[event cobras] la tête du serpent

hiss

La petite remarque d’Uranie l’agace, au plus haut point. Mais plutôt que de lui offrir une réaction puérile et délectable, Gretel se contente de la splendeur du silence ; et d’un regard qui fusille.
Elle écoute, suit de son regard froid les mouvements des un, et des autres, sans pour autant bouger d’un centimètre de sa position. Elle aussi, est curieuse de cette drôle d’inscription, elle aussi, aimerait fustiger Bland de questions. Mais elle préfère encore économiser ses mots, pour l’instant ; et s’en prendra au morne comptable quand le moment viendra.

Soudain, la découverte du corps, qu’elle ne distingue pas vraiment de là où elle se trouve. Elle finit par suivre les autres, pour observer, toujours un peu en retrait, l’ignoble spectacle de Sohen massacré. Était-ce si vilain de penser que vu l’état du corps, elle n’aurait pas besoin de se battre avec les rats pour vérifier s’il respirait encore au cas où ?
Elle s’approche à son tour, encore un peu plus du corps, pour constater malgré la vermine grouillante les marques de coups, les yeux écrasés dans les orbites. Pauvre garçon, pensait-elle tout de même.
Et pendant qu’elle inspectait le corps, la voix de Bland qui s’élève, C’est moi votre chef. Elle lui tourne le dos, et contient avec difficulté un petit rire mauvais ; mais pas un souffle du nez.
Elle écoute Renard ; elle est globalement d’accord avec elle sur le fond, mais ne l’aurait pas ainsi formulé. Elle finit enfin par se tourner, affichant toujours cet air impassible et suffisant caractéristique.

« Oui, chef, qu’attendons nous pour écouter cette cassette ? »
Elle prononce « chef » avec cynisme, mais pas assez pour paraître effrontée. Si mutinerie il doit y avoir, cela se fera hors de ces maudits sous-terrains puants et menaçant. Pour l’instant, mieux vaut suivre Tempérance ; elle croit assez en son besoin de sauver sa peau pour qu’il ne les entraîne pas bêtement vers plus grand péril.

résumé:

stardust

la tête du serpent

D’entre toutes, la réaction de Renard était une de celle à laquelle il devait faire le plus attention. Une des secondes de l’organisation, elle aura été littéralement dépassée sans le savoir par un de ses subordonné.e.s dans une course invisible pour le trône. Elle ne se fâche pas, bien sûr, elle sourit et elle joue, comme elle le fera toujours, mais celui qui veut s’imposer en maître sait bien qu’il devra la convaincre plus que toustes.

Il garde le dos droit et le regard décidé lorsqu’elle se penche sur son épaule sans gêne ni crainte, aussi laxe que toi tu es raide.

C’est maintenant ou jamais, tu le sais bien. Le moment de mettre toutes les cartes sur table, avec la folie de celui qui cesse de bluffer. Tu sais que tu ne pourras jamais contrôler les cobras si tu n’arrives pas à imposer ton autorité ici et maintenant.
Respire. Après tout, n’est-ce pas votre spécialité?
Le meurtre et la décadence.

Alors que Renard et Gretel lui demande de faire jouer la cassette dans sa main, une pensée lui vient en tête. Un simple non. Il était temps que les cobras s’habituent à quelque chose de nouveau, d’inconnu sans doute. Un peu de fermeté.

« On attend ma permission. Je sais que vous avez perdu l'habitude d'écouter les consignes. »

Il jette un regard sur le reste des cobras. En refusant de faire jouer la cassette au moment demandé par les autres, il a l’intention de rendre clair qui décide. Mais, surtout,
peu importe ce qu’il y a sur cette cassette, tu dois prendre possession de l’histoire avant qu’elle ne sorte au grand jour. Alors tu continues sur ta lancée, le lecteur toujours dans ta main, la voix plus forte, comme si tu entamais un discours.

« Agon vous laissait faire n’importe quoi, n’importe quand. Cela s’arrête aujourd’hui. »

Son expression devient solennelle lorsqu’il prononce les mots qu’il espère clairs comme de l’eau de roche.

