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dans la violence de nos amours ❞ (zadig)

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Theodora O. Van der Rohe
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Jeu 18 Fév - 19:01

nicotine

Quand on se partageait la flamme, Toi et moi, de bouche en bouche.
Et nos bouches orphelines
ft. zadig

qu'importe les on-dits les maux les masques tout ça n'a pas d'importance il n'y a pas le contrat les clauses et les concessions les avantages et les contreparties tout ça c'est pour de faux -

Theodora si pure si douce toute entière elle aime tout le monde le sait ils étaient si poétiques tous les deux aux bras accrochés l'un l'autre aux soirées les plus folles les plus décadentes - ils en étaient le symbole extatique - la même chanson la même rengaine de bonheur conjugal qui se fanera jamais - tout ça ressemble presque à un conte de fées

Theo - Theodora son sourire ses syllabes tendres ses lèvres douces qui démêlaient des poèmes par milliers pour son aimé c'est une chérie la sienne dans les tabloïds les paparazzis odieux spectateurs de leur tragédie - pour combien de temps ?
la voilà qui se presse dans les allées bondées entre les corps pressés et le sien si frêle mais elle se heurte aux bousculades paraît si fragile si petite là au milieu des autres alors qu'elle n'en cherche qu'un - tout un art sarcastique qu'elle maîtrise à la perfection.

le voilà si beau si fort si rayonnant une vision princière parmi le monde si sombre les élèves insignifiants le brouhaha qui ne cesse jamais dans cette académie où jamais la nuit tombe - tant qu'il est là ; et pourrait-elle presque déclamer les tirades par coeur, sans avoir besoin d'interstices pour répéter son rôle initié par elle-même et pas une autre.

alors sous l'égide de l'accord passé des mois en arrière ses pas foulent le sol de la salle de classe, se précipite vers celui qu'elle adore qu'elle admire qu'elle encense auprès des oreilles indiscrètes - comment pourrait-on ne pas être en ivresse devant ce sourire si joli
tout le monde le sait ils s' a i m e n t en grand, en majuscule, en continu, pour toujours et même après
comme dans les contes de fées
si seulement ils osaient se déclarer

passe ses doigts autour de ses épaules, signe sa présence d'un baiser tendre sur la joue et achève le numéro par un sourire si large si grand, une expression enfantine et mutine pour les projets à venir.
« ah, tu es là Zadig. » le souffle est court, dessiné en romance fantasmée lorsque ses lèvres ourlent les syllabes enchanteresses du patronyme tiré des romans si lourds - d'un sens qu'ils ne comprennent pas eux-même - sans le dire elle le voudrait en épitaphe pour jouer la veuve éplorée mais les évènements en avaient voulu autrement de tout ça, jouer la tragédie encore un peu.

elle fait mine de celle qui veut l'enlever le garder jalousement pour elle seule pour toujours en autarcie complète puisqu'il n'y a qu'eux dans le monde entier et puis elle n'a besoin que de lui - toujours et encore, encore un peu et elle se perd dans le jeu

« surprise : aujourd'hui je viens te chercher pour la fin des cours. »

alors en piqûre de rappel, lui en seul spectateur elle plante ses ongles doucement dans la chair dénudé, lui intimer sans honte que c'est à lui de répliquer, c'est à lui de prononcer la suite de la pièce - et que l'auditoire est exigeant
en ce jour béni
la fête des amoureux
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Zadig O. Darcy
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Jeu 18 Fév - 23:58

Dans la violence de nos amours

Zadig · Theodora

La sonnerie a beau retentir et pourtant c'est bien le bruit des stylos laissés tomber sur la table qui marque le final tant attendu ; celui de la fin d'une énième semaine pour les futurs soldats de la santé fatigués d'avaler les formules en latin (excités de pouvoir enfin les utiliser sur le terrain).

Et Zadig sur son siège se laisse tomber ; il contemple le plafond vitré qui montre un morceau de ciel (se demande ce qu'il a prévu pour la soirée, songe à célébrer). On vient le chercher, puisque toujours le jeune prince est bien entouré, on le force à se rappeler ce qu'il a noté juste pour pouvoir se comparer ; les fossettes se creusent dans ses joues lorsqu'il les envoie chier, et ce sont les cris d'exclamation des garçons qui retentissent dans la salle sans qu'on n'ose leur sommer de la fermer.

