prepare for trouble and make it double .feat victoire

Cigarette pincée entre les lèvres et briquet entre les doigts, Coby abaisse finalement la vitre du véhicule quand le bout grille dans l'obscurité et qu'il inhale une bouffée. Quelques phares d'automobiles garés sont allumés, la soirée n'avait donc pas encore commencée et fort heureusement ils n'étaient pas non plus les derniers.
Le panther vient, nonchalant, passer son bras à travers la fenêtre pour taper ses doigts libres contre la carrosserie noire. « Attend un peu il y a encore du monde, j'ai envie que les gens admirent la bête. Ma voiture je veux dire. » enfin, la voiture prêtée par un ami et ça ne loupe pas puisqu'il se délecte du regard de chaque invité quittant le parking au bras de leur bien aimé.e.
Un rictus gagne facilement ses lèvres. Ce qu'il en reste de la cigarette change finalement de main pour ne pas abimer l'intérieur. « Allez-y allez-y, admirez. » murmure t-il tout en les observant passer devant. Enfin, il coupe le contact et descend de la bagnole. Une fois le mégot vulgairement jeté en arrière, le faux rouquin se tourne tout grand sourire vers son acolyte. « On y va ? » Il fixe son propre bras puis Victoire. « Te vexe pas hein mais mon bras n'est réservé qu'aux princesses, et comme tu te rapproches plus de ce qu'on appelle un crapaud... » hochement de tête faussement courtois, Coby part déjà devant, d'un pas décidé.
« Bonsoir, quel est votre nom ? »
Il se racle la gorge, poing devant la bouche. « James Handerson. »
« Je ne vous vois pas sur la liste... avez-vous votre invitation Monsieur ? » visiblement se laquer les cheveux et se mettre en costard ne suffit pas.
« ...Oh. »
Le panther fait demi-tour, chuchotant.
« ...C'est toi qui a l'invitation. Allez plus vite accélère ! » lâche t-il en lui faisant signe de main.

i will catch you in my shaky arms

feat. coby moriarty

Bout du doigt contre la lèvre, admirant une dernière fois ton reflet ;
tout sera ce soir parfait,
bercer des reflets nocturnes alors que face au futilité se fend un sourire.
et tu le laisses, Coby ; jouer un instant les célébrités à bord d’une voiture probablement volée (il semblait si fier que pour une fois, tu avais laissé passer) ; sans te préoccuper des regards, tu scrutes chacun de tes angles, décorant de tes mains chaque instant.

La remarque cingle, alors que Coby, vulgaire, est fin prêt, légère fusillade,
Oh mon soleil, pas besoin d’être si timide et de mentir ainsi, heureusement pour moi je ne veux pas d’un animal au bras.. tu laisses te devancer,
les pas pour toi son plus lent, tu défiles, tu scintilles, tu croises les regards avec sourire, les doigts traversent la chevelure d’un air si habile ;

Je ne vous vois pas sur la liste... avez-vous votre invitation Monsieur ? fin du spectacle et voilà ton partenaire dans une nouvelle galère, la panique effleure l’œillade et le sourire s’élargit. Et tu attends qu’il se tournes vers toi, réclamant ton invitation,
pauvre chéri..
tu lui saisis le bras, t’approchant de son interlocuteur, mine angélique. Bonsoir, pardonnez mon conjoint, il est tellement impliqué dans la cause qu’il a oublié que c’était moi qui était invité, tu tends le papier brodé, Victoire, vous trouvez ?
Il vous fixe de nouveau, l’air radoucis et après quelques excuses mal ficelée laisse la voie libre.

Tu salues d’une main la foule, là où tous vous fixe, contrôlant la démarche et forçant à Coby à te suivre, tu maintiens le sourire, tu sais ce que j’attends de toi chaton, tout le monde ici à du liquide. Si on s’y prend bien c’est le jackpot, on empoche le cash et on partage, vous pénétrez dans la salle de réception, tu t’arrêtes un instant, je vais faire diversion à un moment, tu agiras à ce moment là, index pointé touchant quelques instants son nez, t’inquiète pas tu vas a-do-rer. Clin d’œil, tu te détaches de son bras, maintenant, soit beau et pas un mot.

et Victoire passe à proximité pour lui saisir le bras, sous son regard hébété. conjoint ? ça sonne terriblement faux et il en a presque la chair de poule. si le panther sait pertinemment qu'il ne s'agit là que d'une de ses nombreuses comédies habituelles, il lui est difficile de rester imperturbable : son ami aurait sincèrement pu trouver une autre excuse. ses dents viennent alors mordiller sa lèvre inférieure pour empêcher toute fuite de son. puis il s'efforce de centrer ses pensées sur le plan et non sur leur petite compétition qui ne sert qu'à satisfaire leur égo.

