à la poursuite du bout de la nuit — dolly
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Juliet Drexel |
Make our own justice
Sam 20 Fév - 20:49
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That's all they really want Some fun When the working day is done Oh girls, they wanna have fun Oh girls just wanna have fun |
Pas de deux dans les coulisses improvisées où on tente de recouvrir grassement la réalité. Odeur de spray dans le nez, tu regardes l’ombre à paupière s’émietter sous ta paupière close.
Dans tes écouteurs grésillants, la musique s’écrase dans tes tympans. De quoi s’échapper, se motiver, fantasmer ce qui n’existe pas. La bulle est cependant rapidement crevée par les voix voisines, les encouragements se voulant motivant.
Tu titilles la muqueuse, questionne la symétrie des virgules aux coins de tes yeux, sous-pesant l’importance de tes futiles questions.
Ça fera l’affaire.
Dans l’a peu près constant que tu maintiens vaillamment, point d’honneur dans lequel tu mets trop d’énergie.
Tu t’évades sur scène, un instant pour briller. Appréhension entre les côtes, tu t’y adonnes pourtant pleinement. C’est l’habituel scénario. Dans une scène plongée dans le noir, tu apparais en phare éclatant. Un peu pompeux mais nécessaire à l’histoire que vous tentez de conter, c’est l’un des rares moments où tu ouvres grand tes yeux, miroitant en astre.
Le reste ne possède pas autant de poésie.
Prétexter se détester alors qu’il y a quelques minutes de cela, vous chahutiez verbalement dans les vestiaires. Jouer un personnage. Ce soir le tiens trahit les siens. Une éventualité qui n’a pas sa place dans la réalité mais qui t’amuses pourtant.
Repoussée dans tes retranchements, la nuque contre les cordes, le temps te file entre les doigts.
Tu as le sentiment d’avoir cligné des yeux.
À peine entamé que c’est déjà terminé.
Une serviette éponge autour du cou, tu étires tes muscles les sourcils froncés, lance des sarcasmes gentillets à celles que tu as affronté.
Si tu as remarqué sa chevelure chewing-gum dans la fosse, sa venue avait été annoncée. Dolly t’avais bénie de son bel esprit, de son sourire carnassier. Rassemblant négligemment tes affaires, tu jettes ta tête en arrière en entendant au loin le timbre de sa voix.
« Laisse la passer, elle est avec moi. Tu devrais le savoir maintenant. » Quelques mots glissés au vigile, tu adresses un sourire exténué à la cadette. Ta main vient instinctivement se poser sur le haut de son crâne, ébouriffer les mèches joliment positionnées. Dolly porte bien son nom.
« T’apportes toujours ton grand sourire dans nos coulisses qui sentent la transpi, t’es une bouffée d’air frais, au sens propre comme configuré. »
Lassant tes chaussures, un pied sur un tabouret, tu allumes une cigarette entre tes dents, cherchant du regard un élastique.
L’art de mélanger les tâches.
« Ça t’as plu ? C’était pas trop long ? »
Et parmi tes questions, tu te surprends à la contempler avec des airs presque trop maternels. Le fait de balader tes yeux pour vérifier que tout va bien, que le réceptacle de ton affection se nourrie convenablement.
Décrypter son visage pour chasser les soucis, être sûre qu’elle est à l’abris de mourons indésirables.
Mais tu sors bien vite de ce rôle, petit coup d’épaule taquin dans son bras.
HRP — ...
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Dolly Douglas |
Make our own justice
Dim 21 Fév - 21:27
night night freak night
Feat Julesuke
Le cul vissé sur le petit siège inconfortable, Dolly attend, l’oeil alerte fixé sur la scène. Dans la salle, il fait sombre, chaud, l’on s’agite et l’on discute. De temps à autre, elle baisse les yeux pour vérifier rapidement les notifications sur l’écran de son téléphone ; elle tapote du bout du pied contre le sol, à la vitesse insolente que lui permets son pouvoir, impatiente.
Chaque fois qu’elle vient voir Jules, elle arrive le plus tôt possible, pour être sûre de ne pas être coincée dans la circulation, ou de se faire piquer une place de choix dans la salle. Mais à chaque fois, l’attente est interminable ; et à chaque fois, elle se dit qu’elle devrait amener des potes avec elle, histoire de. Mais elle ne le fait jamais, parce que cela signifierait que les moments privilégiés en fin de spectacle avec Jules ne seraient pas les mêmes.
Soudain, la voilà enfin sur scène, brillante comme une boule à facette ; elle est pas toute seule, mais Dolly peut pas s’empêcher de ne voir qu’elle, avec des étoiles dans les yeux. Les autres sont cools, mais ils font pas monter en elle cette petite pulsion de fierté qui gueule en boule dans sa poitrine toute l’admiration qu’elle a pour Jules.
La première fois qu’elle est venue, elle croyait dur comme fer que le combat était cent pour cent vrai, que les coups et les prises ultra-violentes n’étaient pas planifiés.
Elle avait été à la fois soulagée et un peu déçue d’apprendre qu’il s’agissait d’un spectacle : elle qui pensait être vraiment nulle en bagarre en les voyant s’enchaîner dans des poses rocambolesques, avait pu relativiser de son niveau ; mais en même temps, voir Jules si puissante l’avait fascinée.
