[event cobras] la tête du serpent

la tête du serpent

Voilà que depuis deux semaines règne une ambiance particulière au sein du gang. Sans surprise, cette agitation singulière est due à la récente disparition de votre chef - Agon.

Une place qui a, certes, toujours été convoitée, mais qui l'est d'autant plus aujourd'hui : des ambitieux et ambitieuses s'imaginent déjà reprendre la tête du gang pour y assouvir leur besoin de grandeur. Messes basses et rumeurs vont déjà bon train pour savoir qui aura l'audace de reprendre ainsi les rennes ; puisqu'Agon semble s'être volatisé, sans nouvelle depuis presque plus de quinze jours. Quoiqu'il en soit, vous n'avez personne pour vous guider et le chaos déjà existant et si caractéristique des Cobras ne fait que s'amplifier à mesure que les jours s'écoulent.

Au matin de la troisième semaine, un de vos congénères entre en trombe au sein du QG - ce bar, où règne une ambiance brumeuse et feutrée. Il vous annonce, à vous seuls présents, avoir fait une intéressante découverte en explorant une partie des souterrains de la ville : un regroupement de plusieurs caisses, d'une valeur non négligeable, contenant des substances illicites, des armes de pointe et de bien d'autres ressources qui valent très certainement un prix faramineux.

Un sacré butin, dont il vous dit n'avoir ni information sur sa provenance, ni sur son propriétaire ; abandonné dans la pénombre et l'humidité des catacombes.

Vous échangez quelques regards, perplexes ou curieux ; très certainement méfiants. Peut-être trouvez-vous l'idée de vous y rendre terriblement imprudente, ou au contraire, voyez-vous une occasion en or d'en profiter - après tout, dernièrement, vos propres ressources semblent s'amenuiser et vous redoutez toujours une attaque des Crows : si les rumeurs de l'absence d'un chef chez les Cobras se font entendre, prendre ce risque pourrait très bien vous sauver la vie.

En l'absence d'un chef, c'est la majorité qui l'emporte et la première initiative est de vous rendre sur les lieux. Là-bas, vous pourrez réfléchir convenablement aux décisions à prendre, et vite ! Car si cela appartient à un autre gang, vous devrez rapidement vous en emparer. Il faut donc du monde pour pouvoir possiblement transporter le butin, mais également dans un souci de sécurité. Vous vous portez donc volontaire, ou vous vous y sentez quelque peu obligé.e d'y prendre part.

Ce soir est le moment venu. Vous avez essayé de joindre l'auteur de la trouvaille mais il ne vous répond pas. Vous vous rendez tout de même à l'endroit indiqué sans cesser les appels, en vain.

Vous effectuez un bon nombre de pas et parcourez un bon nombre de tunnels pour finalement tomber sur le pactole. L'endroit est sombre mais reste illuminé grâce à des lampes à piles, et vous distinguez ce qu'il contient : des tas et des tas de cagettes, les unes sur les autres, ainsi que des armes toutes rangées au fin fond de la pièce, exactement comme on vous l'avait décrit.

Cependant, en levant les yeux sur le mur, à l'encre rouge, vous pouvez y lire une inscription taguée en lettres capitales :

FÉLICITATIONS BLAND !

➥ Vous pouvez avoir des lampes torches, des armes, etc.
➥ Là où vous vous situez, le réseau passe très mal.
➥ Les armes découvertes ne sont pas chargées.
➥ Il y a une odeur indescriptible qui flotte dans l'air.
➥ Sohen, le camarade que vous essayez de joindre est toujours sur répondeur.

Actuellement, pour ce tour, tout le monde peut répondre dans l'ordre qui lui convient. Il est à noter que le MJ peut intervenir à n'importe quel moment.

Un résumé de votre RP en fin de chaque post à cet évent est obligatoire. Nous vous demandons d'éviter de trop vous épancher dans vos RP, de les faire les plus synthétiques possible (des réponses avoisinants les 400 mots pour vous donner une ordre d'idée) pour permettre à l'action de s'écouler avec fluidité.

