s’étaient horrifiés, la vérité dansant sous les yeux. Si Orphée ou Absinthe savaient, c’était une autre histoire lorsqu’Il la tenait au creux de ses mains viles.
Car Lagertha sentait le danger et la torture danser autour du visage invisible. Comme ils ne dansaient nulle part ailleurs. Il avait les traits fins familiers, les lèvres fendues du même sourire mauvais, le regard fou aussi sombre que celui de Lagertha… Elle pourrait presque en voir les mèches brunes tomber négligées, sur les pommettes trop saillantes d’un frère enfermé. Et c’était le pire des cauchemars.

Le genou rejoignait l’estomac, ouvrait la récente cicatrice cousue par l’aimée, décousue par l’horreur. Comme il avait rouvert les plaies vieilles de plusieurs décennies.
Le genou vint réveiller une douleur vive dans l’abdomen, lui arracha un hoquet de douleur quand le sang humidifia doucement le  haut sombre. Le corps valsant en arrière, la main au visage ne suffit pas à retenir sa chute, elle la quitta même. Alors la mâchoire serrée, elle avait chuté, la seconde main lâcha le poignard pour capturer le poignet du monstre. Qu’il coule avec elle lorsqu’un pied vint buter sur le tibia. Négligea la douleur délicate à l’abdomen pour planter une nouvelle lame dans les chairs, qu’importe où tant qu’elle pouvait encore l’abîmer autant qu’il l’abîmait de sa voix. Le sang perlait sur ses lèvres, se mêlait à la sueur angoissée quand elle se laissa entraîner sur le sol boueux avec la chose, hurlement guttural et déchaînement quand elle tremblait toujours d’une peur panique. Dos trempé de crasse quand le corps lourd du sans-visage pesait sur elle. Il n’y avait pas une seconde à perdre dans le désarroi, son genou percuta son corps à son tour, lui retira les derniers appuis qu’il aurait pu avoir pour le retourner, s’asseoir sur son torse, le pied écrasant le bras qui semblait bien être le dominant quand les mains reprirent le chemin de la gorge, serrant fort, si fort cette gorge putride quand les cris résonnèrent dans la ruelle vide.
(elle allait le tuer à force, n'est-ce pas ?)

Comment tu sais ça ? Dis-le moi !

C’était des tremblements si puissants qu’elle cherchait à contrôler, les mains qui rêvaient de tordre ce cou pour enfin le voir taire mais pourtant, cette crainte dans le manque de savoir, cette terreur à l’entente de ce nom et le visage sous les traits flous, empêchaient toute mort de couvrir le corps inconnu, laissaient les mains se faire trop lâches pour la survie.

Comment savait-il ? Comment avait-il su ce nom maudit ?

Oh, Teodor,
Pourquoi viens-tu encore la hanter ?


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Kirill Soloviev

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Ven 30 Avr - 19:00
La nuit du chasseur
Tw Violence/gore
ft. Lagertha




Elle a un maquillage grotesque, Lagertha,
une ............. bavure
...... d’incarnat contre le ....... derme pâle.

une souillure là ..... où tu viens enfoncer tes doigts. (et dans la nuit cela brille
brille)

Et dans le creux de ses yeux, Kirill tu vois l’affre et l’horreur

Tu entends le gémissement qui.......... vient naître dans les tripes
dans la gorge ouverte............Alors
que les yeux s'esquintent à vouloir se détourner de la fange.

Qui voit-elle donc, dans le remous de
la mare
Qui voit ...... elle donc ?



Malheureux c’est la fatalité....... tu auras toujours ce rôle du
................................ frère abhorré.

Le sang peu à peu
poisse

contre ton genoux, ta ........ cuisse
Mais tu n’as pas le temps de regarder les dégâts car dans un hurlement elle
t’entraine avec elle pour
rouler sur ........ le pavé froid.
Et tu retrouves la petite dent

à côté de ta tête.

Tu suffoques un instant contre sa poigne à ta gorge, il y a dans sa prise une rage tremblante  (qui te fait oublier le petit bout d’email.)
........................ tu prends garde à garder ton air
celui que tu inspires ............. à grand peine
...... est dur comme du ciment.

La voilà, lagertha qui hurle le chant du cygne. ........ et toi
................................................................................. toi
tu lèves une main tremblante qui commence à manquer d’air
pour glisse un doigt ................... contre tes lèvres inexistantes
........... dans un geste de silence .......
shhhhhh
...................... shhhhhh

.................... Ce genre de petits secrets, cela ne se dit pas.

Tu t’essoufles dans un sanglot ......... qui te déchire le cou
(C’est un collier qu’elle t’offrira,
sertis d'hématomes)
Tu sais ce que tu as à faire, pourtant
pourtant cela te peine.
tu demanderas pardon
à tes ........ saints de monstre, pour l’heure...

