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[Flashback] humans are bittersweet (ft. Arès)

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Messages : 99
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Iris K. Allan

Sometimes it’s better not to know
Iris K. Allan
Sometimes it’s better not to know
Lun 25 Jan - 3:56
humans are bittersweet
ft. Arès

Plus d'un an de cavale. Plus d'un an à vivre des restes des autres, des bouts que lui accordaient la société.
L'hiver avait été rude, elle avait bien crû devoir y laisser sa peau, mais par miracle elle était encore là.
Alors vous imaginez bien qu'Iris était contente quand la température avait commencée à se réchauffer.
D'ailleurs Iris se faisait encore appeler Iris parfois.
Elle n'était attachée à rien, aucun lien, aucune obligation. A part celle de survivre. C'est sur que ce serait bête de mourir de faim et pas de la main des panthers.
Ces fauves... ça faisait longtemps qu'elle n'en avait pas croisée, et c'était tant mieux. Son état physique ne lui permettrait pas de courir très longtemps.

Cette nuit, on l'avait chassée de son petit coin douillet sous le pont. De force. C'était pas très agréable de se faire réveiller par des hurlements, et encore moins par des coups.
Apparemment ça dérangeait pas mal de gens qu'elle dorme là.

Mais elle n'avait pas cherché à se plaindre. Non, elle était bien trop fatiguée pour ça.
Ces temps à vivre de rien lui avaient construit des nerfs d'acier. Elle avait pu témoigner de la bonté humaine mais aussi de sa cruauté, et rien ne l'avait étonné.
Elle savait très bien tous le mal que l'être humain pouvait faire, elle l'avait vécu, mais maintenant elle savait mieux l'accepter.
Malgré son jeune âge, cette apathie ne fera que se développer avec le temps. Pour le meilleur et pour le pire.

Cherchant un nouveau coin plus ou moins tranquille, la brune marchait le long de la rivière. Elle ne savait pas si le fleuve avait un nom, mais elle savait qu'il y trônait des bancs tout du long, et à cette heure-ci il n'y aurait pas grand monde pour l'empêcher de se rendormir.
A part peut-être le soleil.
Iris se tourna vers l'astre paré d'orange, montrant le bout de son nez derrière les buildings et sur la surface de l'eau.
C'était pour ça qu'elle restait en vie. Pour s’asseoir sur l'un des sièges, sortir ce même livre et le relire encore une fois.
Elle l'avait un jour trouvé sur une rambarde, sûrement laissé là par un étudiant n'ayant pas trop envie de faire sa fiche de lecture, cherchant un moyen d'échapper à ses devoirs.
Le titre du bouquin aussi fin soit il était Le corbeau, d'Edgar Allan Poe.
Non seulement Allan était le nom de famille d'Iris (ce qui la fit sourire au moins 30 secondes), mais la brune aimait beaucoup la poésie.

Assise devant le levé de soleil, Iris pouvait enfin soupirer. Aussi vide d’événements sa vie pouvait elle sembler, cette peur constante d'être un jour retrouvée était un poids insoutenable sur ses épaules.

Et voir ces teintes d'agrumes colorer le ciel était suffisant pour la faire se sentir plus légère.

Ses pensées enfermées entre les pages, l'esprit parmi les lignes, Iris ne fit pas attention au joggeur qui passa face à elle.
Pour une fois que la vie avait un goût sucrée, elle comptait ne pas laisser une miette de ce moment de plaisir.

Mais c'était sans compter sur cette sensation louche qui la mit en garde.
D'abord fixée sur son idée de finir l'ouvrage tranquillement, la jeune femme céda et leva le nez de son livre.
Et ce fut une infiniment bonne idée, car parmi ses amis les bancs, en ce début de belle matinée, quelqu'un était entrain de se faire voler.
La brune cligna plusieurs fois des yeux pour bien prendre conscience de la situation et voir que l'homme qui avait couru devant elle il y a quelques secondes, était entrain de fouiller un jeune garçon dormant sur un des sièges un peu plus loin.
Une flamme qu'elle n'avait pas sentie depuis un certains temps s'alluma en elle alors que la scène se prolongeait sous ses yeux.
On pouvait bien la rejeter, la déposséder de tous ses biens, mais voler à un si jeune homme sans défenses la fit sortir de ce masque d'indifférence qu'elle avait pleinement assimilée.

