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Conflit sous le regard d'une lune. - Klaus & Canopus

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Conflit sous le regard d'une lune. - Klaus & Canopus Jaded-oliver-jackson-cohen
Messages : 25
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Klaus Münster

Wherever Law ends, Tyranny begins
Klaus Münster
Wherever Law ends, Tyranny begins
Lun 31 Mai - 15:18

conflit sous le regard d'une lune.

klaus parle en #006600
La nuit couvre la ville entière. Toi, tu attends. Tes yeux sèchent en laissant la fumée créer des larmes avant de se mélanger aux nuages. Une bouffée de plus, le baton de tabac tombe au sol et s'écrase sous ta chaussure. Tu ébouriffes tes cheveux blondes, reflétant les rares lumières du coin. Ton partenaire a le cul sur le capot, en train de dévorer un sandwich. Les bruits de bouche t'agacent, mais tu fais avec. Prêt à te rallumer une autre cigarette, ton action se retrouve coupée par un appel de radio. Tu ouvres la portière pour aller écouter en détails.

" On a un rassemblement de crows à la seven avenue, demande de renforts. "

La pression de ton doigt sur le bouton fait tilter ton collègue, alors que tu réponds, disant que vous arrivez bientôt sur la scène. Un signe à l'autre policier, il est temps d'y aller. Tu te places sur le siège conducteur, des pensées embrument ta tête, tu peux voir tes inquiétudes dans cette fumée. Les crows t'ont à l'oeil depuis le dernier incident, ils en auront sûrement après toi. Gyrophare activé, tu démarres rapidement et le véhicule file à travers les rues. Ton camarade a encore la bouche pleine alors qu'il te demande un résumé.

" Un g-groupe de c-crows à seven av-avenue. Apparemment il l-leur faut des renforts. "

Tu te racles la gorge, un regard discret vers ton partenaire, qui semble plus confus qu'autre chose. Un simple "ok" dans sa réponse semble indiquer qu'il a comprit, alors que tu prends un virage d'une façon très serrée. Vous vous rapprochez de l'endroit. Tu fais de ton mieux pour rester calme, bien qu'une certaine angoisse te prend l'estomac. Content de ne pas avoir mangé comme lui, si l'action allait se corser le repas serait remonté bien trop vite.

Tu peux voir les lumières bleues et rouges s'allumer au loin. Alors tu t'approches, et sort de la voiture dès que celle-ci se retrouve à l'arrêt. Il semblerait que deux autres agents soient déjà présent, et aient lancé l'appel. Ils expliquent la situation, un groupe de crows repérés dans un bâtiment, nombre inconnu. À la base signalé pour nuisance sonore, c'est en ouvrant la porte que le gang fut repéré. Un de tes camarades est blessé, tant pis. Main sur l'arme de service, tu t'approches du dit-bâtiment. Ta main rugueuse vient taper sur la porte.

" P-police. Veuillez vous r-rendre sans violence et coopérer pour évit-.. é-.. éviter d'autres blessés. "

Tu te places sur le côté de l'ouverture, une balle peut être vite partie, vous n'êtes pas la bienvenue dans cette ville après tout. Tu priais juste pour qu'il n'y ait pas d'otage, pas de pouvoir trop violent. Cela compliquerait toute la situation, comme si elle ne l'était pas déjà.
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Canopus Solovyev

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Let's cause a little trouble
Canopus Solovyev
Let's cause a little trouble
Mer 2 Juin - 0:30

conflit sous le regard d'une lune

((on croit aux monstres sous les lits comme celleux qui -
sourire du chat de cheshire -
viennent vous y traîner par les pieds))

et là,

il y avait la trainée de ce carmin-là que canopus offrait en offrande à ses propres gargouilles
les grimaces défigurées qui ricanent sous les reflets argentés d'une lune bien blasée.