Les participants sont : @Temperance Bland, @M. Babylone Kavinsky, @Renard Bellay, @Gretel Schwarzenberg, @Uranie Lecloizot, @Mikhaïl H. Rockefeller ; @Isis-Mae Rhodes, @Liam Rowland

la tête du serpent

Allez vous laver les mains et vous changer. Je me charge du reste.

Lorsque Temperance voit Sohen faire irruption au QG, il se demande s’il n’a pas rêvé ces mots, s’il n’a pas fabulé tout le reste. Car ce n’est pas vers lui que le cobra emballé se hâte, c’est à tout le monde qu’il clame haut et fort avoir trouvé le butin du siècle.

Tu te sens devenir pâle en l’entendant mentionner les égoûts. Tu pensais savoir ce qu’il vous attendait dans les catacombes. Ce n’est pas un trésor, tu as peine à décrire ce que c’est. Peut-être as-tu vraiment rêvé? Ta main s’enfouit dans la poche de ton pantalon gris.
Ce qui s’y trouve enroulé grossièrement dans du papier ciré te rappelle que ce qui se déroule est bien réel, te rappelle ce pourquoi tu t’inquiètes de voir Sohen repartir aussitôt.
Est-il inconscient? T’a-t-il trahi?

Lorsque Temperance rejoint les autres volontaires, il n’est guère préparé. Voilà qui ne lui ressemble pas. Ou qui lui ressemble trop, depuis la veille, il ne sait plus. Seule sa lampe torche lui servira, il n’a chez lui ni arme ni protection.
Mais tu peux faire sans n’est-ce pas?

Chaque appel tombant sur le répondeur de Sohen fait bourdonner ses oreilles un peu plus. Si tout le groupe sent le piège, lui, en craint un d’un tout autre ordre. Si bien que lorsque les faisceaux lumineux des lampes éclairent bel et bien la marchandise promise et non quelque chose de plus sinistre, il sent une pression choir de ses épaules.

La pression plante de nouveau ses griffes entre tes omoplates lorsque la lueur des lampes torches découvre sur le mur d’accablantes félicitations à l’encre rouge. C’est bien ton nom. Sohen t’a sans doute trahi.
Pourtant, à ce moment tu ne lui en veux pas. Tu attends que les regards se tournent vers toi.

Sa main retourne dans sa poche où il défait le papier pour le tenir
cet index arraché
entre ses doigts à lui, comme une caresse rassurante

LE ROI EST MORT VIVE LE ROI
il n’y en aura plus
C’EST LE TEMPS DES RATS
c’est le temps des bureaucRATes

Cet aveu ne sera pas sa fin, mais bien son début.
« N’y touchez pas. »
Ton premier ordre.

résumé:

code par drake.

les snakes le sang

ca pu ca casse les couilles je fais demi-tour

Plus elle avançait dans les catacombes et plus elle avait envie d’étrangler Sohen pour les avoir fait venir ici.
Elle regrettait de s’être portée volontaire pour récupérer la cargaison, mais Renard et Liam y allaient et elle ne faisait confiance à personne pour le protéger si ça dégénérait.
Et ça puait déjà.
(dans tous les sens du termes)

Les sourcils froncés elle s’avance vers la pactole promis mais s’arrête net devant l’inscription sur le mur, se tournant vers Tempérance avec un sourcil relevé.
C’est quoi ce cirque.
Plus une exclamation qu’une question parce qu’elle n’attendait pas de réponse de la part de ses camarades; le nez froncé par l’odeur étrange elle met une main rassurée sur une de ses armes calée à sa taille, la deuxième tirant doucement le poignet de Liam pour qu’il reste derrière elle.
Reste près de moi. murmuré uniquement à son intention.

résumé:

— (event) cobras kss kss

. La tête du cobra

Quelle curiosité elle avait, Renard. Sohen avait à peine crié la découverte qu’elle avait déjà étiré le corps fin, vérifiant au poids sur sa peau la présence rassurante de ses armes. Sourire fin écarlate, Renard s’était proposé dans la foulée des propos du cobra. Il y avait la promesse de tant de choses ! Avide de trésors, avide du danger, avide de tout, Renard frétillait car enfin un jeu commençait.

