Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

(end) wish you were sober (Arès)

Aller en bas
don.t let me drown, I.ll make you drown
Messages : 54
Âge : 23 ans
Autre(s) compte(s) : Axelle, Ange
Milan Amores

Let's cause a little trouble
Milan Amores
Let's cause a little trouble
Sam 17 Juil - 17:30
wish you were sober
Peut-être Milan avait-il été trop insistant. Peut-être avait-il fait trop longtemps les yeux doux face au visage d'Arès (qui avait fui ce regard comme la peste (mais Milan rattrape toujours on évite pas Milan non, non)). Peut-être qu'il avait été trop lourd, trop, trop, trop. Peut-être était-ce pour ça que voilà le jeune homme tout boudeur, mais Milan ne s'en formalise qu'à moitié. Ce n'était pas comme si, de tout ce temps passé à bosser avec lui, Arès avait un jour quelconque prouvé que toute cette attention qu'il lui offrait était (serait) réciproque. Mais il avait craqué, et, là,
du bout des doigts,
Milan tenait ceux de son collègue (ami?). Et cela le faisait sourire jusqu'aux oreilles (insupportable).

« Fais pas cette tête d'enterrement, sinon on va pas nous laisser entrer. »

Et ça le fait rire, l'idiot. Ca le fait rire un peu trop fort et ça attire quelques regards mais est-ce bien de sa faute? Il se sent euphorique d'avoir réussi à l'amener ici, en cette folle soirée, l'entrée de la piscine seulement éclairée de quelques lampadaires dysfonctionnels (et pourtant il y avait déjà une dizaine de personnes qui faisaient la queue à vingt-deux heures pour entrer). Bientôt, c'est à leur tour. Et Milan lâche la main d'Arès, lui jette un regard par dessus son épaule et, comme promis, paie pour deux. Le bracelet fluorescent vert à son poignet en témoigne, bientôt Arès a le même et il l'entraîne sans plus attendre -en prenant le temps de déposer quelques affaires dans un casier (accroche la clef autour de sa cheville en faisant un clin d'œil à son invité)- vers la piscine.
Sauf que ce n'est pas une heure pour se baigner (la lune en témoignera).

« Tu veux déjà danser? »

Et il était presque à deux doigts de coller l'homme contre lui pour l'amener sur la piste de danse, mais déjà une femme (une maître nageuse avec qui il conversait tous les lundi matin qu'il venait) venait lui faire la conversation. De tout et de rien, vraiment (surtout de rien c'est qu'il aurait bien flirté avec mais il n'abandonnerait pas Arès si aisément ce soir). Alors bientôt, il le pousse vers les boissons pour en prendre une au hasard et se l'enfiler d'un coup (ce qui le fit grimacer et presque tousser).
De loin, la piscine semblait illuminer toute la pièce, en plus de quelques bracelets semblables aux leurs et lumières au sol. Visiblement, tout le monde avait jugé bon de venir en maillot de bain, ou, tout du moins, quelque chose qui leur permettrait de plonger à un moment ou un autre de la soirée. Et Milan en faisait partie (même si son short de bain rouge ressemblait presque à un vêtement normal).
Il se fondait dans le décor (comme si finalement il retournait à ces fêtes organisées sur le bord des plages).

« Je t'avais dit de prendre des vêtements pour se baigner? » Il n'en était plus certain, maintenant. « Parce que je te laisse pas sortir d'ici sec. »




Dernière édition par Milan Amores le Mer 28 Juil - 16:10, édité 1 fois
Messages : 30
Âge : 24
Arès Carlyle

Let's cause a little trouble
Arès Carlyle
Let's cause a little trouble
Lun 19 Juil - 18:54
Dance, aquaboy
it's too late to not be drunk right now
Il avait craqué. Il avait dit oui. En fait, depuis le début il n'avait eu aucune chance. Milan était trop souriant, trop plein de vie, et Arès se trouvait bien démuni face à son entrain. Il se laissa traîner sans grande résistance, faisant la gueule plus pour la forme que par réelle mauvaise humeur.
Oh pas de méprise. Arès n'était pas ravi d'être ici, en short et T-shirt trop large avec la désagréable impression que son collègue (enfin, son ami peut être ?) se moquait de lui. Ça lui mettait les nerfs en boule alors qu'il aurait juste dû lâcher l'affaire et s'amuser.
Depuis que Milan avait commencé à travailler au Siren's call, Arès avait du mal à vraiment démêler ce qu’il pensait de lui, de l’avoir dans son endroit, et ça se traduisait par la mauvaise humeur qu’il faisait subir à son camarade Crow. C’était bizarre, ça ne lui était jamais arrivé de stresser autant en s’occupant du salon.
Mais là n’était pas le sujet, pas du tout. Milan venait de lâcher sa main et Arès se dépêcha de la ranger dans une poche de sa veste, soudain beaucoup trop conscient du fait qu’il avait une main. Il tendit l’autre poignet pour se voir parer d’un superbe bracelet vert fluo et se laissa entraîner à l’intérieur.
Sans vouloir se l’avouer, il trouvait l’attention de Milan rassurante. Il n’aurait pas trop su quoi faire de son corps dans ce grand bâtiment de ses morts sans lui.
Peut-être aurait-il été judicieux de préciser qu’il ne savait pas nager, ni de près ni de loin.  

« Tu veux déjà danser? »

Arès aurait probablement hoché la tête, répondu que oui. “Après un verre”, sûrement même. Ça l’aurait décoincé deux minutes. Mais Milan a visiblement plus de connaissance que lui dans cette grandiose piscine de fête, et lui ferme sa gueule. Un peu jaloux peut-être quelque part. Peut-être. Un regard à la pièce, l'œil attiré par toutes les lumières néon, les fluo et les criardes. La musique lui semble presque ringarde, enchaînement de sous le sunlight des tropiques et des démons de minuit. Il se serait bien moqué, s’il ne s’était pas surpris à taper du pied en rythme. Il ne comprend pas un traître mot des paroles, mais au fond peu importe. De toute façon, Milan le pousse vers les boissons.
Bon très bien. Il ne l’a pas laissé tomber. Un petit sourire se fraye un chemin sur le bout de ses lèvres, et bientôt il descend un cul sec en même temps que lui. La petite grimace de Milan lui arrache un rire à la fois amusé et moqueur. Malheureusement il ne peut pas en dire plus. Lui aussi, a grimacé.
Arès se penche pour ramasser un des bracelets tombés et l’accroche dans un de ses colliers.

« Je t'avais dit de prendre des vêtements pour se baigner? »

Non, il ne lui avait pas dit. C’était déductible, mais lui avait préféré se rassurer en se disant qu’ils n’auraient pas à aller dans l’eau. Et au mieux, l’absence de maillot de bain devrait dissuader Milan de le jeter à la flotte, non ?
Non, probablement pas, non.

