En tirets pour la team flemme (j’en fait partie) :
+ : Indépendant – Spontané – Audacieux – Concentré – Bon Sang-froid – Calme – Doué – Attentionné – Facile à vivre (juste avec la personne qui partage ou partagera sa vie avec lui) – Consciencieux.
- : Solitaire – Paresseux - Dérangé – Égoïste – Mystérieux – Têtu – Cruel – Antipathique – Imprudent – Impoli – Déprimé – Introverti.
/ : Entre lui et son pouvoir “c’est compliqué”.
/ : Éprouve cependant un grand respect pour les femmes, marqué par les violences de son père envers sa mère.

La version rédigée pour les courageux :
Jeune homme indépendant, il sait vivre de par lui-même et sans l'aide des autres. Préférant même être seul que mal accompagné. Cela fait bien partie des qualités qui le composent qui lui sont irréprochables. Il a bien dû apprendre à être autonome assez tôt, dès l’enfance, car trop délaissé par ses parents si ce n’est par moment oublié.

Il effectue toutes ses tâches quotidiennes et travaux conscieusement. Même si c’est quelque chose qui peut le saouler, comme faire la vaisselle ou récurer ses chiottes. Ou bien faire à la dernière minute un truc pour son travail. Il le fera quand même, avec tout le sérieux et la concentration possible que le monde ait pu lui offrir. Quand bien même il le prenne pour un fardeau. Il reste agréable sur ce point. Il ne vit pas pour vivre mais vit pour subir la vie.

Cette concentration dont il peut faire preuve lui provient peut-être de ce calme et de ce sang-froid à quasi toute épreuve. Il tique parfois aux provocations, mais ne mord pas  (sauf si vous êtes vraiment un gros chien forceur mais voilà, venez pas pleurer de l’avoir cherché derrière s’il vous montre les quenottes). En soi, il laissera généralement couler les piques ou renverra à son tour la balle une fois, mais il est plus du genre à « ne pas répondre à ses gamins en se rabaissant à leur répondre ». Mais de là à dire qu’il est mature ? Mouais, dans ce genre de moment il l’est, mais pas toujours, il reste un jeune homme de vingt-trois ans capable de faire ou dire des conneries. Surtout lorsque vous allez apprendre son côté obscur de la force.

Mais restons d’abord dans le bon côté, ce n’est pas tout à fait fini.

C’est un petit gars spontané, il sait prendre des décisions au bon moment et sans qu’on ne lui exige forcément. Bien qu’à son parler, on peut comprendre qu’il dit ce qu’il pense, sans qu’il y ait toujours une pesée de ses mots derrière. Cela fait un peu son charme qu’il ne mâche pas toujours ses mots. Doué également pour ses capacités intellectuelles, car oui, il est fort dans son domaine, au point qu’il se met à hacker pour le fun rechercher quelque chose de « palpitant » dans le domaine du web et de l’informatique. Il aurait pu devenir ingénieur ou scientifique, mais bon, ça le tentait plus découvrir à quoi ressemblait l’envers du décor de cette chose fascinante qu’est un ordinateur (puis les jeux vidéos, c’est stylé de savoir comment c’est fait). Et être ingé ou scientifique demandait plus de responsabilités, plus d’années d’études, et lui voulait être rapidement un adulte faisant son grand plongeon dans la vie active et ne pas perdre plus de temps. Puis bon flemme c’était plus facile pour lui de faire ça.

Allez encore deux trois petites choses avant de vous rendre compte de son caractère casse-couilles.

L’audace, il en a, dans le pantalon, le petit gars. Il n’a pas peur de faire face au danger, de faire face à plusieurs gars armés lors d’un règlement de compte (bon on remercie son pouvoir qui l’avantage sur ce point). Il n’a pas non plus peur d’arriver en retard à son taff et de se faire engueuler par le patron qui lui sort la carte de « et tu peux pas tracer avec ton pouvoir ? », non mon gars, flemme pour le taff, faut pas pousser pépé dans les orties non plus. Mais pas flemme pour aider une demoiselle en détresse par contre. Courage ou témérité, ou bien insolence, telle est la question sur ces excès de confiance en soi qui peut le pousser à gonfler le torse face à un colosse qui fait trois fois sa taille de crevette.