Alors le jeune félin le suit sans broncher jusqu'à la salle. de suite, Victoire lui donne des directives — et de suite, son regard divague vers les apéritifs. Hochement de tête sans grande conviction ; visiblement le buffet lui semble plus intéressant. « Oui oui on fait comme on a dit. C'est pigé. » lâche t-il, hâtif. il y a au moins de quoi nourrir tout Ellipse ici. c'est un doigt sur le bout de son nez qui vient le surprendre et regagner son attention. alors il ne lui en faut pas plus, à Coby. « Hey... » regard de haut en bas, et vient caresser son propre menton entre le pouce et l'index comme le ferait un parfait fuckboy de tiktok. « t'es pas mal tactile ce soir, c'est mon costard cravate qui t'émoustille Vic ? » puis il anticipe, reprend rapidement de son sérieux avant que Victoire ne lui fasse une incroyable démonstration de sa répartie légendaire (dont il se passerait bien). «J'suis pas du genre à donner des conseils mais fais gaffe de pas trop en faire. » hôpital qui se fout de la charité, quand on sait ce que tu as en tête Coby. «Je te fais confiance t'es doué dans ce domaine, faut bien t'accorder une qualité parmi tes cinq cent milles défauts. » nouvelle œillade sur les apéritifs. «...On pourrait d'abord se remplir le ventre ? Y'a du monde au buffet, c'est l'occasion pour toi de faire connaissance. Tu parles, tu les impressionnes et moi je mange et je ferme ma gueule, ok ? » impatient, Coby n'attend même pas son approbation qu'il se précipite déjà vers la longue table nappée et se fond parmi la foule. « Wow... regardez moi ça...» et il saisit un amuse-bouche, puis deux, puis trois.

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feat. coby moriarty

éclat de rire étouffé en réponse au futilité ! Et si Coby se croyait charmant, tu le ferais sûrement chavirer, je rêve.. tu t’exclames levant les yeux au ciel.

Arrive le temps des analyses, à discerner les silhouettes de la pièce. Monsieur un tel, madame ainsi, les mademoiseaux étincelant n’attendant qu’un vautour pour les meurtrir, les compliments résonnent dans le creux des oreilles, tu parvins à sourire adorable mon cœur, quand tu as peur d’être trop honnête, je sais que tu es fou de moi, c’est une question de temps avant que l’admette. tu prononces mi-absent, cherchant déjà une faille.
Les désirs s’affolent, ton partenaire déjà diverti n’attend que des mets pour l’assouvir Tu ne- tu parviens à prononcer avant de le voir s’en aller.

Soupir,
les talons claquent alors que tu pars avec grâce à sa poursuite. A tomber dans si simple piège, tu l’imagines sans toi ; les uniformes de prison lui siéraient si bien alors tu penses.

Rappel à la réalité, tu lui saisis le bras avant de l’approcher de toi et déclare d’un ton aussi bas que calme, chéri, on est pas ici pour le concours du plus grand crasseux, surveille tes manières tu veux ? Froncement de sourcil, tu passes ton bras au dessous du tiens alors que tu repères un couple fortuné.
Monsieur Wilson ? Vous ici ? Je suis honoré, Victoire vous vous souvenez ? tu tends une main pour le salué, faisant de même à son épouse de tes airs les plus angélique.

