could you find faith ft. canopus

I've been chasing empty spaces to hold a piece of you ft. canopus

oh c’est le bon je le sais mon cœur ne battrait pas autant la chamade sinon
j’ai raison ! Canopus, toi, tu comprendras, pas comme les autres qui me regardent avec pitié
pas comme Coby qui ne se doute pas de mes émois
oh, enfin, j’ai le droit à ma fin heureuse avec quelqu’un qui m’aimera e n f i n je serais libérée de cette solitude qui me ronge à chaque fois

et j’arrive, ainsi, heureuse, jusqu’à toi ; Canopus !
sans me jeter dans tes bras mais prudemment, à quelques pas, et tu le vois, j’en suis certaine, les galaxies qui s’amoncellent derrière mes prunelles
le bonheur qui courbe mes lèvres – regarde, Canopus, regarde comme aujourd’hui, je suis aimée et belle ;
J’ai trouvé quelqu’un qui m’aime, mais iel n’aime pas les gangs. et la demande sous-jacente, c’est mon départ – oh, tu diras oui, je l’espère
tu me laisseras partir car je n’ai plus beaucoup d’amour à te donner à présent qu’une autre personne le sollicite ; j’ai le cœur grand mais si fidèle, je ne saurais l’éparpiller
tu comprendras, n’est-ce pas,

(ah et si
je te connaissais, je n’aurais même pas demandé
mais
je t’aime
aveugle)

Ca ne te dérange pas, si je pars ? C’est vraiment lae bon.ne cette fois !

comme tous ceux avant et si je viens ici, au lieu de disparaître sans demander d’avis,
c’est qu’au fond de ma carcasse pourrie, vide d’estime,
j’espère que tu me retiendras –
.

could you find faith

les victoires

sont des douceurs qu'on déguste dans un bon verre de vin,

canopus,
moelleusement posé.e sur le canapé de velours rouge;
caresse en v en im é e sur la peau toujours
plus
douce.

soirée calme
soirée froide ;

comme les glaçons
qui étreignent la bouteille,

solitaire ; mais canopus appellera,

quand iel aura besoin

mais quand iel aura besoin cen'estpasmaintenant.

elle a les cris qui s'élèvent a h !! mais ce,

CE N'EST PAS POUR LAE FETER ELLUI ;

les orages grondent comme des frondes qui annoncent la mauvaise p l u i e.

canopus canopus ! dit-elle et son nom ((adesroulementsmélodieuxdansleshérésies)) qu'elle

ose lui épeler.

elle vient lae regarder comme un chien sa pâtée ; et canopus

ne répond pas.

elle attendra ; parce qu'iel ne l'a pas appelée.

le vin a des ambroisies flamboyantes qui réchauffent la gorge,
enserrée toute la journée dans une cravate trop bien nouée

(apocalypse a insisté) ; même si elle n'a

plus le droit d'être à ses côtés.
;
;
;
;
;
;
;;

❝ il t'aime hein tu dis ?

canopus est calme,

une marée étrange qui ne monte pas
qui ne noie pas
qui ne crie pas
((qui ne lui arrache pas
les cheveux
ni les yeux
ni )))

ni ne la regarde ;

les bulles qui montent comme un ballet fidèle dans la flûte a des spectacles bien plus intéressants que ses regards énamourés ((parce que ce
n'étaitmêmepaspourellui)).

❝ alors quoi, tu me demandes mon autorisation ?

lae nouvel.le chef.fe soupire ;

nouvel.le et déjà, on ne lae respectait plus ainsi

la flûte est posée, doucement

avec
délicatesse sur la table de chevet en bois précieux
ciré
aussi impeccable que les soies qui parent son corps comme un rideau pudique.

iel se lève, élégant.e
car iel a toujours les vagues à l'âme des danseur.ses qui tanguent
sur le fil qui ronge les plus tendres,
((organes))

mais ce n'est pas pour aller la voir.

clic clic

le briquet s'allume, la flamme lèche la gueule de sa longue pipe pleine de ses trésors

canopus souffle, comme pour évacuer la fumée qui tronçonne déjà ses poumons
ses rétines
sa folie fidèle et tendre
l'amourqu'ielleuroffreàelles

tous.tes celles qui lui sont fidèles.