« Ouais ouais bien sûr, j’irais me mouiller les pieds dans le pédiluve si ça te fait plaisir. »

Poker Face de Lady Gaga vient de prendre le pas sur les chansons françaises, un signe du destin lui indiquant de danser et de rester loin de cette flotte. Il avale un deuxième verre et attrape le poignet de Milan pour le ramener dans la foule.

« Viens, t'avais proposé de danser non ? Puis Lady gaga quoi ! »

Une diversion ? Bien sûr que non. Plus que ça, une stratégie. Bougeant les lèvres au rythme des paroles, Arès se laisse porter par la musique, laissant l’alcool s’installer et commencer à brouiller petit à petit ses barrières. Sans qu’il n’y fasse vraiment attention, le mouvement de foule les portait vers la masse riante qu’était le grand bassin de la piscine.
Mar 20 Juil - 10:47
wish you were sober

Milan hausse le sourcil, hausse le coin des lèvres. Oh, oh. Non, non. Non non, non. Milan ne laissera personne s'en sortir indemne, ce soir. C'était certain. Et encore moins Arès (doux petit Arès qu'il va falloir décoincer, à qui il va falloir arracher un de ces sourires brillants qu'il n'offre jamais qu'aux clients (comme c'est frustrant n'est-ce pas Milan)). Alors l'air malicieux qui se glisse dans ses prunelles, la main qu'il appuie tranquillement contre une table en regardant son collègue, amusé, ne laisse rien présager de bon.

« Ne me dis pas que tu as espoir de réussir à me fuir, hm? Je ne te laisse pas t'échapper, ce soir. »

Pas comme tous ces autres jours, où Milan finissait fatigué à force de parler plus fort que la musique qui résonnait dans le salon. Pas comme toutes ces matinées qu'il passe à chercher le regard d'Arès (sans jamais le trouver), comme toutes ces après-midis à faire une conversation seul, pour deux. Il avait réussi à l'amener ici et comptait bien en profiter (pour peut-être briser cette glace toujours présente entre eux).

Et si Arès a décidé que danser sur du Lady Gaga ferait l'affaire, qui était-il pour contredire?
C'est qu'entouré d'une telle foule et presque collé contre son ami, il se laisse totalement aller. Et si certaines personnes ont la danse et le rythme dans la peau, c'est pas forcément son cas (disons qu'il s'en sort, quoi). En tout cas, sa danse un peu catastrophique ne manque pas d'en faire rire quelques uns qui s'incrustent un instant dans leurs petite bulle. Mais c'est toujours à l'épaule d'Arès qu'il se raccroche, à son coude, à sa main, à sa nuque (c'est qu'il ne le lâche pas d'une semelle (c'en est presque insistant non?)). C'est toujours contre son corps qu'il se retrouve à trébucher, dans son torse qu'il rit le plus fort.
Et la foule roule, et les corps se défoulent. Et sur le bord de la piscine, là, un éclair danse dans les yeux de Milan, quand il relève un sourire plein de dents tout face au visage d'Arès, quand il ne prend même pas le temps de faire passer le t-shirt blanc au dessus de sa tête avant de
plonger.

Et des fois, il s'imagine sur les plages de Cuba, le goût du sel sur la langue, les yeux entrouverts qui lui piquent. Mais il n'a que le chlore sur le palais, et quand sa tête perce de nouveau la surface, il cherche son ami des yeux, lui fait un grand signe de bras, s'approche de nouveau du bord.

« Viens! »

Rayonnant, le blanc qui borde les lèvres étirées comme jamais certainement on ne les voyait (sinon dans l'eau).


Messages : 30
Âge : 24
Arès Carlyle

Let's cause a little trouble
Arès Carlyle
Let's cause a little trouble
Mer 21 Juil - 22:18
Dance, aquaboy
it's too late to not be drunk right now
La musique forte, le mouvement des corps, les lumières si particulières. Arès finit par retrouver une certaine familiarité dans ce chaos. Un confort bordélique, quelque chose auquel il s’était habitué, avant. Il sourit. Se laisse complètement emporter par Milan quelques secondes, minutes. La sensation de ne pas être seul et pourtant perdu au milieu d’une foule ou personne ne fera assez attention à toi pour relever tes erreurs, pour cracher sur ta tronche. Il ne regrette pas, au fond, d’avoir craqué. D’être venu.
Et puis, il faut bien un public pour admirer les talents de danse de Milan. C’est… C’est parfaitement ridicule et gravé dans son esprit à tout jamais. Peut-être même qu’il retient un rire. Il y a d’autres gens autour. D’autres rires. Aucun silence gênant. L’alcool commence à l’alourdir légèrement, de la plus belles des façons, le laisse trébucher dans ses propres idées sans trop de retenue, l'entraîne dans la confusion que le comportement de Milan laisse derrière lui. Il entend quelqu’un couvrir quelques voix avec un avertissement, demandant de faire attention près des bassins, que le sol glisse. Milan. Il tourne sur lui-même, se heurte avec légèreté contre une inconnue en maillot de bain. Milan. La température laisse un léger inconfort derrière elle, moite entre les corps et l’humidité de la piscine. Milan.
Il n’avait toujours pas répondu qu’en fait, si, il comptait réussir à fuir -il n’en était plus si certain- quand ce dernier s’éloigna pour plonger. Arès ne sut dire si ce fut le sourire éclatant ou le simple charisme du garçon mais l’espace d’une seconde il se rappela pourquoi il n’était pas exactement hétéro.
Hein ?
Quoi ?
Pardon ?
Non mais c’est quoi ça Arès tu te fous de ma gueule ? Ça le refroidit tout de suite, et, comme par précaution, il enlève le verre d’une personne proche de lui pour le finir sans attention particulière et le reposer dans la main de l’étranger. Au moins s’il s’embrouillait avec quelqu’un, il n’aurait pas à subir Milan et son stupide sourire tellement heureux que ça vous réchauffe encore un peu.
Voilà qu’il s’énerve tout seul. Encore.
Et Milan qui semble si épanouit, dans la flotte. Cette maudite flotte.
Alors il s’approche tout simplement, il vient comme on lui a demandé. Il s'accroupit devant lui Arès, le regardant droit dans les yeux pour éviter de s’attarder sur ses dents blanches, sur ses cheveux dégoulinants ou sur son t-shirt qui lui colle à la peau.

« Si je mets les jambes dans l’eau comme ça et que je t’attend pendant que tu fais tes trucs dans l’eau, ça te satisfait ? J’suis plus ou moins dans la piscine et toi tu peux euh, nager comme tu veux tu vois ? »

Suivant ses propres mots, il s’assied sur le bord du bassin et y plonge ses jambes jusqu’aux genoux. L’eau est agréable et d’être assit ainsi le calme légèrement. Et hola- les verres étaient peut-être un peu chargés et, hola- il n’aurait peut-être pas dû fumer avant de partir. Il triture du bout des doigts le petit oiseau en métal qui compose le pendentif de la plus grande des chaînes qu’il porte au cou.