Et même si elle sait que c’est faux, elle ne peut s’empêcher de rêver qu’un jour elle se battra avec autant de classe.
Comme d’habitude, ça prend fin trop vite.
Dolly bondit, avant que le public n’ait le temps de dire ouf, et file dare-dare en direction des coulisses ; hors de question qu’elle se retrouve compressée entre les corps inconnus et transpirant de la foule qui s’en va.
Le vigile hésite, elle trépigne la moue boudeuse, et sautille pour apercevoir Jules derrière l’épaule du molosse.
« Mais mec jte dis que je viens voir ma pote t’abuses là laisse moi passer ! » Proteste-t-elle sourcils froncés.
Avant qu’il ne puisse la virer de là (prête à tout, elle avait déjà bondit hors de sa portée), Jules intervient, et Dolly, sourire de satisfaction accroché aux lèvres, se glisse dans le sillage de son aînée. Elle a les épaules qui se lèvent quand Jules lui ébouriffes les cheveux, et instinctivement pose son poing contre l’épaule de Jules, comme elle le fait toujours ; c’est pas son genre à Dolly, de sauter dans les bras, même de ceux qu’elle chérit de toutes ses forces.
« C’était vraiment trop bien, j’ai pas vu le temps passer ! » S’exclame-t-elle, avant de machinalement fouiller les poches de sa veste pour un extirper un paquet de cigarettes, maltraité par les aléas de sa vie qui part dans tout les sens. Elle fume pas beaucoup Dolly, d’ailleurs une fois sur deux, elle aime vraiment pas le goût de la cigarette qui imprègne l’intérieur de sa bouche ; mais elle peut pas s’empêcher d’en allumer.
« D’ailleurs la prochaine fois qu’on s’entraîne ensemble jveux trop te piquer un costume, ça doit être trop rigolo de se battre avec ça ! »
Continue-t-elle des étoiles pleins les yeux, fixés sur les placards des vestiaires.
Elle s’assoit quelques secondes sur un tabouret, regarde à droite à gauche, crapote, et se relève comme un diable qui sort de sa boîte.
« T’es fatiguée ? Si t’es pas fatiguée, tu veux qu’on sorte boire ou manger un truc quelque part ? Il fait beau ce soir ! »
Elle ignore inconsciemment le regard de Jules, chargé de tourments un peu dissimulés. Dolly est en mode pile électrique, se projetant à fond loin de tout ce qui va pas. Pas ce soir.
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Juliet Drexel |
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Mar 9 Mar - 18:23
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Une énergie luminescente, une aura incandescente.
Quand toi tu en manques, il y a toujours Dolly. Elle et ses tonnes, ses cargos emplit à ras bord de mots, de sourires, de vie. À l’image d’une maladie contagieuse, tu chopes rapidement les symptômes à son contact. Sans pouvoir rien y faire, tu quittes tes états secondaires, redresse ta colonne affaissée.
Pourquoi se perfuser aux boissons énergisantes quand on peut se shooter à Dolly. Le problème c’est qu’elle est un placebo. Si ça te donne l’illusion d’une nuit de sommeil, les effets ne durent pas et puisque les contre indications ont été allègrement ignorées, tu te retrouves vite à déchanter.
Tu pèses le pour, le contre.
Et tes incisives sur la lèvre inférieure, tu balances doucement ta tête. Tantôt à droite, tantôt à gauche. Il n’y a pas de mal à vouloir se faire du bien. C’est ce que tu conclus, banalement, machinalement, dans un sourire assommant.
« Aller ! C’est dur de refuser quand je te vois piétiner. »
Du bout des doigts, tu empoignes ce qui t’appartiens, étalé, éventré, sur la table qui fait office de capharnaüm nominé.
« Pour le costume je te laisserai choisir celui que tu veux. » Dos à elle, tu t’es levée, hésitant à passer ton avant bras pour tout faire tomber dans ton sac, ce fourre-tout indiscipliné. Cigarette entre les dents, tu noues tes cheveux sans regarder, sens que certains épies ne sont pas très galants. Tu décides de ne pas te retourner pour te regarder.
Prête à décamper, tu entoures sa taille de ton bras, tu l’invites à la sortie.
« Chauffeur, je vous laisse nous emmener. Je m’en remet à vous pour les festivités. »
Quelques portes passées, tu laisses la dernière claquer derrière vous. Cigarette jetée, sac mis à l’arrière, tu t’installes sans demander ton reste. À peine ta ceinture attachée, tu laisses le bout de ton ongle reposer sur le bouton de la radio, hésitante.
« Je suis toujours impressionnée de voir que c’est pas plus bordélique que ça dans cette caisse. »
Un rire tantôt moqueur, tantôt bienveillant, tu hausses un sourcil en sa direction. Le moteur est allumé, il te berce tendrement. Mauvais signe pour la suite, tu tentes de pas être trop confortable.
Le doigt toujours posé, tu lui lances un regard appuyé.
