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(fb) and you know you're a terrible sight — ft. irene

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Orphée Jerrod

Make our own justice
Orphée Jerrod
Make our own justice
Dim 11 Avr - 19:20

Orphée a le regard des âmes délaissées ;
la gorge nouée,
même lorsque le froid lui serre le corps.

Son visage est cerné des dernières nuits passées dans l’oubli. Il est fatigué de l’inquiétude, de ces heures interminables à fixer le ciel, espérer en voir les étoiles, alors que toutes les lumières de la ville lui brûle les yeux. Axelle ne répond à aucun de ses messages, est parti.e sans rien et autour de lui, il y a encore tous le désordre qu’iels ont laissé lors de leur dernière dispute. Il est fatigué de l’attente ;
d’une réponse,
d’un signe de vie.
Deux semaines déjà qu’il attend, patiemment ;
(quand tout son corps rêve
de se laisser sombrer au sommeil).
Il a en boucle toutes ces images qui ne cessent de se répéter, comme une mauvaise chanson qui persiste et maudit les esprits.

Il aurait aimé ne jamais découvrir ce pouvoir ;
(ses mains révèlent des secrets qu’il aimerait faire disparaître,
car tous ces souvenirs ne lui appartiennent pas).
Alors, il essaie de se défaire de cette terreur qui le hante ces derniers jours,
car chaque nuit, dès que ses yeux se ferment, il voit ton visage.
Ces cheveux aussi sombres qu’une nuit sans lune,
des yeux qui ressemblent aux siens, d’un gris nuageux, qui semblent être éteint. Ton visage semble n’être qu’une succession d’absence,
d’émotions volées,
retirées. Et pourtant, il y a ce sourire qui le fait frissonner, alors que tes mains s’amusent à le
lae
les
faire souffrir ;
(car tes horreurs atteignent son coeur). Orphée aimerait te faire disparaître de chacune de ses pensées, et pourtant, il y a en lui les mêmes traumatismes que ceux de ta proie ;
de ton oeuvre d’art. Et la colère se dessine chaque seconde un peu plus sur son visage.

Irene Schwartz ;
un refrain,
une rengaine,
toutes ces fausses notes qui lui laissent un goût amer sur les lèvres. Ton nom lui brûle la langue de dégoût,
s’en vient même jusqu’à frapper de tes doigts la porte. Et, comme s’il attendait ce son depuis toujours, il se précipite vers l’entrée, allume la lumière vivement et ouvre la porte.

axe-…

Et tu es là,
devant lui.
Reine de ses cauchemars,
des atrocités qui,
doucement,
causent sa haine.

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Irene Schwartz

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Power without Price
Irene Schwartz
Power without Price
Ven 23 Avr - 23:08

(fb) terrible sight


irene a toujours
ces ironies qui brillent en froids glaçons dans le fond de ses onyx bien pâles ;

pourtant dans l'ardeur de ses recherches ((pourquoi y perdre tout ce temps car au fond c'était bien toi qui l'avait laissé.e))

disparaître ;

comme un jeu sans fin pour ne jamais s'en lasser,
ou souhaitait-elle simplement le nier ?

ça, la dragonne y répondait simplement avec un sourire antipathique
et tous crocs dehors comme le mépris
venu écorcher la peau d'axelle ce soir-là
((juillet des cigales qui claironnaient dans les rues d'ellipse
pleines de feux-follets))
les requiems dans le(s) sang(lots).


cette fois,
iel semblait être allé.e se terrer dans l'autre d'une autre personne toujours aussi incapable
de
revenir


à la maison.

tch.

dédain comme à ses habitudes, sur les traits de son visage de marbre
ou simplement dans le son de ses talons qui claquent ((d'habitude sur du marbre de première qualité)) ah
qu'est-ce que ça prenait donc de rouler dans l'or ?
au moins de se faire une place parmi les plus grands

et les plus hauts ; à dominer d'un regard la ville
sous les vitres éclarlates qui viennent refléter en douce chaleur
les rayons du crépuscules ;
braises sur braises, incandescentes dans le noir de ses yeux
viennent s'y refléter pour renvoyer à sa propre nature,
dénuée d'expression ou de tendresse dans son coeur.


ce quartier était pourri ; et ii iel méritait finalement de croupir ici.