« Eh Milan ? Tu sais que j’te déteste pas hein ? T’es juste. Je sais pas ok ? Tiens. »

Et Arès lâcha son pendentif pour plonger une main dans l’eau et offrir une superbe éclaboussure- non, une inondation au visage de Milan.
Jeu 22 Juil - 0:06
wish you were sober

Milan nage bien. Même s'il est compliqué de nager dans une piscine qui, au fil des minutes, se remplit de personnes. Comme lui, elles sautent sans trop d'arrière pensée (éclaboussent ça fait boum, ça le fait rire et il cache son visage derrière ses bras, bat des pieds pour garder la tête hors de l'eau mais il est dans son élément). Qu'est-ce qu'il est bien. Finalement, il arrive devant Arès. Finalement, il l'écoute avec (presque) une mine renfrognée. Parce que comment ça, il veut pas le rejoindre dans le grand bassin? (Ne sait-il pas nager?) Milan songe un instant que c'est pas bien grave, qu'il aura tout le loisir de quand même l'embêter de là où il est.

« T'as de la chance que je sois une âme charitable qui prend pitié de ces pauvres gens qui acceptent une soirée dans une piscine sans savoir nager. »

Et son sourire n'est pas moqueur. Un peu taquin simplement. Parce qu'il n'a pas voulu le lui dire (alors que c'était presque évident). Parce qu'il gardait ça comme secret, et ça fait sourire. Au fond, Milan s'en fiche bien. Et il a tout juste le temps de poser une main sur le genou d'Arès, tout prêt à lui sortir ses grands discours de "tu sais, y a pas d'âge pour apprendre à nager, blablabla..." (certainement que l'alcool aurait terminé la discussion sur une histoire de baleine; ou d'oursin). Tout juste le temps d'entendre qu'il le déteste pas (ça fait sourire), mais bientôt il se mange une vague en plein visage. Et ça rentre dans la bouche, et ça fait tousser un instant sur la surprise.
Dramaqueen, oui, toujours,
il s'accroche aux genoux de son ami, il baisse le visage alors qu'il n'a rien de grave (ni dans le nez ni dans l'œil).

Un silence, une petite quinte de toux, pose le front un instant sur les genoux et puis, il a fait son choix.
Tant pis, s'il ne sait pas nager.
Il relève une tête tout bonnement diabolique, lui offre un sourire Colgate et lui laisse un instant pour appréhender pendant que le bout de ses doigts glissent sur ses jambes. Avant de tirer le jeune homme vers lui en le saisissant par les mollets.
En un instant, Arès est projeté dans la piscine, tout contre Milan qui ne perd pas un instant pour l'attraper, pour le coller contre lui (comme ça même s'il ne sait pas nager, il ne coulera pas) en riant trop fort. Ca doit résonner dans les oreilles, ça doit faire mal aux tympans mais
qu'est-ce qu'il s'en fiche.
Il glisse les mains dans le bas de son dos pour ne pas le lâcher, il l'élève un peu et lève la tête. Autant pour qu'il ne se retrouve pas à boire la tasse que pour s'assurer qu'il n'avait pas fait une trop grosse bêtise en jaugeant sa réaction.

« Je trouve que tu fais bien le malin, pour quelqu'un qui ne sait pas nager, hm? Surtout me faire ça juste après avouer ton amour fou pour moi? Ca a failli me briser le cœur! » Et comme d'habitude. Il rit. C'est presque lassant (non?). « Même si j'aimerais savoir ce que je suis juste, je te déteste pas non plus. »



Messages : 30
Âge : 24
Arès Carlyle

Let's cause a little trouble
Arès Carlyle
Let's cause a little trouble
Jeu 22 Juil - 1:56
Float, Treasure.
it's too late to not be drunk right now
Les remarques taquines de Milan, ça pousse quelque chose, un truc au fond de sa poitrine qui lui hurle “ah ouais ? Moi je sais pas nager ? Ah ouais ? Eh bah on va voir ça !” un truc qui lui donne envie de se jeter à la flotte et de montrer son meilleur crawl.
Le problème de ne pas savoir nager, c’est qu’il est effectivement incapable de taper son meilleur crawl et que l’idée même de se retrouver dans une piscine sans pouvoir poser les pieds sur le carrelage blanc et bleu posé au fond le terrifie. C’est face à ce genre de connerie qu’il réalise que peut-être, dans un coin, il a un peu peur de l’eau, Arès.
Alors ouais, il se contente de sa petite vague.
Qu’il regrette immédiatement. Il regrette, surtout il réalise qu’il a merdé. L’air surprit, les toussotements. Arès hésite à le railler, à se moquer pour se dédouaner, mais les trois gobelets qu’il a descendu s’accordent bien sur un sujet : la flemme immense de prétendre qu’il n’est pas inquiet.

« Oh merde Milan ? Jsuis désolé mec jpensais que… Ça va ? »

Il y a ses mains sur ses genoux, il y a son visage baissé, caché. Il y a la chaleur de ses paumes contre sa peau, il y a les gouttelettes d’eau qui dégoulinent sur ses cuisses. Il y a beaucoup de panique surtout, entre la culpabilité de lui avoir fait mal avec- avec un peu d’eau de piscine, et celle de le trouver un peu trop… Un peu trop. Il n’ose même pas le toucher, gardant une main en l’air, l'autre sur le carrelage trempé.
Son petit silence lui fait peur. S’il avait fait le move de connard de trop ? Après lui avoir sorti la température d’un mont Everest emo pendant un moment au shop malgré tous les efforts de l’aquaman local, il comprendrait que Milan soit saoulé. Mais à sentir son front contre ses jambes, il n’en a pas envie-

Tout se passa très vite. La réalisation qu’il venait de se faire avoir comme un bleu, en même temps que la sensation des doigts qui agrippent ses mollets. Le fils de gnkrfgjfdn. Arès tombe dans la piscine, refusant de lâcher le bord jusqu’à se sentir englouti. Au total, il passe une très longue milliseconde la tête sous l’eau. Ça lui suffit à craindre pour sa vie comme il n’a jamais eu peur. A la surface, il crachote, plus par réflexe que par nécessité réelle, le chlore irritant son nez. Les cheveux tombant comme des algues sur ses yeux ambrés, Arès reste muet, quelques instants. Il enregistre les infos. Les bras fermement serrés autour de lui. Le sourire juste devant son visage.  Les taquineries de Milan. Le soulagement de savoir qu’il ne le déteste pas, petit à petit estompé par ce bouillon qui monte en lui, cet étau qui se resserre autour de ses organes qui lui donne envie de péter quelque chose. De crier. De frapper. Il faut qu’il se calme.
Il secoue ses jambes, gesticule. Essaye de tenir les rênes de la colère qui tente de se frayer un chemin.