Dans la puanteur des catacombes, le bruit des bijoux détonnait, offrait en pâture une présence à chaque pas - oh si proche des oiseaux maudits!- et Renard en souriait toujours avec ce goût particulier du spectacle.
La cargaison tant promise face aux yeux, le renard s’apprêtait à voler le fromage du bout de doigts voleurs, frôler les trésors pour mieux y trouver la faille qui découvrirait leur énigme. Mais macabre fut le spectacle quand elle découvrit que le mur se décorait de vermeille.
Renard souriait, Babylone et Liam étaient là, aidaient à tirer le sourire un peu plus haut quand leur séjour dans les catacombes se révélaient déjà prometteur. Piège ou miracle, Renard s’en moquait bien. Une lame s’appuyait confortablement à l’intérieur de son bras, les illusions frétillant sous ses doigts, prêtes à se créer : elle ne chuterait pas ce jour-là.

Un regard à Tempérance, l'œil pétillant quand la tête se hochait dans le bruit des cliquetis d’or à ses oreilles. Elle n’aurait jamais imaginé Tempérance roi des serpents. Pourtant, si elle savait qu'il l’était, aussi seconde fut-elle, Renard y aurait bien trouvé son avantage. Elle s’avança, ne toucha rien mais observa le butin semblant désormais empoisonné.

– Les petits corbeaux nous auraient pris au piège ? Les caisses semblent terriblement banales, Tempérance.

Un regard sur Babylone, le sourire qui se courbait un peu plus en la voyant si protectrice et les yeux curieux qui se reposaient sur Tempérance alors que leur petit groupe attendait l’entrée en scène du macabre peintre.

– Tout ça promet, n’est-ce pas ?

Le gloussement fut presque silencieux, secouant les épaules alors qu’un doigt venait caresser le message carmin. Sang ? Peinture ? Tout était possible et Renard s’en réjouissait. Sentant la peau rougie, elle ne put retenir un soupir dans un sourire. Oh, que de théâtralité, tout pour la satisfaire ou presque. Le spectacle promettait et Renard attendait toujours l’entrée de ceux qui le leur offriraient. Et dans les grandiloquentes manières, l'illusionniste remarquait bien la dangerosité des possibilités cachées derrière cette scène souterraine.

résumé:

C y a l a n a

hiss

Sous ses semelles, le sol crasseux à la texture douteuse lui rappelait qu’elle n’aimait que très raisonnablement l’aventure ; et qu’elle regrettait déjà avoir emboîté le pas au petit groupe qui évoluait dans l’obscurité puante des catacombes.
Elle n’est armée que d’une fine lame dissimulée entre le cuir de ses bottines montantes et son pantalon sombre ; et à mesure qu’ils avancent, elle regrette de plus en plus de systématiquement laisser chez elle son petit pistolet. C’est trop tard maintenant.

Le trajet est long, et elle a pris le temps, à l’arrière du groupe, d’observer scrupuleusement. D’abord la pénombre qui se déroulait derrière eux, qu’elle balaye rapidement, aléatoirement, du faisceau tressaillant de sa torche. Mais surtout, l’étrange équipée qui la précède. À l’exception des silhouettes rassurantes de Kavinsky et Rowland, elle n’a confiance en aucun d’entre eux. Bellay et Rhodes sont de ces étoiles filantes, dangereusement imprévisibles, qui vous explosent à la figure ; Lecloizot et Bland, des sables mouvants, qui vous étouffent en silence. Quant à la petite Rockefeller, Gretel ne la connaissait pas ; et la considérait donc par défaut, comme une potentielle menace.

Et puis soudain, les caisses, le butin fabuleux. Et l’inscription sur le mur. Quelle drôle de mascarade. Elle tente de rester impassible, mais ses sourcils froncés trahissent l’agacement qui monte en elle. Pourtant elle se tait, scrutant de nouveau l’obscurité derrière eux.
Rien, si ce n’est cette drôle d’odeur. Au mieux, la puanteur caractéristique d’un endroit mal aéré, humide, sale, dans les bas fonds de la ville. Au pire, un gaz, ou un liquide inflammable.