« Agon ne reviendra pas. »

résumé:

code par drake.

les snakes le sang

@"Cobras"

✷

musique

Odeur âcre qui creuse tes narines, vient emplir tes poumons. Reminiscence d’actes passés, il n’y a que les mots ravalés d’Isis pour confirmer ce que tes yeux ne sont pas capables de voir. La canne vient séparer la jeune fille de la vision putride, saisit son avant bras afin de la faire reculer. Aucun mots n’est prononcé, car tu tends à écouter les dialogues entremêlés des uns et des autres.
Un regard s’appuie sur la cadette, de ceux qui s’apprêtent à décoller ta rétine en direction du plafond. Tacite, de quoi transmettre ton manque de patience face aux conversations vides de sens.
Les autres, ceux à la sensibilité consanguine déblatèrent.
L’annonce de Temperance fait battre tes tempes, tes sourcils se haussent, interdite. Alors tu regardes les réactions, ne délie pas ta langue pourfendeuse.
Un instant, un ahurissement. L’improbable est réalité en ces murs humides, calcinés par un sang à peine séché.
Et si aucune opposition ne sait résonner, que les sous-titres sont brouillés, tu continues de laisser les mots du chef s’étirer.
On attend ma permission.
Tes bras se croisent sur ta poitrine, les paupières se plissent.
Agon vous laissait faire n’importe quoi, n’importe quand.
Petit roitelet s’est envolé mais que va-t-il rester de son héritage avorté ? La folie en comparaison à la rigueur bureaucratique te semblait bien plus plaisante à contourner.
Cela s’arrête aujourd’hui.
Décompression, coup d’état contre ton palpitant, tu n’aimes pas les mots, tu les conchies. Tu devrais te réjouir, acclamer l’ascension fulgurante, la regarder avec tendresse face à ce bel ami.
Mais tu sais, tu ne connais que trop bien les habitudes de Temperance car vous partagez les mêmes, un secret.
« Sans blague. »
Ça siffle.
« C’est quoi la suite du programme ? »
Et tu admires cette débâcle souterraine, le début d’un règne qui les pieds dans la fange, le sang aux mains, n’a de présage que sa forme.
« Félicitations, c’est la promotion ultime. »
Sans joie ni loi, une simple appréciation.
Car on ne dresse pas les serpents, on les charme.

RÉSUMÉ — 
- Elle tire Isis vers elle qu'elle évite de copiner avec le cadavre, y a une jeune femme délicate ici nan mais oh
- Est perplexe qu'une telle annonce se passe dans de telles conditions, trop d'effets dramatiques ok
- L'annonce de Temperance la met pas en joie mais apriori si tout le monde se la joue carpette, elle va pas risquer de se retrouver en tête à tête avec sohen pour sa retraite anticipée
- Est à deux doigt de se barrer, plutôt se perdre et tomber sur les Crows que d'avoir à faire ds courbettes pour faire plaisir, y a pas si longtemps que ça elle lui collait des claques à Temp ok, C'ÉTAIT LE BON VIEUX TEMPS

la tête du serpent

cobras x mikhaïl

Agon n’était visiblement plus, si l’on devait en croire la nouvelle tête principale de l’hydre. Comment était-il parvenu à vaincre cette gangrène ? Elle était un poil piqué de ne pas avoir réussi à en venir à bout avant Tempérance. Mais il en était désormais ainsi. Il serait leur nouveau leader, le nouveau meneur de troupe. Après tout cela n’allait sans doute pas changer grand-chose pour Mikhaïl : le plus important était Havan. Lui, et rien d’autre.

Mikhaïl est silencieuse, en retrait. Observe comme toujours ses compères Cobras, remarque les rapprochements, et claque des dents alors que Renard la compare à un chien. Peut-être rirait-elle moins avec des cadavres au pied du lit ? Qui sait. C’est une idée à garder dans un coin de son esprit. Mikhaïl était un loup, pas un vulgaire chien de compagnie. « Oui oui oui, passons. » Alors qu’ils déblatèrent encore sur des futilités. « La cassette, que dit-elle ? » Peut-être nous expliquerait-elle comment Tempérance en est arrivé là ? Comment Sohen y a laissé la vie ? Pourquoi ses multitudes de caisses se sont retrouvés ici, entourés de rats plus gros les uns des autres.

Spoiler:

{}let's see who's gonna survive
let's see who's gonna die

cactus

la tête du serpent

Il s'avança également pour aller regarder ce qu'Isis venait de leur signaler - la vue du corps meurtri, associée à l'odeur de putréfaction à présent bien reconnaissable, lui souleva le cœur ; il se recula, heureux que Babylone daigne bien cacher le visage défiguré du cadavre. Le grouillement des rats qui s'affairaient autour de ce qu'il restait de Sohen le révulsait, et il se demanda où les coupables se trouvaient maintenant.

S'éloignant du corps car peu désireux de rester près des bêtes en plein festin, c'est sans émotion qu'il prit l'annonce de Tempérance, attendant les bras croisés les instructions qu'il tenait tant à leur donner. Sa réaction était loin de l'amusement de Renard, qui semblait plus que ravie de la tournure des événements, mais il dissimulait sa surprise - jamais il n'aurait cru que leur précédent chef puisse se faire avoir de la sorte.

