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there's no eternity, there isn't ft. benjamin

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Gauvain Gelpke

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Never sleeping always creeping
Gauvain Gelpke
Never sleeping always creeping
Mar 20 Avr - 17:28


until the day the fire of our life goes out ft. benjamin

Prendre le temps pour soi, rare soir où Isis n’est pas là et
quelle
quiétude
au milieu du bar, ignorant totalement le brouhaha autour, les verres qui cognent, les rires gras,

quelle quiétude lorsqu’elle n’est pas dans mes pattes.

les minutes défilent lentement, j’observe tranquillement les gens, inconnu de tous ici et il aura fallu des mois pour que je cesse de croire qu’on m’assassinerait au moindre écart de vigilance – des mois mais je n’ai pas encore oublié la terreur des évènements
la trahison ; aucun verre de whisky ne suffit pour balayer le gout amer qu’elle m’a laissé mais je retourne en commander, adossé au bar et –
Ben ?
tignasse brune, cocktail sans alcool, il a – à peine changé – toujours la belle gueule et l’air coincé. je m’approche, prends le tabouret à côté et fixe en silence. Ca fait longtemps, tu te rappelles de moi ?
et
quelques nuits, je crois –
quelques fois
te rappelles-tu de ça ?



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Benjamin Holland

Sometimes it’s better not to know
Benjamin Holland
Sometimes it’s better not to know
Jeu 22 Avr - 21:09

Les doigts fermement enroulés autour d’un verre,
le liquide verdâtre, le goût amer de sa boisson qui n’a d’intérêt pour personne ici, si ce n’est lui. Les musiques trop fortes pour ses oreilles,
Benjamin n’est là que pour faire tourner les (sa) têtes ; pour ne pas céder à la violence qui hante ses entrailles. Dos droit,
habillé pour faire tomber les coeurs,
n’a pas encore décidé de sa cible, son regard passe d’un corps à un autre, comme des objets dansants,
parlant dans le brouhaha de la lumière tamisée.

Paille coincée entre les lèvres,
ce soir il ira au bout (n’en est pas capable,
son corps est répugné,
son esprit est torturé, incapable de se décider). Tous les tourments se lisent sur son visage crispé, ses gestes brusques.
Toujours aux aguets, ses yeux ne voient pourtant pas tes cheveux aux couleurs de son coktail,
ne voient pas ta cicatrice si marquante, sur ce visage qui est bien plus plaisant que tous ceux de la salle. Et lorsqu’il rencontre enfin tes yeux à son niveau, il

d é g l u t i t.

Déni de ton existence,
son prénom entre tes lèvres apparaît comme le plus répugnant infect des mots. Il se rappelle bien de toi,
dans les moindres détails,
jusqu’à ces nuits qu’il raye désespérément de son esprit. Rejet,
honte,
frissons d’horreur (en est-il sûr ?
car ses joues sont pourtant bien rouges).  

non désolé. vous devez vous tromper de personne.

Sourire crispé,
lâche l’affaire, Gauvain. Regarde comme ses doigts sont blancs autour de ce verre,
comme ils le serrent à l’en briser s’il le fallait. Il se relève immédiatement de son siège, plante ses yeux dans les tiens ;
(peut-être y liras-tu toute la peur qui sommeille).

Et déjà, il s’apprête à tourner le dos.
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Gauvain Gelpke

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Never sleeping always creeping
Gauvain Gelpke
Never sleeping always creeping
Sam 24 Avr - 19:39


until the day the fire of our life goes out ft. benjamin

frissons sous mes doigts que je retire, observant avec un plaisir presque malsain ton visage rougir — ah,

      tu te rappelles de moi.
Je pense pas, mais soit. et je fixe ton verre tes phalanges qui se resserrent
sans aucun tact ni pudeur, de toute façon, à cette heure-ci le whisky est bien trop entamé pour que je prenne des pincettes avec le brun ; Gauvain, enchanté. Le rire sec et je tends ma main, histoire que tu lâches ce pauvre verre qui ne t’a rien fait, accoste le barman de l’autre pour qu’il nous amène à boire — te retenir encore quelques instants,

au nom du bon vieux temps.
Tu viens souvent ici ? Trop cliché, peut-être. et
dans tes yeux
je discerne la même horreur que j’ai éprouvé lorsque les attentats ont eu lieu et que j’ai posé les yeux sur elle — ma curiosité est donc piquée, qu’ai-je bien pu faire pour t’inspirer pareil             rejet
l’ego presque touché, si je n’étais amusé ; et je n’avais aucune intention, en venant jusqu’à toi

toutefois
peut-être que l’alcool, ta belle gueule, les souvenirs
me glissent des pensées qui me plaisent
histoire de me changer les idées de mon rôle de baby-sitter à temps complet.