Non mais ça va pas ?!

L'inconnu lâcha le téléphone du garçon endormi, les yeux ronds comme ceux d'un poisson.
Il n'attendait probablement pas à ce que quelqu'un le stoppe dans son crime.
Le cellulaire percuta le sol, et les yeux du bruns s'ouvrirent lentement.
Il ne fallut pas moins de quelques secondes pour que le joggeur ne parte en courant, laissant les deux sans abris accompagné de leur seul compagnon de voyage : le silence.

Toujours debout, son livre à la main et un sac sur l'épaule, Iris fixa un peu trop longtemps le garçon.
Quel âge pouvait-il bien avoir ? Et que lui était-il arrivé pour qu'il soit déjà à la rue ?

Iris ramassa son téléphone et le lui tendit.
Tout l'inquiétude du monde dans le regard.

J'ai bien crû qu'il allait partir avec… Ce crétin



Musique d'ambiance (idk je l'écoutais et ça fittait bien avec leur situation):
Anonymous

Invité
Invité
Lun 25 Jan - 20:24

   

teenage runaway
teenage anger

Arès s’était assit en essuyant les larmes de rage qui commençaient à s’apaiser. Il était fatigué. Sa nuit blanche le rattrapait, ses pleurs l’avaient vidé et la fraîcheur de la nuit engourdi. L’endroit était silencieux. Le bruit de l’eau apaisant. Ces instants seul dans la nuit lui semblaient hors du temps. Plus assez d’énergie pour s’énerver, mais trop de pensées pour se reposer. Rentrant les mains dans son manteau, Arès décida de s’allonger sur le banc, pour regarder le ciel et s’imaginer les étoiles derrière les nuages. Comme si elles avaient le pouvoir de le tirer de là, de l’arracher à ses voix et à sa situation. D’un geste lourd, il tira le mp4 de Charlie de sa poche et y brancha ses écouteurs usés. La musique un peu trop forte fusa et couvrit enfin le silence pour lui donner ce qu’il voulait : un échappatoire.
Petit à petit, les paupières se firent lourdes, les muscles se détendirent. Sans même s’en rendre compte, Arès abandonna toute résistance et s’endormit.

Dormir c’était être libéré. Plus de colère, plus de course constante pour survivre, plus besoin de la haine et de la rancœur. Une petite parenthèse avant de relancer le feu qui l’anime et qui le consumera probablement un jour. Parfois, Arès peut s’offrir quelques minutes au réveil avant de se rappeler que la vie c’est de la merde, avant de se laisser submerger à nouveau par la réalité.
Pas aujourd’hui.
Non, aujourd’hui ce furent des bruits de voix qui le firent revenir à lui, du mouvement proche, trop proche, et le son qu’il finit par identifier comme une de ses maigres possessions tombant au sol. Ses yeux s'ouvrirent bien vite alors que l’adrénaline envahissait son corps. D’abord la peur du danger proche, qui termine de le réveiller, puis après avoir réalisé la situation le retour de son amie la colère. Son premier réflexe fut de se pencher pour vérifier l’état de son téléphone pour constater, sans surprise, la petite fissure qui s’était installée sur l’écran. Son sang ne fit qu’un tour et il ramassa les petits cailloux qui trainaient au sol à ses pieds pour les lancers sur le fuyard, sautant sur ses pieds.

PUTAIN D’FILS DE PUTE !

Aucun ne le toucha.

"CRÈVE !