Mais il y a bien une chose pour laquelle il est doux et attentionné, et même facile à vivre… Les femmes. Marqué par les violences domestiques de son enfance, il s’est juré de ne jamais être le mec trouduc que son père, de toujours respecter celle qui partagera un jour sa vie (bien qu’il faille déjà qu’il l’ait trouvée). Même les « cruches » ne font pas exception, ou presque, si une femme lui casse les oreilles il l’enverra juste bouler. Et si un jour il est amené à en affronter une lors d’un combat entre gang ? Il aura du mal à se décider. Mais très souvent, peu importe la force de son adversaire, il cherchera juste à parlementer ou à la maîtriser avec le moins de mal possible. Et s’il a une copine ? Il sera doux et aimant comme tout, en total contraste avec le comment il peut être habituellement. Il ne se considère pas pour autant « féministe », il souhaite juste éviter de revoir et faire ce qu’il a pu voir chez lui quand il était gamin. C’est tout…

C’était bien mignon tout ça mais en vrai il est chiant hein ?

Quel sale petit con égoïste et antipathique quand même. Il n’est pas seul pour rien, il n’aime pas les gens, il se préfère aux autres, car il n’y a que sur lui qu’il peut véritablement compter. La camaraderie ? Oubliez, il agira seul, même en groupe. C’est pour ça qu’il est plus souvent missionné à agir derrière son écran, seul et dans son coin. Surtout qu’il a la lame ou la gâchette facile. Il n’hésite pas à faire couler le sang avec parfois, cruauté, tous les moyens sont bons pour faire parler ou regretter quelque chose à quelqu’un. Au pire, recruter-le si torture il y a, cela ne lui fera ni chaud ni froid d’être bourreau (uniquement si c’est un mec, surtout les bons connards). Il en est presque dérangeant et dérangé tant il est froid et insensible dans ses actes.

Imprudent, le danger, il l’embrasse quand il se retrouve en face de lui. Vous vous souvenez de son audace ? Elle peut tant être bénéfique que destructrice pour lui. Mais pourquoi ?
Solitaire comme un vers terré dans ses tunnels de terre, il déprime. Rarement expressif, ce mystérieux qu’il dégage n’est là que pour cacher des souffrances d’enfance. Beaucoup de choses chez lui sont parties de là. Il garde tout pour lui, dans une carapace qu’il s’est forgé tant bien dans ces moments de sale type désagréable que dans ces moments où il se cache derrière son écran. C’est peut-être ça, la véritable raison qui l’a poussé dans cette profession ?

Cela se ressent aussi par moment à sa façon de parler ou d’être une tête de mule. Il est impoli, les gros mots lui sortent de la bouche comme on peut respirer. Il se retient du minimum syndical à son travail et autres exigences professionnelles et ça s’arrête là.

Il reste aussi son rapport contradictoire avec son pouvoir. Beaucoup rêveraient d’être aussi rapide qu’un super-héros non ? Pas Eliott, il en a rien à foutre, mais d’une force… Les seuls moments où il utilise son pouvoir c’est pour se battre, et éventuellement quand il ne trouve pas des toilettes et que c’est pressé, c’est plus rapide dans ce genre de cas de trouver des chiottes en vitesse. Pourtant, il le maîtrise assez bien, pas à 100% parce que c’est vraiment un flemmard qui pourrait faire mieux, mais parce qu’il a découvert son pouvoir gamin. Là, à l’école et en dehors, en club de sport, il a pu maîtriser sa capacité au point d’être admiré par certains camarades. Il était un peu plus énergique gamin, mais en grandissant, il s’est vite rendu compte que pouvoir dépasser un voiture de sport plutôt qu’avoir le plaisir de la conduire n’était pas le plus excitant. Alors voilà, il utilise son pouvoir peu souvent. Sa maîtrise qui lui dit « t’as pas 10/10 parce que tu peux mieux faire », c’est aussi pour indiquer que ça lui arrive de louper un virage et d’embrasser un mur. Ce ne serait pas drôle s’il le maîtrisait totalement sinon.