Eclaire-moi donc, pourquoi tant d'animosité ?

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Benjamin Holland

Sometimes it’s better not to know
Benjamin Holland
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Dim 25 Avr - 17:38

Et s’il pouvait claquer la langue,
il le ferait, montrerait son agacement grandissant,
cacherait ses joues rougies derrière l’ivresse. Mais tu ne sais que trop bien que les élixirs divins ne prennent jamais place dans son sang, ne feront jamais tourner son monde. Benjamin se vante d’un corps sain dans lequel les délices sirupeux de l’alcool ne prennent leur place que dans de douces rêveries.

Ses mains sont de plus en plus crispées, son corps est tendu comme une corde à un arc. Ses yeux fuient ton regard, car il est trop perçant,
connaît déjà toutes les cachotteries que Benjamin rejette si fort. Et ta main face à lui ne le rendra pas impoli, alors lentement il relâche ce verre, et te salue.  

enchanté.

Mensonges ;
ils se lient sur ses lèvres avec la douceur des serpents, s’enroulent. Et Ben cherche à fuir, à disparaître, car si te repousser ne suffit pas,
c’est la violence qu’il choisira ; car ses yeux ne peuvent supporter de te voir (il ne peut supporter de se voir dans leur reflet). Toutes tes manières, cette façon que tu as de chercher,
de l’aborder,
cette forme d’inquiétude qu’il croit décerner sur tes traits ;
tout ça le dégoûte. Il n'est pas enchanté, ne veut que s'en aller, car ces frissons maudits le hantent, lui parcourent le corps comme des tourments.

j'ai rien, fous moi la paix je te connais pas.

Et ses yeux sont ceux des colères renfrognées ;
car Ben ne saura comment te répondre si les vérités sont dévoilées.
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Gauvain Gelpke

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Gauvain Gelpke
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Ven 30 Avr - 14:17


until the day the fire of our life goes out ft. benjamin

et le souci
c’est ma patience – mise à rude épreuve devant tant de dureté et de         mépris, confus, sincèrement, de comprendre ce qui te l’inspire ; les mois n’ont pas ruiné mes souvenirs, personnellement,
des nuits partagés jusqu’à oublier de voir le soleil se lever, draps froissés,

illumination
ah, c’est ça le souci
tu aimerais avoir tout oublié de celles-ci ?
la suite logique serait donc de te laisser tranquille
mais
l’ivresse frappe plus fort que la rationalité et je provoque – Ah ? C’est pas ce que tu disais, autrefois, tu sais, lorsqu’on se fréquentait.
prononcé pas très fort mais pas assez bas pour que des oreilles indiscrètes puissent entendre ; je m’étais pourtant juré de faire attention aux autres, les écouter, ne pas piétiner leur sérénité mais je blâmerais l’alcool demain,
d’avoir fait de moi un gros con.

Alors, Ben, tu ne te rappelles toujours pas de moi ?

l’ego, aussi, malgré moi, une fierté un peu mal placée blessée d’être traité comme un pestiféré.
et si Ben me frappe, ce soir,

bah
je l’accepte, je l’aurais mérité.


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Benjamin Holland

Sometimes it’s better not to know
Benjamin Holland
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Dim 2 Mai - 0:31

Ben n’aura pas d’ivresse à blâmer si ses coups s’abattent.
Il n’aura pas l’alcool mauvais,
(il sait combien il l’a amoureux, de toi, de vous,
de n’importe qui,
jusqu’à se perdre dans des bras qu’il répugnera le lendemain). Mais Ben n’a pas non plus l’ivresse à blâmer pour ces nuits, glissé entre tes mains,
à s’abandonner aux plaisirs honteux qui hantent ses souvenirs, qui lui font serrer les dents.
Poings fermés,
Ben
Ben
Ben,
aimerait tout oublier, alors il attrape ton verre posé sur le bar, le boit cul sec,
car tu lui dois bien ça, après avoir souillé chaque partie de son esprit (de son corps). Et il te déteste,
la gorge chaude, brûlée par le liquide qu’il ignore si sagement en temps normal (maintenant, il pourra le dire, c’est à cause de l’alcool).