L’adolescent respira bruyamment, essayant de se calmer. La jeune fille qui avait intercepté le voleur se tenait toujours à ses côtés, et… Ben elle l’avait aidé. Elle méritait pas de se faire crier dessus de si bon matin.
Alors il inspira une bonne fois pour toutes, comme si ça allait marcher et se retourna vers elle. Est-ce qu’à elle aussi, il lui manquait un toit ? A vu d'œil, il semblait à Arès que son inconnue ait l’âge de Charlie- enfin, l’âge qu’aurait eu Charlie. Un peu plus vieux peut-être ? Ou juste plus fatiguée. La fille ramassa son pauvre appareil abandonné au sol. Il trouva ça vraiment cool. Et puis il la quitta des yeux un instant pour récupérer son portable et constater les dégâts -mineurs, heureusement. C’est elle qui brisa le silence, alors qu’il enfonçait son téléphone dans sa poche et ses mains avec. Ses écouteurs pendaient du col de son sweat, et vu leur manque de son, la batterie du mp4 dans son pantalon devait être complètement à plat.
En guise de réponse, Arès hocha la tête, ne sachant soudainement plus trop quoi dire. Il transfera son poid d’un pied sur l’autre, avant de la fixer à nouveau.

Merci. Qu’est-ce que…” Son regard se porta sur l’eau. “Qu’est-ce que tu fous ici à une heure pareille ?

C’est vrai qu’il était vachement tôt quand même. Les couleurs orange que le soleil étalait sur le quartier avaient à peine effleuré l’eau.
Beaucoup trop tôt.

ft. Iris
c la ru
thx pour la musique, si tuv pour la première moitié du rp j'avais mit ça : https://youtu.be/g0oo1BTjqso?list=PL8p4KJY2KoQKIwJq767jpbN0AWUCQcs4S
bisous blg
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Iris K. Allan

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Lun 25 Jan - 23:32
humans are bittersweet
ft. Arès

Une rencontre face à la mer… Enfin face à l'eau (mais ça fait moins rêver).
Une sdf et un jeune garçon… Qui avait vraiment l'air paumé, ça ne devait pas faire longtemps qu'il dormait dehors.
Iris se souvient bien de ses premiers jours dehors, le changement de mode de vie est radicale.
On ne mange pas à des horaires précis mais dès qu'on peut, on ne se lave pas tous les soirs mais on subit sa propre odeur pendant des jours. Ca va lui faire un choc.

Donc s'il n'avait vraiment plus de chez lui, Iris n'allait définitivement pas le laisser seul.
Est-ce qu'il était mineur ?

Merci. Qu’est-ce que… Qu’est-ce que tu fous ici à une heure pareille ?

Un sourire timide s'étira sur le visage d'Iris. En tout cas il allait droit au but le petit.

C'est moi qui devrait te demander ça. Qu'est-ce qu'un adolescent viendrait faire seul dans la rue à cette heure-ci ? T'as fugué ?

Peut-être qu'elle n'avait pas envie de répondre. Peut-être qu'elle était juste inquiète pour lui.
Déjà à l'époque elle n'aimait pas en dévoiler trop sur sa vie, le temps et la peur n'a fait qu'amplifier cette habitude.

La brune s'assit sur le banc libre, montrant qu'elle avait tous le temps de discuter.
Elle n'était attendue nul part depuis bien longtemps.

Tiens, elle se serait bien fumé une clope. L'air était frais, quelques rayons de soleil caressaient sa peau, le moment était idéal. Enfin, si elle en avait encore.

Mince, elle y avait encore pensé.
Combien de fois fallait il qu'elle se répète qu'elle n'aura jamais plus assez d'argent pour aller se payer des cigarettes ?

Se reconcentrant sur la discussion, la jeune femme fixa toute son attention sur… Qui déjà ?
Il faudra qu'elle lui demande son nom.



Anonymous

Invité
Invité
Mar 26 Jan - 1:17

 

teenage runaway
teenage anger

Fugué ? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire, qu’il ait fugué, buté quelqu’un, ou qu’il joue au clochard pour gagner des vues sur youtube ? Arès shoota dans une capsule de bière qui trainait par terre et l’envoya valser contre un bas poteau qui l’empêcha de tomber dans l’eau. Et c’est exactement ce qu’il dit.

