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worth the risk (ft. Irene)

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worth the risk (ft. Irene) 2917a8b8181d54d7532f5a7d7d0d3da6
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Iris K. Allan

Sometimes it’s better not to know
Iris K. Allan
Sometimes it’s better not to know
Lun 8 Fév - 3:40


that one good thing in life


@Irene Schwartz

Rester enfermée dans son appartement pendant quelques jours était normal pour Iris.
Sa vie se définissait entre ces quatre murs. Les seule raisons pour lesquelles elle pouvait sortir étaient les cours, ses besoins en nourritures ou bien rejoindre Irene.
Une amie, étonnant vu que la règle la plus importante de sa vie est : tu ne ferras confiance à personne.

Pourtant c'est bien vrai, elle s'est liée d'amitié à quelqu'un; une jeune femme sympathique, qui a de la discussion mais ne pose pas de questions indiscrète.
Qui aime boire avec elle en silence, surtout qu'elle a bon goût lorsqu'il s'agit d'alcool.

Oui, Iris l'aime vraiment bien, enfin, Kylie l'aime beaucoup.
Kylie cheveux longs, Kylie cheveux blonds, Kylie l'étudiante en médecine qui n'a rien à se reprocher.

Iris soupire en fixant sa perruque face au miroir. Elle a fini par adopter toute ces habitudes nécessaire pour pouvoir sortir sans avoir de soucis.

Pour l'instant personne ne l'avait reconnu, elle n'avait pas eu de problème depuis son dernier déménagement, c'est ce qui lui a permis de tisser des liens.
Elle aimerait se forcer à ne parler à personne, mais parfois c'est tentant, parfois les gens sont tentants.

Irene était sublime la première fois qu'elles se sont rencontrée, et la brune n'a pas pu résister à se laisser séduire.
Elles ont discuté, ont un peu rigolé, puis se sont revue le lendemain.

Des années à rester recluse pour ne prendre aucun risque, et finir par s'acheter un vieux téléphone pour pouvoir s'organiser des soirées.
Le bout de plastique allumé, seul un numéro s'affiche sur l'écran verdâtre : celui d'Irene.

Ses longues mèches tombant sur ses épaules, Iris s'est laissée tenter par la seule robe de son tiroir. Elle veut faire un effort, c'est sur qu'en compagnie d'une personne aussi bien habillée qu'Irene, on a envie de s'en inspirer.

Velours rouge sang tout du long de ses hanches, aussi douce qu'Iris ne l'est pas.
D'ailleurs elle n'oubliera pas d'y ajouter sa touche avec ses grande plateformes en cuir et les six chaines qui ornent son cou.

Parfois elle se demande à quel point sa vie pourrait être amusante si elle ne devait pas toujours faire attention à tout ce qui l'entoure, et ça la fait rêver.
Ses doigts fin glissent le long de son cou enchaîné alors qu'elle s'imagine un monde fait de liberté.

Il est temps d'y aller.

Kylie enfile son gros manteau en fausse fourrure et ouvre la porte de sa planque.
Puis elle se rappelle.

Sa main agrippe son sac à dos, sac de secours au cas où elle devrait ne pas rentrer ce soir, au cas où elle devrait fuir les lieux, et ferme sa porte à clé.

Le chemin se passe sans accro, quelques regards indiscret sur ses jambes, des sourcils froncés en la voyant fumer, mais ce n'est rien de nouveau.

Devant leur bar habituel, Kylie scan de ses yeux inquisiteurs la terrasse et n'est pas surprise de ne voir personne à boire dans le froid et sous la neige.
Est-ce qu'Irene est déjà là ?

Elle pousse la porte et le calme disparaît sous les bruits de discussions.
Plus de trente personnes se baladent et rigolent, mais aucun visage familier à l'horizon.

Concentrée sur son analyse des lieux, Kylie essaie de détecter le moindre symbole qui pourrait trahir un panthers dans la pièce.
Elle s'avance doucement jusqu'au comptoir, s'y installe et décroche finalement son regard des clients.