- Très bien. Et maintenant ? On l'écoute cette cassette ou pas ?

Le rouquin n'avait rien à dire sur la nouvelle position de Tempérance, ni sur l'autorité qu'il désirait avoir sur eux - tant qu'il ne les mettait pas en danger, Liam n'avait aucune raison de lui désobéir. Il ne put cependant s'empêcher de suggérer de sortir des catacombes, ne s'y sentant absolument pas en sécurité.

- Ne serait-il d'ailleurs pas plus prudent de le faire autre part qu'ici?

Au final, Liam n'avait que faire de qui était à leur tête - car peu importait sa férocité et sa soif de pouvoir, celui qui désirait les dominer ne durait jamais bien longtemps ; Agon, qui les terrifiait presque tous, avait bien fini par succomber. Il en avait vu au fil des années, des prises de pouvoir de la sorte ; mais il était persuadé que le règne de Tempérance sera aussi chaotique qu'éphémère, comme il en a toujours été ainsi chez les serpents.

- sa réaction est proche du "ok" de baby mdrr

- osef de qui lui donne des ordres tant qu'ils s'en sortent vivants, il est juste étonné qu'Agon soit,,, en "VACANCES" mais surtout que ce soit temp qui euuuh lui a fait prendre congé

- curieux de savoir ce qu'il y a sur la cassette du coup

- mais il a qd même bien envie de se barrer, chill avec les rats et les cadavres c pas trop son truc

- plus vite on s'en va mieux c'est snif

ft les kss kss

(c) sky

la tête du serpent

Ok
Bravo
Très bien

Qu’en ont-iels à faire d’un chef, ces cobras, après tout? Pas grand chose, obnubilé.e.s par leurs bas intérêts, par la première idée qui passe dans leur cervelle de petits reptiles égoïstes. La cassette, ouh oui la cassette, fais donc écouter la cassette, oh oui oh oui.
Tu lèves les yeux vers le bas plafond des catacombes. Tu ne pourras pas les changer d’un coup, tu ne pourras pas te montrer si inflexible, tu ne pourras pas faire sourire Uranie en public.

« Soit. Vous l’aurez voulu », soupire-t-il avant d’appuyer sur le bouton du petit lecteur.

S’iels préféraient entendre les nouvelles de la bouche morte de Sohen plutôt que la sienne, c’était leur affaire. Personne n’a l’air de vouloir savoir ce qui lui est arrivé.

Tu peux garder cela pour toi. Fermer les yeux et sentir
encore sous tes pouces
la cornée qui cède
qui entre sous tes ongles
qui va se perdre comme des ballons crevés dans le crâne
le rictus figé avec lequel Agon s’est éteint
amusé d’avoir enfin trouvé ce qu’il cherchait sans doute
une mort des plus ridicules

les rats sans doute n’en laisseront rien
tu as bien fait de garder de lui un souvenir
une brutale relique pourrissante pour te rappeler

qu’on te tuera de la même manière

Ça, Temperance l’aurait bien dit, à celleux qui auraient bien voulu entendre.
Ça ne les intéresse pas pourtant.

Soit.

résumé:

code par drake.

les snakes le sang

intervention

La cassette audio commence à tourner. Vous entendez une voix modifiée, nasillarde.

« Félicitations Bland ! Je pense que si tu as trouvé cette cassette, tu as pu trouver le petit présent pour ta nouvelle place au sein des Cobras. J'espère qu'il te plaît. De ce qu'on m'a rapporté, il était plutôt enthousiaste de te savoir ravir la place de chef, ça aurait été un très bon élément si tu veux mon avis. Mais il était aussi fidèle à son ancien boss... un vrai petit chien égaré qui va là où le vent le mène en somme. On aurait pu laisser un minable comme lui en vie, mais, je ne sais pas s'il aurait tenu sa langue et si nos menaces auraient suffi. Sûrement, vu comment il tremblait face à mon associé paraît-il, haha.

Il faut faire attention, Bland... buter Agon dans ces conditions, c'était très risqué de ta part ! Et le coup des yeux, plutôt original, je te l'accorde... mais un autre que lui et tu serais peut-être déjà mort. Les rats qui t'entourent ne sont peut-être pas ceux que tu crois... prend ça comme un cadeau, un avertissement de notre part. Oh, vous pouvez aussi ouvrir les caisses, profitez-en. Tout sacrifice mérite échange, merci Sohen !