Qu’est-ce que ça peut te foutre ?

Non mais c’est vrai quoi, merde ! Pas la peine de lui faire un ptit discours de politesse juste pour… Juste pour… La jeune femme venait de s’asseoir tranquillement, comme si elle avait tout le temps du monde à lui consacrer. Les deux étaient radicalement opposées, mais l’ado ne pouvait s’empêcher de voir un peu de sa sœur en elle.
C’était stupide, mais ça le força à calmer ses ardeurs et à se rassoir. Peut-être qu’elle était juste curieuse, elle aussi de voir quelqu’un pioncer ici.
Et puis elle l’avait quand même aidé.

J’ai pas vraiment fugué. Mon père m’a mis dehors.” Il se tourna vers elle vivement. “Mais je préfère crever dans la rue que de revoir sa sale gueule de porc ok ?!

Les doigts d’Arès fusaient nerveusement sur le banc, tapant à un rythme régulier. Sa voix était partie dans les aiguës, et ça ne faisait que l’énerver encore plus. Il détestait sa voix et ses crissements trop féminins parfois.

Si jamais je dois le revoir ce sera pour lui faire bouffer sa merde et le laisser s’étouffer dessus, ce bouffon.

Il y repensait souvent à ça. Retourner chez lui pour éclater son père. Il était sûr, c’était à cause de lui que Charlie… Ou peut-être que c’était sa faute à lui, à Arès. Sans trop savoir pourquoi, depuis qu’il était là il y pensait encore plus souvent à Charlie. Des fois il se rappelait juste des trucs débiles. Comme la fois où ils s’étaient bataillés pour la dernière barre de céréale.  Ou son visage un peu trop pâle un peu trop vide dans son cercueil. Quelle importance ça pouvait bien avoir dans sa situation. C’était la merde quoi qu’il en soit. Urgh, il avait mal au crâne. Et froid. Et hâte à Lundi pour aller prendre une douche dans les vestiaires du gymnase avant les cours. Et pour manger chaud aussi, il savait que sa mère continuait à payer la cantine… Pour l’instant.
Est-ce qu’il devait vraiment s’estimer chanceux ? Non, clairement pas, il refusait un seul instant d’imaginer que la vie était ok. Pas quand il avait juste envie de se faire embrouiller et avoir une excuse pour frapper quelqu’un.
Il avait presque perdu le fil de ce qu’il disait.

Mais pour l’instant j’en suis là à me geler les pieds sur un banc avec un téléphone fissuré et toi qui répond à ma question par d’autres questions. Si t’espère juste une récompense pour m’avoir aidé je préviens j’ai qu’un fond de paquet de pain de mie à offrir.

Quoi ?

ft. Iris
c la ru
pas trop relou ce ptit con j'espère
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Iris K. Allan

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Iris K. Allan
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Mar 26 Jan - 2:45
humans are bittersweet
ft. Arès (ouais c la ru)

Il était en colère. Après tout ce n'était pas normal d'être laissé pour compte, à vivre sans l'aide de personne dans les rues d'Ellipse.
Alors Iris accepta sa rancœur.
Elle écouta avec attention les paroles du jeune homme, et c'est sûrement son air attentif qui incita le garçon à s'installer à ses côtés.

Elle reçut donc une vraie réponse, et aperçut tout l'animosité qu'il avait contre son père.

En l'entendant parler, elle songea quelques instants à son propre père… Est-ce qu'elle l'aurait détesté si elle avait un jour pu le rencontrer ? Est-ce qu'elle lui en aurait voulu de ne pas avoir été là ?
Peu en importait de toute manière. Il était probablement mort si sa mère ne lui en avait jamais parlé. Elle ne lui aurait jamais caché son identité s'il était encore en vie.
N'est-ce pas ?

Sans le vouloir, Iris s'était détachée de l'instant présent pendant quelques secondes sans s'en rendre compte, et c'est en se recentrant sur l'inconnu qu'elle comprit que quelque chose n'allait pas.

