(mission) spring break — dolly
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Messages : 139Âge : 27 ansAutre(s) compte(s) : Elio, Tobias, Uranie
 | Juliet Drexel |
Make our own justice
Dim 9 Mai - 22:12
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(Suite de ce rp)
On est exaltés.
Enfants des rues insolents qui traînent derrière eux leur relents de superbe invalidée. L’impertinence crisse sur l’asphalte, petite morgue des malchanceux asphyxiés. La voiture a été garée, les esprits sont parti s’aérer au bord de la mer salée.
Tu ricanes encore entre tes dents du coup monté, du visage furieux du barman prêt à exploser dont le carmin frôlait la chaire ouverte.
À contempler vos traces dans le sable mouillé, on pourrait s’imaginer un sabbat improvisé sous le chaos de vos voûtes plantaires sautillantes.
Après tout, on arrête pas les comètes que vous êtes.
Il faut pourtant un instant, une inspiration.
Une réflexion, le regard perdu sur la côte gangrenée par les bâtisses richissimes aux allures de palais abandonnés.
La cigarette posée entre tes dents, tu souris.
Ton bras autour des épaules de ta cadette, tu souris. Ta langue prise au piège contre tes molaires crispées, tu te prends à colporter tes pensées.
« Imagine l’intérieur de ses baraques. »
Le marbre nervuré polissant vos reflets, le velours sur ta peau rafraîchie par la brise marine. Les richesses endormies par la passivité de propriétaires trop occupés.
Et puis ça te frappes.
« Dolly. Ça te dit un Airbnb gratuit ? »
Marre de crever dans les intestins de la ville, d’étouffer dans les veines, avenues polluées de la cité nécrosée. Dont les néons affriolants ne font que déboussoler les morales pâles.
Ce soir tu veux du beau.
Le meilleur pour contrer vos passions fatiguées.
HRP — ...
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Messages : 100Âge : 23 ansAutre(s) compte(s) : gretel schwarzenberg
| Dolly Douglas |
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Lun 10 Mai - 18:49
night night freak night
Feat Julesuke
Le trajet en voiture est passé à la vitesse d’une étoile filante dans le ciel. Déjà, elles courent, encore, comme des enfants jusqu’à la plage. Il fait froid, mais Dolly se déchausse, enfonce ses doigts de pieds dans le sable humide ; sans pour autant pousser le vice jusqu’à aller les tremper dans l’eau.
Et elle sautille, trépigne, shoote dans le sable comme une gosse fascinée par les gerbes qui jaillissent.
Mimétique, elle porte à ses lèvres une nouvelle cigarette, qu’elle allume, et puis crapote, comme à son habitude.
Collée à Jule, elle regarde les étoiles, et puis l’eau, le sable, leurs pieds et leurs pantalons un peu retroussés.
« J’imagine pas moi Jul, j’y mettrais sûrement jamais les pieds là bas… »
Marmonne-t-elle en ricanant, avant d’avaler de travers un peu de fumée. Elle se contient, pour ne pas être trop ridicule devant son aînée, mais ne peut retenir un drôle d’éternuement.
Elle tapote sur sa poitrine, entend d’une oreille ce que lui suggère Jule. Il lui faut une ou deux secondes pour réaliser la proposition. Et aussitôt, elle se redresse ;
« Tu veux dire…. » elle a les yeux qui brillent comme des boules à facettes « entrer par effraction dans la propriété d’autrui ? »
Et un sourire grand comme le monde qui s'épingle à ses joues.
« Oh oui oui oui ! » elle exulte ; « tu crois qu’ils ont des jacuzzis ? »
Elle trépigne, tapote du pied, qui commence à se refroidir, nu sur le sable mouillé. Elle réfléchit à toute vitesse, en même temps.
« Par contre il faut qu’on mette des trucs sur la tête, au cas où ! »
L’habitude des petits larcins foutus en l’air par une vulgaire caméra de sécurité, des conduites effrénées en voiture volée, cagoule sur la tête, flow jusqu’au bout des ongles agrippés sur le volant.
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| Juliet Drexel |
Make our own justice
Sam 15 Mai - 12:12
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Mauvais esprits, robin des bois camés par la simple idée de voler aux plus fortunés. Il vous en a fallu peu pour basculer.
Tu la vois trépigner et cela étire tes commissures peinturées. Difficile de rêver d’une acolyte plus impliquée.
« J’espère bien qu’ils en ont un ! »
Sans but ni butin précis en tête, tu viens écraser vos empreintes sur le sable trempé, jeter ta silhouette dans le coffre de la voiture. Sans préparation ni plan d’action, tu vides ton sac en éventrant celui-ci, répandant tes effets personnels.
Un vieux masque de catch aux odeurs refoulées tombe à pied. Un accessoire parmi tant d’autres que tu n’as jamais vraiment porté.
Tu l’enfiles dans un rire étouffé, évitant de brûler le bout de tes doigts avec le cylindre de tabac fumant entre tes phalanges électrisées.
« Ça devrait faire l’affaire. »
Et comme pour avoir confirmation, te tournes vers Dolly. Un mouvement aussi mécanique que tendre vient ranger l’une de ses mèches rebelles rose sous le tissus cachant ses jolies traits.
Assise sur le rebord, tu tentes de te débarrasser des grains venant horripiler ta peau refroidie par l’air marin.