Rien ne l'a inquiété, peut-être qu'elle pourra passer une bonne soirée au final ?

Non pas que les soirées avec Irene ne le soient pas, mais peu importe la soirée elle reste toujours aux aguets.

Cependant, c'est de moins en moins le cas depuis qu'elle a rencontrée sa seule amie.
Ça a tout de suite accrochée entre elles, leur personnalités sont assez similaire et ça lui a permis de passer outre le dragon tatoué sur son cou.

Etonnant, inimaginable, mais Kylie tolère… Non, est amie avec une personne appartenant à un gang.

Ça a été difficile à accepter mais elle a du faire avec, parce qu'elle savait qu'Irene comprendrait sa requête d'éviter le sujet "clan" avec elle sans qu'elle n'ai besoin d'expliquer pourquoi.

Depuis, leur relation n'a fait que se bonifier avec le temps et a poussée Kylie à sortir de temps en temps, voilà pourquoi elle s'est retrouver à attendre dans un bar plein, une bière à la main, malgré le risque qu'elle pourrait être entrain de prendre.

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Irene Schwartz

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Irene Schwartz
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Mer 10 Fév - 23:06

worth the risk


sous les neiges ont des fêlures qui,
nitides,
ne s’étalent que pour les regards avisés ;

oh manteau de simplicité immaculée,
pure,
des pas qui s’étalent en son sein
écrasent les talons le verglas qui craquèle sous ses propres âmes ;

et c’était là un beau jour d’hiver.

irene avait une belle parure aujourd’hui,
un simple manteau de laine noir pour affronter le froid
les bottes qui montaient si haut sur ses jambes effilées.

un message plus tard,
et la voici partie
reine en défilée bien solitaire
dans les rues d’ellipse.

c’est qu’elle aurait pu rester seule avec ses inimités,
avec le vide qu’il n’y a qu’en son cœur un peu trop las ;
mais irene a demandé à kylie de venir l’accompagner
dans les vapeurs d’un alcool bien mérité

pour mieux se réchauffer ((c’était plus facile à deux
qu’en solitaire
face au verre face aux cendres
qui viendront bientôt mourir
s’essouffler dans ce cendrier)) ;

le col roulé d’appoint a bien des secrets qui tortillent sur la peau
qui tranchent les clavicules d’un dragon qui s’y déroule
qui mord l’épiderme en promesse de loyauté ;
mais avec kylie,
irene n’est qu’irene,

simple mortelle qui divague sur terre
qui s’y perd avec des braises pour toute illusion.

arrivée dans le bar un peu empli ((qui ne se désemplit)),
c’est qu’irene est ponctuelle mais son amie
((car ce n’était une tare de l’appeler ainsi,
irene a un cœur aussi petit qu’il peut y contenir tout de même))
- un peu d’affection
tant qu’une stalactite plus petite pouvait fondre sous les attractions sans gravité –

mais,
son amie,
elle,
était toujours quelque peu en avance,

et irene ne s’en formalise c’était mieux qu’attendre.

belle splendide dans ce manteau ((qui a l’air doux)),
le rouge de la robe qui vient lui manger la silhouette ;
la dragonne qui n’est pas dragonne juste pour la soirée
passe un bras ((affection)) autour de sa taille pour l’attirer
dans son bonjour

c’était ainsi qu’elle le disait,
trop tactile peut-être mais irene n’a que les mots silencieux pour l’accueillir.

tu as déjà commencé à ce que je vois.

et d’autres susurrés à l’oreille pour ((ne pas les perdre dans le brouhaha ambiant))
hallali des retrouvailles ;

je commande et on va dans un endroit plus calme.

irene sait sans dire, irene sait sans demander
qu’une foule n’était pas du goût de kylie car
à force de se côtoyer, c’était peut-être ainsi
se connaître à demi-mots sans rien dire garder les lèvres scellées pour s’exprimer.

et c’était à son tour d’avoir une bière
pinte des boissons réconfortantes
aigres et douces sur la glotte ;

une main dans la sienne pour l’entraîner loin des présences ((trop)) humaines
que rires et hurlement un peu pompettes qui s’élèvent déjà dans l’atmosphère ;

la terrasse,
c’est bien mieux,
et on peut y fumer.