Il avait ralenti son flot de paroles, et ses yeux ne reflétaient plus qu'une peine engouffrée sous une multitudes d'émotions.

Mais pour l’instant j’en suis là à me geler les pieds sur un banc avec un téléphone fissuré et toi qui répond à ma question par d’autres questions. Si t’espère juste une récompense pour m’avoir aidé je préviens j’ai qu’un fond de paquet de pain de mie à offrir

Prise de court par la dernière phrase du jeune homme, Iris se retint de sourire, par peur de le froisser.
Ce n'était pas moqueur, mais le fait qu'il puisse imaginer qu'elle en avait après ses bouts de pain la fit pouffer intérieurement.
Elle avait faim mais n'allait pas racketter un garçon qu'elle avait sauvée d'un même racket.

Malgré la once de rage dans ses paroles, ce gars là n'avait pas l'air méchant. Il voulait juste montrer à Iris qu'il n'avait pas peur d'elle, et c'était tout à son honneur.

Je ne t'ai pas aidé pour avoir quelque chose en retour

Elle rangea son livre dans son sac, le posa à ses pieds, et se plaça plus confortablement sur le banc.

C'est rare mais certaine personnes offrent leur aide sans arrières pensées...

Ouais, c'est très rare…

On est tous élevé en sachant que tout a un prix.
Iris se plaît à penser que la gentillesse ne s'achète pas. Une vraie rebelle.

C'était quoi ta question ? Ah oui, ce que je fais ici.
Ici c'est ma maison… en quelque sorte. J'ai pas de toit depuis un peti - non, un long moment. Parce que je me suis enfuis de chez moi


Elle s'arrêta dans sa réponse, puis gloussa avant de brièvement continuer.

Au final, de nous deux c'est moi qui ai fugué


Anonymous

Invité
Invité
Mar 26 Jan - 21:54

teenage runaway
teenage anger

Oh. Oh… C’est vrai que l’espace d’un instant, il avait oublié que même ici la gentillesse était parfois de mise. Il l’oubliait même un peu trop souvent. Les rues n’étaient pas toujours l’endroit le plus reposant et son habitude de mordre au moindre doute pouvait lui apporter plus d’ennuis qu’autre chose. Le flegme de demoiselle avait bien le mérite de garder Arès plus ou moins tranquille.
Il remonta un genoux contre sa poitrine, posant son talon sur le bord du banc pour garder un plus sa chaleur alors qu’il l’écoutait. Alors comme ça elle aussi elle avait nul part ou retourner ? Pas de foyer, pas de safe space ?
L’espace de quelques secondes, Arès se sentit un peu moins froid, un peu moins seul.
Il rit même, de savoir que des deux c’était elle à avoir fugué. Il gloussa avec elle tout simplement.
Est-ce qu’elle aussi voulait simplement se sentir un peu moins seule ?

Bah merde, moi qui pensait pouvoir te la mettre à l’envers et t’arnaquer une place sur un canapé.

Il rit, ou plutôt souffla légèrement du nez à sa piètre tentative de blague.

Je… J’suis désolé pour toi, je suppose. Ça devait vraiment craindre si t’en arrive à préférer ici plutôt que, t’sais, ta maison. Si tu veux en parler je peux genre... Ecouter ?

Il bailla, fatigué, et sortit quand même le pain de mie de son sac informe. Une des lanières ne tenait plus qu’à un fil, déchirée. Petit souvenir d’un type qui avait voulu le retenir en attrapant son sac. Il s'était mangé un coup de coude dans le menton et Arès avait quand même filé. Son ventre gargouilla à la vue du pain.

C’est pas un repas de roi mais c’est quand même à manger alors… Moi j’ai faim, si tu veux une tartine ça me dérange pas. Comme tu disais là. Par gentillesse."