« Ne traînons pas. »
Finit elle par lâcher, sans pour autant impulser le moindre mouvement vers le butin, ou vers l’obscurité pour s’y perdre à nouveau.

résumé:

stardust

intervention

Au contact de ses doigts contre le mur, Renard peut constater que c'est bien avec du sang qu'est écrit le message.

Vous entendez de petits bruits, comme des claquements. Il y a beaucoup de rats qui se glissent ici et là, à peine effrayés de votre présence. L'odeur pestilentielle persiste.

Le tour n'est pas terminé.

@"Cobras"

✷

musique

De ces moments raréfiés où tu te retrouves en compagnie des autres perfides. Des airs d’antan, une ritournelle qui berce vos airs de cartel dans votre expédition avortée. Humidité, clapotis en écho, comme des galets. Le talon carré de tes chaussures traîne sur la surface rugueuse des catacombes reculées, tu éternises tes pas, lassée.
La canne en support, le port altier, tu t’es positionnée dans un recul certain, ne cherchant pas à t’impatienter autour des trouvailles sordides. Observant autour de vous, le visage fermé, dame de fer vêtue de velours, tes yeux roulent, rencontrent le plafond infiltré.
Ils cherchent un instant Temperance suite à son ordre aboyé en querelle avec la fragilité de sa nuque que tu observes.
Et puis ça te prends, ça t’agace.
Tu t’avances, admire.
L’opéra muet, la mise en scène surannée.
Ta canne vient frapper l’une des caisses, tu ne saurais dire si ça sonne creux ou plein. Résonance étouffée, tu te tournes vers Grëtel, ne pipe pas un mot avant de placer ta paume sur le bois.
Pas assez pour ouvrir, désobéir.
Déjà trop pour reculer.
Tu rebondies sur les paroles de Renard.
« Ça promet pas grand chose si on reste tous plantés ici. »
Venir ici, observer la puanteur, écouter le néant. Il y a dans tes mots un arrière goût âcre, quelque chose qui claque sur ton palais désenvouté par la scène dépeinte.
« On ouvre ? On ouvre pas ? »
Et ô tu doutes que qui que ce soit se dévouera, qu’une des couleuvres se sentira d’humeur sacrificielle. Tes ongles sur le bois, tu tapotes.
Tu attends un signe de tête, un clin d’œil fallacieux, de quoi guider tes phalanges, celle d’un·e autre.
Entre le daim impeccable de tes chaussures brossées, une vermine se fraye un chemin sous tes yeux dégoûtés, tes épaules crispées, tu retiens un râle de dégoût, dégluti entre tes molaires écrasées.
Ta canne tente de la chasser, s’impatiente.
« Gretel, vous nous quittez déjà ? »
Quitte à crever, autant tous les emporter.

RÉSUMÉ — 
- Uranie a le seum d'être ici, ça pue, c'est nul
- Elle aime pas les gens
- Temperance il donne des ordres elle sait même pas pourquoi
- Elle titille Gretel parce que pourquoi pas, c'est pas sa favorite pour rien
- Si Temp donne pas son accord elle espère au moins que Renard sera plus fun et spontanée
- Tout le monde fait sa princesse, go ouvrir les caisses et récupérer le loot, fortnite style
- Hésitez pas à tacler sa canne si vous trouvez qu'elle parle trop mal

la tête du serpent

cobras x mikhaïl

Les catacombes. Mikhaïl avait fait l’effort de s’attacher les cheveux pour éviter qu’ils ne prennent trop l’odeur de cadavre, et d’humidité qui y régnait. La jeune femme suit le reste de la troupe sans réellement broncher sur les odeurs, ou le peu de visibilité face à eux. Ne préférant ne pas utiliser sa vision nocturne maintenant, patientant plus tard si la situation venait à dégénérait. Après tout, tout était beaucoup trop beau pour être vrai n’est-ce pas ? Et pourtant ce n’était pas à cause des lieux qu’une petite boule s’était formé au creux de son ventre : plutôt à cause d’un mauvais pressentiment.

