fb.akasaka sad (elio)
- Messages : 125Âge : trente-sept ansAutre(s) compte(s) : hyppolite delacroix
H. Circé Park-Rothschild |
Make our own justice
Dim 2 Mai - 22:51
flashback, 2006
c’est la foudre qui scinde le myocarde, terrorisant les âmes et faisant des maux d’amours à ceux qui s’exclament !
Soupir en fracture et tout alors avait succombé aux ténèbres, à la manière du chrome sur le bout des doigts, à enlacer les douleurs comme des amantes ;
tout était devenu noir.
Les malheurs d’un corps abandonné, tiraillant un peu plus sur les substances de l’existence pour venir t’éveiller ; papillonnement indistinct tu crois voir,
entendre,
sentir,
les membres engourdis, les machines s’affolent et tu pries subitement pour le silence. Le temps en filament défilent, c’est la peur qui finalement se décide à venir ; l’effarement te coupe le souffle (tu veux appeler à l’aide, mais la voix meurt avec les chimères).
Le dos se dresse dans un mouvement raide, les vertèbres s’immobilise, te repliant sur toi même tu laisses les jurons s’échapper en mélodies prohibées ; que quelqu’un l’aide
mais putain– syllabes en agonies ; les vices ne trouvent ni refuge ni baiser à partager sur le creux habituel de tes lèvres. Entre deux insanité, les silhouettes enfin s’exposent,
Elio ? tu sonnes si désespéré.
c’est la foudre qui scinde le myocarde, terrorisant les âmes et faisant des maux d’amours à ceux qui s’exclament !
Soupir en fracture et tout alors avait succombé aux ténèbres, à la manière du chrome sur le bout des doigts, à enlacer les douleurs comme des amantes ;
tout était devenu noir.
Les malheurs d’un corps abandonné, tiraillant un peu plus sur les substances de l’existence pour venir t’éveiller ; papillonnement indistinct tu crois voir,
entendre,
sentir,
les membres engourdis, les machines s’affolent et tu pries subitement pour le silence. Le temps en filament défilent, c’est la peur qui finalement se décide à venir ; l’effarement te coupe le souffle (tu veux appeler à l’aide, mais la voix meurt avec les chimères).
Le dos se dresse dans un mouvement raide, les vertèbres s’immobilise, te repliant sur toi même tu laisses les jurons s’échapper en mélodies prohibées ; que quelqu’un l’aide
mais putain– syllabes en agonies ; les vices ne trouvent ni refuge ni baiser à partager sur le creux habituel de tes lèvres. Entre deux insanité, les silhouettes enfin s’exposent,
Elio ? tu sonnes si désespéré.
- Messages : 56Âge : 40 ans.Autre(s) compte(s) : Juliet, Tobias, Uranie
Elio Cavendish |
Sometimes it’s better not to know
Lun 3 Mai - 17:25
|
Un clown.
Voilà ce que tu es le dos voûté sur cette chaise gangrenée par le poids des proches qui y sont passés. Un collier de perles encore accroché à ton cou, réchauffées par le contact de tes clavicules, les habits sentent le tabac froid. À bien t’observer, on remarque aisément les stigmates d’une nuit blanche aux amusements variés.
La chemise est froissée et tes mains sont liées sur tes genoux cagneux. L’appel annonciateur d’angoisses fût bref, tout autant que ta réponse.
Immédiate, essoufflée.
Les premiers mots fusent faiblement et ta nuque en proie au torticolis se redresse. Dans le creux du palpitant, la peau de chagrin se meut, laisse place aux vibrations étouffées.
« Je suis là. »
Les lèvres entrouvertes laissent planer ta voix tiraillée. Celle qui s’est usée dans l’accoutumance du silence, dans les éclats muets des scrupules parasites.
La main ne touche pas, elle se pose simplement sur le lit.
« Faut pas faire des frayeurs comme ça. »
Faut pas prévenir de sa mortalité de cette manière.
Faut pas te rappeler qu’il est fait de chaire.
Pas Circé. Dans ton regard cerné, il est une entité. De celles qui ont su saisir ton inconditionnelle affection, te défaire de tes vieux dictons. Dans ton esprit décuvé, à sec de clarté, tu saisis à peine les réalités imposées. Le creux de la main se pose sur le dos relevé, presse tendrement l’omoplate, une invitation à s’allonger.