((on peut y fumer et on sait d’entre nous deux il n’y aurait
qu’un ex-aequo sur la quantité de cigarettes consommées)) ;

tap tap tap

tape trois fois sur le cul de son paquet ;
une meurtrière tressaute pour se dégager
sardine trop serrée dans sa boite
((hâte de venir s’écraser en poussière grise))
comme cendre qui retourne à la terre

irene tend celle qui s’était désignée à kylie.

allez tiens, j’offre tout aujourd’hui.

bonté d’âme ? bonne humeur ?
inconnus au bataillon,
irene se sentait juste ainsi

en fumée transverse qui vient couvrir les douces flammèches de son regard,
il y a celles du briquet qui viennent lécher,
avides,
les espoirs sous le manteau épais d’hiver.

code par drake.

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Sam 13 Fév - 2:30


that one good thing in life


@Irene Schwartz

Kylie ne voulait pas l'admettre, Kylie ne l'admettrait pas, mais elle avait sursauté en sentant la main de son amie contre sa taille.
C'était doux, chaleureux, mais inattendu.

Ses longs cheveux blonds volant autour d'elle, la jeune femme se tourna vers Irene.
Et à sa vue, un léger sourire vînt parer son visage d'une lumière tendre.

Ce sourire se crispa quand cette délicieuse connaissance s'approcha, peut-être trop près, de son visage pour lui chuchoter à l'oreille.
C'était presque si elle s'était accrochée à son bras pour ne pas tomber de sa chaise tant elle était tendue.
Le contact humain se faisait rare dans sa vie, il allait falloir qu'elle se réhabitue aux manières des autres personnes, celles qui aiment agripper et s'approcher.
Un peu trop près, mais ce n'était pas désagréable.

❝ tu as déjà commencé à ce que je vois. Je commande et on va dans un endroit plus calme.

Kylie ne pouvait qu'acquiescer.
Elle n'aimerait pas que son stress ne déteigne sur la visible bonne humeur d'Irene.

Alors que sa compagne se prenait elle aussi à boire, les yeux de la fausse blonde glissèrent sur ses jambes, parées de longues bottes tout à fait à son goût.
Il faudra qu'elle lui demande où les dénicher.

Elle cru être découverte à admirer ses chaussures quand son amie se tourna une nouvelle fois vers elle, mais ce n'était que pour lui prendre la main et l'entraîner à l'extérieur.

Enfin, "que" ?
Pas un geste anodin pour Kylie qui y avait déjà prit goût.
Ça donnait du baume au cœur, les personnes qui osent s'approcher et prêter de leur chaleur.

Une petite course plus tard; après avoir vécue la nostalgie collégienne des chahuts, main dans la main, le sourire aux lèvres,
le froid l'accueillie.
La neige tombait encore, blanche, pure. Une gomme effaçant toute ses pensées.

Elle resserra son manteau autour de ses épaules,
et inspira l'air frais, revigorant, d'une soirée pleine de promesses.
Pas de promesses extravagantes, mais celles d'un bon moment qui fera oublié ses problèmes à Kylie.

❝ allez tiens, j’offre tout aujourd’hui.

Encore une fois, la jeune femme avait été prise de court, mais ne refusait pas l'attention.
Elle savait qu'Irene aimait faire plaisir, ou bien aimait lui faire plaisir ?
Ou était-ce par habitude ?
Elle n'avait pas l'air difficile, sa générosité était juste naturelle.
Dans tous les cas, Kylie aimait beaucoup cette partie d'elle.
Pas parce qu'elle y gagnait des clopes gratuite, mais parce que cette bonté naturelle lui démontrait que cette vieille tradition d'offrir sans arrières pensées existait encore.

❝ quelle gentillesse mademoiselle.

La blonde agrippa la cigarette proposée. Celle-ci s'entremêla entre ses doigts alors qu'elle continuait la discussion, un sourire désormais taquin maquillant son faciès.