Toujours silencieuse mais à l’affut du moindre mouvement, de la moindre phrase capable de faire chuter le reste de l’équipe. Mikhaïl projette son regard sur le fond de la pièce éclairée par quelques lampes disposées ci et là. « Quelqu’un est indisposé ? » Bien qu’elle doute évidemment que l’odeur de sang qu’y vient lui chatouiller les narines proviennent d’une de ses collègues, même s’il faut prendre en compte l’âge avancé de certaines d’entre-elles. « Si cela n’est pas assez clair… » Mikhaïl se rapproche du mur que viens de frôler Renard, saisit les doigts de cette dernière sans réellement la prévenir et hoche la tête. « Il semble relativement frais, s’il est celui de la victime. Difficile à dire avec l’humidité ambiante. » Avant de reprendre place derrière la troupe, non loin de Gretel.

Avant de jeter un œil à Uranie, l’écoutant attentivement, alors qu’elle vient frapper doucement sa canne contre les boîtes sans savoir si elles étaient ou non piégées. Toujours à observer du coin de l’œil les autres reptiliens, dans l’ombre. Entendant les rats grouillés à leurs pieds, sur et sûrement aux pieds des caisses. « Au vu du nombre de rats, et de leur taille ... j'espère qu'il reste quelque chose du malchanceux. »

Spoiler:

{}let's see who's gonna survive
let's see who's gonna die

cactus

» LA TÊTE DU SERPENTFT. LES COBRAS (??? 2021)

Isis-Mae, narines retroussées et des frissons plein le dos, faisait claquer ses talons fins sur le pavé humide en regrettant chaque événement l’ayant conduite à se retrouver dans les bas-fond moisis de la ville au milieu de ces presque inconnus –ses camarades Cobras, en vérité, mais en dehors de Liam elle n’était que peu familière avec la plupart d’entre eux et se méfiait même de certaines.
La vérité c’était qu’en dehors de Monsieur, les Cobras avaient bien peu d’importance à ses yeux.

Elle gardait le silence, roulant des yeux éventuellement lorsqu’un ordre ou une remarque qui ne lui plaisait pas était prononcé, et se tenait à l’écart de ses pairs, bras croisés, se maudissant un peu de ne pas s’être un peu plus habillée en conséquence.
Dans la pénombre ses yeux de chat voyaient presque aussi bien que de jour, mais sans savoir ce qu’il était en train de se passer sous ses yeux, elle avançait quelque part, autant à l’aveuglette que les autres. Elle s'efforçait néanmoins de rester alerte, parée à fuir si nécessaire.

« C’est qui Bland ? fit-elle d’un ton nonchalant sans se soucier de paraître idiote devant ses compères. »

Pour une fournisseuse d’informations, elle ne s’inquiétait vraiment pas de se rappeler les information que Monsieur ne lui demandait pas expressément de retenir…

— Elle est vraiment pas là parce qu'elle avait envie de venir + elle s'est habillée comme si elle allait en boîte, très smart ça bien joué
— Elle se tient à l'écart des autres et observe les environs avec sa vue de chat
— Sorry Temp' elle connait pas ton nom........
— Globalement là pour être jolie faut pas trop lui en demander

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la tête du serpent

C'est la mort dans l'âme que Liam avait pénétré dans les catacombes aux côtés de Babylone, qu'il ne lâchait presque plus après leur dernière séparation ; l'infirmier redoutait que le groupe ne se précipite dans un nouveau piège. Aucun cobra n'était d'ailleurs assez crédule pour écarter cette option, et il pensait que la trouvaille de Sohen tombait un peu trop au bon moment pour être bien réelle.

Il s'était néanmoins porté volontaire pour aller vérifier ses dires, tout en étant persuadé qu'ils ne trouveraient rien dans les tunnels - son doute devenu une certitude une fois leur associé devenu injoignable. Depuis que le petit groupe était en chemin, sa main était posée sur l'arme de poing qu'il avait glissé le long de sa taille, arme qu'il avait recommencé à porter sur lui suite aux derniers événements - la blessure qu'il avait obtenue au festival à cause de sa négligence et le gang récemment ébranlé par la disparition d'Agon l'obligeaient à redoubler de prudence.