Mais tout ça, cela se découvre au fur et à mesure qu’on croise Eliott. Au fur et à mesure qu’on travaille ou parle avec lui (à condition que vous vouliez taper la causette avec lui). Voyez avec le temps si vous lui trouvez un bon fond ou non...

/!\ Cas de violences domestiques indiquées en surface dans l’histoire, sans détails.

C’est lors d’une pluie diluvienne qu’une belle jeune femme d’origine asiatique s’était perdue dans les ruelles de la ville. Paniquée, avec seulement ses vêtements portés comme affaires, elle fit une rencontre qui allait s’annoncer être la pire de sa vie…

Un homme plutôt bien zappé l’aida et la recueilli chez lui. Il avait l’air bienfaiteur, il était charmant, et pris soin de la demoiselle à qui il expliqua où elle avait atterrit. Elle avait oublié comment elle était entrée en ville, peut-être une virée entre jeunes curieux qui s’étaient trop approchés des frontières d’Ellipse ? Triste insouciance.

Il ne se cacha pas vite de sa véritable nature, contrôlant et violent envers autrui, il finira par soumettre cette pauvre jeune femme par la dépendance aux stupéfiants. Elle lui plaisait et se disait qu’elle ferait une « bonne compagnie ». La vie de cette jeune femme s’était terminée le jour de sa rencontre avec cet homme, John Hayes.  

Elle, c’était Kiku Suzuki. John avait retrouvé ses papiers administratifs fait il ya quelques jours de son arrivée, elle allait être pris en charge mais pour une raison inconnue, elle avait fugué et c’était perdue en ville. Il gardait tout d’elle, jusqu’à l’empêcher un maximum de sortir de l’appartement. Comme John faisait parti d’un des célèbres gangs, personnes ne vint se soucier du sort de Kiku…

Quelques temps plus tard, Eliott naît, qu’il ait été voulus ou non, son père se dit qu’avoir un gosse pourrait être utile plus tard. Et puis, ça occupait l’esprit de sa femme qui retrouvait « un peu de sa tête » en devenant mère. Eliott devint le centre du monde et la seule chose la raccrochant à la vie.

En grandissant, Eliott vit des choses chez lui, des choses qui l’effrayait, des cris qui le faisait cauchemarder la nuit. Parfois, s’en comprendre tout de suite, il se prenait un objet qui volait à travers la pièce sur la tête, objet sûrement destiné à la base pour sa mère. Son père puait l’alcool et avait le visage fatigué de drogue. C’était ainsi pendant un moment, puis, au grand soulagement du garçon, son père se faisait de plus en plus absent, comme s’il oubliait qu’il avait une famille. Mais, il rentrait quand il s’en souvenait, et rebelote. Jusqu’au jour où sa mère disparue un jour, durant la journée où le garçon encore en cours. Son père fichu le gamin à la porte, il n’en avait plus rien à faire. Il avait quatorze-ans, il allait finir le collège et entrer au lycée.

Les services sociaux décidèrent de la place en foyer. Ce fut une veille dame qui était une  nourrice réputée qui l’accueillit, elle voulait changer un peu de domaine et s’occuper d’enfants plus âgés. D’habitude, il pouvait y avoir plusieurs enfants dans un même foyer, mais comme il s’agissait de la « première fois » pour Sarah White, seul Eliott se mit à vivre chez elle. Et qu’est-ce que cela lui à fait du bien. Même s’il avait du mal à accepter sa nouvelle vie, Sarah était tellement gentille et pédagogue qu’Eliott se mit à la considérer comme sa vraie grand-mère (déjà qu’il n’a jamais eu de réels grands-parents).  Le petit garçon peu supportable s’adoucit au fil du temps pour devenir socialement acceptable pour les autres. Même si une petite réputation de type trop froid et acerbe lui collait à la peau, il faisait presque inconsciemment moins de bêtises. Une vraie et bonne éducation, dans un cadre sain, était tout de suite parlant dans le développement d’un enfant.