« MAIS PUTAIN ESPECE DE CONNARD ! » Il hausse la voix, légèrement, pas assez pour attirer trop d’attention. « Va manger tes grands morts, merde, tu, tu… »

Il ferme sa gueule. Le sol lui paraît si lui sous ses pieds. Comment Milan fait- il pour se maintenir si calmement à la surface ? Pour avoir une telle maîtrise de la situation. Arès inspire. Son cœur bat à mille à l’heure et il ne sait même plus pourquoi. Il se calme légèrement, essaye de reprendre une respiration qui fait sens. Il serre ses genoux contre les hanches de Milan, ses doigts autour de ses épaules.

« Tu me lâches pas hein ? Je sais vraiment pas nager c’est pas une blague je sais même pas comment tu fais pour flotter là jte jure. »

Il regarde autour de lui, l’eau qui colle son propre T-shirt à ses épaules et pourtant s’engouffre contre son dos, les corps qui remuent autour d’eux, qui plongent avec simplicité, la musique aux lourdes basses qu’il ne reconnait même pas. Arès resserre sa prise. Ferme les yeux une seconde. Est-ce le monde ou simplement eux qui tanguent ? Demain lui semble soudainement un univers parallèle : il est dans une piscine. Dedans. A un endroit où il n’a pas pied. Il survit par la simple invocation de l’esprit des moules s’accrochant à leurs rochers. Quand il les rouvre c’est ceux de Milan, plus bleus que les carreaux délavés du bassin qui le prennent par surprise. Immédiatement, il se replie vers ce qu’il connaît.
Fermer sa gueule.
Jeu 22 Juil - 12:19
wish you were sober

Et étrangement, la colère d'Arès ne l'effraie pas tant que ça (il se doutait bien que se faire pousser dans une piscine sans savoir nager n'était pas une expérience des plus agréables). Il lui sourit un peu, les fait tourbillonner très lentement sur eux-même (heureusement qu'il s'était mis à faire du sport depuis un an parce que damn) en l'écoutant rouspéter sans même montrer une once de gêne, une once de regret. Parce qu'il ne regrette absolument pas.
Et juste observer les cheveux de l'homme retomber sur ses yeux lui donne envie de les lui replacer pour mieux voir cette moue de colère qui déforme ses traits (how adorable).

« Big baby. » Qu'il dit en riant. « C'est qu'un peu d'eau, t'es même pas resté deux secondes là-dessous, arrête de grogner. Regarde, je te tiens t'as rien à craindre. »

Milan acquiesce un peu, passe ses bras sous les fesses d'Arès pour être sûr de maintenir sa tête hors de l'eau et lui offre son grand sourire sur un plateau d'argent. C'est que servir de bouée ne le dérangeait absolument pas, loin de là (n'était-ce pas comme si Arès avait besoin de lui pour survivre? (c'est plaisant, hein, Milan, de se sentir important, d'être utile (essentiel) pour les autres)). Pourtant, s'il était satisfait de leur position, s'il n'avait absolument pas envie de lâcher le jeune homme entre ses bras, ses abdos, eux, étaient pas tout à fait d'accord avec l'option "on reste comme ça" trop longtemps. Alors il rit, secoue la tête, et un peu comme une danse entre quelques corps mouvementés, Mila se faufile, Mila se fait petit poisson dans la foule.

« Promis, je te lâche pas avant que t'aies pieds. Pas que tu sois spécialement lourd, mais va bien falloir que je te pose à un moment. En attendant, accroche toi bien, hm? Tu me fais confiance? »

Et le regard qu'il lui lance ne laisse pas d'option au "non", vraiment. Et s'il ne le lâche pas, cela ne l'empêche pas de libérer un de ses bras pour se mettre à danser dans l'eau, cette fois. Il lève le bras (celui qui a le bracelet fluorescent) en l'air, il tourne sur lui-même, amène Arès dans la danse et ça créer des petites vagues. C'est qu'en dansant, il se rapproche doucement de la zone où l'eau était moins profonde. Et puis, finalement, après avoir fait flotter son ami d'un coin à l'autre de la piscine, il glisse ses mains sur ses cuisses pour qu'il le lâche, lui fait poser pieds à terre avec un air très fier.

« Et voilà, sa majesté n'a plus rien à craindre! »


Messages : 30
Âge : 24
Arès Carlyle

Let's cause a little trouble
Arès Carlyle
Let's cause a little trouble
Jeu 22 Juil - 20:45
Float, Treasure.
it's too late to not be drunk right now
Arès reste crispé alors que son rocher tourne sur lui-même. L’effet est particulier et dans une situation différente, il aurait presque pu le trouver relaxant. Gnagnagna il aimerait dire. Très mature effectivement mais voilà que Milan se moque de lui. Il mériterait une deuxième vague dans la gueule : c’est facile quand on a l’avantage de terrain comme ça. A contre-coeur Arès doit admettre. Même si c’était deux secondes de trop, l’autre corbeau le tient bien, assez bien pour qu’il ai pu le maintenir contre lui alors qu’il gigotait dans tous les sens. Il se sent un peu humilié, au fond, mais il faut croire qu’il oublie vite face à des sourires pétillants et des- Des bras- Sous ses fesses. La soirée a définitivement pris un chemin auquel Arès ne s’attendait pas, et si qui que ce soit trouvait assez d’audace pour remarquer les rougeurs sur son visage, il blâmerait très vite la chaleur de la piscine, l’adrénaline ou même l’alcool. Il marmonne

« J’espère bien que tu me lâches pas ouais. »

Mais voilà que Milan commence à se mouvoir. Il aimerait dire non. Ce dernier venait de le tirer dans la flotte. Il hoche la tête, pour dire oui. Un bras le lâche et sentant une vague de panique remonter -lui aurait-il menti ?- Arès noue ses pieds dans le dos de sa bouée personnelle. Accroche une main contre sa nuque. Penser que la veille même c’était à peine s’il lui serrait la main, le développement était plutôt rapide. C’était donc ça l’effet supposé des maisons hantées ? Pourtant le voir continuer à danser comme s’il n’avait aucun problème au monde… Peut-être, peut-être que quelque part, ça lui arrache un sourire.
Enfin, ils rejoignent la partie du bassin la moins profonde. Un soupire de soulagement qui s’échappe, quand Arès repose la plante de ses pieds sur le fond carrelé. Il reprend ses mains pour lui, les plonge dans l’eau, comme si toute la gêne accumulée pouvait se désintégrer dans le chlore.

« Bah merde, t’as réussi. Je suis certainement pas sec. »

Il jette un regard autour de lui, encore. Peut-être juste pour esquiver Milan, pour oublier qu’il ne boude plus, pour ne pas être aveuglé par ses lèvres si expressives. Les lumières qui se reflètent sur l’eau. L’eau qui se reflète sur le plafond. Les bracelets verts qui s’agitent, les gobelets qui se lèvent, les rires avalés par la musique. Double merde, parce que c’était une double victoire pour Milan. La soirée était fun. Il ne se sentait pas mal à l’aise ou pas à sa place. Il fit plorf plorf sur la surface de l’eau d’une de ses mains.