❝ alors,

pars. tu veux que je dise quoi.

les pas qu'iel tournait en rondeur imprécise sur le parquet ciré ont la vertu de lae porter devant

elle, nymphe infidèle qui s'enfuit ((toujours les jambes ligotées ah,
lui avait-elle demandé les clés avant de s'enfuir à jamais comme une couarde sans laisse)),

daphné.

elle, modelée de ses mains les plus esthètes ;
voulait s'enfuir avec le culot de lae prévenir,

elle,
que canopus vient caresser du bout des doigts,

millésimée tendresse qui, effervescente
vient exploser le long de sa peau
la ligne de la machoire dans le derme qui la définit comme sienne.

code par drake.

@daphné moriarty

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et
pourquoi
ce silence

le bonheur qui part tout doucement et discrètement à reculons loin de cette conversation – et pourquoi pas un mot pas un bruit, Canopus, quand, soudain

Oh, oui, assurém- mais est-ce le calme de la pièce, je ne veux pas continuer cette phrase et rompre l’accalmie (le maigre instant de répit avant – )
et regarde moi Canopus, au moins une fois, regarde-moi heureuse, gracie moi de ton joli regard bleu
n’est-ce pourtant pas un instant merveilleux ?

et je te suis des yeux (on ne voit plus les étoiles du tout avec les nuages qui s’accumulent au fond de mes prunelles) la flûte sur la table la soie qui glisse le briquet la pipe la
sentence

a h

que dire que faire, Canopus, je ne sais pas – j’espérais que tu me retiennes, tout près de toi, et ta main – oh, si tendre sur ma peau blasphème, tu le penses
vraiment, dis-moi ?
Je ne sais pas. comme prise sur les faits de ma trahison et je plaide coupable, sans hésitation – je dois gagner du temps, quelques instants de plus entre tes doigts

j’ai honte, si honte de moi
et que ferais-je sans oxygène dans l’atmosphère pour briller je ne suis rien que poussières d’étoile dont tu peux disposer, alors –
Tu devrais lae rencontrer tu sais, iel pourrait peut-être rejoindre les Crows !

sans savoir que tu n’es plus bras droit
mais bel et bien
au-dessus de tout ça

mais dans ce tableau du bonheur, je ne dessine que moi.

could you find faith

ah mais elle voulait partir et

canopus a dit oui pourtant iel lui a offert les clés de la liberté

((mais elle ne tourne peut-être pas dans la serrure shh)) ; c’est un s e c r e t.

mais là
làlàlàlà elle dit qu’elle

ne s a i t pas, elle ne sait pas elle ne sait pas elle

ne sait pas ?

❝ tch.

pétillantes bulles qui venaient danser l’espoir sur la peau diaphane

s’y éclatent comme le verre qui s’était posé
((trop en équilibre sur le bord de la table))

crac ;
et voilà le liquide vient s’insinuer dans les fêlures du parquet ciré sous

les lattes il faudra le changer et puis l’alcool vient ronger

les fondations qui tiennent le bois sur place ((décollent, comme des ongles qui

s’ach arnent à rester sur la peau)) non,

et les venins ont le chemin qui trouvent le cœur de canopus ah,

mais daphné !! je t’avais dit oui pourtant pourquoi
((me le demander deux fois ne pas savoirtusaisqueje((te))déteste)) ;

❝ tu ne sais pas.
canopus reprend ses pas,
s’éloigne

a-i-iel seulement été là une fois ((ou deux)) ; allez savoir.

le ballet angoissant des fumées un peu trop vaporeuses reprend.

et puis daphné en fait,

ne s’arrête pas ((ne s’arrêtera jamais pourquoi NE PAS JUSTE SE TAIRE ET PARTIR ET PARTIRPARTIRPARTIR LOIN NON N O N))

reste.

canopus grimace ; rictus qui défait ses beaux traits si froids si beaux
écartelés dans les cœurs des saphirs les plus purs sur terre

mais voilà que ((le D E G O U T)) vient rider ce beau visage !