Durant tout ce temps, la seule et unique personne qu’il écoutait et avec il était sage, c’était sa mère qui faisait tout pour lui donner toute l’éducation qu’elle pouvait dans ses limites. A l’école, c’était le gamin froid, associable et nonchalant qui faisait parfois des conneries. Au fond, il n’eut qu’un ou deux bon amis. Et il s’entendait étrangement bien avec la petite intello de la classe, toute gentillette mais harcelée par ses camardes. Eliott ne voyait d’abord en elle qu’une dépanneuse pour les devoirs, mais comme il vivait la violence déjà chez lui, il ne supportait pas ça non plus à l’école. Alors en se rapprochant d’elle,  les gens n’osaient plus l’emmerder car elle traînait avec le type « froid et discret, mais violent si l’emmerde ». Parce que oui, lui aussi il frappait et se bagarrait, toujours pour se défendre cela dit. Mais il reproduisait au final ce qu’il voyait chez lui, d’une certaine façon. Il comprendra plus tard, que cette envie de frapper enfouit en lui, était un exutoire de toute la colère et la tristesse qui était en lui. Quand il prit conscience de cela durant son adolescence, il fit un gros travail sur lui. Et c’est là qu’il découvrit les sports de combats et les arts martiaux, qu’est-ce que cela lui fit du bien. Il entra dans un club de Kendo en tant qu’activité extrascolaire et ne lâcha plus se club jusqu’à maintenant où il y va encore régulièrement.

Malgré tout, il était intelligent et travaillait bien, sans faire plus, juste le nécessaire. Et  cela suffit à lui donner de bonnes mentions à ses examens, et à entrer à l’université. L’informatique était pour lui le plus logique. Du peu de jeu vidéo et de temps d’ordinateur qu’il avait chez lui ou à l’école, il s’en était vite entiché et voulait faire carrière dans ce domaine, sans trop non plus avoir d’idées d’un métier précis autre qu’informaticien ou développeur. Et puis bon, il avait rencontré après un hack mal placé un membre des Cobras qui lui avait permis d’obtenir une bourse et une place au sein du gang après ses études. Entre ses résultats excellents durant la fin de son lycée et les études supérieures, il avait été repéré par quelques gangs, même sans avoir eu le Rang Argent (car l’intime flemmard qu’il était n’était pas intéressé d’être aussi haut placé alors qu’il avait déjà son diplôme quasi dans la poche), il en avait pourtant les capacités, avec un peu plus d’efforts sûrement...

Aujourd’hui, il bosse d’une start-up d’informatique et développement web qui s’occupe d’un peu de tout. Le fait de toucher un peu à tout plaît à Eliott. Mais ça, c’est sa vie à la surface. Dans l’ombre, il est membre des Cobras et il hack pour eux. Même si certains peuvent connaître sa véritable identité car il n’en fait pas secret (et ça aurait été sûrement compliqué d’être au moins caché des dirigeants), la plupart le connaissent ou l’appellent par son pseudonyme de hacker « Damon ». Signant ses hack avec se nom pour être un maximum discret aux yeux du public et des autres gangs. Vous pourrez aussi le voir ou entendre parler de lui comme le "petit samouraï" ou un surnom débile du genre, car dans le territoire des Cobras, c'est presque s'il n’exhibait pas fièrement son katana avec lequel il peut montrer le fruit de ses années de kendo. Il apprit également que son père avait été un membre du gang. Voulant savoir où était ce fumier visiblement lui aussi disparu, et savoir où était sa mère, il fait lorsqu’il le peut des recherches sur eux. Mais actuellement, ce qu’il a trouvé de plus plausible est que son père se soit fait tuer durant une rixe et que sa mère aussi…