N'oubliez pas, les Chouettes jamais ne sommeillent, toujours veillent. »

La cassette arrête de tourner.

➥ Temperance Bland est officiellement votre chef.

Vous avez tous un délai de 72h pour poster à chaque fois que vient votre tour de répondre. Au delà des 72h, nous passerons votre tour, pour permettre à la personne après vous de poursuivre l'évent.

L'ordre de passage est : @Temperance Bland, @M. Babylone Kavinsky, @Renard Bellay, @Gretel Schwarzenberg, @Uranie Lecloizot, @Mikhaïl H. Rockefeller ; @Isis-Mae Rhodes, @Liam Rowland

ca pu ca casse les couilles je fais demi-tour

Elle suit à peine ce qu’il se passe, plus préoccupée par le fait d’éviter à Liam de voir l’horreur du cadavre -le fait que ça ne soit pas son premier mort n'était en rien une raison.

Mais l’insistance sur le contenu de la cassette la rend tout autant curieuse et elle laisse aller son regard sur le petit objet -et Tempérance agacé finit par leur faire écouter.

clic.

Dans le silence de fin du discours elle tourne les yeux vers son nouveau chef, la reconnaissance au fond du regard; peut-être le regrettera-t-elle mais elle était bien contente qu’Agon soit mort. et qu’elle ne sache.
Il y en avait peu qui l’avait terrifiée comme il l’avait fait -un seul, tous comptes faits- et elle se porterait bien mieux sans.

Elle n’irait certainement pas lui dire là. Ses affaires avec Tempérance ne regardaient qu’eux deux et elle avait suffisamment de futur occasion de lui en toucher un mot à l’hôpital, alors elle se contente d’un hochement de tête.

(Quelque part imaginer Agon avec le visage meurtri de Sohen lui faisait étirer les lèvres)

résumé:

— (event) cobras kss kss

. La tête du cobra

Oh petit roi déjà jouait au monarque tout puissant et le renard à ses côtés sentait le poil se hérisser. L’envie fugace la prit de piquer l’objet de toutes les curiosités, vivement, pour révéler les secrets et prendre l’ascendant. Mais si l’ego déjà se voyait renverser le souverain fraîchement couronné, le malin esprit préférait lentement observer les pièces sur l’échiquier avant de jouer. Alors les doigts jouaient avec une des nombreuses bagues aux doigts pendant que le regard se plantait, vif et toujours si sauvageon, dans celui de Tempérance à ses côtés.

– Mon pauvre petit roi, déjà maltraité avec sa couronne trop lourde ! J’espère que tu sauras être aussi drôle qu’Agon au moins, Tempérance, et aussi que tu changeras tes habitudes vestimentaires mais c’est une autre histoire, la main qui voletait légèrement, chassant les pensées aussi vite qu’elles passaient par la tête quand le regard s’illuminait déjà d’impatience. Fais donc tourner la cassette pour tes pauvres petits serpents.

Ils étaient tous indociles, folichons sans lois et maîtres même dans les silences. Que Tempérance essaye donc de les dresser, Renard avait compris depuis longtemps que c’était par l’autorité suprême seulement que les cobras courberaient l’échine et elle n’existait pas. Alors elle se dit fugacement qu’il faudrait être charmeur de serpents pour obtenir les plus belles marionnettes d’Ellipse : les seuls cobras qui ne planteraient plus leurs crocs dans aucun autre serpent. Peut-être pourrait-elle l’être, sur l’épaule de Tempérance, charmer un serpent pour tenir le pouvoir au creux des paumes.
La cassette était enfin lancée sous une autorité piétinée au premier jour et Renard ne pensait plus à aucune machination imaginaire, seulement aux mots de la voix inconnue, étirant un sourire immense sur le visage. Les yeux brillaient d’excitation, oh ! Les Chouettes. Ces oiseaux si nouveaux, si mystérieux que personne ne pouvait même mettre un mot sur ce qu’ils représentaient si ce n’était une nouvelle menace.

Les engrenages s’agitaient dans la tête de Renard alors qu’elle capturait chaque mot, frétillant à l’idée du jeu bien intriguant.
Mais Agon fut vite mentionné, laissant son rire emplir l’air dans une exaltation non dissimulée alors que la cassette ne crachait plus un mot. Le regard glissa sur Tempérance, le sourire immense, hilare.

– Oh, Tempérance, sale cachotier ! Tu nous cachais ce cran ! Je me doutais bien de la mort du fou mais tu aurais pu partager le show !