Enfin, c'est elle qui entre. Divine Theodora, la figure souveraine et les courbes lancinantes - et soudain ce sont tous les regards qui convergent vers elle (sa prestance, son influence). Mais elle n'a d'yeux que pour lui ; depuis maintenant des mois, elle n'a d'yeux que pour lui. Sa cour s'écarte pour les laisser seuls et Zadig sans leur accorder plus d'attention se penche, feignant le plaisir d'accueillir le contact des lèvres teintées contre sa joue, passe une main autour de la taille et ravale la grimace de douleur quand les ongles outrageusement longs s'enfoncent dans son épaule.

Theodora.

La voix est suave en prononcant les syllabes et immédiatement ce sont les oreilles indiscrètes qui se tendent vers eux ; avides de bribes à grappiller alors qu'ils sont en premières loges de la mise en scène parfaite d'une idylle naissante (imaginée par les esprits délurés sincèrement vôtres pour servir des desseins peu louables).
Et la réalisation le frappe. Lui reviennent en mémoire les échanges de messages la veille tiens-toi prêt pour le prochain acte Zadig s'était-il répété en boucle mais la pensée l'avait quitté une fois les portes de l'académie passées.

Tu m'as devancé !

Dans un éclat de rire qu’il sait si bien feindre, Zadig fait mine de regarder autour de lui et enfonce son visage dans la chevelure brune (respire quelques effluves du parfum à s'en faire tourner la tête) et murmure dans le plus grand des secrets.

Joyeuse Saint-Valentin.

Les regards dirigés vers eux pèsent lourd sur ses épaules ; et Zadig se redresse, prend ses distances pour mieux admirer les traits sculptés dans l'éther. Il se demande alors si tout cela n'était pas faux (si la mise en scène n'était pas aussi belle)
se serait-il laissé tenter, lui qui n'était qu'un homme

C’est quoi le programme de ce soir, miss control freak ?

Il s’en sort avec un clin d’œil adressé à celle qui mène la pièce dans laquelle il n’est rien qu’un pantin à sa merci.



Dernière édition par Zadig O. Darcy le Jeu 25 Mar - 21:27, édité 3 fois
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Jeu 25 Fév - 20:10

nicotine

Quand on se partageait la flamme, Toi et moi, de bouche en bouche.
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sa voix chantante sa voix enivrante elle sourit jusqu'aux oreilles plus grand encore que leur amour dessiné sur une toile imaginaire et l'artiste qu'elle est ballade ses doigts encore le long de sa nuque : plante véritablement ses griffes acérées sur la chair à vif de son aimé - puisque ça lui déplaît - si tendre si joli elle susurre à oreille qu'il est temps de s'éclipser

« surprise, suis-moi. »

avant de quitter la scène bondée elle entrelace ses doigts venimeux entre ceux de Zadig et lance à la volée une oeillade complice à l'assemblée : l'air de rien l'air de dire que la nuit sera brûlante torride et l'heure des déclarations enflammées enfin venue peindre la morosité de leurs jours adulescents

et tant pis - tant mieux ! s'ils s'imaginent les scènes les plus censurables avides intimités volées à leur relation amoureuses : ils nourriront leurs fantasmes sur le nom de Theodora, leurs instincts primaires et putrides ceux-là mêmes qui les ramènent à leur triste condition humaine
là où Theodora s'élèvera en monarque suprême, souveraine de leurs désirs et leurs rêves inavoués
les chimères les plus impies de leur être

et le brouhaha amoindri du couloir leur fait face, en même temps que leur théâtre rondement mené prend fin - s'éclipse doucement pour laisser les fauves irascibles et détestés qu'ils sont l'un pour l'autre, bien loin de l'image embellie des amoureux jeunes premiers
son regard bleu outremer - et froid d'un seul coup, ne se pose plus sur son complice
alors que son bras lui toujours accroché à celui de l'étudiant - le petit prince dit-on
elle serait Reine

« j'ai posté une photo de ton bouquet sur Instagram. » son regard de biche - ses cils battant à un rythme chaotique se calment un instant l'instant où il faut le regarder lui
jamais trop longtemps qui sait
si elle saura l'éviter - ne pas se brûler dans le feu de son être si désirable pour le monde entier
« je t'enverrai la facture. »
un clin d'oeil malsain pour rompre l'échange mais gare aux vilains spectateurs qu'ils ne soupçonnent pas - alors elle se love contre le pan de sa veste contre son épaule contre son corps d'albâtre et sa carrure majestueuse, se complaît dans l'impression que chaque regard est porté sur eux - et pas seulement lui
qu'il est l'accessoire parfait à sa gloire, à sa renommée - la source abreuvant sa soif de reconnaissance et d'exister - qu'il ne serait jamais bien difficile de s'en délier
de s'en débarrasser