Oh ! bien le bonsoir mon garçon, c’est un plaisir ! Comment vous portez vous, tout se passe bien avec la maison Dior ? Sourire qui s’étire, tu passes la main libre dans les cheveux, oh, beaucoup de pression en ce moment, on doit rendre les croquis pour la collection d’hiver, mais que ne ferais-je pas pour mon travail ! Tu fais pression sur le bras de Coby, priant les cieux et ta bonne conscience pour qu’il se taise,

Vous me semblez bien accompagné, ne serait-ce pas le jeune homme de notre dernière soirée ? Je me souviens encore de son petit spectacle, bien que j’étais occupé. Vous savez, le “strip-tease” j’en entends encore parler. Un instant le regard s’alarme, Hein ? Non ? Absolument pas monsieur Wilson ! éclats de joies hypocrite, le rire résonne avec un écho paniqué,
non il s’agit de mon partenaire, il tenait absolument a venir ce soir, les orphelins vous savez ... ça le touche beaucoup. D’ailleurs chaton je t’ai dis qu’une brochette suffisait ! L’interlocuteur aquiesce silencieusement tandis que sa conjointe l’interpelles, tu profites du moment. Tu tends l’autre bras pour saisir une unique brochette, enfin bon monsieur Wilson, au plaisir de vous revoir ! Excellente soirée à vous !

Vous éloignant, tu te tournes vers Coby, enragé d’or et déjà de devoir réparer ses obscénité. Tu vois ! Quand je te dis de faire attention ! Je sais que tu veux m’impressionner trésor, mais la prochaine que tu te déshabilles.. Tu passes une main sur sa joue, t’approchant volontairement ; fais le quand on est seul, tu entends ? Un pas de recul, lui faisant signe de s’approcher et saluant poliment les autres invité.e.s.

Un simple rire en guise de réaction avant que le mécanicien ne s'éclipse pour jouer les gros gourmands. Non seulement il y a plus important à faire — comme profiter du buffet gratuit — que répondre à ses provocations mais il a pensé que le silence pouvait être tout aussi efficace ; quoi de plus satisfaisant que s'imaginer lui faire germer le doute. mais et si c'était réellement qu'une question de temps ?

un bras se glisse au sien pendant qu'il s'empiffre et c'est sans surprise Victoire qui vient le reprendre sur ses manières. Coby l'ignore et pique à nouveau une brochette qu'il finit par bien présenter à son ami en la faisant tourner sous ses yeux. puis gobe le met dans un rire sourd, amusé. « Et shinon quoi qu'ech tu vas fair- » mais rapidement, son acolyte interpelle un certain Wilson. et déjà le mensonge coule de ses lèvres comme de l'eau, noyant le couple dans leur naïveté. Pas un son de sa part si ce n'est la mastication. Coby hoche docilement la tête à chaque mot du couturier sans réellement prêter attention à ce qui se dit — pas comme s'il avait l'autorisation d'y prendre part de toutes les manières.
mais le regard de l'homme croise le sien et c'est la panique qui se lit dans ses yeux quand le fameux incident est évoqué. ne s'attendant pas à être prit de court, Coby manque presque de s'étouffer avec son morceau de crevette. et il
tousse
et
T O U S S E

une œillade vers son ami qui rattrape joliment le coup en niant les faits alors que le panther racle discrètement sa gorge pour y faire passer la gêne. « Hm-Hm... hm-HM...hm HM HMRRRRRR. » discrètement on a dit. Son dit partenaire prend congé et Coby en profite pour se faire servir un verre d'eau. Quel karma, peut-être devrait-il réellement arrêter de s'empiffrer comme un porc. Et à peine finit-il son verre que Victoire vient rapidement envahir son espace vital. Malgré la proximité troublante Coby ne bronche pas, laisse cette main se balader sur sa joue tandis que lui, croise les bras de son sourire suffisant habituel. « C'est marrant ça, on pourrait presque croire que t'en as vraiment envie Vic. » Victoire recule et c'est maintenant lui qui vient empiéter sur son espace en appuyant son coude sur son épaule. « Ok mais, comment t'interprètes ça ? Il avait pas l'air scandalisé non ? C'est plutôt passé crème, tu trouves pas ? A part ceux ayant un complexe d'infériorité, ils ont peut-être même tous aimé ? Je t'ai jamais dit je crois, mais j'ai un succès fou chez les 60-80 ans ! » il enchaine. « En vrai, je suis bien content de pas trop me souvenir... Mais savoir que je t'ai mené la vie dur à cette soirée, ça ?! Aucun regret. Haha, je regrette pas, t'entends ? Aucun regret, haha ! » et l'assène de coups de coude.