Renard aurait vraiment aimé. Voir Agon se vider de vie. Elle se demandait si sa folie avait gardé sa place sur le visage jusqu’à la fin. Oh, Renard aurait adoré voir cette scène ou peut-être aurait-elle adoré voler ce rôle à Tempérance. Peut-être lui volerait-elle ce rôle d’assassin du roi quand elle aurait décidé comment les pions voleraient sur le plateau. Mais d’abord faudrait-il se débarrasser de ces nouveaux oiseaux bien néfastes. Aussi distrayants fut-ils, Renard ne pouvait que voir la menace évidente quand ils semblaient tout savoir sur tout. Voyaient-ils Héloïse, l’enfant qu’elle avait été ? Pourraient-ils signer la fin du pouvoir des cobras ? Du sien ? Renard ne voulait pas le découvrir, oh non, elle comptait bien crever le cœur de l’hydre avant que ses têtes ne se multiplient. Alors le regard fut plus sérieux derrière le sourire surexcité.

– En attendant, ces Chouettes devront rapidement être déplumées, n’est-ce-pas ! Vivement, dans un sourire, les pas la guidèrent aux caisses où entre les soies des vêtements, Renard prit une arme en main. Peut-être une parfaite traînée de poudre pour trouver les oiseaux, personne n’est invisible.

Il fallait bien jouer de la chance pour avancer dans cette impasse.

résumé:

C y a l a n a

hiss

Tout son corps est tendu, contracté. Elle n’a pas spécialement peur, mais elle sent qu’elle ne peut se relâcher. On ne sait jamais.
Le refus de Tempérance, sur le ton de la réprimande, la crispe encore un peu plus. Mais elle ne proteste ni ne laisse transparaître l’agacement sur son visage ; elle soutient un instant le regard de celui qui se voulait maître. Puis elle se détourne en soupirant, scrutant de nouveau les caisses.
A-t-elle plié devant le rat qui se veut roi ? Elle préfère se conforter dans l’idée que la moindre mutinerie dans ces égouts puants pourrait tourner au cauchemar, celui dont on ne se réveille plus.

Il finit par plier, et jouer la cassette ; ça commence déjà bien, pense-t-elle, un sourire moqueur se dessinant vaguement sur ses lèvres. Et qui se glace aussitôt, quand la voix nasillarde s’élève et débite des félicitations narquoises à l’attention de Tempérance.
Elle se retourne, avant même que l’enregistrement ne s’achève. Encore une fois, elle toise de pied en cap le morne comptable. Elle s’apprêtait à dire quelque chose, mais aussitôt Renard prend la parole, semble s’amuser de la situation. Oh décidément l’excentrique n’en rate pas une, pense Gretel en fusillant la jeune femme du regard.

Et puis de nouveau elle se tourne vers Tempérance, encore un peu plus agacée de la situation.

«Que fait-on désormais, Chef ? »
Lancé comme un défi, mais poliment ; vas-y Bland, prouves lui, prouve leur que tu n’es pas qu’un rat qui enfile la peau du lion.

résumé:

stardust

@"Cobras"

✷

musique

Une impression de déjà-vu au fond des entrailles.
La massue qui t’écrase le myocarde s’est allégée l’espace d’un instant, de quoi soulever tes épaules fragiles. Petit roitelet s’est envolé à jamais, dans l’ailleurs il repose sans fidèles ni couronne à porter. La cassette à présent terminée, les réactions maigres s’étiolent sous tes yeux absents.
Un sort que tu imaginais, que tu espérais, perpétué par la personnalité dont tu doutais. Dans d’autres circonstances, il y aurait de quoi sourire, s’affubler d’un rire. Renard s’esclaffe et tu observes, penchée sur ta canne. La relation aux Chouettes attise ta curiosité mal-placée et pourtant en droit de s’en inquiéter tandis que Gretel demande un ordre officiel. Le tout premier.
« Comment est mort Agon ? »
Une envie morbide de savoir, d’imaginer la souffrance sur ses traits déformés. Le décor actuel ne t’inspires ni poésie, ni chants d’idylles alors, autant s’y prêter.
Tu ignores les caisses, celles qui t’avaient obnubilées à ton arrivée. Il n’y a dedans aucune excitation, aucune joie. Les bras croisés sous ta poitrine, tu tais tes milles questions. Il n’y a que votre bras droit pour désirer réciter sa partie, prendre à partie le public difficile de ce soir.
Le reste est personnel et si tu commences à sentir la sellette sous tes pieds trembler, tu n’oses anticiper les futures conversations.
« Qu’en est-il des Chouettes ? »
Car sur ce point, tu ne peux que rejoindre les propos de Renard.