« on va dans ta chambre et tu vas te changer : hors de question que tu m'invites avec cette tenue si... vulgaire »

jamais elle ne cesse de sourire, Theodora - elle est bien trop heureuse à son bras de prince de chevalier de rêve tout à la fois animé entre ses bras
elle laissera son mépris prendre son empire dans leur intimité : celle où ils sont seuls acteurs d'une scène triste et vide de tout public
celle où elle ne mentira pas
en lui jurant son amour pour toujours
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Zadig O. Darcy
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Sam 6 Mar - 20:12

Dans la violence de nos amours

Zadig · Theodora

Le prince se délecte des regards qu'on lui lance (désir, jalousie, curiosité, gêne, envie et un peu de tout à la fois) et la douleur que provoquent les griffes qui s'enfoncent dans sa nuque semble alors un maigre tribut à payer à côté de la notoriété l'adoration qu'il lit sur les visages ébahis.

Theodora et lui dansent sur les mirages qu'ils insufflent dans chacun des esprits ; ce qui ne feront jamais plus que de rêver de l'illusion qu'ils ont si magistralement orchestrée. L'amour inconditionnel qu'il feind au creux de ses prunelles, l'adoration qu'il sait si bien imiter ; tout ça n'est qu'un mensonge, une arme d'une innocence léthale (la plus belle de toutes) qu'il dégaine sans le moindre effort, pointée sur les coeurs qu'on dépose à ses pieds.

Ah, il te plaît ? J'ai mis du temps à choisir.

Il attend une réaction de la part de Theodora, elle qui a sûrement réfléchi des heures à la composition du parfait bouquet (celui qui sera la plus belle parure pour son feed à venir). Récolte les lauriers d'un exploit qu'il n'a jamais réellement apprécié. À quoi bon ? Il ne charmerait pas miss Van der Rohe avec ses mensonges ; il mentait pour elle et resterait impassible au regard glacial qu'elle posait sur lui quand il n'y avait que lui pour témoin.

Mais elle n'est jamais trop prudente (la honte de la chute trop lourde à porter) et se blottit contre lui sans transition aucune. Zadig il a déjà choisi que peu importe l'issue ; il est son pantin tant qu'elle le veut encore et compte bien tirer profit de chaque instant passé avec elle. Lui qui après tout n'est rien qu'un homme (prêt à prendre tout ce qu'on lui donne).

Il regarde la starlette qui a déjà détourné l'attention (ça brûle, de regarder en direction du soleil). Zadig fait l'idiot (l'ignare) mais il est loin de l'être ; a envie de profiter de chaque instant où il la sent faillir car c'est là le plus amusant dans ce jeu (ce piège) à deux. Sauf qu'elle ouvre la bouche, Theo, pour son plus grand malheur lui qui la préfère mutine (magnifique poupée taillée dans la pierre la plus noble s'il en existait une).

Dans ma chambre ? Damn Theodora, je te croyais plus subtile que ça...

C'est une chose de faire croire à l'intimité mais c'en est une autre de l'y laisser entrer. Il ne daigne pas la regarder, trop conscient qu'il abuse de la réputation qu'on lui a attribuée. Celle qui est la raison pour laquelle il celui qu'elle a choisi pour sa supercherie.

D'abord, sache que moi et ma tenue vulgaire, on t'emmerde profondément.

Connasse.

Finie la masquarade.
Le ton mielleux les regards amoureux.

Ensuite... je le ferai, tu sais bien.

Tout pour tes beaux yeux, ma douce.

Zadig profite d'avoir une main posée sur sa taille pour la forcer à se tourner vers lui ; avec plus de violence que nécessaire car malheureusement le benjamin des Darcy a de l'orgueil qu'il est aisé de froisser. Il se penche, profite de l'effet de surprise et de sa carrure pour l'approcher de lui encore ; réduisant la distance qui les sépare de quelques centimètres.
Une distance raisonnable pour des amants. Mais pas pour eux (pas quand les rideaux sont tombés). Et dans un murmure suave, Zadig enveloppe une menace.