❝ et pourquoi je voudrais lae rencontrer, hein ?

ellui qui me vole daphné jolie nymphe ((qui fait tourner les têtes et les marchés et les billets)) et son propre esprit daphné daphné volage daphné,

daphné qui jamais
n’acceptera les pudeurs du soleil sous ses voiles mais ira toujours
((gratter sous les marais putrides pour y trouver un trésor))

qui n’existe pas.

❝ POURQUOI H E I N ?

dis moi, daphné

dis moi pourquoi.

pourquoipourquoiPOURQUOIPOURQUOI iel non, ne mérite pas les crows leur grande famille ha !! la plus belle ici-bas non iel n’est qu’une punaise qui se fera bien vite
avaler par les égouts des seigneurs.

et iel a la fureur des rapaces qui vient cribler de mépris
pauvre petite nymphe
iel a la hauteur de celleux qui y ont laisser leur bec leurs dents et leur innocence pour arriver au sommet,

car ce n’est pas ellui attaché.e à la montagne à se faire dévorer le foie ; non non non canopus cano pus est

l’aigle qui se délecte du repas chaque soir !!!! mais ça,
daphné ne le sait pas

ne le sait pas parce qu’elle ne le lui a pas demandé.

❝ réponds-moi,

fille infidèle.

et iel est loin là-bas,
et toi daphné est-ce que
tu l’y rejoindras
((caresser le rouge du canapé qui fond en colchique l’obscurité pour tout décor des cœurs adultères)).

code par drake.

@daphné moriarty

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le claquement de langue qu’on ne connait que trop, Canopus,
maman faisait exactement le même lorsqu’on lui rappelait notre existence et qu’on allait mendier un peu d’amour
ce claquement de langue, soudain, je me sens bonne à (jeter) rien
et crac le verre au sol
crac le cœur dégringole jusqu’au fond de l’estomac – en voyant ton visage si beau visage se tordre en mépris ; Je ne sais pas. je supplie. C’est – les mots qui s’emmêlent et les pensées se floutent
ah
comment
te le dire joli.e Canopus, ce que je suis venue quérir
c’est l’ a m o u r (de toi
ou d’ellui
et des autres aussi
qu’importe qui
pourvu qu’on m’aime)

Je pensais que tu voudrais connaître la personne qui me rend heureuse, c’est tout. piquée dans mon élan ça y est Daphné cesse de courir et réalise
que je suis à bout de souffle (d’idées) car
voilà, Canopus,

tu ne m’aimes pas, j’en suis persuadée
mais je raclerai jusqu’au parquet pour récupérer les quelques miettes de ce que tu donnes aux autres – le drame est que tu ne donnes rien à personne, cependant je me fourvoie dans cette image si parfaite de ton être tout entier – alors
alors

Iel a dit qu’iel avait besoin de moi, c’est la première fois qu’on me dit ça.

aime-moi-même si c’est un mensonge
retiens-moi-même si je te répugne
pardonne mon cœur éponge – pour n’importe laquelle de tes billevesées

je serais prête à rester.
Ne m’en veux pas, s’il-te-plaît, Canopus, si tu as besoin de moi, je reviendrai.

could you find faith

encore,

elle ne
sait pas ;

mais canopus a déjà claqué la langue, déjà parti le son agaçant qui s'étouffe dans le tamis de velours
((l'écho se perd dans les fumées de ses drogues en cigarettes)).

simple regard qui se pose,
dénué d'intérêt car ((il n'y a pas là la flammèche que tu allumes tu sais,
daphné,

quand tu ne veux pas partir voir d'autres cieux pour revenir,
encore,

ruinée)).