« Et en plus je m’emmerde même pas. »

Un nouveau regard à Milan. Et la situation soudain lui paraît particulièrement absurde. Il a envie d’un verre de plus. A la place, il éclate de rire.

« Mec, t’es vraiment… Je sais même pas quoi te dire. »

Il se décale, commence à tomber, mal à l’aise dans l’environnement. Bas des bras de manière désordonnée, retrouve un équilibre. Lâche un juron amusé. Il se sent un peu en décalage avec la réalité, un peu éloigné des conséquences. Il s’en fiche.

« J’suis désolé de pas… » D’accord, les excuses c’était pas encore très facile pour lui. « Enfin je veux dire que j’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un comme ça dans mon terrier depuis que ma vie est à peu près stable ok ? »

Il espérait que ce soit suffisant comme explications -comme excuses. Milan n’aurait de toutes manières rien de plus. Arès venait de changer de sujet pour s’assurer de ça.

« Tu viens souvent ici ? »

D’accord on aurait dit une phrase d’accroche de mauvaise qualité. Mais tout l’alcool du monde n’offrait pas des qualités de négociateur quand il s’agissait de discuter de la pluie et du beau temps. De faire connaissance, en fait. Au milieu d’une piscine. Dans un endroit inconnu. Rempli d’inconnus.
Ven 23 Juil - 14:04
wish you were sober

C'est qu'il se sent bien, Arès tout enroulé autour de lui. Il a presque envie de ne plus le lâcher, maintenant. Parce que s'il se détache, s'il cache ses mains comme si l'eau allait les laver après qu'il se soit si fermement agrippé à sa nuque, Milan n'est certainement pas mieux (a presque envie de faire mine d'avoir été bousculé pour garder cette chaleur contre lui et à quoi il pense quel idiot).
Et il rit, sourit en coin (comme si ça allait effacer la sienne, de gêne soudaine).

« Je t'avais prévenu. Tu n'avais qu'à pas m'attaquer, j'aurai été un ange et je t'aurai laissé faire trempette du bout des pieds plus longtemps. » Petit clin d'œil, alors que ses propres mains font quelques mouvements sous l'eau. « J'aurai simplement attendu quelques minutes de plus... Je tiens mes promesses! »

Et merde, désolé pour toi, Arès, mais si ta vie est redevenue stable, t'as clairement pas le collègue adapté pour qu'elle le reste. Parce que Mila et la stabilité, c'est pas son mot d'ordre, pas son style de vie. Encore moins depuis que sa sœur est à l'hôpital. Alors ça fait vaguement sourire, de t'entendre dire ça, ça fait hausser les sourcils. Parce qu'il ne faut pas laisser l'alcool le rendre triste, Milo. Il ne faut rien laisser le rendre triste. Il se penche un peu en avant, hausse les sourcils là, devant son visage (et oui vraiment, si tu voulais le calme et la sérénité, c'est pas Milan qu'il te faut (et pourtant t'as pas le choix, ah, pauvre enfant)).

« Don't get soft on me, pretty boy. » Il éclate de rire (on dirait un ballon percé d'une aiguille, qui se dégonfle aussitôt). « T'inquiète pas. C'est pas comme si j'étais la présence la plus chill, non plus, je suis bien au courant. Hésite pas à me dire si c'est juste... Trop. Même si je promets pas d'y faire quoi que ce soit, hm. »

C'est que, bien qu'à l'écoute, Milan ne savait pas se taire, ne savait pas être sérieux. Car quoi de mieux que de fuir la réalité au travers de rires et de blagues? Oublier, c'est son quotidien. Et pour oublier, il faut être plus bruyant que le silence, plus rapide que le temps (qu'il faut combler de toutes les manières possibles).
La tentative de changer de sujet se fait remarquer, mais il n'en pense rien. Répond avec nonchalance après lui avoir attrapé le bras pour éviter qu'il se noie même s'il avait pied (non sans un air moqueur).

« Ouais! J'adore nager, faut dire. Même si je préfère la mer. T'es déjà allé à la plage d'Ellipse? Elle est moins bien que la playa veneciana, mais je préfère aller là-bas. Sauf que c'est plus loin que la piscine. »

Et il a pas toujours la motivation de payer un plein pour sa voiture juste pour laisser ses pieds s'enfoncer dans la sable. Quoique. Parfois, c'est plus fort que lui (l'appel de la mer). Il aurait très bien pu répondre sur un ton amusé, Milan. Car cela ressemblait à ces phrases que l'on lance dans quelques boîtes de nuit (peut-être qu'il l'a déjà prononcée, cette phrase (Arès n'a pas besoin de savoir)). Au lieu de ça, le voilà à s'enthousiasmer sur de l'eau. Et quand il s'en rend compte, il laisse ses propres mains retomber sur le surface de l'eau;
plarf, plarf.

« Je pense que tous les maîtres nageurs me connaissent, haha. »

Et la musique repart plus forte, et les cris plus puissants sans trop qu'il sache pourquoi. N'est-ce pas une bonne opportunité pour voler un verre posé sur le bord de la piscine (à ne pas faire chez vous-) et le terminer pour retourner danser (avec moins de gêne, avec plus de liberté tout collé à son nouvel ami (santé!)).


Messages : 30
Âge : 24
Arès Carlyle

Let's cause a little trouble
Arès Carlyle
Let's cause a little trouble
Sam 24 Juil - 3:11
Dance, aquaboy
it's too late to not be drunk right now
Arès tourne la tête, échappe son visage au regard de Milan. Il n’est pas soft, il essaye juste, il essaye juste de… Oh peu importe. Il esquive les clins d'œil, esquive les sourires, esquive son propre intérêt. En vain, puisque Milan persiste à continuer la conversation. Il n’aime pas ça, Arès, l’intérêt qu'éveille en lui chacune des mimiques du garçon. S’arrête-il de sourire des fois ? Fronce-t-il les sourcils parfois ? Est-ce qui ça lui arrive à lui aussi d’avoir envie de crier, de tout casser, d’enfoncer la tête de son interlocuteur dans un parechoc ? C’est ces questions qu’il n’aime pas. Qui le font revenir à une époque qu’il veut fuir, à un lui qui aurait peut-être dû crever dans la boue ou sous un pont.
Oui, Milan était trop. Trop bavard, trop énergique, trop expressif. Trop présent tout simplement. Mais Arès commençait à s’y habituer. Ce soir en particulier. Parce que Milan il en devient attachant. Il se sent comme un papillon de nuit attiré par la lumière d’une lampe.
Ah.
Voilà qu’il ressort les comparaisons edgy. Il est temps de boire plus.
Il est dans la piscine. Raté.
La main de Milan qui attrape son bras pour le maintenir debout le met en confiance, et il s’enfonce jusqu’aux épaules dans l’eau colorée par les lumières sous-marines. C’est… Bien plus confortable comme ça, en fait, son t-shirt n’étant pas collé à sa peau comme un coton sur une plaie. C’est un nouveau sourire que lui arrache Milan, tout emballé par ce nouveau sujet de conversation. A part des inconnus de passage au Siren’s Call, il n’avait jamais vu quelqu’un d’aussi passionné par la flotte.