un immeuble sans goût des portes sans goût un couloir tout gris ((encore plus que ses rétines flétries)),
c'était d'une
  tri
     stresse
infinie.


elle ne connaissait ni le nom ni le visage de celui chez qui elle irait toquer à la porte ;
et ne cherchait pas à le savoir,
rien qu'une punaise plantée à ses pieds, il lui suffirait ((de lui faire croire grande amie d'axelle))


non c'était ridicule,

il suffirait simplement de le faire taire ;

irene soupire,
ça l'agace de réfléchir à ces tierces casualités qui viendront bien vite s'effacer de son esprit
comme des fantômes des personnes des riens qui n'existaient que pour ramper,

irene ne voulait qu'axelle saon bien-aimé.e.

toc toc

résonne dans le couloir vide de sens.

aussi vide que
celui qui accourt lui ouvrir
entends-tu ses pas de petites souris se précipiter taptaptap vers la porte te lâcher

a x e -

axelle.

et c'est un malin rictus qui vient orner son sourire, accroché au vermeil de son rouge à lèvres
que son parfum entêtant venait envahir de richesse l'appartement de fortune.

je lae cherche justement ; n'est-iel pas là ?

comme mère qui parle d'un enfant fugueur pas sage ((pas sage aux pieds à la maison,
ax
elle !!!)) ;

non,
iel n'est pas là semblait-il.

elle ne fait --pas attention à l'air surpris ; choqué ?
de l'hôte de cette piètre demeure,

d'une main ferme sur son épaule ((mais les mains sont gantées grand bien lui aurait-il bien pris d'activer là son pouvoir)) mais

irene sera toujours
un amas de confiance en trop.

ses talons coûteux entrent sans pitié piétinent le sol qui n'a rien demandé ;
des regards qui fouillent chaque recoin tentent de débusquer un signe de sa petite souris en cavale

où est-iel.

les pupilles en stalactites ont des questions cruelles qui tombent
    en
guillotine ;

mais irene, elle
ne perdra jamais sa dignité
quand tout dans son âme arrache celle des autres pour les accrocher sur ses murs ah
non, irene
elle
ne perdra jamais une souris.

code par drake.
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Orphée Jerrod

Make our own justice
Orphée Jerrod
Make our own justice
Mer 26 Mai - 17:29

Axelle.
C’est le nom qu’il aurait aimé prononcer, s’il ne croisait pas ce regard apathique, ces longs cheveux de jais qu’il revoit en boucle, encore et encore. Ce visage dessiné au pinceau, si fin,
si terrible. Et Orphée est pris d’un frisson.

Irene
Irene
Irene,
loin d’être reine,
pas même les chants de sirènes.

Non Axelle n’est pas là,
tu ne lae trouveras pas ici. Plus ici.
Et ta main gantée, répugnante, qui se pose sur son épaule, l’écarte. C’en est trop.
Et la colère, furieuse,
comme un monstre qui grogne au creux de son ventre. Il n’a qu’une envie, c’est de te faire payer chaque coup,
balle,
violence,
dont Axelle a été victime. De te rendre la pareille ; car lui-même en garde la marque indélébile dans son esprit,
un souvenir impossible à effacer, ancré dans sa mémoire ;
(doux partage de tous ces t r a u m a t i s m e s).

Ta présence hante déjà cette pièce, comme un monstre qui rôde, tapi dans l’ombre,
une attente éternelle,
qui fixe, détruit. Et il le voit bien, que tu ne cherches que la destruction, à la façon dont ton corps se meut.

iel n’est pas là.

Et c’est avec une douce vengeance que ses lèvres se peignent d’un sourire vicieux, car c’est son moment,
ton moment ;
une rencontre qu’il a promis de te faire payer, même si sa vie doit se tordre sous tes doigts.

Son corps se défait de l’emprise de ta main,
et Orphée attend quelques secondes, que ton visage se porte à nouveau vers lui ; que les contemplations de sa maison cessent. Orphée attend,
attend,
ne peut plus attendre, car ses bras le démangent, ses doigts le rongent.

Son poing ferme se jette contre ton visage,
violente ton nez qu’il sent craquer sous son coup ;
(douce satisfaction).

c’est de ma part, irene.

[/quote]

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