C’était pas grand chose. Chourré dans une superette y’a quelques jours. C’était pas mal le pain de mie, niveau longévité. Alors il pourra toujours retourner gratter un paquet en magasin, un moment où le caissier sera occupé...

ft. Iris
c la ru
nom nom le pain de mie. Quelle déception de les savoir sans grille pain
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Dim 7 Fév - 2:59
humans are bittersweet
ft. Arès (ouais c la ru)

Leur discussion était malheureusement un peu triste, mais de quoi pouvaient-ils parler d'autres ?
Ils avaient touché le fond et rien de joyeux n'avait du leur arriver depuis longtemps.

Enfaîte, ce petit moment de calme était le premier qu'Iris avait pu apprécier.
Pas de peur de se faire retrouver, pas de patience à avoir, juste cette rue vide, le soleil toujours un peu plus haut, et une plaisante compagnie.

Le garçon dévoila un sachet en plastique qu'il sortait tout droit de son sac, et en posant ses yeux sur un des bouts de pain, le ventre de la brune gargouilla.

Son ventre capricieux réclamait à manger et elle n'allait pas pouvoir le lui refuser.

Merci, c'est vraiment sympa.

Le doux pain de mie entre les doigts, Iris huma son odeur légèrement sucrée, glissa ses doigts un peu sale dessus puis le fourra dans sa bouche.
Avec la faim, ce goût fade avait le même effet qu'un repas cinq étoile sous sa langue.

Le morceau glissa dans sa gorge et un vide se combla, la faim s'évaporait, bouchée par bouchée.

Un délice.

Iris était prête à continuer la conversation.
Mais peut-être pas à se dévoiler.

Cela la touchait que ce jeune homme lui propose son épaule pour pleurer… Ou dans ce cas juste discuter. Mais qu'elle lui parle de son passé en détail pourrait la mettre dans la panade (pour ne pas dire dans la grosse merde), et cela pourrait aussi lui prêter préjudice.
S'il en savait trop…

Elle pourrait être évasive sur certaines précisions, mais comment cacher toute ces choses graves qui sont la base de toute sa vie ?

Elle a envie de parler, mais n'en a pas vraiment envie.
Elle aimerait se confier à... A qui ?

Et merci de bien vouloir m'écouter, ou juste, me parler enfaîte. On rencontre pas grand monde avec qui papoter ici. En général je parle pas beaucoup donc ça me dérange pas, mais là, ça fait quoi ? Plus d'un an que j'ai pas échangé plus de une minute avec quelqu'un.

Elle avait un peu de peine. Pour elle même. Qui était réellement excitée de pouvoir parler à quelqu'un.

Les petites blagues et attentions du jeune homme lui avaient fait baisser sa garde.
Ce visage juvénile aussi.

Mais dans cette ville la plus jeune des âmes pouvait cacher le plus vil des diable.

Iris était tiraillée, peinée, et décida de repousser le problème.

Tu t'appelles comment ?


Anonymous

Invité
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Mer 17 Fév - 2:42

teenage runaway
teenage anger

Arès laissa sa bouchée de pain se dissoudre lentement dans sa bouche en écoutant sa camarade d’infortune parler, les yeux rivés sur les pavés. Faire durer les choses comme ça, c’était pas mal pour donner l’impression d’un vrai repas, faire traîner les choses en longueur. Il ramassa sa deuxième jambe contre lui, appuyant son dos contre le dossier du banc. Bizarrement il se sentait un peu hors du temps. Présent et absent à la fois. Probablement simplement la fatigue. Pour une fois il n’avait juste pas envie de montrer les dents.
Il l’écoutait juste parler, acquiesçant légèrement.
Et puis il finit par avaler son morceau de mie.

Arès. Et toi ?