« Ça explique pourquoi y’a 45 personnes qui t'ont parlé depuis le début de la soirée. »

Il n'exagère qu’à peine. Qu’à peine. Il fait ressortir ses doigts pour imiter le plarf plorf de Milan du bout de ses phalanges. Le temps qu’il cherche à formuler une phrase pour continuer, il disparaît, kidnappe un verre et revient. Arès hausse un sourcil en sa direction, faussement choqué.

« Ah ouais ? Tu partages même pas ? Déçu. »

Il sourit et jette un regard au rebord. Il hésite, à s’y décaler, à interpeller quelqu’un ou à sortir se chercher lui-même une boisson. Mais la perspective de devoir sortir du bassin avec la grâce d’un pélican mazouté le refroidit immédiatement. Il ferait sans.
Dodelinant au rythme de la musique, il ajoute.

« Je suis jamais allé à la mer. »

Alors qu’elle était au bord de sa ville. Il n’avait même aucune idée de ce qu’était la Playa Veneciana dont Milan parlait. La dernière fois qu’il avait discuté d’aller à la mer avec quelqu’un, il s’était pris un tabouret dans l’épaule et avait pété une lampe avant. Tout seul, il en avait un peu moins envie.

« Mais ma soeur y allait des fois avec ses amis. Alors… » Il hausse les sourcils. « Ça doit pas être si terrible. »

Il le taquine, doucement. L’ambiance se détend, il est presque ok avec l’inconfort de ses vêtements collants, il a presque envie de lâcher les rennes et de danser, de boire, de rire comme si demain n’existait plus.
En dehors de son salon. Avec Milan. Dans l’eau.
Sam 24 Juil - 9:23
wish you were sober

Ouais, ça peut expliquer pourquoi il y autant de personnes qui le connaissent, Milan. Mais ça veut aussi pas dire grand chose, puisque, des fois, il ne connaît même pas le prénom de ceux qui ont déjà le sien à la bouche. Et s'il ne le dit pas directement, c'est peut-être parce qu'au final, ça ne le dérange pas que l'on se souvienne de lui, que l'on cherche sa présence. Même si ce n'est que deux secondes, même si ce n'est que pour lâcher un bonjour, une remarque, quelque chose. Parce qu'on se souvient de lui.

« Hm, sorry, l'alcool était pas compris dans le trajet. Va falloir te bouger le cul si tu veux te resservir, eh. » Il marque une pause et secoue la tête. « Quand on en aura marre de danser. Sinon tu vas t'échapper et jamais revenir. » Qu'il ricane.

La moue que lui offre Milan lorsqu'il avoue ne jamais être allé à la mer laisse sous-entendre que, à ça non plus, il ne pourra pas y échapper. Un jour. Peut-être quand Arès saura nager, cela dit. Car qui disait mer disait surf, et Milan n'était pas certain qu'abandonner Arès sur la plage pour aller faire joujou avec les vagues ravisse son collègue. Il verrait bien (cela faisait quelques temps que sa planche n'avait pas bougé, ah, ça lui manquait (ça aussi)).

« Pas terrible? C'est trop bien! Enfin, quand il fait soleil surtout. En hiver c'est pas top, ici.  »

Parce qu'avant, surfer en hiver ne l'avait jamais dérangé. Mais à Ellipse, le climat n'est pas tout à fait le même. Et il n'est pas sûr de vouloir attraper un rhume sous prétexte de vouloir s'amuser un peu (mais cela ne l'empêcherait jamais d'aller voir le paysage triste d'une mer sous un ciel d'orage). Alors il en rajoute une couche, hausse les sourcils avec un air de défi, presque. Même s'il n'y en a aucun. Il prévoyait déjà d'occuper tout le temps de son nouvel ami (mais qui est surprit, c'est de Mila que l'on parle, inoubliable).

« Je vais te laisser une petite semaine de répit avant de t'y amener. C'est quand même fou que tu y sois jamais allé alors que t'es certainement à Ellipse depuis plus longtemps que moi. »

Secoue la tête avec un faux air exaspéré. C'est vrai, quoi. Milan avait visité tellement de coins ici (certainement que ne pas savoir tenir en place aidait beaucoup à ça) tandis que certains natifs n'avaient jamais mis un seul pied à certains endroits magnifiques de la ville (ou en dehors de la ville).
Et les musiques s'enchaînent, et la piscine se remplit, et Milan commence à voir un peu trop clair dans cette foule. Alors il se penche pour être sûr qu'on l'entende, vers l'oreille d'Arès.

« On sort? Je crois que j'ai pas encore absorbé assez d'alcool pour ce soir. »

Et il n'avait pas envie de l'abandonner dans la piscine. Parce que sinon il n'allait pas le retrouver (et on allait le lui voler pour la soirée).


Messages : 30
Âge : 24
Arès Carlyle

Let's cause a little trouble
Arès Carlyle
Let's cause a little trouble
Dim 25 Juil - 6:35
Dance, aquaboy
it's too late to not be drunk right now
Milan avait raison sur un point : s’il était sorti, il y a peu de chance qu’il soit revenu dans l’eau. Lady Gaga passe à nouveau cependant, et il se met à sautiller dans l’eau, à danser de manière désordonnée, faisant confiance à Milan pour le rattraper lorsque les mouvements de l’eau le déséquilibrent. A croire qu’il n’écoutait que ça dans son temps libre, Lady Gaga et des musiques emo des années 2000.
Ce ne serait pas si loin de la réalité.
Il ferme les yeux, lève les bras, jongle entre viber et écouter Milo. Il chantonne les paroles distraitement, pas assez fort pour qu’on l’entende vraiment -il aurait trop honte. Il se dit qu’une semaine, ça va. Qu’une semaine, ce sera forcément suffisant pour recharger ses batteries sociales -il regrettera sans doute. Il trempera le bout de ses orteils pour la forme (parce qu’aucune chance que Milan le traîne dans un truc aussi vaste et angoissant que l’océan) et le regardera faire ses trucs de waterboi dans la flotte. Il pourra peut-être même emmener de quoi bosser et ne même pas voir le temps passer. Le dramatisme du garçon l’amuse. Ça, c’est un langage qu’il comprend bien.