« Ça suffit les folies. Elle devient quoi la Rothschild-Cavendish Corportation sans son actionnaire principal ? »
Si les mots se veulent léger, le ton est aggravé.
Une once d’angoisse mal exprimée qui agresse.
Une envie de cogner cette chaise qui grince, de la secouer. De s’accaparer des petits détails sans intérêts, de les réduire à néant entre tes mains crispées.
Une tension à étouffer.
Alors tu demandes, bêtement. Du bout des lèvres car la réponse est évidente. Elle est criante. Car elle est cette chambre blanche, ce sol grisonnant, cette machine au moniteur réglé.
« Comment tu te sens ? »
HRP — FB, 2006
- Messages : 125Âge : trente-sept ansAutre(s) compte(s) : hyppolite delacroix
H. Circé Park-Rothschild |
Make our own justice
Lun 10 Mai - 18:23
Se rattachant à la voix comme aux derniers souffles, vulnérabilité congédiée et pourtant encore présente, s’accrochant aux battements de cœurs pareilles aux étranges malédictions ;
écho éperdu des instants éphémères, les bribes de souffrance semblant s’évapore dans les airs. Le silence sur ses réserves, corps immobiles l’œillade glissant vers la silhouette assise.
Elio a l’air de quelqu’un qui n’a pas assez dormi,
le fantôme d’une caresse en comète sur les os, semblant marqué l’omoplates de constellations oubliées, aujourd’hui encore tu te faufiles de la mort comme un enfant en bas âges jouant de ses sorts, quelle corporation...
l'épuisement s’aligne au jugement et tu fais des nuées quelque chose de plus tendre. Entièrement dressé, le dos un peu moins crispés (à l’abris de tout craquement souffreteux) ; j’ai connu mieux, et c’est la chair qui s’étire (se déchire) et les poumons qui se noient, j’aurais bien besoin d’une cigarette, moment de silence, et d’un café.
Et d’un verre de whisky car le temps se peine, les humeurs se font si solitaires et les omissions de ton ami te consterne. L’index vient chercher la main et tes doigts saisissent finalement les siens, te débarrassent du geste avec une violence aérienne. Depuis combien de temps on est là ? Tu te tournes complètement vers lui, t’as une mine atroce et tu es bien trop amoureux de l’ironie.
écho éperdu des instants éphémères, les bribes de souffrance semblant s’évapore dans les airs. Le silence sur ses réserves, corps immobiles l’œillade glissant vers la silhouette assise.
Elio a l’air de quelqu’un qui n’a pas assez dormi,
le fantôme d’une caresse en comète sur les os, semblant marqué l’omoplates de constellations oubliées, aujourd’hui encore tu te faufiles de la mort comme un enfant en bas âges jouant de ses sorts, quelle corporation...
l'épuisement s’aligne au jugement et tu fais des nuées quelque chose de plus tendre. Entièrement dressé, le dos un peu moins crispés (à l’abris de tout craquement souffreteux) ; j’ai connu mieux, et c’est la chair qui s’étire (se déchire) et les poumons qui se noient, j’aurais bien besoin d’une cigarette, moment de silence, et d’un café.
Et d’un verre de whisky car le temps se peine, les humeurs se font si solitaires et les omissions de ton ami te consterne. L’index vient chercher la main et tes doigts saisissent finalement les siens, te débarrassent du geste avec une violence aérienne. Depuis combien de temps on est là ? Tu te tournes complètement vers lui, t’as une mine atroce et tu es bien trop amoureux de l’ironie.
- Messages : 56Âge : 40 ans.Autre(s) compte(s) : Juliet, Tobias, Uranie
Elio Cavendish |
Sometimes it’s better not to know
Sam 15 Mai - 11:42
|
L’humour absurde qui n’a pas su trouver son public. On t’avais pourtant dit de ne pas compliquer. Mais toi t’as pas pu t’empêcher d’être plus qu’une présence.
Alors tu souris, un geste de la main vient balayer les mots passés.