Une des premières fois qu'il donnait le nom qu'il avait choisit. Il aurait aimé tenter de le deviner son nom à elle, sourire, lancer une ou deux tentatives taquines. Il n’était pas d’humeur. Enfin, à supposer qu’il ait un jour été d’humeur. Ça il n’en était pas trop sûr. Sa mémoire était un peu floue, un peu réticente sur les souvenirs heureux. A défaut de résoudre ses problèmes par magie, la jeune fille semblait l’avoir au moins un brin calmé.
Ses phrases lui semblaient un peu trop vraies, un peu trop dures.
C’était juste triste en fait toute cette merde.
Et si il était temps d’essayer de s’ouvrir un peu aux autres ? Lui aussi ces derniers mois, ces dernières années, il avait été un peu un fantôme, tête baissé dans les couloirs, mâchoire serrée en cour, juste quelques pas dans l’escaliers chez lui, s’exprimant en cris et en porte claquées. Ici, rien n’avait changé. Au fond il avait un peu peur de s’écrouler si la colère osait lui laisser un peu de place. Mais il avait probablement besoin de quelqu’un lui aussi, à qui parler ?
Quelqu’un qui ne serait pas une inconnue qu’il ne reverra probablement jamais.
Ça aussi c’était juste triste. Arès adorerait pouvoir imaginer que s’ils ne se revoient plus c’est parce qu’elle a trouvé le moyen de s’en sortir et qu’elle vit dans une villa sur la côte. Arès adorerait. Mais y’a trop de poussières dans ses yeux pour qu’il puisse voir les choses positivement. Y’a trop de brouillard dans sa tête pour qu’il s’autorise à espérer.

Alors il prit juste une autre bouchée de pain, attendant de pouvoir mettre un nom sur ce visage bienveillant et ce regard fatigué.

ft. Iris
c la ru
C cour jsuis sorry mais jdemande juste "et toi" et ce serait bizarre un discours après mdrrrr
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Mar 9 Mar - 2:51
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Arès ?
Arès... Ca lui disait quelque chose.
A-r-è-s...
Ah ! Oui : Iris.
Arès / Iris.
C'était marrant.
C'était marrant ?
Peut-être pas.

En tout cas, c'était pas un nom qu'on entendait tous les jours, et il y a pas à dire…

C'est cool comme prénom

Iris n'arrivait pas à s'imaginer deux adultes se regrouper au dessus du berceau d'un adorable poupon pour l'appeler Arès.
Ca sonnait un peu trop diabolique, mais aussi tellement classe.

J'aurais adoré qu'on m'appelle Artémis ou, tiens, Nyx. Mais je m'appelle Iris.

Est-ce qu'elle venait de dévoiler son nom sans réfléchir ? Précisément.

Alors qu'elle s'amusait à trouver des noms de divinités grecque, la brune n'avait même pas réfléchit à qui pourrait l'entendre.

Heu...

Ses yeux firent le tour des environs, peinant à cacher son inquiétude.
La fatigue de ne pas avoir pu dormir cette nuit lui avait embrouillé le cerveau.
Qu'allait-elle faire si Arès était membre des panthers ? Dans ce cas là il ne serait pas à la rue, si ?
Ou alors quelqu'un l'a entendu ? Son téléphone est sur écoute ?

Ok, ok, ok, ok, peut-être qu'elle réfléchissait trop.
Que penserait le garçon en la voyant paniquer ?

Son regard se refixa sur lui. Tout allait bien, elle n'avait que dit son nom, et Arès n'avait pas l'air d'en penser grand chose.

Toujours légèrement agacée, Iris rapprocha le morceau de pain jusqu'à ses lèvres pour finalement se rendre compte qu'il n'en restait que des miettes.

Tant pis pour elle, il allait falloir qu'elle se calme les nerfs d'une autre manière.
Qu'est-ce quelle avait envie d'une clope…

woulah:


Anonymous

Invité
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Lun 15 Mar - 3:28

teenage runaway
teenage anger

Pour un peu, ça l’aurait fait rire. Comme une thématique, presque de quoi se dire que c’était prévu, que c’était le destin. Presque de quoi y ajouter un petit brin de superstition. Il ne l’oubliera pas au moins. Peut-être que le visage de la jeune fille finira par s’estomper au fil du temps, pour ne devenir que cette nana cool qu’il avait croisé un soir, ou un matin. Arès aimerait se dire qu’il se souviendra au moins de son nom.

C’est cool comme prénom.