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feat. coby moriarty

Habitué aux passivités, les absences en provocation en réponses aux désirs bafoués. L’envie de répliquer est rattrapée par ses paroles, ventant le bon déroulement de la situation comme s’il avait bénit l’instant. Syllabes à toutes allures, cajolant tes frustrations comme les amantes d’un autre été.
Coup de coude et fusillade,
surveilles tes manières. Tu saisis le bras et y plante tes doigts gantés. Tu rêves bien trop, chaton, à croire que tu peux me mener la vie dure, c’est plutôt toi, si tu savais, comme ils te fixaient tous à savoir si t’allais finir nu ou pas. Un dévergondé. tu l’entraînes alors un peu à l’écart de la foule, sérieusement, on est pas là pour faire les imbéciles, chaton, je sais que tu meurs d’avoir toute mon attention, il l’avait déjà, mais je pense il te faut une nouvelle montre.

Le doigts se lève faisant tournoyer subitement l’accessoire doré, objet précieusement volé au court des discours sourds, à ne pas écouter tu deviendras sûrement riche. J’ai d’autres choses encore, rien d’impressionnant, quelques bijoux, c’est toujours ça contrairement à toi main délicates viennent chercher son poignet y attachant la montre (elle valait probablement plus que vos deux salaires) avec nonchalance, faisant inconsciemment durer le moment.
Allez, allons charmer les foules avant le grand moment.

Coin de l’œil se dirige vers la scène principale où micro et estrade se mettent en place. Tout se mettait en place, les talons toujours claquent.

Comme captivé, les yeux clairs suivent la montre qu'il fait fièrement tournoyer autour de son index et Coby s'interroge sur la façon dont il a procédé pour le dérober — non pas qu'il doute en ses capacités, bien au contraire. C'est silencieux qu'il se laisse faire mettre l'objet de valeur d'une douceur presque déconcertante puis, l'admire scintiller tel un diamant à chaque fois qu'il fait un peu plus tourner son poignet. « Pas mal du tout. Elle va bien avec ma tenue en plus. » enfin, l'homme à la tignasse de feu lève le regard. « D'habitude je te vois faire mais là... je dois avouer que j'suis hyper impressionné ! » et sans ironie, pour une fois.

A remarquer que le regard de Victoire s'attarde sur une direction, il l'imite et, constate à son tour que la scène est encore inoccupée. Il souffle du nez, un léger sourire sur le faciès. « Hâte de voir ça. » lâche t-il à voix basse plus pour lui-même. « Bon moi, me faut un verre. Ca peut servir si ma cible est pas assez attentive pendant le discours ; je lui détourne l'attention en lui renversant un peu de champagne et hop ! Le blingbling dans la poche à bibi. » lance déjà tout fier en se montrant du pouce et dévoilant toute sa dentition. « Rassure toi, je le fais au moins une fois par soirée. »

Il s'éloigne rapidement de Victoire, à quelques mètres seulement pour commencer à préparer son plan de secours au cas où — avant que l'organisateur ne prenne la parole. Bien que rare seront normalement les inattentifs, l'occasion sera idéale pour dérober un maximum sans avoir à abuser de la comédie.
Le garagiste claque alors des doigts, pensant interpeller un serveur. « Garçon, tu me sers une coupe de champagne ? » un homme se retourne, nez retroussé, le regard dédaigneux.
« J'ai l'air d'être un serveur ? » o u p s. rire nerveux.
« Ah hahaha ! Désolé c'est votre tenue, la queue de pie surtout qui fait— »
« Hahaha ! C'est tout le charme de cette pièce réalisée sur mesure par la plus grande des couturières M- »
« HahaHA ! mais on dirait un majordome que vous ayez payé votre costume un max ou pas ! »
« HaHAHA ! Vous voulez qu'on discute de votre costume, à vue d'œil on voit qu'il vaut à peine la moitié du prix du mien. On vous l'a donné pour s'en débarrasser ? » La mâchoire se crispe et Coby ne rit plus. de plus, il porte le costume le plus cher qu'il n'est jamais eu de sa vie. que c'est frustrant.
Presque par réflexe et inconsciemment il se tourne vers Victoire. sourire tout crispé ; il se fait tant violence pour retenir cette main qui se ferme en un poing, et maintenant le démange. Il fixe son ami pour se rappeler du pourquoi de leur présence et de ses consignes. donc céder à ses pulsions, répondre aux provocations voueraient le plan de la soirée à l'échec. Alors, il inspire.
« C'est marrant vos remarques, pour quelqu'un de présent à une soirée caritative dans le but d'aider de pauvres orphelins qui n'ont rien. Vous êtes ici juste pour frimer ? Vous donner bonne conscience ? Ou dans l'espoir de charmer les femmes en leur faisant croire que la cause vous touche vu que vous arrivez certainement pas à le faire avec votre physique ? » il saisit la main de l'homme dénué de bagues et la fait face à son propre visage. « Qu'est-ce que j'disais ? Riche mais toujours pas marié. » consterné, l'homme se retire brutalement de son emprise et pourtant Coby vient poser son bras le long de l'épaule du monsieur, s'adressant à Victoire. « Eh bébé, on pari combien que ce gros lard donnera pas plus de cinquante milles dollars ? Enfin, s'il compte donner. »
oh coby,
pourquoi
toujours en faire
des siennes ?