❝ est-ce que quelque chose est arrivée aujourd'hui ?

Probablement pas, mais Kylie voulait en savoir plus sur les journées habituelles de son amie, et si celle-ci s'était déroulée correctement.
Après tout elle n'était pas demandeuse de détails croustillants, savoir qu'Irene allait bien lui suffirai.

Son bras molletonné passa sur une chaise de la terrasse vide, puis sur une autre, les débarrassant de leur neige encombrante.
Elles étaient encore humide mais peu importait, une cigarette au bec résolvait tous les problèmes.

L'étudiante s'assit, déterra son briquet du sac qui l'accompagnait depuis qu'elle était sortie de son appartement, et enflamma la cigarette entre ses lèvres.

Il faisait soudainement bon vivre dans cette rue déserte.

Le bleu des phrases de Kylie:
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Irene Schwartz
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Dim 11 Avr - 15:25

worth the risk

quelle gentillesse ;
la dragonne laisse sortir un petit rire,
ni mauvais ni sournois
amusé par ce qualificatif qui était seulement à des années-lumière
aussi loin que chaud était son souffle en buée légère
qui vient combler l’espace entre leurs mots.

irene n’était pas une définition fidèle de générosité ;
((car on ne compte plus les gouttes de sang impur qui s’étalent,
insidieuses
sur ses doigts graciles))

mais ce soir elle n’est rien ni dragon ni manager ni réellement irene seule,
sur la banquise des échoué.es ;
ah non ce soir irene sort voir une amie puis
quelques monnaies clinquantes de plus ou de moins n’étaient pas dans les cordes de ses soucis.

une taffe, deux taffes pour s’embrumer les poumons de goudron et de nicotine,
elle toussera plus tard en maudissant les dieux inexistants ;

ce qu’il s’était passé aujourd’hui.

irene ne répond ; le regard gris pâle ancré dans les tourbillons de neige
qui se soulevaient au gré du vent capricieux
il faisait bien silencieux sur les pavés.

car
oui il s’en était passé des choses ;
comme toujours au quotidien à courir dans les couloirs de verre
puis à courir dans les chemins de terre ((plein de billets éphémères))
que glissent entre ses doigts la courbure gracieuse des armes
qui finissent leur douce berceuse dans le fond de la réserve,

mais tout ça restait aux dragons,
pas aux civils.

pas grand-chose,
la routine. tu sais, conclure des deals, gagner le portefeuille ;
la routine la routine…


en prétentieuse cheffe de guerre qui se fait victorieuse
dès que son talon claque dans le bureau de fer ;

ah irene
ce n’était pas la confiance qui lui manquait.

et toi alors ? raconte-moi un peu.

empoigne une chaise pour la frapper,
un peu penchée
sur le sol ;
le bruit résonne dans la rue déserte
que le brouhaha étouffé au sein du bar venait simplement animer le fond de leurs paroles ;

la neige tombe,
s’échappe comme une traînée infidèle ;

elle n’était pas aussi douce que kylie non,
qu’une violence gangrène se faufilait sous ses veines
ah il n’était pas dur de voir en elle la brute froideur des dragons ;

mais ça c’était encore une autre histoire.

la chaise reprend sa place initiale,
irene s’y installe et porte ses rétines sur le visage amusé de son amie.

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Sam 1 Mai - 2:37


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@Irene Schwartz

Elle s'assoit face à son ami dans le silence relatif d'une rue d'Ellipse.
Les rires du bar résonnent jusqu'à ses oreilles, la lumière filtrée à travers les fenêtres se pose sur son visage illuminé.
La fumée qui vient de s'échapper de ses lèvres s'étale sur la table enneigées avant de disparaître.

Tout est si calme, presque apaisant.

Kylie glisse son doigt dans la poudreuse pour y tracer le nom de son amie tout en l'écoutant attentivement.

C'est sa compagnie qui l'apaise plus que l'ambiance nocturne dans laquelle elle est plongée.


J'ai pas fait grande chose aujourd'hui.

Son index à présent gelé, Kylie le ramena à elle pour le frotter à son manteau de fourrure.