à la traque,
qui donc          g a   g  n    e r a ;

question intéressante à mille dollars.


c'étaient de folles rumeurs qui couraient sur les bras qui pendaient, solitaires
dans les nuits et les rues mal famées d'ellipse ;
c'était pourtant là tout son royaume et ah !! canopus n'a rien ni de roi ni de reine sinon la couronne ((d'épines))

        de
tr
      a
         ver
           s.


attirer un berger, étape une : regrouper les moutons en un seul endroit
((et puis y fondre la toison noire pour mordre dans l'or que le dragon offrirait)) ;

fade ironie qu'une telle image résonne avec le symbole de leurs ennemis principaux,
quoique la police faisait un peu trop de zèle ces derniers temps et surtout

à
son
goût

car canopus ne pose ses pas chaussés de petits souliers dernièrement vernis par
apocalypse - ah mais iel
ne l'avait pas amené.e ce soir ;

iel ne lui avait pas dit rien dit parce que ((c'était là son nouveau rôle de
prendre la tête n'est-ce pas)),

et en fait
elle n'avait même plus le droit de lae border de lui nouer la cravate comme elle savait si bien le faire
symét            rique,

quand son propre sourire au canopus avait un rictus mauvais qui partait
sɹǝʌuǝ,l ɐ
qui puait

la lâcheté.

courbé.e sous le circulaire de la petite bougarde,
comme un.e courtisan.e qui se fait baiser les pieds si bien habillés par ses chiens de compagnie ;
((ah non,
on avait dit canopus
la famille ah canocanocano
canopus il est temps
d'apprendre)) ;

ça sera pour un autre jour.

au fond du bâtiment un peu sombre un peu gris un peu sale comme ses mains qu'iel ne prenait plus la peine d'essuyer,
canopus entend tout le tintamarre qu'engendrait l'escouade des bonnes moeurs
venant toquer pieusement à leur porte.

((des balles fusent mais canopus ne compte pas)).

allez, on met le plan à exécution. vous voulez aussi trouver cellui qui
démembre
vos frères et vos soeurs n'est-ce pas ?


comme les battements délicats d'un papillon mensonger dans ses propres paroles
ou les gestes de mains si lestes dans la tension des crows sous les assauts et les échos balbutiées
censées
faire respecter l'ordre ((un deux trois)) dans un tri méchanique comme
les rouages croulants des rues d'ellipse.

((mais canopus n'a rien sinon ses belles paroles et les promesses qu'iel maintient comme salomon et son épée sur le
cordon
ombilical
des adelphes)) ;

non,
canopus ne sait pas jouer sans fuir en avant :
mise en scène comme on y joue et on y fait du théâtre magistral ;

et passée la laisse au cou ah
CANOPUS CHIEN GALEUX DANS LES MAINS rugueuses ((des faux preneurs d'otage mais
il faut que ça ait l'air
vrai si vrai sivraisivrai)) ha ha        ha ;

rêve confus que la légendaire bête lui tomberait à ses pieds
ses propres menottes en cage d'or
((les manchettes sur le creux de ses poignets la chaîne à la glotte qui
étouffe sa pomme d'adam et en fait des quartiers qui craquent
et claquent))
sous les mots les ordres

dégagez, nous avons un otage. tentez quoique ce soit et il est mort.

pourtant sous les rideaux velours qui se lèvent sur l'estrade,
la voilà,
laiteuse ! sa propre gorge à l'air
((ah, les folies de lae chef.fe susurre-t-on sous le béton armé))

   pour tout agneau sur le banquet l'autel des sacrifices ; mais,

en premières loges,
canopus irait encager les monstruosités.

code par drake.


Dernière édition par Canopus Solovyev le Dim 1 Aoû - 20:25, édité 2 fois
Conflit sous le regard d'une lune. - Klaus & Canopus Jaded-oliver-jackson-cohen
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Klaus Münster

Wherever Law ends, Tyranny begins
Klaus Münster
Wherever Law ends, Tyranny begins
Jeu 3 Juin - 3:03

conflit sous le regard d'une lune.

klaus parle en #006600
Le bruit semble s'être intensifié. Regard vers ton partenaire, que tu fuis dès qu'il y répond. Long soupir, si vous rentrez, un civil mourra. Réflexion, des murmures intenses t'empêchent de réfléchir correctement. Perdu à travers les mots mesquins de la bête, qui te susurre de t'énerver. Lui, veut que tu t'énerves. Que tu rentres. Peu importe la vie de l'otage, il veut étriper ces criminels qui se croient au dessus de la loi. Mais, tu le repousses au fond de cette cage mentale. Au moins pour le moment. La brume de pensées s'éclaircit, et une solution, certes temporaire, te vient. Mais avant ça...