Dès que le butin promis fut découvert avec l'inscription, Liam glissa un regard autour d'eux, à la recherche de l'auteur du message, mais ne put rien distinguer dans la pénombre - reporta alors son attention sur le nom cité, à la fois étonné qu'ils aient trouvé les caisses malgré ses doutes précédents, et intrigué par le message de l'écriture macabre.

- Bland c'est Tempérance, notre trésorier, ici présent - si je peux encore me permettre de l'appeler comme ça.

Il se tourna vers le blond et s'avança pour se placer devant Babylone après lui avoir jeté un regard qui se voulait rassurant - il comptait vérifier, pour le moment, si ce dernier pouvait réellement s'autoriser de prendre les choses en main.

- Est-ce que tu peux vraiment te permettre de nous donner des ordres, plutôt que des explications?

- persuadé que le butin existait pas au départ dcp il est bien surpris de le trouver

- il cherche vite fait autour d'eux mais eh fait tout noir dis donc

- pas à l'aise du tout mdr mais il reste calme

- si la situation était pas tendue comme ça il aurait rigolé à cause d'isis oui

- dcp là il demande à Temp de s'expliquer
ik ça sonne agressif mais promis c'est que de la méfiance ok

ft les kss kss

(c) sky

intervention

Dans le fond, une des caisses n'est pas totalement refermée et vous pouvez y distinguer un nombre important de revolvers.

Isis, grâce à ta vision de chat, tu peux apercevoir dans la zone la moins éclairée, une main ensanglantée dépasser de derrière les cagettes. Mikhail, c'est en revanche ton odorat qui est à l'affût : malgré les odeurs nauséabondes qui se mélangent à celles des drogues et du plomb, tu distingues mieux d'où provient le sang.

En effet, plusieurs rats s'agglutinent autour de ce corps avachi et bien caché. Les claquements de leurs dents contre la chair et les os poursuivent la mélodie de cette scène funeste.

Le cadavre est celui de Sohen et il vous est presque difficile de l'identifier : les bras marqués par des coups, comme s'il avait lutté, son visage est couvert de sang séché ; ses yeux, quant à eux, ont été indubitablement écrasés dans leurs orbites. L'humidité a précipité le processus de putréfaction du corps et les rats se sont attaqués directement à sa chair, en commençant par ses jambes.

Un rat fait glisser un lecteur de cassette audio qu'il tenait dans sa main.

Vous avez tous un délai de 72h pour poster à chaque fois que vient votre tour de répondre. Au delà des 72h, nous passerons votre tour, pour permettre à la personne après vous de poursuivre l'évent.

» LA TÊTE DU SERPENTFT. LES COBRAS (??? 2021)

La voix de Liam résonna à ses oreilles et réponse fut apportée à sa question futile –elle se surprit à découvrir que les Cobras avaient donc un trésorier mais se retint de faire la remarque à voix haute, passer pour une idiote l’amusait mais l’humeur du jour n’y était pas propice.

« Aah, fit-elle en posant les yeux sur Tempérance après avoir suivi le regard de Liam, Salut !! elle ajouta d’un ton léger à l’attention du premier comme si elle venait de le rencontrer et qu’ils n’avaient pas marché ensemble depuis de longue minutes déjà. »

Elle nota bien les étranges accusations de Liam mais feignit de s’y désintéresser en allant marcher un peu plus loin, gardant une oreille alerte, guettant la moindre information interne qui pourrait faire plaisir à Monsieur si elle la lui rapportait. Mais alors qu’elle s’éloignait, un grouillement au coin de son regard attira son attention et elle fit quelques pas méfiants en avant, sourcils froncés et nez retroussé devant l’odeur qui se faisait plus forte par là.
Une exclamation lui échappa alors qu’elle reconnu la silhouette d’une main ensanglantée dissimulée dans l’ombre.

« Qu’est-ce que– eh regardez ! »

Elle fronça les sourcils un peu plus, le souffle (et le cœur) au bord des lèvres.

