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You'll find I'm here to stay - ft Absinthe

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Lagertha A. Nielsen

Make our own justice
Lagertha A. Nielsen
Make our own justice
Mar 13 Juil - 17:07


You'll find I'm here to stay.
ft Absinthe - Hopital Hallmark

Un seul instant avait suffi. Lagertha, le visage distordu de panique, oh si placide en temps normal !, s’était empressée, le cœur affolé, jusqu’à l’amante blessée. Dans quel état allait-elle la retrouver ? A chaque souffle brûlant d’angoisse, Lagertha se le demandait.
Jusqu’à pousser la porte de sa chambre, l’air si humain quand le regard inquiet se posait sur la silhouette alitée.

— Absinthe…

Un murmure prononcé dans un souffle paniqué, affolé d’amour quand ses pas la portaient d’eux-même jusqu’au bord du lit. La main gantée saisit la main pâle avec une douceur craintive, tremblante. Pourquoi trembler ? Absinthe vivrait. Mais Lagertha ne pouvait supporter la vue de ce corps blessé, ce sentiment d’oppression dans la poitrine quand elle observait Absinthe les dents serrées. Si elle le pouvait, Lagertha aurait fait le tour de la ville pour trouver celui qui l’avait blessée ainsi et lui ôter douloureusement la vie. Elle ne devrait même pas ressentir cette envie. De quelle droit le ressentait-elle ? Depuis quand Lagertha avait le cœur si fébrile ?

Lagertha tremblait quand doucement elle portait la main à son front, ses lèvres pour y déposer un amour muet.

(attention Lagertha, l’amour est une tare tu t’y perdras, fuis)

Pourtant, Lagertha était assise sur le bord du lit. Pourtant, chaque parcelle de son être criait l’attachement. Une main glissant dans les cheveux,le regard scrutateur plongé dans le sien à la recherche du moindre mal à guérir, à court de mots, trop pleine de crainte car pour la première fois depuis des années, Lagertha n’avait pas peur de fantômes mais de tout autre chose.
—Hakrabi


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Absinthe A. Klaus

Make our own justice
Absinthe A. Klaus
Make our own justice
Mar 13 Juil - 21:29
♥
You bring me back to life
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lagertha x absinthe
Ouvre les yeux à mi-clos, impossible d’ouvrir les pupilles à leurs maximums tant la douleur est atroce. Cette lumière qui vient s’écraser contre son iris vient rapidement réveiller le mal de tête qui tape contre son cerveau en rythme avec les battements de son cœur. Se souvient peu à peu le pourquoi de sa venue ici. Observe doucement son corps couvert de multiples pansements, elle sent les points de suture sur sa chair délicate, grimace et grogne lorsqu’elle essaie de se redresser sur ce lit beaucoup trop pencher à son goût. Et alors qu’elle aurait voulu pouvoir redresser ce dernier sans l’aide de personne, Absinthe se retrouve à devoir jouer à déranger ses collègues alors qu’ils sont trop occupés à sauver des vies. Sourit à sa collègue, devenue sa propre infirmière. N’ose pas ouvrir la bouche, sa voix devait sûrement être beaucoup trop rocailleuse pour la beauté de la jeune femme qui lui été venue en aide.

Ferme les yeux et se rendort sans trop tarder, bercer par le bruit des multiples machines qui l’entourent. Revoit la scène qui la conduit ici. Sourit bêtement dans son sommeil en imaginant ses compères félins en sécurité, sans trop d’égratignure. Espérant en secret que Lagertha aille bien à son tour, n’ayant eu aucune nouvelle depuis les évènements derniers, ne sachant pas vraiment non plus depuis combien de temps elle se trouvait ici. Combien de temps était-elle restée dans le coma ? Quel était son diagnostic complet ? Bien qu’elle se souvienne de la blessure à sa jambe, des dents en moins, et des côtes abîmées, elle ne savait rien de plus que ce qu’elle avait senti se briser cette journée.

Et alors qu’elle entend la porte de sa chambre s’ouvrir en silence, Absinthe n’ose pas ouvrir les yeux. Préfère faire semblant de dormir pour ne pas devoir parler avec des résidents de l’hôpital, hors de question de manger de manière volontaire la nourriture trafiquée du restaurant du dispensaire. Pourtant fatiguée et dans un état léthargique, elle reconnaît ce son de voix. Celui qui appelle son prénom avec une note d’inquiétude, la vraie, pas celle qui est forcée.