RÉSUMÉ — 
- Partage pas forcément l'enthousiasme de Renard
- Vraiment c'est whatever à ce niveau
- Veut savoir comment est Agon parce que vu que ça a pas été une mise à mort public façon Jules Caesar, personne a pu en profiter + les détails ça importe ok, est-ce que temperance est un badass insoupçonné
- Est d'accord avec l'esprit de Renard concernant les Chouettes, elle est pas fan à 100% et se demande c'est quoi la contrepartie et quand ça va leur tomber sur le coin de la gueule
- Go déplumer du poulet

la tête du serpent

Il reste impassible alors que la voix chuinte du petit appareil entre ses doigts. C’est qu’il doit autant se concentrer sur les mots que sur les réactions du groupe rassemblé autour de lui.
Tant de questions demeurent sans réponse. Si c’est le corps de Sohen qui repose entre les caisses, où est passé celui d’Agon? Le feu cobra s’était porté volontaire pour s’en débarrasser dans les catacombes.
Une décision stupide, tu aurais dû t’en charger. C’était le choc, c’était la panique, toute cette saleté sous tes ongles.

Il sait que celleux qui ont trué Sohen ont vu le corps, à voir comment iels avaient répliqué ses supplices sur le pauvre bougre. Avant ou après sa mort cependant? Le nom des chouettes vient répondre à une de ces interrogations silencieuses, ajoutant une lourdeur presque imperceptible sur ses sourcils qu’il tente de ne pas froncer. Cela vient compliquer les choses, et pas qu’un peu.

Tu sens la boule dans ton estomac se délier lorsque l’enregistrement se tait. Ça, tu peux gérer, tu peux reprendre le contrôle, tu le sais, tu l’espères. L'enregistreur disparaît dans ta poche.

Son regard fait le tour des autres, pas de choc, ni de colère, une neutralité angoissante où personne n’ose montrer son jeu. Seule à s’épancher dans les grands gestes, mais tout aussi impénétrable que les autres, Renard parle la première. Elle s’amuse, s’esclaffe, elle te teste. Elle tente de voir si elle peut faire de lui sa marionnette ici et maintenant. Le regard de Temperance reste froid lorsqu’il se pose sur elle. Il faudra régler cela en privé, juste elle et toi, sans public.

Mais c’est bien à lui que Dre Schwarzenberg s’adresse pour la suite, ce qu’il remarque sans trop se laisser attendrir par la soudaine coopération de la médecin.

Ta réflection est faite, ta décision est prise. Les chouettes sont les ennemies des gangs, il est certain.
Mais les ennemies de tes ennemi.e.s sont tes ami.e.s. Tu n’as guère envie de les déplumer. Tu as même envie de les laisser chasser un brin, rien que pour voir.
Tu ouvres la bouche pour donner l’ordre, mais une question, toute simple, t’arrache les mots de la bouche.

Comment Agon est-il mort, en effet?
Il tourne la tête vers Uranie. Uranie, toujours Uranie pour le coincer où il ne faut pas.

Tu ne peux pas leur avouer
Tu ne peux pas leur dire
Que tu n’avais rien prévu de cela
Que tu as vu Agon par hasard au détour d’une rue
Qu’il s’est moqué de toi comme on se moque des enfants et des infirmes
Et que pour un instant tu t’es dit
« je vais le tuer »

Il n’y avait pas de plan, pas de grande ambition
Juste la colère qu’on te manque de respect une dernière fois
Qu’on te traite comme un moins que rien
Comme un simple
Petit
Comptable
Gris

Alors tu mens
Tu mens comme tu t’es menti à toi-même jusqu’à te ruer sur lui dans une ruelle
Jusqu’à le tuer avec la rage d’une bête
Jusqu’à arracher son doigt comme le font les singes
Tu l’aurais mis en pièce si Sohen n’était pas venu

Alors tu mens
« Je l’ai tué. C’était ce qu’il voulait, après tout,
qu’un.e de nous le tue. »
Il mime, levant ses pouces devant ses yeux.
« Comme ça. »

Temperance dit cela comme on explique comment on fait les comptes. C’est bien, parfait, fais leur croire que ça ne t’a rien fait, rien du tout, que tu recommencerais avec n’importe quel.le inconscient.e qui voudrait te désobéir. Fais leur oublier le trésorier, fais leur oublier le lâche, renaît d’entre les entrailles pourries d’Agon.

Puis, le sujet est clos. Les curieuxses pourront passer à son bureau pour d’autres détails sordides (et faux).

« Quant aux chouettes, je n’ai guère envie de leur chercher querelle à l’aveuglette. Inspectons ces “cadeaux” et ramenons-les au QG. »

Showtime.