Celle qui lui rappelle, à Theodora, qu'elle n'est pas la seule à pouvoir en profiter.

Mais tu vas devoir demander gentiment.

Et plier le genou pour moi mon amour.



Dernière édition par Zadig O. Darcy le Jeu 25 Mar - 21:28, édité 1 fois
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Jeu 25 Mar - 16:40

nicotine

Quand on se partageait la flamme, Toi et moi, de bouche en bouche.
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Ensuite... je le ferai, tu sais bien les yeux roulent au ciel alors que les bras fins de la féline enserrent la nuque puissante de son aimé - son doux parfait le prince charmant le prince rêvé ; balaie les regards sur eux avec ardeur et aigreur dans ses yeux pervenche et ce sont les gestes de Zadig qu'elle ne surveille plus
alors voilà elle guerrière à terre
en abstrait en idée seulement alors que le poids de l'homme fait pression sur elle et que la surprise empourpre ses joues, que son talon manque une seconde d'équilibre et que le mur derrière elle supporte soudainement son corps
devenu bien lourd

« qu'est-ce que ... ?. »

ses pupilles bordées de surprise et de fiève : elle n'avait jamais écrit ça dans leur scénario, n'avait rien répété de cette scène - tout juste improvisée mais Theodora n'avais jamais aimé l'imprévu quand elle n'en était pas l'instigatrice quand l'attention se portait sur elle dans les instants qu'elle ne choisissait pas
et elle le maudit tout entier
son sourire mutin sa belle gueule en affiche de propagande
sa voix chaude et rauque - et son corps à elle d'y trouver goût
pour de vrai
un instant - sombre bâtard

alors sa mine amoureuse s'ombrage d'une lueur inédite, la fierté entachée de trembler entre ses doigts et puisse-t-il ne jamais le savoir ; alors Theodora répond et son corps contre le sien elle glisse ses doigts dans sa nuque agrippée
l'autre main grimpe sur sa chemise froissée - et le col se fait étau entre ses ongles, elle pourrait
rêverait de l'étrangler

« s'il te plaît, Zadig. »

elle sourit de tout son corps tout son être en émoi
parce qu'un badaud passe alors dans les couloirs près de leurs êtres comédiens - elle mord sa joue Theodora, serre si fort son aigreur entre ses canines que ça en devient douloureux ; pourtant elle ne perd pas la face, ne s'amuse plus autant de ce petit jeu
s'accroche à sa suprématie qu'il empiétait peu à peu - ravageait silencieusement et avec insolence - Dieu merci les fondations de sa fierté à elle si solides

et les secondes indiscrètes elle ballade ses lèvres près de sa joue, sa mâchoire, guette le moment l'instant fatidique où le lieu sera désert - et quelle cruauté de les faire patienter, les amants ivres et impatients de se retrouver
quelle infamie de les laisser en attente de leur intimité - peu importe au beau milieu des couloirs s'il fallait
puissent-ils un peu s'aimer

et enfin seuls
Theodora lâche le col de sa chemise - donne un coup de genou contre sa jambe - et rit légèrement

« t'es pas bien dans ta tête, toi. Tu te crois dans une série Netflix ? Allez, t'as une déclaration à me faire, concentre-toi. »

Imbécile.
une main dans ses cheveux lorsqu'elle tourne les talons
la remise au clair
la mise en pli parfaite
et on y verrait que du feu

« ton coloc' est là ? Elliot, c'est ça ? ça me ferait plaisir de le voir, il est cool lui. »
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Sam 27 Mar - 22:46

Dans la violence de nos amours

Zadig · Theodora

L'espace d'une seconde
(un peu plus, peut-être)
il se perd et n'a aucune peine à imaginer ce que cela ferait si
si elle était à lui ; se demande s'il ne préférerait pas ses silences
(quand elle ne parlait qu'avec ses grands yeux céruléens)
à la tornade
(ses remarques acérées au tempo lent)
si lent
qu'il en avait du mal à suivre.

Theo elle ment (à lui à elle à eux)
mais la possibiité que tout ca soit vrai lui fait miroiter une histoire si séduisante qu'il s'y perd et se met à rêver ; se demande (s'il te plaît Zadig) pourquoi son palpitant semble manquer un battement.

Il se laisse tomber dans le vide ; suspendu à ses lèvres et dans l'attente que sa voix résonne à nouveau
et chante les jolis mots.

Damn !