« Je propose quelques règles simples : on évite de crier nos prénoms, de un. » Car il est toujours facile de laisser glisser les identités lorsque la panique vient frapper les cœurs paniqués, de délier les langues alarmées. « Première arrivée, première servie. C’est pas le but de l’opération mais si quelque chose te tape dans l’œil, sers toi. »
Car tu es sûre que quelques babioles ne manqueront pas aux propriétaires. Qu’il recèle dans leur vie, dans leur habitation primaire, tous les bibelots affectifs et autres madeleines de Proust.
« Enfin, je propose qu’on s’embête pas avec les caméras de surveillance. L’alarme me pose plus problème pour être honnête. »
Si le but est d’en profiter, de ne pas se faire attraper, tu imagines pourtant sans difficultés appeler l’une de vos aînées pour venir vous chercher.
Cette simple pensée a le don de refroidir ta colonne crispée, de te faire souffler derrière ce masque trop serré. Le chaos au bout des doigts, tu sais que tu préféreras en venir aux mains que de devoir t’humilier.
HRP — c vraiment riot girl & muchacho women avec leurs masques là je hurle
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| Dolly Douglas |
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Mar 25 Mai - 11:32
night night freak night
Feat Julesuke
Elle est extatique, réfrénant les pignements de joie. Comme une ombre fidèle à un corps, elle suit Jule, enfonçant presque ses pieds dans les empreintes laissées par son aînée.
Elle vide son sac, extirpe un masque de catch, Dolly applaudit doucement. Vive, elle contourne la voiture, passe le bras à travers la fenêtre entrouverte côté passager ; pourquoi se donner la peine d’ouvrir la porte quand on peut se tordre en tout les sens ?
Elle sait ce qu’elle cherche dans la boîte à gants, et arrache la cagoule d’entre les papiers du véhicule. Elle l’enfile et aussi vite qu’elle est partie, la voilà de nouveau face à son aînée, un sourire infinitésimalement trop grand pour l’ouverture de la bouche taillée à coup de ciseaux dans les mailles roses de la cagoule.
Attentive néanmoins, elle hoche la tête à chacune des règles édictées par Jule. Elle turbine ; si elle ne peuvent pas s’appeler par leurs prénoms, mais doivent tout de même s’appeler, il leur faut des noms de codes.
« Ok alors on a qu’à dire que… euh… » elle creuse sa cervelle, dans les méandres de ses références pop culture, à la recherche de duos iconiques. « mmmh… ah je sais ! Moi je suis Tom et toi Jerry ! »
Ravie, elle ne peut pas retenir un léger frémissement d’excitation qui vient soulever ses épaules brutalement.
« Hmmmm pour les alarmes…. » Elle pousse un peu Jule, tâtonne le coffre. Du bout des doigts, elle trouve la petite poignée de plastique et l’actionne, pour révéler un faux plancher. « Dans les films ils coupent carrément l’alimentation électrique tu vois, ou je sais pas quel câble, dans le doute on fout tout en l’air…. » Elle trouve, à moitié écrasée par la roue de secours, une trousse en tissu épais et rugueux, contenant quelques outils rudimentaires ; tournevis, pince coupante, cutter,…
« Héhé, jsuis jamais cerveau de l’affaire, mais j’ai toujours le matos moi madame ! »
Lance-t-elle fière sous sa cagoule, en agitant la trousse sous les yeux de son aînée.
« On y va ? À pied ou on fait du repérage en voiture ? »
Demande-t-elle en faisant tourner ses clés entre son index et son pouce.
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| Juliet Drexel |
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Lun 31 Mai - 10:06
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L’ingéniosité de ta cadette te fait sourire.
Des surnoms au fond plancher, tu ne peux qu’admirer la facilité avec laquelle elle s’étale à tes côtés dans le pêché. Votre avarice n’a de limites que vos envies décadentes. Et derrière tes sourires s’effacent tes inquiétudes surannées.
Tu réfléchiras aux conséquences en des contrées lointaines.
Tu te pareras de tes plus beaux habits pour répondre de vos actes.
« Je vois que madame est bien équipée. »
Assise sur le rebord de la carrosserie, tu croises les bras sous les interrogations. Cerveau est un bien grand mot quand la seule attaque connue est le fait de foncer tête baissée.
T’es pas gradée pour une bonne raison.
« Hmm. »
À ton tour d’humer l’air des questions sans réponses, des réflexions peu poussées sous ton nuage de fumée. T’en oublierai presque que t’es cagoulée, que ton visage est enfermé. Sans craindre le ridicule, tu souris.
« Autant tout coupé. » Et tu mimes le geste, tes doigts devenant ciseaux de fortune. « Si t’as besoin je viendrais tout flasher. » Si la discrétion est de mise, qu’il serait plus sage de laisser ton électricité au fond de ton regard ternie, tu sais que cela te titille.
Les ongles qui tapotent le caoutchouc, tu observes la bâtisse se trouvant au loin dont les fondations s’entremêlent avec la roche de bord de mer.
« Je nous vois mal courir jusqu’ici, on aura l’air fines. » Et tu ricanes, quittant l’arrière de la voiture pour venir t’installer à l’intérieur de celle-ci. Remonter les routes étroites et sinueuses sans quitter le prix des yeux, s’en approcher en pas de velours.
Garé à proximité, tu n’oses claquer la porte.
Le portail devant vous étendu tu t’approches de la propriété bordée par sa sécurité. Au pied du mur, tu t’accroupis, fais un signe à Dolly sous sa cagoule bubblegum.
« Viens par-là avec tes pinces que je te catapulte de l’autre côté. »
La voix est basse, confiante tandis que les mains en étrier sont prêtes à accueillir le pied chaussé pour mieux l’élever.
Et tu pries pour que derrière le fer forgé ne se trouve pas milles et unes surprises.
HRP — ...