« J’étais… » A la rue ? Concentré sur de la merde ? En train de me battre pour tenter d’évacuer la colère ou de trouver un endroit où squatter la nuit après une énième dispute ? « Occupé. »

C’est bien, occupé. C’est vrai qu’il a été occupé. Il effleure un corps inconnu, se tourne vers Milan. Il est -plus proche que prévu. Penché vers lui, pour être sûr qu’on l’entende. Arès acquiesce rapidement, lui aussi la perspective de brouiller un peu plus ses idées lui semble tentante. Il s'essaye à fendre l’eau pour rejoindre le bord. L’exercice est plus difficile qu’il n’y paraît, et il finit par attraper le bras de son camarade pour se laisser traîner par le mouvement qu’il a démarré. Il attrape l’échelle, Arès, peu sûr de ses capacités à se dépatouiller dans ses vêtements trempés. Le regard de Milan lui semble soudainement un jugement plus important que d’autres.

« C’est tout collant. »

Il n’ose pas retirer son t-shirt. C’est récent encore tout ça. Une confiance à prendre. L’impression vague que les cicatrices pourraient susciter des questions. Alors Arès l’essor simplement, créant plus de plis qu’il n’enlève d’eau. Il tente de passer une main dans ses cheveux qui retombent immédiatement, alourdis par l’eau.

« T’es malin, je ressemble à rien maintenant. Viens ils font peut être des shots dans leur espèce de bar. »

C’est sa main qui glisse dans celle de Milan maintenant, avec moins de gêne qu’au début de la soirée. Il n’y réfléchit pas tout simplement. Et à son grand plaisir, ils servent effectivement des shots, dans leur espèce de bar. Les verres miniatures en plastique lui rappellent une partie d’une machine à glaces dans un fast food où une ancienne amie avait travaillé. Leur jeu à boire dans ces petits machins s’étaient arrêtés quand il avait fallu ouvrir la fenêtre sur la rue pour la laisser vomir.
Dure soirée.
Les mains à peine sèches et le bout des doigts un peu fripés, il murmure quelque chose au barman qui place 5 petits verres transparents devant chacun d’eux. Arès avale lève le premier à la santé de Milan, et les avale à la suite, avec un air de défi.

« T’es chaud ? »
[/color]
Dim 25 Juil - 14:50
wish you were sober

Occupé. Milan hausse un sourcil, mais n'en demande pas plus. Pour l'instant, il n'a pas besoin d'en savoir plus. Tout simplement. Peut-être que lus tard, il saura de toute façon (même si Arès ne lui dit rien, même si jamais personne ne lui dit rien : il en sait toujours trop). Il aurait dû être informateur des crows, plutôt. Même s'il comprenait le fait que Canopus préfère qu'il scrute les détails de la vie de chaque personne venant se faire tatouer pour entrer dans le gang (pour lui ramener chaque graine d'information, bon toutou). Il laisse glisser, il prend plaisir à sautiller de la même manière qu'Arès le fait, à le scruter sans une once de jugement (et qui était-il pour juger, n'étant lui-même clairement pas le meilleur danseur). Mais parfois, il se penche un peu, espère entendre les paroles qu'il murmure pour que la foule n'entende pas. Ah, même tendre l'oreille est inutile.

Et une fois la danse aquatique terminée, Milan prend un certain plaisir à laisser Arès se coller à lui pour le guider. Une fois arrivés sur le bord de la piscine, Milan ne prend pas le temps d'attendre qu'il ne monte à l'échelle. Il use de ses bras pour se hisser sur le bord de la piscine, reste assit un instant en le regardant grimper tout en détachant ses cheveux pour les essorer, les regroupant à nouveau tout aussi vite en un chignon assez bordélique (mais qui n'en avait étrangement pas l'air). Il se relève, secoue les jambes pour virer quelques gouttes d'eau. Mais lui, il n'a pas vraiment de honte à retirer son t-shirt pour l'essorer à son tour. Sans le remettre pour autant. Il rit à la remarque d'Arès et hausse les sourcils.

« T'exagères, même les cheveux mouillés tu restes mignon. Eh, ça va vite sécher en plus. »

Enfin, il parlait de ses habits. Pour ce qui était de ses cheveux, il en savait rien. Ses propres boucles prenant trois siècles à sécher correctement... Peut-être que c'était pour ça qu'il les attachait tout le temps : parce qu'il n'a pas toujours la patience nécessaire pour attendre qu'ils sèchent naturellement pour un effet beau cheveu garanti (ça l'ennuie). Et il serre les doigts d'Arès entre les siens pour être sûr que les quelques personnes entre qui ils slaloment et qui ont décidé de ne pas rejoindre la grande piscine ne les sépare pas.
Pour tout dire, en arrivant avec l'idée de boire quelques shots, Mila s'était pas non plus dit qu'il allait s'en enfiler cinq à la suite. Mais bon, il allait pas rejeter un défi aussi ouvertement. Surtout après avoir vu Arès les engloutir aussi rapidement les uns à la suite des autres. Alors un sourire se fraie un chemin sur ses lèvres, et, sans même répondre, il prend un premier verre dans sa main.

« Moi qui pensais que tu boudais à l'idée de venir parce que tu savais pas faire la fête. Faut croire que tu caches bien ton jeu. » Il rajoute, un air amusé brillant au fond des yeux : « Peut-être que le grand méchant Milo t'impressionnait de trop, finalement. Santé. »

Et il l'imite, laissant l'alcool lui brûler l'œsophage. Une fois les verres tous reposés, il expire de façon exagérée (après un froncement de sourcil prononcé), tourne le visage vers Arès avec un air fier. Lève le menton, là, là, fais le beau, Milo. Son sourire a quelque chose de niais, peut-être qu'enfin il s'oublie un peu.
Et ça fait du bien. C'est ce qu'il attendait.
Il fallait dire qu'il était plutôt fier d'avoir réussi à briser la glace, maintenant, avec ce collègue un peu trop distant (dire que cela faisait déjà quelques mois qu'ils bossaient ensemble, c'était la première fois qu'il en apprenait autant volontairement (ie que Arès le lui disait)).

« Cette fois, je suis prêt à lâcher mon meilleur déhanché jusque trois heures du matin. »

Il faisait peut-être un peu trop confiance à son endurance.


Messages : 30
Âge : 24
Arès Carlyle

Let's cause a little trouble
Arès Carlyle
Let's cause a little trouble
Dim 25 Juil - 23:51
Dance, aquaboy
it's too late to not be drunk right now
Arès sourit aux remarques de Milan, l’esprit déjà un peu embrumé, frottant sa langue contre son palais dans l’espoir vain de faire passer le goût légèrement désagréable des shots. Après la fête du printemps, rester cloué chez lui à galérer avec ses pattes avait failli lui faire péter un câble. Savoir qu’un nouveau tatoueur était dans le groupe avait exacerbé ses craintes d’être jeté à nouveau à la porte de ce qu’il considérait comme sa famille. Si son attitude générale lui avait longtemps tapé sur le système, Arès avait bien vite accepté l’idée que Milan était quelqu’un de, selon lui, tout à fait… Très bien, voilà, sympathique. Il avait suffit de quelques verres pour faire sauter ses dernières réticences.