Une attaque douloureuse qui le ramène à la réalité amère d'un monde où lorsque les spectateurs se sont tirés ; il ne reste plus que lui et elle (sans les artifices)

Oh Theo, tu m'entailles le coeur.

Il pose une main, dramatique, sur sa poitrine.
Son joli minois meurtri par la peine
mais l'hilarité pourtant qui danse au fond de ses pupilles malines. Car si son ego et froissé, il n'y a rien qui ne puisse entacher la fierté qu'il éprouve de l'avoir amusée (même un peu)
de l'avoir fait rire (pour de vrai)
au sein de leur petite comédie à eux.

C'est pas pour ça que tu as jeté ton dévolu sur moi ?

Elle y met du sien, Theo, dans l'illusion qui l'entoure ; et c'est qu'il est bon élève
c'est qu'il sait lire chez elle les petites choses qui ne trompent pas.

Navré de niquer tes plans mais il sera pas là. On a fait un pacte et les 14 févriers c'est moi qui ait l'appart.

Il arque un sourcil quand elle se tourne vers lui
sans se départir du rictus amusé (sa signature) il se délecte de chacune des réactions de sa belle.
Pourrait continuer encore des heures tant le jeu l'amuse.

Quoi ? Personne aime être seul le jour de la Saint-Valentin.

Zadig accélère le pas, réduit en quelques enjambées la distance qu'elle leur a imposée. Enroule un bras autour de ses épaules (se fait la réflexion que la taille aurait été plus approriée mais ah, il est trop tard maintenant) et se penche vers elle ; incapable de se tenir à l'écart.

Tu fais quoi d'habitude, toi ?

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Sam 27 Mar - 23:29

nicotine

Quand on se partageait la flamme, Toi et moi, de bouche en bouche.
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dans leur danse un faux pas son bras contre sa nuque
sa peau contre la sienne -
et alors elle se referme un peu plus, hermétique aux attaques charnelles sensuelles d'un corps si bien fait contre le sien parfait, Theodora inspire profondément et laisse l'air habiter à nouveau ses poumons en manque ; sa poitrine se soulève distinctement et le sursaut, madame le fait passer pour de l'exaspération primaire

« non, je t'ai choisi pour ta belle gueule et ta côte de popularité à la fac. »

elle dégaine alors le smartphone en nouvelle frontière entre eux, se délecte bien de ses doigts frôlant son bras mais n'en dira mot jusqu'au bout du couloir, jusqu'au hall d'entrée et le dédale de couloirs délimitant l'espace privé - et vraisemblablement elle ne sait plus, si cela a duré trop peu - trop longtemps une éternité sûrement
à lui raconter banalités et phrases toutes faites pour le museler un peu
et ne plus le laisser s'approcher si dangereusement de ses frontières

« soirée alcool entre copines : c'est surcôté, cette fête à la con. »

elle ne décroche pas de son écran jusqu'à la porte de sa chambre - sent un frisson lui attaquer le dos lorsque Zadig la regarde par inadvertance au moment du son de la clé tournant dans la serrure - et lève les yeux au ciel à nouveau.

« et merci pour l'info, mais j'en ai rien à foutre de savoir que tu t'envoies en l'air le jour de la Saint-Valentin. Bon dépêche, on va pas passer la nuit ici. »

vilaine menteuse
si jolie si mauvaise bluffeuse la voici à rougir tendrement - on ne le remarquerait pas presque - alors elle ne laisse aucun répit
Zadig jouait trop avec le feu
Le feu dans la voix le feu dans ses yeux à lui à elle - il n'y a pas de nous deux c'est dans le contrat
alors elle prend place contre la commode blanche près de l'entrée - et lève le nez pour découvrir l'opposé de ses attentes : elle distingue l'élégance raffinée derrière la sobriété d'un appartement étudiant
si différent de ce qu'elle attendait de la part d'un Zadig qu'elle estimait trop peu - bien accrochée à son rôle de scénariste d'une romance falsifiée juste pour faire exploser son nombre d'abonnés

« dis donc, j'suis choquée. Elliot a beaucoup de goût en matière de déco' »

Theodora lui lance une oeillade mutine et brève - taquine et ne jamais oublier
le vrai dans leur faux nous - et elle attrape le cadre photo à gauche de sa main posée pour y lire les expressions de joies de fraternité
quel joli tableau
dont elle ne fera jamais parti pour de vrai
et l'expression attendrie qui ne se relève pas tout de suite vers le Petit Prince.