« Fais moi rêver Dolly, c’est quoi ta mix tape de badass au volant ? »
Si ton corps est contre toi, tu espères encore pouvoir tromper ton esprit, le forcer à arrêter de geindre. Il aura beau te supplier, tu saurais pas voir une once de déception sur ce minois délicat.
C’est ton problème, tu saurais pas gérer.
Tu le sais bien, que ça te tuerai.
HRP — sorry pour le retard & bcp de love sur toi
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Dolly Douglas |
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Mar 23 Mar - 17:29
night night freak night
Feat Julesuke
Elle le voit, un peu, mais le dénie beaucoup, que Juliet est fatiguée. Evidemment qu’elle l’est, après une soirée pareille. Mais Dolly est un peu trop enfant capricieuse pour se rendre compte qu’il vaudrait mieux qu’elle raccompagne son amie chez elle plutôt que de l’entraîner dans les affres de la nuit. Pas tout de sutie, encore un peu ; parce que la vie file si vite entre les doigts et qu’un jour la bobine arrête de tourner.
Quand Juliet la touche, passant son bras autour de sa taille, c’est électrique ; le contact avec Dolly est rare, donc précieux. C'est comme une marque de respect, cette proximité privilégiée, à laquelle elle tient plus qu'à la grande majorité de ses liens de sang. Un peu maladroite dans ses gestes, elle pose sa main sur le bras de son aînée, ravie de parcourir ainsi les quelques mètres jusqu'à sa caisse.
« je suis toujours impressionnée de voir que c’est pas plus bordélique que ça dans cette caisse. »
Dolly rigole doucement et appuie sur sa propre tempe.
« Le bordel, il est là. »
Elle fait tourner la clé dans le contact, laisse quelques secondes au moteur pour se réveiller avant de démarrer la valse des gestes au volant. Conduire c’est un art, et bien qu’elle soit souvent petite brute, Dolly aime manoeuvrer des voitures puissantes avec toute la douceur dont elle est capable, combinée à son inhérente sur-réactivité.
« En plus bah le bordel avec des sièges en moumoute comme ça, c’est deux fois plus de taff quand il faut nettoyer ! »
Elle passe les vitesses en un temps record, l’oreille focus sur le ronronnement du moteur ; c’est vrai que ça manque de musique.
« Heuuuuuu il doit y avoir ma clé usb branché quelque part, appuies sur usb et play normalement ça va lancer un truc.»
En fait, Dolly sait pas dire les choses sans les faire en même temps, et plus vite qu’elle ne parle d’ailleurs, elle appuie sur les boutons indiqués, terminant la course de son index sur la molette du volume, histoire d’éviter les mauvaises surprises.
musique
« De toute façon on se gare dans deux minutes max ! » Ajoute-t-elle avant de tourner à gauche, sans réellement ralentir (mais néanmoins en activant son clignotant à la dernière minute, histoire de).
- HRP:
- désolée pour mon temps de réponse, t'inquiètes pas du coup snif
c'est un peu court ? jsp et aussi dans ma tête là elles vont dans un bar avant ce qu'on avait prévu en pv, si ça te va ? j'ai peur de créer un quiproquo
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Juliet Drexel |
Make our own justice
Lun 29 Mar - 17:23
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That's all they really want Some fun When the working day is done Oh girls, they wanna have fun Oh girls just wanna have fun |
Le ronronnement du moteur en fond sonore, tu t’enfonces dans la porosité de la moquette. Si d’habitude le crissement des pneus ont tendance à te crispée, ce soir t’es trop fatiguée pour relever.
Tes pupilles sont pas assez vives pour relever les gestes sur-vitaminés, son touché électrisé lorsqu’elle s’exécute. Les commissures relevées, vautrée dans ton siège, tu profites.
Ça vaut pas le coup de se plaindre en aussi bonne compagnie.
Encore moins quand son seul rôle est de profiter.
Petite ingrate que tu es.
T’as le sentiment d’avoir à peine eu le temps de cligner des yeux avant de vous sentir à l’arrêt. Le regard à hauteur de la vitre, tu le lèves, observant les environs. Anticipation, se demander à quelle sauce on va être mangé.
Vous voilà arrivées à destination.
Vissée sur un tabouret à l’intérieur d’un bar, tu te permets un tour complet, coudes appuyés sur le comptoir.
Les tempes en alertes, t’aimerais te réveiller. Faire en sorte de vous faire passer un bon moment, de pas être rabat joie.
Ça te traverse l’esprit un instant.
« Je suppose qu’après nos verres chargés, c’est toi qui va nous conduire ? » Commissures relevées en un rictus taquin, cigarette pas encore allumée entre les dents, tu croises le regard d’un serveur qui te fais signe de la ranger.
D’un geste calme tu la glisses dans ta poche, continue l’air de rien. « Dans ce cas-là si j’instaure un jeu d’alcool profondément puéril ça te dérangera pas hein ? »
Tu testes, à tâtons.
Recherche les limites du bout du menton.
Les yeux viennent croiser les siens, insolents.
« Fais moi rêver Dolly. »
HRP — aucun souci love, répond quand tu veux/peux et hésite pas à faire 300 comme 10k mots !!