« C’est pas… le type de ce matin, là ? –elle avait oublié son nom à lui aussi. Y’a quelque chose dans sa main... »

Isis réprima un haut-le-cœur en décrivant plus longtemps du regard le spectacle macabre qui se dessinait là –l'état du corps, l'horreur des rats affamés ; la mort avait toujours été un concept très abstrait pour elle qui se disait souvent ne pas tenir tant que ça à la vie, mais la voir aussi soudaine et morbide lui retourna l’estomac.
Elle en avait assez fait pour l’instant –qu’on ne compte pas sur elle pour aller récupérer quoique ce soit sur le corps de ce pauvre Sohen.

— "hihi cc temp !!!"
— Elle note les accusations de Liam @ Temp' mais fais genre de pas calculer (en fait si) et va faire les cent pas plus loin
— Elle voit le corps + ce qu'il a dans la main et alerte les autres ça rigole plus
— Faites la plouf pour savoir qui va chercher le lecteur mais elle joue pas lol

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la tête du serpent

Ces gens-là ne le respectent pas.
Il aurait dû s’en douter. Après tout, quel‧le gangster respecterait le comptable en costume gris, celui qui ne se salit pas les mains, qui ne fait que s’occuper des chiffres?
Renard qui se barbouille les mains de rouge, Uranie qui le défie ouvertement, Isis-Mae qui ne sait même pas qui signe ses chèques de paie. Lorsque Liam se joint au bal pour exiger de lui des explications, Temperance serre les dents.
Tu ouvres la bouche pour l’envoyer paître, lui et tous les autres qui lèvent le nez sur toi, mais la voix d’Isis-Mae attire l’attention de toustes, entre les couinements des rats.

Ça y est.
Iels l’ont trouvé.
Tu as l’impression que ton cœur va choir au creux de ton ventre, seulement. C’est Sohen qui nourrit les rats des catacombes.
Si c’est Sohen qui gît-là, où est ?

Temperance s’empresse de rejoindre l’informatrice, pour confirmer ses dires. C’est bel et bien l’homme qu’il avait croisé hier, celui qu’il devait rejoindre aujourd’hui, étendu derrière les caisses. Les yeux de Temperance se figent sur les orbites creusées du mort.

Cellui qui a fait ça sait.
Iel sait ce que tu as fait.
Et l’a fait à Sohen.

Il ne sait quelle folie le possède à ce moment, mais il n’arrive pas à sentir cette angoisse qui devrait lui souffler sur la nuque, il ne sent pas le dégoût que devrait inspirer la macabre découverte. Il ne ressent que l’adrénaline qui pompe jusqu’à ses oreilles lorsqu’il se penche pour récupérer l’enregistreur.

« C’est sans doute pour moi. »
Il se redresse, faisant dos à la majorité des autres cobras, les yeux rivés sur la petite machine dans sa main. Qui sait ce qu’on entendra dessus? Personne ne l’écoutera sans ton aval.
« Il est vrai que je vous dois des explications. »

Temperance se retourne alors vers Isis-Mae, l’oeil froid.

« C’est moi Bland. Et c’est moi votre chef à partir de maintenant. Enchanté. »

Il n’y a rien de ton regard à ta posture qui a l’air enchanté.

résumé:

code par drake.

les snakes le sang

ca pu ca casse les couilles je fais demi-tour

Un à un elle les regarde s’avancer, sa main lâche sur la peau de Liam; l’odeur charognarde lui est familière mais elle n’y prête pas plus attention que ça.
Renard avait l’air trop enjouée de ce qui se tramait, mais elle avait l’habitude. L’habitude ne l’empêche pas de lever discrètement les yeux au plafond à la remarque d’Isis-Mae -sans doute biasée par sa fatigue constante en sa présence.

Mais elle reporte son attention sur le convoi et l’inscription sanglante au mur, cligne des yeux quand Liam se pose devant elle -pas suffisamment grand pour lui obstruer la vue quand elle portait des talons alors elle le laisse faire, prête à le remettre derrière elle en cas de danger.