Il lui jeta un regard avec un petit sourire, reprenant ses mots à elle. Il resta à la fixer quelques secondes, se demandant d’où venait son inquiétude soudaine.

Bah, Iris aussi c’est une déesse, porteuse de bonnes nouvelles en plus. Mais bon, rien n’empêche de t’appeler autrement. J’peux t’appeler Artémis si tu veux. Ou Nyx.

Il haussa les épaules. Il aimait bien l’idée de choisir son propre prénom. Déjà parce qu’il refusait que quelqu’un qu’il ne connaissait pas lui donne envie de vomir en l’appelant Summers, mais aussi parce que merde, pourquoi laisser des gens aussi aléatoirs que des parents décider du nom que tu vas porter toute ta vie hein ?
Il y réfléchissait probablement trop, Arès.
L’inquiétude d’Iris le dérangeait cependant. Elle avait dit avoir fugué. La peur d’être retrouvée peut-être. Ce devait être vraiment cauchemardesque pour vouloir partir à ce point.

T’as pas l’air bien. Tu veux qu’on marche, ou je sais pas…?

“Jsais pas” ouais comme d’habitude tu sais jamais rien Arès, t’as l’air trop con devant cette meuf. Elle doit te prendre pour un gamin qui fait un peu pitié avec sa mythologie et son pain de mie face à ses problèmes à elle.
Ah, la revoilà l’irritation, ce début de colère, ce petit fil sur lequel il suffisait de tirer un peu pour s’enflammer. Pour un peu, Arès aurait pu croire s’être calmé. Le soleil était derrière un nuage à présent, et tout semblait terriblement pâle, terriblement fade ce matin.
Comme tous les matins.
Autant faire quelque chose non ? Accepter de se sentir un peu moins seul moins perdu l’espace de quelques instants, déjà.

ft. Iris
c la ru
team mythologie la sis jul
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Mer 24 Mar - 19:59
humans are bittersweet
ft. Arès (ouais c la ru)

Les yeux fatigué, encore plus depuis que le soleil illuminait Ellipse.
Un picotement sur la rétine désagréable.
Bon sang, elle ne devait pas être belle à voir, elle et ses yeux rouges, son teint pâle…
Elle inspira un grand coup pour se calmer.

Je savais même pas qu'Iris était le nom d'une déesse

Et pourtant, elle en avait emmagasinée des connaissances. Elle en avait bouffé des livres.
Peut-être qu'elle devrait s'intéresser plus à la mythologie.
Enfin, si elle le pouvait, elle le ferait.
Il en savait des choses lui aussi, il en avait des idées. C'était sympa cette discussion.

Mmh ? Tu peux m'appeler Nyx alors, de toute façon on m'appelle plutôt Kylie en général. Ça me fera un nom en plus.

Le temps filait, et la brune était un peu plus à l'aise qu'il y a quelques minutes, mais toujours aussi étrange.
Fatiguée, inquiète, elle n'avait pas vraiment les idées claires.

Elle se frotta les yeux de ses mains très peu propres. Il fallait qu'elle se repose surtout.

Ecoute je crois… que je suis un peu fatiguée.

Un peu, beaucoup.
La présence d'Arès était agréable, c'était peut-être ça qui lui donnait encore plus envie de dormir. Il était réconfortant.

Ça te dérange si je ferme un peu les yeux ? J'adore discuter avec toi mais, cette nuit a été compliquée.

Culpabilité, demander comme ça à un presque inconnu de rester à côté d'elle alors qu'elle allait s'endormir dans quelques instants.

J'ai juste besoin d'un peu de sommeil… Mais c'est pas tous les jours qu'on trouve quelqu'un avec qui parler. Ça te dérange de rester avec moi ?

Son bras s'étendit vers son sac d'où elle sortit son bouquin, lu un nombre incalculable de fois.

Tiens si tu t'ennuies, je l'ai déjà lu une centaine de fois, tu pourras le garder

Le corbeau, d'Edgar Allan Poe.

Spoiler:


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