Il te déteste,
dans chacun de tes gestes,
dans tout ce que tu es.

Lorsqu’on se fréquentait.

Il se souvient parfaitement de toi,
de tes mains.
Et les siennes attrape ton visage, une main sur chaque joue
(qui pourraient être si douces, comme une caresse tendre faite aux amants)
et son front s’abat violemment contre ton visage sans te laisser l’opportunité de t’échapper.

Dans le brouhaha de la soirée,
les regards qui se tournent vers vous plus sérieusement, qui vous fixent inquiets ;
mais Ben
Benny,
Benjamin,
ne voit que le rouge de ses yeux,
dans toutes ces émotions du coeur, le tumulte de sa peur.

non, ça ne me revient pas.
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Gauvain Gelpke

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Gauvain Gelpke
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Lun 3 Mai - 17:17


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une main sur chaque joue
comme auraient pu faire des amants et – le temps d’un battement de cil, ce développement m’irait, histoire de me changer les idées – j’ai tout juste l’opportunité d’ouvrir la bouche que le front de Ben vient violemment saluer le mien, et je bascule en arrière sur le tabouret, me raccroche in extremis à sa chemise – à présent joliment froissée – pour ne pas me manger le sol lustré également.

un
deux
trois – le temps de réaliser et –
quatre
cinq
six – l’alcool qui monte tout en haut, rembrunit mes traits – Oh, tu veux la jouer comme ça ? et
sept
huit
le poing qui vient cogner droit dans l’œil – neuf –  Peut-être qu’après quelques coups, ça va te rafraichir la mémoire.
il n’est plus question de ça depuis les – dix – minutes où je lui ai adressé la parole, non, maintenant, je suis juste agacé et j’aurais tout le temps de regretter demain de m’être emporté ; en attendant, la bosse qui se forme au-dessus de mes sourcils crie vengeance et je  ne compte pas lui refuser.

et quel spectacle quand, entre deux coups échangés, je me remémore notre passé, le Ben entre mes bras et je
ne sais pas
pourquoi on finit par se frapper mais si c’est ce qu’il faut pour lui remettre un peu de plomb dans la cervelle,
eh bien, en tant que pseudo-saint,
j’oblige.

Bah alors, c'est tout ce que t'as dans le ventre, choupette ?


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Benjamin Holland

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Benjamin Holland
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Lun 24 Mai - 17:37

Les jambes qui titubent ;
Ben admire son oeuvre, les respirations inquiètes autour. Il pourrait y avoir un silence dans la salle,
si ce n’est pour la musique qui tourne en boucle. Celle que tu lui chantes,
celle des souvenirs qui s’évoquent dans les cachotteries de la honte, sans un mot, dans un silence des plus absolus. Et Ben regarde son oeuvre, là, tandis que tu t’accroches à sa chemise pour ne pas t’échouer plus bas. Un léger craquement, sans doute un ou deux boutons qui sautent.

Lorsque tu te redresses, il n’a pas le temps de réagir que ton poing s’abat déjà sur son visage. Légèrement sonné, il recule, la rage entre les dents.
Combien de temps allez-vous jouer ainsi ?
Et dans ces colères, il ne peut s’empêcher de sourire intérieurement,
voyez-vous comme Benjamin est un homme ?
Regardez le, qui encaissent les coups,
prêt à les faire pleuvoir à son tour, les abattre. Regardez le, qui se peint de virilité,
masculinité,
regardez le, qui accepte les coups de son amant, comme une rédemption. Une preuve pour vous toustes
(pour lui-même).

Mais cette satisfaction s’échappe déjà sous tes mots,
choupette.
Les yeux de fureur,
il ne te ratera pas Gauvain, car c’est une querelle bien désespérée. Il n’a ici rien à perdre, tout à gagner. Et même si son oeil gauche voit flou,
ses yeux s’illuminent d’un éclat, d’une colère sourde que tu éveilles. Son poing part sans qu’il n’y réfléchisse davantage et vient frapper ta mâchoire.  

ah, ça me parle tout ça. t’es garde du corps c’est ça ? enfin c’est ce que tu dis, mais t’es même pas foutu d’éviter un coup de poing ?

Sourire de folie,
il pourrait se battre avec toi jusqu’au bout de la nuit,
à en oublier les regards inquiets, le téléphone que tient le serveur.

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