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Précédemment dans le coeur à ses raisons • Tempérance

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Jack Kilbride

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Power without Price
Jack Kilbride
Power without Price
Sam 29 Mai - 16:24
Précédemment dans le coeur à ses raisons
ft. Tempérance

coupez ! COUPEZ !

T’as la voix qui porte dans le studio aux murs gris
ça sent la sueur et la gélatine brulée sous les projecteurs, les spotligts et les mandarines qui baignent l’habitacle clôt de lumière ardente,
comme des soleils brulants.
MAIS ah ! c’est pas le temps de prendre des vacances ! Pas de farniente ! pas d’uv ! pas de bronzette non non !

Tout le monde se met à la page :
Techos qui s’essuient le front, camera qui s’arrêtent au son de ta voix :
Un souffle de la scripte, un soupire du chef machino,
un stagiaire surpris qui couine en se prenant les pieds dans les rails du travelling.
Parce que ici tout le monde t’obéis.

Alors, tu bondis de ton siège, les jambes comme un ressort, et tu t’approches du set le genou plus bondissant que jamais, te pinçant le nez à intervalles réguliers
(ce qui n’est pas que la faute de ton accablement)

Jacoby tu passes,
et repasses
à grand pas
tes talonnettes en fer claquant contre le bois.
Tes appuis bien sec qui s’en vont ça et là,
qui creusent des sillons de cent-pas au proscenium
où deux acteurs sur un lit t’observent le dos raide.
(c’est que tu en as viré pour moins que ça)

Christine- cater- hum… Tu fais claquer tes doigts devant ton visage en t’approchant du lit, espérant que le son sec stimule un peu ta mémoire engourdie. Christina ! Une scène d’amour Christina ! de retrouvailles ! Et qu’est ce que vous me faite là ?

Scandes-tu comme à ton grand récital, la main sur le coeur une autre sur le front quand tu agites ta tête, dans la posture confondante du mécontentement.
Sans rien demander, dans un soupire tu te pâmes sur le lit, la main toujours au front. Essoufflé comme une grande dame, tu laisses retomber une de tes jambes sur les épaules de ton acteur, ton genou derrière son cou. Avec cette langueur qu’a peine tu feins, te reposes ta tête sur l’oreiller du décor, les mains jointe à ta poitrine, enfin tu regardes Carine-non-christie-ah-oui-christina

 Ecoutez Christina, je me fous de savoir si votre mari y croit quand vous simulez comme ça, mais ici nous sommes des artistes, donc plus de lascivité, plus de sentiment et surtout PLUS D’EROTISME. 

tu viens arborer ton sourire le plus condescendant, la voix lente comme si tu parlais à des enfants et tu tapotes la joue de son comparse qui ne sait plus ou regarder entre elle et toi allongé comme cela. Alors il fixe droit devant lui les joues cramoisies il dira surement :  c’est la faute des projecteur.

On veut que ça soupire derrière l’écran !! SNAP tu fais claquer tes doigts pour ponctuer ta phrase, voire que SNAP ça SNAP se SNAP touche SNAP la SNAP nouille SNAP SNAP SNAP tu renchéris de bon coeur, capiche ? ALLEZ PAUSE DEJ !

Tout le monde s’agite et file, les lumières s’éteignent et tu profites de la cohue pour te remettre droit. De ta poche tu sors ton téléphone, ramenant l’écran devant toi pour y mirer ton reflet
oh affreux narcisse, qu’il est vilain ton lac de poche,
au moins aussi vilain que toi.
Enfin ! Vaine créature, observe donc ton maquillage : qu’il recouvre bien tous les centimètres abimés de ta peau !
vérifie ton teint, Icare, qu’il n’ait pas brulé au soleil des spotlight,
que tes traits factices soient dessinés comme il faut.

Soudain, une petite ombre grise, une mouche, un mouton de poussière peut être, gigote dans le fond, dans le flou de ta vision trop occupée
à regarder ton reflet dans l’écran éteint.

Tu souris tout en dent, mais tes sourcils ne bougent pas.
Oh, maintenant tu souris comme une scie en hurlement métalliques cinglants
car tout le reste de ton visage est figé
dans cette perfection que tu peins et repeins chaque jour.
Aucun muscle de peau lésée pour venir plisser tes yeux et hausser tes sourcils,
rien pour adoucir ton portrait.

AH ! Temperance

les doigts pincés sur ton nez se desserrent et viennent s’agiter dans un large salut, il ne faut que quelques pas à tes grandes jambes pour t’approcher de lui et poser une main sur son épaule.

Quel bon-heur de vous voir. Allons dans mon bureau.






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Temperance Bland

Never sleeping always creeping
Temperance Bland
Never sleeping always creeping
Lun 31 Mai - 3:23
[harpe] douuuu doudouuu doudoudoudouuuuu
On reconnaît rapidement dans les regards jetés à l’arrière au milieu d’une phrase, dans les mains crispées sur la planchette gardée près du corps, le sursaut lorsque retentissent les échos criards du plateau, les marques d’un despote imprévisible aux humeurs terribles. Pourtant, Temperance ne s’émeut point devant les yeux de lapin de laboratoire de cellui qui le laisse entrer dans le studio. Il ne faut pas trop s’attacher à ces petites bêtes quand on les sait si remplaçables. On l’avertit qu’on est toujours en train de tourner, mais le trésorier, le producteur associé même, sait se faire discret, c’est là toute l’essence de son rôle. William F. Haast qu’on pourra lire au générique. Ça ne fera rire que toi, qui d’autre lira après tout?