et voilà,
voilà voilàvoilàvoilàVOILA,

c'est tout !! AH

gentille fille naïve fille,

belle daphné,

imbécile daphné

c'est tout.

pour ces quelques mots partis aussi vite aux oubliettes,
C'EST TOUT ! tu es venue couper court à ses propres oblations
((d'ellui-même à ellui)),

l'auto-offrande pour l'auto-sacrifice de ses brebis sur l'autel de sa gloire.

alors racle,
racle le fond jusqu'aux plus bas étages de son coeur pour y sortir un peu de pourriture et ((la manger de ses propres mains qui te nourrissent te rendent belle
te parent))

OH OUI TE PARENT AH !!! des plus beaux diamants qui ne sont pas rouillés.

❝ b e s o i n

de toi.

dans le fond de sa gorge, ce ne sont plus que des claquements de langue ;
il y a là le goût amer du mépris et de la rancoeur
des moqueries et de la méchanceté
pure folie qui ronge son esprit.

((QUI DONC AURAIT BESOIN DE TOI HAHAHA))

car iel savait,

iel SAVAIT, CANOPUS CAR IEL SAIT TOUT ((tout de toi daphné chérie tout de ce que ton parasite veut de toi ah !!)) ;

non,
daphné baby ne viendra pas lae rejoindre sur le canapé de velours partager son trône sa couronne et ses maux.

alors canopus ne peut que
se tourner vers elle lui offrir de face son regard
lui offrir de face tout son être ((et est-ce que ce n'est pas lui donner un peu ce qu'elle veut au fond les
miettes
de son attention)) ;

des talons qui claquent sur le sol pourtant propre ((pas de petit poucet ici, daphné petit oiseau qui vient
picorer son amour dans le fruit pourri qui grandit au fond de sa cage thoracique ;
dissection à coeur ouvert)).

et canopus vient lui caresser,

encore
mais la peau de ses doigts est froide, si froide
((contre sa peau si chaude
si chaude de
sa clavicule)) ah !!

là trône un beau saphir
repose sur le creux,

comme un coffret de bijou

sauf qu'elle respire alors
la pierre se soulève,

et canopus lui avait offert pourtant la prunelle de ses propres yeux, la mer en bouteille pour sa plus belle ((oeuvre)).

❝ ah, penses-tu que j'aurai besoin de toi...

le bout de son index continue le chemin, mais quitte déjà daphné

s'enroule autour de la chaîne d'argent pour y laisser comme des crochets de vipère dans la chair des damné.es.

❝ mais oui, as-tu pensé à moi en fait ?

et les jointures blanchissent un peu,

la pression s'exerce sur le collier si joli ((si joli joli jolie))

pour la tirer vers soi.

❝ et peux-tu même TE PERMETTRE de partir,

daphné ?

d'un coup sec,

canopus tire sur la laisse de saphir et d'argent ah !! car iel n'avait pas voulu lui mettre
autour
du
cou

les traînes des gueux.ses.

((daphné mérite le meilleur,
car elle a besoin de moi)) ;
ainsi pensait canopus

et au fond qui a besoin de qui finalement, l'importance n'était même plus là.

❝ qui te nourris qui te loge ((toi toute seule mais c'est moi qui te donne de quoi))
qui t'offre ((tout ce que tu veux tout ce que tu demandes,
daphné,
tout t'as été donné)).

maintenant si proche si proche les souffles qui sentent l'opium viennent s'entremêler à ses soupirs énamourés pour son attention et ses yeux qu'iel lui plante pourtant si violemment dans ses rétines à elle AH

    les restes du colliers s'écoulent entre sa paume,
    roulent le long du décolleté de daphné
    et comme le reste de leurs coeurs échoués,
    finissent à terre
    ((pour ne plus jamais se faire écraser)).

code par drake.

@daphné moriarty