Voyons voir…

Lecture, lecture, étude. Un peu de couture. Une bonne sieste. La vaisselle.
Rien de passionnant, vraiment. Rester enfermée entre ses quatre murs ne lui permettait pas de vivres de folles aventures à raconter.

J'ai étudié, et j'ai avancé sur la robe dont je te parlais.

C'est vrai qu'elle n'en avait pas beaucoup de robes, alors occuper son esprit vide en en créant une était fort distrayant.
Pour oublier que sa vie ne se limitait qu'à une pièce qu'elle ne quittait jamais.

Ses yeux dans le gris de ceux d'Irene.

Qu'elle ne quittait presque jamais.

Après tout elle était là. A briser une nouvelle tentative d'arrêter la cigarette, à sourire grâce à la présence de son amie, à juste vivre.

La neige continue de napper la ville de blanc, et Kylie poursuit la discussion.

Je te la montrerais finie. Enfin, si je trouve le temps de la finir. Avec les cours et le taffe, ça va être compliqué.

Et avec la peur au ventre aussi.
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Irene Schwartz
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Lun 31 Mai - 0:14

worth the risk


en lettres élégantes ; comme les enfants qui tracent sur la buée des vitres
les sourires ((qui finissent par pleurer l'éphéméride de leur existence))
aux larmes qui s'écoulent sur les yeux qui se décarcassent à la chaleur

comme celle des amitiés soudaines,
et pourtant celle-ci réchauffait la banquise de son coeur sans y provoquer l'apocalypse

son nom apparaît sur les neiges délicates qui parent la table enfouie cachée sous les manteaux d'hiver
comme pour n'annoncer que les froids qui réconfortaient le gris glacé de ses rétines plantées dans celles de son amie qu'elle emmenait dans les folies adultères ((ah,
céder à la tentation du tabac)) pourquoi
lui offrir la meurtrière de ses propres doigts ?

mais après tout,
était-il responsable de se lier d'amitié avec elle,

irene.

et voilà, les arabesques qu'elle avait suivi en périphérie de ses paroles mettent sur la table ce nom-là,
qu'elle entendait surtout prononcé avec
terreur
frayeur
haine
rancoeur
((passion)) ;

mais d'un doux quotidien il lui était rare de se rendre compte de la liaison des lettres
l'i tout droit qui enchaînait le r rauque qui venait grattait les sonorité é pour finir la rondeur inattendue ((tendresse effrayante)) de son n.

kylie lui récite sa journée ; et irene se renvoie à sa propre époque d'étudiante,
le regrettait-elle ? elle ne savait pas vraiment car la voilà
dans l'accomplissement des ambitions qu'elle nourrissait sans les fleurir à l'université ;

non, elle n'y avait pas "profité" de sa jeunesse comem elle l'entendait souvent ;
((ne voyait pas en quoi il fallait profiter sinon conquérir ce qui lui revenait de droit)).

si tu veux de l'aide pour l'avancer...

secouant sa main libre,
l'autre a toujours les cendres de sa cigarette qui pleuvent en neige grise ;

savait-elle coudre ? elle avait déjà essayé au moins.

enfin je ne garantis pas une extrême dextérité. mais je suis curieuse de voir cette fameuse robe que tu me teases depuis si longtemps.

ça ne devait pas trop différer d'un montage d'un fusil sniper automatique,
si ?

les deux activités étaient complexes, et méritaient la plus grande attention.

irene lui lance un clin d'oeil espiègle.

tes études ça va ?

une autre taffe vient s'enrouler dans l'atmosphère glaciale et pourtant chalereuse d'une conversation qui ne sous-tendaient aucue hypocrisie ;
irene lance un sourire malicieux mais rassurant à son amie

comme elle ne semblait n'être ni irene schwartz ni dragon en ces heures-là.

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Mar 13 Juil - 3:18


Apprendre mais ne rien comprendre


@Irene Schwartz

La brise froide les enveloppait sans les agresser, de sa glaciale caresse elle incitait Kylie à se réchauffer, les poumons.
A pleine bouche, la blonde ressentait les brûlures éphémères d'un plaisir l'étant tout autant.
Mais c'était bon.