On lui avait prescrit beaucoup de repos, on lui avait dit de moins fumer, de se mettre au sport, de manger mieux. Mais Temperance n’a pas l’intention d’écouter une seconde les conseils de gens dont il signe les chèques de paie. Il se soigne comme il veut (comme il peut) en s’oubliant dans le travail. Chaque moment de pause ouvre la porte au manque, alors il se barricade d’urgence. Comme il n’y a plus de stylo à ronger dans son bureau, plus d’intérim à qui faire regretter son choix de carrière près de la machine à café, l’ouragan doit passer ailleurs, à la recherche du nouveau stress qui l’empêchera de s'essouffler.

Ce qui lui paraît une tempête n’est sans doute qu’une petite averse dans ce royaume du chaos. Chaque pas à travers les couloirs donne une raison de plus à Temperance de s’énerver. S’il a mis les pieds au studio accompagné d’une humeur massacrante, il arrive au plateau avec la liste de ses remontrances qui pend lourdement sous les yeux. Un costumier qui déborde, des décors exotiques (n’est-ce pas la maquette d’un avion écrasé qu’il a vu du coin de l’oeil), trois fois plus de personnel que nécessaire, pas besoin de faire le calcul pour être mécontent. Quel beau passe-temps que d'être riche, vraiment.

Si c’est à Kilbride qu’il a fait appel, c’est que la vieille crapule sait comment ça fonctionne. Nul besoin de lui dire que lorsqu’on écrit 3 millions, c’est qu’il faut savoir faire avec 1, ce n’est pas son premier rodéo. Cependant, toute bonne affaire comporte des risques et le risque ici, c’est Jack Kilbride.

Les bras croisés, il observe l’algarade de la sécurité relative que lui offre la régie. Tu prends même un brin de céleri au passage, juste pour t’empêcher de grincer des dents. Comme tu le croques furieusement, lorsque tu vois le coupable fidèle à lui-même, qui se tortille entre grossière indécence et abus de pouvoir manifeste.

On t’avait mis en garde, tu as bien sûr entendu les rumeurs et les quolibets. Seulement, il n’y a rien qui t’émeut chez Kilbride, rien qui ne t’impressionne non plus. Comme toutes les bestioles qui ont su ramper hors du compost d’Ellipse, tu le sais dangereux, mais tu as la tranquilité de ne cultiver pour lui
ni adoration ni envie.


Comme on se précipite lorsque la pause est enfin annoncée, Temperance s’éloigne de la nourriture, car il sait bien que ce n’est guère sanitaire de laisser un comptable si près. Tout le monde ici doit bien avoir une idée de ce sur quoi iels travaillent, toustes sauf Kilbride il semblerait.

Tu ne prends pas la peine de répliquer son sourire de grande comédienne quand il finit par t’apercevoir. Tu acceptes son bonjour, mais tu ne l'échanges pas contre un coucou. Aux saltimbanques la bouffonnerie, car c’est bien d’argent que tu viens discuter, quoi d’autre? Il n’y a rien dans ce projet qui serve à autre chose que de vernir vos sombres desseins financiers, enfin, les tiens surtout.

« Allons donc. »

Ce n’est certes pas le genre de discussion qu’il faut avoir entre les oreilles aussi curieuses que rancunières. S’il doit prendre parti entre Kilbride et ses employé‧e‧s, Temperance se rappelle bien de qui est en haut des bienfaiteur‧ice‧s de l’hôpital (c’est qu’il a insisté qu’on le mette tout en haut, fat personnage).

Le trésorier se fait donc escorter jusqu’au bureau, dont il n’attend presque pas que les portes soient closes pour déballer son sac sur la raison de sa visite inopinée. Il ne prend pas le temps de s’asseoir, de se faire proposer un verre (il n’est pas l’heure de boire) ou une ligne (pas l’heure de s’en faire une mais est-ce que ça arrête Jacoby?)

« 12 épisodes. »
Il n’a jamais vraiment tourné autour du pot, mais quelque chose dans le fait de frôler la mort et de se réveiller à l’hôpital sans savoir si on a réussi à retenir tous ses boyaux donne envie de perdre le moins de temps possible en machinettes.
« 12 épisodes, pas 15, pas 20 et surtout pas 25. 12 épisodes, c’est ce sur quoi nous nous étions entendus.  »
Heureusement la fatigue et l’irritation se ressemblent drôlement, ce n’est pas le genre de bestiole devant qui il faut montrer trop de faiblesse, surtout quand on vient lui faire des remontrances. Ton index tendu qui bat la mesure de tes mots fait tout ce qu’il peut pour qu’on lise l’agacement au lieu de quelque chose de plus gênant.