Les traits sont tirés des deux côtés, pour des raisons diverses et variées. De tes pupilles élimées, tu observes la pâleur diaphane écœurée de son visage éparpillé.
Tu peux pas t’empêcher de rire, léger, aux mots prononcés. Instinctivement ta main se colle à ta poche, celle dans laquelle se trouve le carton fatigué renfermant l’objet de désir.
Une retenue se fait pourtant.
« Le room service de l’hôpital est en grève tu sais mais je veux bien te dépanner. »
Jeté sur les draps blancs, le paquet atterrie mollement. Tu tends ton briquet. Tu saurais pas refuser les demandes d’un survivant malgré les contre indications menées par la logique morale.
Un regard las est jeté en direction de la porte tandis qu’à tes lèvres, tu allumes ta propre cigarette.
« J’ai perdu la notion du temps. »
Et tu t’étouffes avec tes inquiétudes dans ta gorge enrouée face à ses mots, crache tes alvéoles et tes préoccupations à ses côtés.
Un rire qui manque d’oxygène, trahit ta nuit.
« Oué je me doute. T’es pas frais non plus si tu veux mon avis. »
Main tendue, tu déposes la carafe d’eau, lui tend un gobelet.
Intimer tendrement que le tabac à geint ne fera que faire geindre ses entrailles tiraillées, faire valser ses esprits à peine retrouvés.
Une main insistante qui se rapproche, qui secoue le liquide.
« Je te répondrai bien que t’as été dans le coma pendant 10 ans mais si c’était le cas j’aurais des cheveux blancs. »
La fumée se fond entre vous, tu entrouvres la fenêtre d’un mouvement maladroit depuis ton assise bancale.
C’est laid une chambre d’hôpital.
C’est laid que la nature fébrile ait créée ces lieux.
L’injustice coincée au fond de la trachée, tu toises sans autorité le visage à peine éveillé, las.
C’est pas lui qui te fatigues.
C’est sa condition étrange.
Celle qui veut lui sucer sa vitalité.
« T’es qu’un con. »
Gratuité.
HRP — FB, 2006
- Messages : 125Âge : trente-sept ansAutre(s) compte(s) : hyppolite delacroix
H. Circé Park-Rothschild |
Make our own justice
Sam 15 Mai - 19:57
Partisans des destructions, attendant que des nuées rongent les poumons,
tu saisis sans l’ombre d’une question ce que les désirs acclament !
ô ! je saurais me défaire de ta bonté, air plaisantin, hissant les jambes des maigres couvertures hors du lit, les articulations se mouvant à l’unisson se réjouissant de leur perte ;
la cigarette ne tarde pas à s’allumer.
Le silence s’abat alors sur les paroles, la fumée se logeant au cœur de fausses éloquences.
Imaginant les dix ans venir submergés par les nostalgies ; les cigarettes bien trop nombreuses sur vos visages vieilli ;
Tu t’autorise un sourire,
con que tu es. Je sais, le tabac vient de nouveau brûler, s’incrustant au plus profonds de la trachée, encore une fois, tu inspires, pardon. Les mégots se ratatinent aux rythmes des omissions,
la rédemption n’a rien de poétique ; quand on ne sait dévoiler l’essence des cœurs que lorsque la solitude s’abat sur tes rires.
Tu es aussi lâche que maladroit, j’aimerais bien que ça cesse, mais je sais pas ce qu’il m’arrive. Et tu ne comptes pas (encore) mourir,
pas aujourd’hui,
pas avec lui.
Peut-être que ça fait dix ans finalement, on a des dégaines de papys. Tentative fébrile d’humour, la gorge subitement sèche, tu glisses du matelas, pieds nus sur le sol froid cherchant à ton tour verre et carafe, on t’a dit quelque chose ? J’ai pas spécialement envie de passer la journée ici, dès qu’on peut on s’en va. Toi aussi, tu détestes l’hôpital. Le regard s’attarde nerveusement sur le sien, ne voulant pas provoquer provoquer davantage de rage ; t’aimerais renchérir, tout ira bien,
pourtant tu préfères boire.
tu saisis sans l’ombre d’une question ce que les désirs acclament !