Ce parfum si envoutant qui en rien de temps embaumera la pièce, et ses narines. Frémit sous ses caresses, et gémit légèrement alors que ses lèvres reconnaissent le goût de celles qui appartiennent à Lagertha. Esquisse un léger sourire en coin alors que ses iris arrivent enfin à définir les contours de sa silhouette, reconnaît les traits de son visage si dur et pourtant si doux à regarder. « Mais qui voilà… Ne serait-ce pas le plus beau des félins ? » Referme ses yeux un instant, avant d’essayer de se redresser encore, pour pouvoir observer l’objet de toute son attention dans son entièreté. « On dirait que tu as vu un fantôme, qu’est-il arrivé à m… Lagertha ? » Roule des yeux alors qu’elle aurait aimé pouvoir lui faire de la place dans ce lit si petit, l’enlacer dans ses bras, sentir sa peau ne faire qu’un avec la sienne, et oublier cette douleur aux creux de ses lèvres.
   

I dare all that befits a man; who does not dare is no longer one.

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Lagertha A. Nielsen

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Lagertha A. Nielsen
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Mar 13 Juil - 23:12


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ft Absinthe - Hopital Hallmark

Le corps reposait et le cœur se confiait dans chaque geste. Le front plaqué à la main, oh cette main si délicate – et pourtant si ferme !- Lagertha attendait les lèvres sifflantes d’une anxiété évidente pour l’amante qu’elle voulait voir droite. Absinthe était celle qui la tenait debout, jamais Lagertha ne l’avait vue couchée par la douleur, seulement par le plaisir. C’était elle l’intrépide, la suicidaire qui venait le sourire ensanglanté pour être réparée par ses baisers. Pas Absinthe.

Et si Lagertha avait des dizaines d’amantes, il n’y avait qu’Absinthe pour remuer ainsi son coeur, à lui en donner le vertige quand elle était ainsi les yeux clos. Lagertha devenait folle.

– Absinthe…

Le nom était une prière. Qu’elle lui revienne, qu’elle la rattrape encore et encore, qu’elle se batte encore et encore à ses côtés sous peine de voir Lagertha flétrir.
La main caressait la joue d’une tendresse fragile. Le cuir n’allait-il pas abîmer sa peau ? Lagertha en avait l’impression. Tout était trop aiguisé en elle, tout était trop hideux, n’est ce pas ? Quand Absinthe avait les yeux clos, Lagertha se le disait et un sourire vain couvrait les lèvres. Quelle fleur mortelle Absinthe faisait. Une mèche rousse glissait contre ses doigts, le souffle de l’aimée s’agitait. Le front contre le sien, elle ne put que sentir les cils chatouiller sa joue. Au gémissement, Lagertha était déjà droite, les mains encadrant précieusement le visage fatigué. Oh, ce visage, si beau, si doux, si féroce ! Lagertha l’aimait tant.

Elle eut un ricanement étouffé, soulagé, le pouce caressant la joue dans un rictus que l’amante lui connaissait bien.

– Absinthe bordel…

La seconde avait tendu les bras, forcé sur les blessures et soudainement, Lagertha comprenait ses réprimandes à ses efforts poussés par le passé. Une main se posa au creux des reins, accompagna les gestes pour prendre sa silhouette soudainement si fragile entre les bras. L’épaule était encore douloureux mais qu’importe. Lagertha avait les doigts tremblants et ne pouvait que serrer Absinthe craintivement contre elle, le nez plongé dans ses cheveux. Désinfectant, sang et derrière, le parfum familier de sa peau. Une grande inspiration et Lagertha avait toujours les mots égarés.

– .. On m’a pas dit dans quel état tu étais, j’ai juste su que c’était plus ou moins grave. Absinthe… Les mots se coincèrent, les muscles se tendaient sous l’imagination de ce pire que l’urgentiste devait bien imaginer.

Il fallut un moment plongé dans son parfum, un moment de silence à écouter la vie couler dans ses veines avant de pouvoir s’écarter doucement, embrasser l’épaule avec la délicatesse d’une plume maladroite et plonger le regard sombre dans le sien.

– . … Il s’est passé quoi ?

L’angoisse sous les mots, celle qu’on noie dans la rationalité, dans les faits, quand bien même les mains se refusaient de quitter la peau d’Absinthe.

—Hakrabi



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