Sans doute que Kilbride s’est dit qu’il pouvait faire ce qu’il voulait, après tout cela fait bien longtemps que Temperance a eu vent du nombre d’épisode qui a plus que doublé des plans originaux (peut-être même que ceux-ci ont passé à 40 depuis). Cependant, il avait eu d’autres chats à fouetter (et par cela tu veux bien pratiquer ta déchéance pour ne pas être pris au dépourvu lors de ta descente aux enfers). Malheureusement pour le réalisateur rebelle aux méthodes peu orthodoxes, William F. Haast s’est bien remis et a la ferme intention d’injecter un peu d’ordre dans cette production, si personne n’a le courage de le faire.


code par drake.
jacoby & temperance
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Jack Kilbride

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Power without Price
Jack Kilbride
Power without Price
Mer 4 Aoû - 16:44
Précédemment dans le coeur à ses raisons
ft. Tempérance


Tu gesticules pour le laisser passer devant toi, lui offrant une courbette que tu esquisses à peine puis ferme la porte derrière vous. A l’abris des regards pour parler de vos petite affaire.

Voilà que Tempérance parle déjà sans prendre la peine de se mettre à l’aise. Tu passes un bras par dessus ses épaules raide comme la justice (AHAH C’EST BIEN IRONIQUE) pour le pousser un peu plus avant dans le bureau, il ne va pas rester dans l’entrée tout de même ! Tu le guides juste du bout des doigts et en l’effleurant seulement, pour ne pas toucher le costume au rabais qui tombe mal sur les poignets et se plisse dans le dos de la plus indélicates des manières.

Tu attrapes une cigarette d’une main, et sors ton paquet tiédit par la poche de ta chemise avant de lui refourguer dans les mains. Qu’il se serve ou qu’il les jettes tu pense déjà à autre chose et délaisses ses épaules trop raides à ton gout.

Distraitement, tu essuies ta main sur ta chemise alors que tu t’en vas dans un coin de la pièce pour gratouiller le cou de Jr. ton fidèle perroquet qui vous toise de son perchoir quand tu écoute d’une oreille distraite les doléance de ton associé.
Ouin ouin trop d’épisodes, ben voyons ? Tu entends ça junior ?
Qu’as tu fais au bon dieu pour travailler avec autant d’imbéciles ?

 Ah c’est donc ça.  Te languis-tu dans un soupire.

Tes doigts glissent sur le marbre du bureau quand tu en fait le tour pour venir y appuyer le bas de ton dos, face à Temperance,  cigarette entre les doigts.
La pose praxitelienne et faussement songeuse tu roules tes yeux vers le plafond :

 Tempy voyons, voyons… 
TU TU TU
Trois fois ta langue vient coller ton palais pour claquer dans un ton réprobateur, un son ô combien paternaliste.
Tu regardes les épaules qui se tendent encore plus que des bas de nylons une taille trop petits et te demandant jusqu’où tu pourrais aller pour les voir se rompre.
Et si dans la force de la réaction tu verrais le comptable sauter au plafond ZOINGGGG !!!!
comme un petit ressort
AH AH AH Quelle drôle d’idée !!! elle te ferait presque glousser. Pourtant tu étouffes ton rire dans un peu de fumée, tu ne voudrais pas que l’autre, déjà, te tourne le dos.

 Vous avez du nez pour les investissements mais la créativité d’une brique.  Un geste de la main comme pour balayer tes paroles comme si tu ne venais pas de l’insulter totalement   Mais je vous dis ça… tout à fait amicalement. 

Cette entreprise est bancale, tu le sais bien. Magouiller avec les gens de la pire espèce est une de tes occupations mais tu aurais presque oublié le stress qui vient avec. Pas pour toi le stress bien sûr. Tu es bien plus souvent la cause des poussées de tension.
Tempérance est un de ces bureaucrates rigides sans aucune imagination. Mais, tu trouverais cette hostilité presque charmante, quand elle va de paire avec ce sourcil froncé et conquérant, ouuuh quelle colère froide ! Tu en aurais presque des frissons.
Ou alors, peut être,
peut être seulement
as-tu oublié de lui faire part de quelques mises à jour concernant votre (ton) prochain chef d’oeuvre. Après tout la logique et le bon sens n’ont pas de place dans ta maison
et tu es bien trop sujet aux distractions.

En effet il y a eu un changement, il faut voir grand Tempy, plus grand ! « Docteurs, gangs et coeurs brisés  »  a un tel potentiel ! qui suis-je pour brider les artistes ? 

Tu croises un bras penseur contre ton torse tandis que ton poing replié sur ta cigarette vient se coller à ton menton.
Comment encapsuler ainsi le développement de Samantha en seulement 12 épisodes ??
De son passé houleux à la tête d’un gang jusqu’à sa monté comme médecin dans les rang de l’hôpital ? Que dire alors de la tension avec la chef de la police moins impartiale qui n’y parait ???

Tu glisses un doigt songeur sur ta moustache comme pour la recoiffer, te faisant le plus souriant tu lui lances :

Dites vous que c’est un investissement sur le long terme, c’est tout. 
En affaires tu es pire qu’en mariages : prêt a faire signer des contrats dans le sang.





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