« Renard, organise un transport discret pour ce qui sera jugé sécuritaire. Gretel, Liam, occupez-vous du corps. Je vais vouloir une autopsie complète à la morgue. Les autres, aux caisses. »

résumé:

code par drake.

les snakes le sang

» LA TÊTE DU SERPENTFT. LES COBRAS (??? 2021)

Isis ne parvenait pas à défaire son regard du cadavre de Sohen, même après que Babylone lui ait caché le visage, même après qu’Uranie ne se soit physiquement interposée pour l’éloigner de la vision macabre. Les images et les odeurs s’imprégnaient si bien en elle qu’elle pouvait en retracer les contours les yeux fermés, et ce fut une terrible fascination qui se substitua au dégoût viscéral initial. Loin de jubiler devant le sang, à l’instar de Renard, elle s’imaginait plutôt à sa place et réalisa alors peut-être l’ampleur du bourbier dans lequel elle avait mis les pieds depuis son entrée chez les Cobras.
Un peu tard pour reculer pas vrai ?
Sans montrer grand-chose de ses ébranlements intérieurs, Isis-Mae leva néanmoins les yeux vers son aînée qui lui tenait toujours le bras, un peu comme se raccrocher à elle sans avoir à l’avouer. Dans son regard elle devina un profond ennui pour ce qui se disait autour d’elles, et la jeune fille réalisa qu’elle avait cessé d’écouter et manqué à son devoir. D’un geste sec, elle se défit de la prise d’Uranie sur son bras et marmonna à son encontre, juste assez bas pour qu’elle soit la seule à entendre.

« C’est bon, lâche moi. »

Elle tourna le dos au cadavre ensuite, et sans piper mot, écouta les autres échanger en tentant de comprendre ce qu’il se passait, de relever les non-dits et connecter les points importants qu’elle avait manqué.
Agon ne reviendra pas.
Pourquoi ?
Tempérance Bland serait leur nouveau leader désormais.
Comment ?
Aucune de ces questions qui lui brûlaient la langue mais ne franchirent pas la barrière de ses lèvres ne semblèrent intéresser la plupart des autres qui ne songeaient qu’à la cassette.
Monsieur était-il au courant de ces changements ?
Isis-Mae tint sa langue ; s’il disait vrai alors Tempérance n’était plus quelqu’un dont elle se fichait bien au contraire : avoir sa validation devenait nécessaire et elle démarrait avec un train de retard étant donné leur précédente interaction. Il fallait faire bonne impression désormais, sinon quoi Monsieur aurait des reproches à lui faire.
Isis-Mae tint sa langue et ouvrit grand les yeux et les oreilles, ne bougea pas d’un pouce pendant toute la durée du message enregistré, ni même après quand d’autres firent part de leurs réactions. Ce ne fut que lorsque le premier ordre officiel fut donné qu’elle se réanima. Elle s’approcha des caisses en silence et le fait qu’elle se trouva à côté de Tempérance ne tenait en rien du hasard. Tandis qu’elle fit mine de scruter le magot à travers la pénombre, sa main alla se poser innocemment sur le bras du nouveau chef.

« Hmm, si les rats ont pu grimper dans les caisses sans les faire péter, elles doivent pas être piégées, non ? fit-elle la voix douce et la moue soucieuse, contrastant volontiers avec l’intransigeance des autres —elle tourna le visage vers lui et lui offrit un regard exempt de tout sarcasme comme pour lui faire comprendre silencieusement qu’elle n’était pas comme les autres : qu’elle savait reconnaître son autorité et la respecter. Il faut tout porter jusqu’au QG ? »

C’est qu’Isis-Mae, malgré ses insubordinations d’enfant gâtée, savait obéir quand elle y trouvait son compte ; et avec son nouvel objectif en tête, repousser les rats, le sang et la mort jusqu’aux confins de son déni était désormais bien plus aisé.

— Petite seconde de déréalisation trql devant le cadavre, elle zappe un peu tout le monde pendant quelques secondes avant d'être ramenée sur terre par Uranie qui la tire vers elle.
— Elle se défait vite de sa prise et c'est pas la gratitude qui l'étouffe mdr.
— Globalement elle ferme sa gueule et écoute les autres + la cassette.
— Félicitation Tempérance t'as gagné une fan et elle fera tout pour être ta chouchoute lol bon courage ^^^
— Elle suggère que les caisses sont probablement pas piégées vu que les gros rats ont encore rien fait péter en montant dessus mais bon, la science est pas vrmt exacte, je nie toute responsabilité si on finit par exploser !!!

made by miss amazing. for kenzatosaure

la tête du serpent

Agon, tué comme ça? Décidément, leur comptable était plus puissant qu'il n'en avait l'air - il lui était difficile de croire que leur ancien boss, terrifiant et imprévisible, avait trépassé de cette façon ; Liam se souvenait encore des menaces de mort qu'il avait l'habitude de balancer à tout va, et qui n'étaient jamais lancées à la légère.