" S-sécurisez le pé-..péri-...pé-...périmètre. Putain. Si il y a une fusil...l-fusillade je veux pas de civils dans le c-coin. "

Puis tu reviens vers la porte, la frappe à nouveau, et ta voix craque, comme les chaînes de l'animal qui ne veut que sortir au fond. La prison est fragilisée, il peut sortir. Mais l'air froid de ton calme l'empêche de bouger pour le moment. Ou peut-être qu'il attend ton moment de faiblesse.

" J-je vous propose quelque chose. On vous offre-..offre-...offre ce que vous voulez en échange de l'otage, laissez m-moi juste r-r-rentrer pour vérifier qu'iel va bien. "

L'annonçant à voix haute, tu laisses l'arme, ta seule protection face à lui, tomber au sol. Bien fort, pour que les corbeaux l'entendent. Regard en arrière, les camarades de la loi semblent bouger de droite à gauche, évacuant les civils. Bâton de tabac industriel sorti de la poche, une flamme vient vite le consumer, et la fumée remplit vite ton esprit, ne laissant pas la vue à la bête qui te hante. Pour le moment, tu serais tranquille, bien que le noeud dans ton estomac te dise le contraire.

Ta main rugueuse vient se poser sur la poignée, bien que ton corps se cache toujours derrière ce mur. Ce mur de fausse accalmie, que la monstruosité pourrait briser à tout moment si elle le voulait. Peut-être la bête l'a-t-elle elle-même créé, pour ce faux sentiment de sécurité, avant de frapper sans prévenir.

Le bâtiment s'entrouvre, et d'un coup de pied, l'arme de poing glisse à l'intérieur, leur prouvant le manque de protection dont tu faisais désormais preuve. Grande bouffée de fumée qui s'échappe de ta bouche, tu es prêt à entrer alors que la cendre vient tomber au sol. Mouvement insensé, tes collègues vont sûrement te blâmer d'avoir risqué ta vie à ce point pour un otage, qui lui faisait sûrement parti un gang adverse. Mais peu importe, tu restes leur supérieur, pour la plupart. Ta vie ne vaut rien par rapport à celle d'un civil. Tu n'es qu'une bombe à retardement, une bouche déformée pleine de crocs chuchotant tic...tac...tic...tac... prête à exploser au pire moment, prête à détruire la vie de tous les habitants si elle en était capable.

Mais peu importe la rage intérieure, elle est loin d'une telle destruction. Et, gardien de ta propre prison, tu ne laisserais pas le détenu s'échapper. Pourtant, te voilà fin prêt à te jeter dans la gueule du loup, pour sauver quelqu'un que tu ne connais pas. Il veut vivre, lui. Il ne veut pas que l'enveloppe nécrose. Il ferait tout pour empêcher ta mort contre celle d'un.e autre. Radio qui grésille te sort de tes pensées, alors que tu étais prêt à rentrer.

" Renforts en route, on se prépare à entrer dans le bâtiment par l'arrière. "

" NON. "

Mot sec, ayant résonné dans le quartier, tu fais attention à ce que le volume baisse à nouveau. Tu ne veux pas attirer l'attention pour autant.

"C-c'est trop r-r-risqué. Je m'app-apprête à rentrer p-our négo...cier. "

Parole saccadée à nouveau, il avait prit le contrôle de ta langue durant quelques secondes. Mais tu restes là, dans ce corps. C'est le tien, et tu comptes y rester pendant le plus longtemps possible. Ton partenaire a la respiration saccadée, il panique. Il semble prêt à régurgiter le sandwich. Long soupir.

" N-ne vous inquiétez p-p-pas. J-j'ai la situation sous cont-t-trôle. "

Mensonge effaré, mais il fallait bien qu'il se calme. Qu'il apprenne à le rester, comme toi.

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