Ah ! Tu regardes l’atrabile qui s'échappe de son ventre ..... comme
.................. un grand soleil sombre.
Peut être est il ........... brûlant

.............. Alors, cette main portée à tes lèvres ...... tu
............. la déplie devant toi .......... et
.............. vient enfoncer tes doigts,
dans son ventre ............. au milieu du grand soleil
de..... sang
....................... des tripes
..... de chair

....................... dans la plaie béante du fait tourner tes doigts,
....... pour la dégager de toi.


La toux te secoues quand tu t’échappe enfin de ses doigts, tu roule sur le côté, tes genoux à terre
prêt ...... à bondir
S’il lui vient à l’idée d’à nouveau te défier.

........................... tes épaules se secouent et tu passe ta main gantée contre ta gorge,
ta .......... bouche qui devient mouillée.
tes doigts .............. ont le goût du fer
.......... tes lèvres
et tes dents
ont un relent de sang
............... qui ne t'appartient pas.

...... Il ne faut pas
...... mourir .............. ce soir,
............. Lagertha


................ non,
non, ........................... pas ce soir ........ ce soir c’est encore trop tôt.
Le cor s’est tu
....... la battue s'égraine, hurle et se perd.





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Lun 10 Mai - 1:14
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Dans le contact de l’asphalte contre les genoux, il y avait un réconfort étrange quand les mains gantées serraient ce cou qui se fondait dans l’inconnu. Le regard ne pouvait plus se détacher de ce flou, c’était comme un hypnotique nouveau corps en ce mode codé par les faciès définis qu’ils arboraient. Où était-il, ce visage ? Qui était-il ? Était-ce Teodor sous les brumes tortueuses qui venait cueillir les terreurs pour les faire croître en son sein ?
Il jouait avec elle comme avec une poupée de chiffon et Lagertha ne pouvait qu’être marionnette entre ses mains sanglantes, enfant du passé dans un présent sanglant.
Il était sinistre, si sinistre avec ce doigt sur les lèvres (étaient-ce des lèvres qu’elle voyait ou seulement l’image qu’elle plaçait sur le bruit sifflant qu’il faisait ?). Lagertha tremblait, sentait les mains douloureuses, brûlées par son acidité, son abomination qui le liait si bien au sanglant aîné. Elle aurait dû relâcher l’homme, l’ignorer ou planter une lame – ou ses dents– dans son coeur pour ne laisser qu’une carcasse désoeuvrée, noyé les restes d’Amadeus ici-même. Mais Lagertha n’avait fait que se perdre dans les silences.  
Le souffle se répercutait sur les chairs étouffées, brûlant, vif et éreinté. Peut-être que la douleur de ce souffle, le murmure qui tremblait le nom maudit fut ce qui offrit à Kirill l’ouverture de ce ventre abîmé.

Il y avait eu des aiguilles dans son ventre, les doigts noueux fouillant ses peines comme il l’avait fait contre son crâne. L’abominable allait-il remuer ainsi chaque parcelle de son être ?
Cri fugace, grognement douloureux quand Lagertha roulait au sol comme une bête trop blessée. N’était-ce pas ce qu’elle était après tout ? La main contre le ventre qui semblait se déverser sur le goudron, chaque bouffée d’air semblait laisser le sang vermeille se faire serpents dans la boue et l’air brûlait les poumons à en faire pulser le coeur dans les tympans quand l’inconnu parlait. Sa voix s’infiltrait sous la chair, soulevait sa peau comme un parasite pour s’infiltrer dans ses nerfs, aiguille empoisonnée, soulevant un peu plus le derme à chaque syllabe prononcée. Il avait cette voix désenchantée, cette voix triste et joyeuse, Lagertha ne pouvait le déterminer – et ça lui glaçait le sang – quand l’oeil brûlant d’une rage effrayée se plantait sur son visage absent. Et elle n’avait plus la force, Lagertha, pour combattre un monstre, les monstres du passé sur son dos, ce soir-là. Elle n’avait la force que pour tenir les lambeaux d’abdomen, grogner quand elle titubait, tentait de relever le corps avec l’espoir de buter sur la monstruosité qui avait glissé le poison sous sa peau.

Teodor, Teodor, Teodor, Teodor… En boucle dans le crâne, le prénom tourmentait quand les genoux ne réussissaient pas à la relever. Lagertha n’était que perdue dans son sang, dans sa rage et sa crainte terrible. Et si elle survivait cette nuit-là, Kirill la hanterait. Et elle le pourchasserait, furie vengeresse.



C y a l a n a



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