« Une chemise blanche et un jean noir, ça fera l'affaire. Repassée, la chemise. »

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Ven 30 Avr - 12:02

Dans la violence de nos amours

Zadig · Theodora

Les répliques fusent dans sa tête mais Zadig choisit de se taire - la patience de Theodora a ses limites et la soirée s'annonce déjà longue.

T'es bourrée de clichés, tu sais ça ?

Il pousse la porte et entre avant elle - sale habitude qu'il avait prise pour jouer, petit, et qu'il a gardé à la grande déception de sa pauvre mère qui rêvait de faire de ses fils des gentlemen.
Pas des briseurs de coeurs, pas des garçons qui jouent plus à l'amour qu'ils n'en donnent.

Mais maman a insufflé à son dernier fils le goût des belles choses et la minutie dans le détail. Alors l'appartement de Zadig et d'Elliot ne ressemble en rien à une garçonnière telle qu'elles sont communément représentées. L'équipement est minimal mais bien choisi - chaque chose à sa place avec une touche de bazar quotidien.

Merci.

Il prend tout entier le compliment qui lui est adressé. La surprise a encore de quoi faire faire miss Van der Rohe l'espace d'un instant, - juste le temps pour lui de glisser la plaisanterie qui le démange.

Du coup, t'es sûre que tu veux pas passer la soirée ici ?

Sans attendre la réponse qu'il anticipe déjà, il la laisse contempler les cadres disposés en quinconce sur le meuble tandis qu'il se dirige vers sa chambre pour y déposer ses affaires et enfiler une tenue plus formelle.

Tu connais beaucoup de gens qui repassent leurs chemises, toi ? lance-t-il depuis sa chambre.

Il est encore en train de boutonner sa chemise légèrement froissée lorsqu'il refait surface dans le salon. Adresse un regard faussement désolé à sa belle - mais si elle le voulait réellement alors elle pouvait faire comme chez elle.

Je connais un bar pas trop mal à deux minutes du campus. Ça te dit ou c'est pas assez haut standing pour toi ?

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Sam 1 Mai - 21:10

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Quand on se partageait la flamme, Toi et moi, de bouche en bouche.
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elle ne relève pas
ni la remarque acidulée teintée d'ironie sa question en suspens qui restera telle quelle ni le corps sculpté présenté sans honte sous ses yeux fiévreux et sa détermination à ne rien céder qui s'érodait à chaque clin d'oeil chaque sourire
si doux charnel et l'intimité ainsi créée qui rendait le tout de la mascarade plus aimable, savoureuse agréable
mon dieu stop

« et être un nom de plus à ta liste longue comme un bras ? plutôt mourir dans d'atroces souffrances que m'infliger celle-là. »

vite vite se reprendre qu'il ne voit pas
qu'il ne regarde pas son être trembler pour l'idée sensuelle et excitante d'une nuit dans ses bras, qu'il n'entende pas la chaleur dans sa voix devenue fervente - son corps tout entier en émoi adolescent
elle se croit au-dessus de tout ça, Theodora - tous les mêmes
y en a marre

« non tu sais, tant qu'il y a de l'alcool ça me va. Ça m'aidera à supporter ce calvaire. »

peut-être un peu trop
un peu trop loin un peu trop insolent
un peu trop faux

« je plaisante. » Theodora lève le nez un instant de son téléphone devenu frontière carapace, se mord un peu les lèvres « excuse-moi, c'était pas... sympa. »

alors la gamine futile volage se dandine, range enfin son téléphone, frétille un peu d'impatience mais oh - ne surtout pas l'afficher alors elle fait un pas en direction de Zadig, et termine de boutonner sa chemise
qu'il soit impeccable
aussi parfait - et figé pour la suite

« voilà, c'est mieux. T'avais attaché lundi avec mardi » et elle sourit
lui sourit « t'es très beau. » passe une main sur la chemise pour amoindrir les froissements, s'attarde un instant sans bouger, et tourne les talons rapidement - jamais trop longtemps sait-on jamais - ramasse son sac en bandoulière laissé sur la commode.

« bon, on y va ? Faut qu'on y soit rapidement, comme ça tout le monde pourra voir à quel point on est "trop mims". »

Un rire léger - elle roule des yeux en se dirigeant vers la porte - ne prends pas tes rêves pour des réalités, aurait-elle dit
mais se contentait juste de sourire toujours.


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