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feat. coby moriarty

Réponse légère ponctuée de malice, haussement de sourcil face à ses dires de toute évidence amusé, mais oui bien sûr, tu le laisses de quelques pas s’éloigner, observant de loin la scène n’oubliant pas de manufacturé des sourires à ceux dont le regard se fait curieux.

il ne faut que quelques instants avant que s’ébruite une intercalation du côté de Coby ; long soupir, lèvres se pincent et tu t’avances un peu plus, un véritable enfant, tu penses.

Et tandis que les murmures s’éparpillent tu prends une mine faussement concernée, jouant de tes candeur, les anges peignent tes inquiétudes.

Tu n’agis pas de suite pourtant, échanges silencieux avec ton partenaire ; que ses afflictions te plaisent ! les lucidités auront raison de toi quelques minutes plus tard,
pour le moment tu apprécies juste le voir hausser la voix.

Symbole d’affection quitte ses lèvres, presque déstabilisé tu contemples un instant le vide avant que l’œil ne se reporte sur son interlocuteur (qu’il est laid). La foule semble se rapprocher, et voilà il est temps pour toi d’encore faire tout le travail,

chéri, ne t’énerves pas, il n’en vaut pas la peine, écho à tes propres exaspération, tu pries le monde pour que Coby se taise, tu as le temps de saisir un verre, t’autorisant une gorgée avant de t’avancé,
excusez mon époux, peut-être il ne s’y connait pas en terme de créateur mais tu poses un index sur le torse de l’homme trapu,
il n’aurait jamais l’indécence de porter un costume fabriqué par des enfants dans des conditions catastrophiques.
La foule retient son souffle dans une stupeur excessivement dramatique,

mais nous ne sommes pas venu là pour des disputes de pacotilles, l’homme devenu rouge grince les dents, se détachant et s’approchant dans un bruit sourd de toi, mais qu’est-ce que des gosses viennent me parler comme ça ? on vous a jamais apprit la politesse ? rictus s’esquisse et les cils papillonnent en toute élégance, monsieur, il s’agit d’une oeuvre caritative, pas de de la foire au cirque. Partons trésor. tu saisis le bras de Coby avant de t’éloigner, l’homme rouspètent et finalement la sécurité s’empare de lui.

Tu te tournes vers lui, lui tenant toujours la main de peur qu’il fasse une nouvelle bêtise, l’innocence délavée sur son visage laisse place à d’autres impétuosités, qu’est-ce que je vais faire de toi, sincèrement ? C’est quoi la prochaine étape, nous faire bannir d’ici ?

Te débarrassant de ton verre après l’avoir vider, tu arranges sa tenue prétextant pour le public t’inquiéter, quelques personnes s’approchent visiblement inquiétées, attendant qu’on vous laisse tranquille, pitié comporte toi comme un bon garçon sinon c’est moi qui va devoir m’occuper de toi. Tu rajustes sa cravate restant tapotant une dernière des fois sur son torse, sinon... la conscience (encore) se perd.
hm,
hmm.
hmmmmmmmmmmmmmmmmmmm
Les colères s’envolent au fil des secondes et t’essaies durement, l’œil plongé dans le torse, te rappeler de ce que tu disais.