« C’est pas la première fête à laquelle je vais. J’ai juste plus l’habitude de faire ça autre part que dans mon canapé. »

Le grand méchant Milo. Bien sûr. Arès ne répond pas à la provocation. Le grand pas très méchant Milo l'impressionne effectivement. Pas de la manière qu’il aurait voulu cependant. Il le regarde lever ses verres et les reposer les uns à la suite des autres, l’alcool humidifiant ses lèvres, les lumières créant milles reflets colorés dans ses yeux, sur ses cheveux humides, sur ses épaules encore parsemées de quelques gouttes d’eau, sur son torse nu, et- Il lui retournait le cerveau, Milo.
Il se fend d’un rire léger, d’un rire sans gêne.

« Viens on va danser alors ! »

Arès se retourne, s’éloigne un peu du bar improvisé, s’enfonce dans la foule convaincu que Milan le suit. Abba tombe à pic dans les hauts parleurs, et l’alcool aidant plus qu’un peu, le plaisir d’avoir des jambes en forme enfin, il tape ses meilleurs moves. Secoue la tête, envoie quelques gouttelettes qui tombent encore de ses cheveux. Il cherche l’autre garçon des yeux, s’en rapproche naturellement, l’effleurant sans vraiment le toucher. Le pointe du doigt l’espace de quelques paroles,

« YOU ARE THE DANCING QUEEN, YOUNG AND SWEET- »

Il tourne sur lui même, lève les bras, suis l’idée de Milan de lâcher son meilleur déhanché, éclate de rire. De, dos, presque contre lui. La musique est rapidement remplacée par une autre, et il s’approche de son oreille pour lui expliquer, être sûr qu’il l’entende.

« C’était la chanson préférée de Charlie. »

Il n’explique pas grand chose de plus, le laisse déduire ou non qui est Charlie. Ça n’a pas tant d’importance tout de suite. Danser, il n’est pas très bon pour et il préfère son appart comme scène habituellement, mais au moins c’est quelque chose qu’il aime bien.

« Jusqu’à 3h hein, je retiens. »

Il serait probablement lui-même fatigué avant, mais il n’avait aucune raison d’avouer ça maintenant s’il pouvait espérer que Milan s’épuise en premier.
Lun 26 Juil - 9:38
wish you were sober

C'est à ton tour, Mila, de suivre à l'aveugle, de tendre le  bras dans l'espoir d'attraper, de ne se laisser distancer (de le rapprocher de toi). Mais Arès n'attend pas, oh non, Arès se faufile et bientôt, il est assez loin pour que Milan puisse observer sans agir. Pour voir le visage souriant dans la foule, pour voir les reflets verts des néons briller sur la peau, sur les yeux. Pour voir le sautillement paresseux quoiqu'énergique pour quelqu'un avec autant d'alcool dans le sang. Il a même pas le temps de vraiment trop l'approcher qu'il revient de lui-même,
comme un aimant.
Et recevoir quelques gouttes d'eau sur son bras ne le fait pas broncher. Il n'a pas besoin de tendre l'oreille pour entendre, cette fois, les paroles criées, chantées. Et ça le ravit de pouvoir en rajouter une couche.

« ONLY SEVENTEEN! »

Et si Arès le pointe du doigt, lui écarte les bras et lève le menton. Ah, finalement, cette chanson avait un peu tord. Il préférait être young and sweet aujourd'hui, plutôt qu'à dix-sept ans. Mais le commentaire lui ferait poser des questions, en temps normal. Charlie, Charlie, Charlie. Oh.
Elle n'est plus là, Charlie,
elle est partie, Charlie,
Milan ne ressent plus ce lien presque palpable, il est b r i s é. Il est tout cassé, là, va sous terre, s'enroule entre les racines. Mais il comprend. Il comprend d'ailleurs mieux que personne (même si l'amour qu'Arès lui porte n'est pas le même que celui qu'il n'offre qu'à moitié à sa propre sœur), car il sait. Il sait qu'un jour, peut-être, elle partira malgré tous ses efforts. A lui, à sa pathétique mère, aux médecins.
Un jour, peut-être, lui aussi pourra chanter les chansons favorites de sa propre Charlie avec un sourire aussi rayonnant (parce que se souvenir fait du bien il s'en rend compte).

Comme par réflexe, Milan entoure les hanches d'Arès de ses bras. Peut-être pour oublier Charlie, pour faire de cette chanson autre chose que celle d'une sœur décédée. Il ne pose pas de questions, mais c'est comme si il comprenait. Perturbant, n'est-ce pas? Et il rit aux éclats, car ce corps qui essayait de lui échapper tout à l'heure se retrouve plaqué contre son torse, parce qu'il acquiesce sans qu'Arès ne le voit, dos tout contre lui.

« Jusque trois heures! »

Et il le fait tourner sur lui-même du bout des doigts, le rattrape habilement, bouscule quelques gens, rit aux éclats, sourit, ah, quelle soirée parfaite (on en oublie le temps). Mais sa tête embrumée, elle, a tôt fait de lui rappeler qu'il a en effet eu trop confiance en son propre corps. Ses pieds commencent à lui faire mal, à force de piétiner la piste de danse. Il est quelle heure? Certainement pas trois heures. Combien de temps cela fait-il qu'il se perd dans les yeux d'Arès au rythme de la musique, exactement? Il n'en est plus certain. Mais une fois qu'il le rattrape de nouveau, qu'il pose ses mains dans le creux du dos de ce dernier, il grogne un peu contre son oreille.

« Il est même pas trois heures que mon corps me trahit. » Il geint près de son oreille.

Mais continue de danser. Simplement, cette fois, il s'appuie plus contre l'autre. Cette fois, il fait mine d'avoir besoin d'un peu de soutien et appuie ses bras sur les épaules d'Arès avec un petit rire. L'alcool détend même Milan qui était déjà bien détendu à leur arrivée. Ce qu'il sait, c'est que quand il glisse une main dans les cheveux du jeune homme, ils sont quasiment secs. Et il sait aussi qu'avec un soupir de contentement, il pose son front contre le sien, il continue de tanguer au rythme de la musique qui s'infiltre en lui comme un vilain réflexe, là, en fond dans sa tête. Et il rouvre les yeux, et il lui sourit grandement (sourire soleil ça éblouit que cela cesse). Et, dans un coin de sa tête, sait qu'il était à deux doigts de se pencher un peu plus (pour déposer baiser papillon, illusion sur ce sourire qui répond au sien). Qu'il a ri, à la place. Qu'il s'est éloigné juste un peu, avec les neurones qu'il lui reste.

« Tu vas être mon pilier jusqu'à trois heures, comme mes pieds sont pas d'accord. »

Et la phrase ne fait pas vraiment sens, finalement, mais il est certain, dans un coin de sa tête, que si.



Contenu sponsorisé
Revenir en haut