Le regard baladeur entre le paysage enneigé et les yeux de son amie, la jeune femme n'y décela pas la nostalgie vacillante dans l'iris d'Irene.
Cependant elle esquissa un sourire, touchée par l'attention de la brune.

Sans aucune malice, l'étudiante n'arrivait pas à s'imaginer son interlocutrice une aiguille entre les mains, ou bien c'était plutôt l'inverse, elle ne se l'imaginait que trop bien. Une main tenant fermement le bout de métal, une autre mettant bien trop de force dans ses doigts pour maintenir un bout de fil, et une Irene concentrée, tentant de passer le fil dans le trou.

Peut-être pas sur cette pièce. Mais je pourrais t'apprendre deux-trois trucs utile en couture, c'est toujours pratique de savoir rafistoler un vêtement qu'on aime bien

Sauver ses vêtements de la poubelle, ça c'était un sport dans lequel elle excellait, à défaut de pouvoir être douée à un vrai sport.

Elle gloussa en posant les yeux sur son corps frêle, puis recommença en entendant le mot "étude".
Pourtant cela n'avait rien d'amusant, nan ce qui serait drôle, ce serait de voir quelqu'un glisser sur le verglas non loin d'elles.

En revanche ses études possédant la quasi-totalité du contrôle de sa vie, ça c'était plutôt triste.
Le reste de sa vie étant détenue par les évènements impromptus que cette ville lui lançait au visage.

"Aller" dans quel sens ? Si c'est mes notes, ouais je m'en sors bien, visiblement mieux qu'une bonne partie de ma classe. Après si on parle du stresse que me cause cet enfer, alors non

Les mots dépassèrent sa pensée, et pourtant si elle devait exprimer son vécu une seconde fois, elle emploierait les même termes.

Un sourire amer décora son visage pâle, elle ne voulait pas inquiéter son amie, ni faire face à ces sentiments qu'elle essayait d'enfouir en elle depuis tout ce temps.

Je...

Une courte hésitation pour trouver les mots juste, le temps de se rendre compte que plus de la moitié de sa cigarette s'était confondue avec la neige à ses pieds, puis Iris décida de changer totalement la phrase qu'elle s'était formée dans sa tête.
Pourquoi ne pas se confier ? Juste un peu ?

Mon cerveau n'a jamais été aussi rempli de connaissances et pourtant je me sens vide. Pleins de problèmes m'agitent, tous le temps, mais aucune phrase cohérente n'arrive à se former dans mon esprit, juste un bordel incessant. Je sais pas si tu connais ça ?

Cours, réflexions, pensées, souvenirs. Pas une minute de silence même seule dans sa chambre.

Est-ce que retenir tous ces cours par cœur a brisé mon schéma de pensées ? J'ai l'impression d'avoir perdu toute logique dans mes réflexions et pourtant on m'a appris à bien les structurer.

Si prêt du but, mais rien n'a jamais été si flou. La peur, de l'échec, de tout perdre, de se perdre.
C'est ça, la peur.

La fumée jaillissant de ses lèvres se crée une place dans l'espace, s'étend puis disparaît, et c'est ce qui lui fait peur.

J'ai peur, ça doit être ça. Je suis terrorisée par ce manque d'ordre dans ma vie, et pourtant je ne tolère aucun désordre dans ma piaule. C'est le chaos de cette ville qui me perturbe, je veux tout ranger, mais c'est inclassable. Bien trop de gens, bien trop de bruit...

Puis il y a Irene. Lui parlant comme à un foutu journal intime.
Tout est si clair avec elle, pas besoin de trop réfléchir, pas besoin de penser au futur, juste besoin de ce calme, le seul silence qui l'apaise.

Mais là ça va. Donc tout va bien.

Une si longue réponse à une question si bête, à se demander ce qui a été dit et ce qui a été pensé.
Bien trop d'émotions dans un si petit corps, elles ont réussi à s'échapper aujourd'hui, demain sera un autre jour.


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