Un cri, elle tourne la tête vers la benjamine et plisse les yeux en sa direction, se frayant un passage pour mieux voir sa trouvaille.
Sohen ne risquait pas de répondre à son téléphone vu son état.
Une grimace de dégoût, elle attrape un mouchoir pour soulever le poignet du cadavre, un objet dans sa main que Tempérance ne tarde pas à récupérer.

Par dégoût ou par respect, elle laisse son mouchoir glisser sur le visage atrophié.

L’annonce de Tempérance retenti et elle tourne la tête vers lui, un sourcil relevé. Toi, notre chef?
Un instant de silence, elle hausse les épaules et jette un coup d’oeil à Renard. ok.
Après Agon elle s’en fichait un peu de qui lui donnerait des ordres. Qu’il gagne son respect s’il pouvait, elle lui obéirait de toutes manières.
Silencieuse elle attend qu’il continue ses explications, les autres ayant posés suffisamment de questions.

résumé:

— (event) cobras kss kss

. La tête du cobra

Oh le sourire tant amusé face au spectacle déjà décadent. Celui qui avait ainsi écrit le message sanglant avait un goût du spectacle qui plaisait fortement à Renard. Le regard pencha un instant vers Uranie, les doigts frottant doucement le sang entre eux.

– Patience Uranie, patience, si tu veux tant les ouvrir, fais le de tes propres petites mains, non ?

Interruption, Renard n’avait pas le temps de suivre les débâcles des autres quand Mikhaïl attrapait son poignet. Grognement déplu, le corps se crispa et le regard se planta cruellement sur la louve un instant avant qu’un sourire vilain n’étire les lèvres.

– Tu veux un coup de main le chien ? Il faudrait que tes maîtres te dressent mieux que ça si tu tiens à tes deux mains, sourire malicieux quand le bras se défait de l’étreinte d’un coup sec, la lame serrée dans l’autre paume.

Quelques pas et les doigts qui caressèrent les caisses délicatement. Si elle avait envie d’en découvrir leur contenu quand ils étaient arrivés, désormais, Renard obéissait à Tempérance par pur désintérêt. Pourquoi s’intéresser à une cargaison quand un jeu se dévoilait sous leurs yeux ? Les pas la guidaient à la suite d’Isis et Mikhaïl, derrière les rats dans le brouhaha de son or. Peut-être que son agitation satisfaite s’entendait tout autant pour les animaux de leur groupe au rythme de son coeur agité. Et, oh, quelle agitation, quelle belle surprise quand le corps de Sohen fut ainsi exposé à leurs yeux ! Le rire résonna encore, léger, plu quand Tempérance se présentait à la jolie imbécile, saisissant le lecteur dans la main du mort. Et malgré la peau gondolée, la puanteur et la pourriture, Renard s’était fait nécrophage, ramenant le tissu fluide de sa jupe contre elle quand elle se baissait pour faire les poches de celui qui avait été subalterne de la renarde. Un portefeuille, des babioles, un portable, Renard voleuse prenait ses souvenirs jusqu’à la chaîne au cou, pie intéressée jusqu’à ce que Tempérance prenne trop d’assurance.
Oh, le petit rat se hissait haut et si les sourcils s’étaient froncés un instant, Renard affichait son habituel air de fouine quand elle appuyait mains et menton contre l’épaule du trésorier.

– Notre petit comptable se fait pousser des crocs ? Et par quel grand couronnement penses-tu prendre le pouvoir ? Un silence un instant quand Renard était toujours si amusée. (Les cobras s’étaient-ils fait à ses mots piquants depuis les années passées ?) Et puis une courbette, ridicule dans la crasse des catacombes. Pour vous servir monseigneur, n’oubliez pas les conseils de vos bras droits et un peu d’amusement si vous ne souhaitez pas avoir un règne trop court.

Car le renard voulait jouer encore et encore et seulement dans ces règles elle serait une bonne alliée. La seconde comptait clairement discuter avec le petit chef à peine couronné. Oh, ce sourire amusé sur les lèvres quand elle se concentrait à nouveau sur leur souci plus concret, le regard croisant un instant celui de la jolie Babylone.

– Et du coup ce petit lecteur, qu’est-ce qu’il nous raconte ?

résumé:

C y a l a n a