Malgré le dégoût que lui inspirait cette idée des yeux écrasés dans leur orbite, il ne ressentait aucune empathie pour son ancien chef, même mort de la sorte ; après tout, il avait nombre d'ennemis et aurait bien fini par succomber un jour. Mais Liam ne l'avait décidément pas imaginé de cette manière.

L'implication des Chouettes l'inquiétait cependant plus que ce meurtre - pourquoi se mêlaient-elles d'une affaire pareille, si fréquente au sein des Cobras ? Lorsqu'Uranie posa les questions qui lui taraudaient également l'esprit, il attendit et écouta avec attention ce que Tempérance avait à leur répondre, tout en le remerciant silencieusement de ne pas leur donner plus de détails sanglants sur ses actes.

Il ravala un soupir lorsqu'il leur lança des ordres ; lassé des cadavres au travail, voilà qu'il devait se coltiner ici aussi les corvées sordides. Résigné, le rouquin s'approcha du tas de rats qui s'agglutinait autour de la jambe du pauvre Sohen, et échangea un regard entendu avec Gretel avant de sortir son téléphone portable pour prendre une photo du corps.

Puis il se recula légèrement pour lui laisser la place, un léger sourire en coin.

- À toi l'honneur.

- un peu ewww quand il imagine temp faire le truc des yeux à agon mdrrr mais il reste globalement silencieux et écoute les autres

- il obéit aux ordres même si ça le saoule de s'occuper de corps h24 bc + vite ils finissent + vite ils sortent d'ici

- shooting photo avec sohen bae x333

- laisse la queen prendre les choses en main pdt que lui l'assiste

ft les kss kss

(c) sky

intervention

« [...] pas un des nôtres qui nous trahirait et volerait sois pas con. Mais c'est chaud ça veut dire qu'on aurait cramé not- »
« Y'a de la lumière là-bas... ! »

Vous entendez soudainement des bruits de pas ainsi que des voix qui se rapprochent : malheureusement, vous n'avez pas le temps de prendre une quelconque décision pour déguerpir puisqu'ils vous font déjà face, au bout du tunnel.

Ils sont au nombre de trois. L'un se rapproche, un homme plutôt grand aux cheveux bruns et à l'air soudain patibulaire, qui pointe nonchalamment une arme vers vous ; à son cou, bien que loin, vous pouvez discerner un corbeau aux ailes déployées.

« Vous foutez quoi ici ?! » la lampe brusquement allumée vous ébloui et quand son regard balaie la pièce, c'est avec grande surprise qu'il découvre le matériel mystérieusement volatilisé. Derrière lui, les deux autres pointent également leurs armes menaçantes en votre direction. « J'y crois pas ils ont notre matos ! C'est quoi ce bordel comment ils ont fait ?! »
Le chef du groupe découvre notamment un corps, aux côtés de Liam. Persuadé qu'il s'agit d'un des leurs, son arme change de direction et menace de faire exploser la cervelle de l'infirmier.

« Bande de sales rats.... Venir nous piller et descendre l'un des nôtres ICI ?!!! »

Et en même temps qu'il coupe sa lampe torche, son pouvoir s'active, le rendant alors invisible. Les deux autres profitent de l'occasion pour marquer plus de distance afin de pouvoir se protéger dans les nombreuses tunnels qui se croisent et mieux vous piéger dans l'impasse où vous vous trouvez.

Le type invisible assène un violent coup de pied dans le flanc et un coup de coude contre le dos de Liam, le faisant chuter.
En même temps, à quelques mètres en face de vous, une balle est tirée en direction d'Uranie mais manque de justesse, c'est le bois de la caisse d'à côté qui fort heureusement explose

Vous avez tous un délai de 72h pour poster à chaque fois que vient votre tour de répondre. Au delà des 72h, nous passerons votre tour, pour permettre à la personne après vous de poursuivre l'évent.

Rappel : les armes présents dans les caisses ne sont pas chargées.

L'ordre de passage est : @Temperance Bland, @M. Babylone Kavinsky, @Renard Bellay, @Gretel Schwarzenberg, @Uranie Lecloizot, @Mikhaïl H. Rockefeller ; @Isis-Mae Rhodes, @Liam Rowland