ô ! je saurais me défaire de ta bonté, air plaisantin, hissant les jambes des maigres couvertures hors du lit, les articulations se mouvant à l’unisson se réjouissant de leur perte ;
la cigarette ne tarde pas à s’allumer.
Le silence s’abat alors sur les paroles, la fumée se logeant au cœur de fausses éloquences.
Imaginant les dix ans venir submergés par les nostalgies ; les cigarettes bien trop nombreuses sur vos visages vieilli ;
Tu t’autorise un sourire,
con que tu es. Je sais, le tabac vient de nouveau brûler, s’incrustant au plus profonds de la trachée, encore une fois, tu inspires, pardon. Les mégots se ratatinent aux rythmes des omissions,
la rédemption n’a rien de poétique ; quand on ne sait dévoiler l’essence des cœurs que lorsque la solitude s’abat sur tes rires.
Tu es aussi lâche que maladroit, j’aimerais bien que ça cesse, mais je sais pas ce qu’il m’arrive. Et tu ne comptes pas (encore) mourir,
pas aujourd’hui,
pas avec lui.
Peut-être que ça fait dix ans finalement, on a des dégaines de papys. Tentative fébrile d’humour, la gorge subitement sèche, tu glisses du matelas, pieds nus sur le sol froid cherchant à ton tour verre et carafe, on t’a dit quelque chose ? J’ai pas spécialement envie de passer la journée ici, dès qu’on peut on s’en va. Toi aussi, tu détestes l’hôpital. Le regard s’attarde nerveusement sur le sien, ne voulant pas provoquer provoquer davantage de rage ; t’aimerais renchérir, tout ira bien,
pourtant tu préfères boire.
- Messages : 56Âge : 40 ans.Autre(s) compte(s) : Juliet, Tobias, Uranie
Elio Cavendish |
Sometimes it’s better not to know
Mer 19 Mai - 17:23
|
Sourires enfumés aux contrastes bleutés entre tes mâchoires usées, les yeux fatigués se posent sur la carcasse oubliée qui habite les draps froids.
Parmi l’angoisse, relent, vague à l’âme, les pupilles tombent sur tes genoux. Les réponses qui vous manquent planent au-dessus de vos airs miséreux, accaparent en phosphènes insistant vos humeurs étincelles.
« J’imagine. »
Ça sort, ça sonne plat.
C’est que tu manques d’énergie, que la part floue de ce problème tranchant n’a de cesse de guillotiner ton enthousiasme gangrené. Mais tu tentes, tu veux faire, dire mieux. Tenter de rassurer, de pointer du doigt là où ça pourrait vous mener.
Capitaine d’une barque décharnée.
« T’es déjà trop charismatique, je doute que ton problème soit unique. »
On trouvera.
On saura.
Et tu souffles, expiration salvatrice parmi les mots prononcés. Un rire léger, brisé par ta trachée irritée se fait entendre. Un râle amusé.
« Oué, c’est pas faux. On est vachement bien conservés pour notre âge, de vrais athlètes grecques. »
Haussement de sourcil mutin, lèvres plissées qui scellent les remarques supplémentaires que tu n’oses ajoutées. Celles qui viendraient compléter la taquinerie, l’ironie.
Il faut savoir reprendre son souffle.
Sa question te dérange alors tu l’évites, un instant. Pour formuler patiemment, lâchement, les bruits de couloirs.
Il n’y a qu’un verre. Alors tu verses directement dans ton gosier le contenu de la carafe, énième singerie trahissant ton caractère. Du bout de ton poignet, tu t’essuies.
« Je crois que tu vas avoir du mal à sécher les examens complémentaires qu’ils veulent te faire faire. Pas qu’ils apprécient pas tes visites régulières, rien de personnel hein. »
Et derrière tes paupières rougies par la fatigue, ces nuits blanches héroïques, tu le regardes. Car tu sais que l’agacement va bientôt pointer dans le reflet de ses pupilles glacées, qu’un bras de fer dépassionné va se créer.
Alors avant même de batailler, tu poses tes armes à ses pieds.
« On peut toujours s’arranger tu sais. »
Partir, frauder.
Faire de cet endroit un cirque, une blague à raconter.
HRP — FB, 2006