in the moonlight, let's roll (x havan)
- Messages : 74Âge : 25 ansAutre(s) compte(s) : Absinthe A. Klaus
Mikhaïl H. Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Mer 7 Avr - 23:20
- Messages : 65Âge : 27 ansAutre(s) compte(s) : Iris K. Allan
Havan Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Lun 19 Avr - 3:48
let's roll
IN THE MOONLIGHT, LET'S ROLL TOGETHER
Havan mettait un point d'honneur à rester en contact avec toute sa famille. Père, mère, oncle, tante, il était important de savoir tous le monde en bonne santé et opérationnel.
Car la force des Rockefeller s'était construite sur la base solide de leur liens étroits.
Cela contrastait avec les habitudes des Cobras, mais c'était ce qui les avait fait perdurer aussi longtemps. Ils mentaient, trahissaient, mais ne se jouaient jamais de leurs alliés les plus proche, liés par le sang et cette promesse silencieuse de faire de cette famille la plus crainte d'Ellipse.
Des appels tous les weekends, on note que maman a eu de la fièvre dans la semaine, qu'elle se sent déjà mieux, et le regard descend dans le répertoire.
Sous maman il y a Mikhaïl, et c'est vrai qu'il ne l'a pas vu depuis un moment.
Ses nouvelles obligations en tant que bras droit l'occupe jour et nuit, ce qui lui laisse peu de temps pour la voir. Mais c'est ce qu'il aimerait, la voir.
Être sûr de sa sécurité, de son état, l'appeler lui semblait bien trop peu.
Alors il appuya sur son nom et lui donna rendez-vous pour le soir même, il savait qu'en weekend, plus grande seraient les chances qu'elle soit libre.
Et ce fut le cas.
Il ne pensa même pas à l'éventualité qu'elle ai du décaler ses projets pour lui, non. Si tout se passait comme prévu il ne se posait pas plus de questions.
La voir arriver à l'heure était tout simplement une normalité et la voir tirée à quatre épingles l'était tout autant.
Voiture brillante, montre étincelante et lunettes sombres posées sur le nez.
L'intérieur de l'habitacle sentait le parfum luxueux et puait la perfection.
Havan aimait ça, c'était son standard bien trop haut pour tout mortel. Un confort sans défaut qui le rassurait dans sa médiocrité d'assassin.
Un cœur de pierre dans un écrin de diamant.
Pourtant, il portait une tendresse indéchiffrable pour sa petite sœur.
Car elle avait toujours été à ses côtés, de son enfance à l'instant présent. Car son sourire sincère était une rareté dont il se savait privilégié. Car son aura familière le rassurait sans même qu'il ne s'en rende compte.
La faiblesse du grand méchant loup. En la forme d'une louve, ironiquement.
Un signe de main derrière la vitre baissée, et c'est ce visage lumineux qui l'accueil comme s'il était de retour à la maison.
Sous tous ces apparats, derrière ce mascara impeccable, un éclat enfantin brillait encore dans les yeux de Mikhaïl. Une lumière qui savait réchauffer le cœur d'Havan sans qu'il n'y prête plus attention. Elle lui était cher, mais se l'avouer serait briser les murs qu'il avait passé une vie
à construire.
Alors il accepte son baiser sans le lui rendre mais sourit poliment, timidement, en retour.
Des mots sincère, un ton inquiet et Havan est aux anges. Rien ne lui fait plus plaisir que l'attention d'autrui. Savoir qu'on pense souvent à lui le fait jubiler.
Son sourire prend de l'ampleur.
« Ça va parfaitement bien, pas la peine de t'inquiéter »
Si inquiète toi. Tous le monde devrait s'inquiéter.
« Et toi ? Tout roule de ton côté ? »
Matrixé par les voitures, il ne s'en rend même plus compte. Pourtant on pourrait en rire.
Ses mains vissées au volant, il n'attend que de voir sa benjamine attacher sa ceinture pour cesser de faire ronronner son monteur et appuyer définitivement sur l'accélérateur pour les diriger vers l'autoroute.
« Je veux tout savoir »
Car la force des Rockefeller s'était construite sur la base solide de leur liens étroits.
Cela contrastait avec les habitudes des Cobras, mais c'était ce qui les avait fait perdurer aussi longtemps. Ils mentaient, trahissaient, mais ne se jouaient jamais de leurs alliés les plus proche, liés par le sang et cette promesse silencieuse de faire de cette famille la plus crainte d'Ellipse.
Des appels tous les weekends, on note que maman a eu de la fièvre dans la semaine, qu'elle se sent déjà mieux, et le regard descend dans le répertoire.
Sous maman il y a Mikhaïl, et c'est vrai qu'il ne l'a pas vu depuis un moment.
Ses nouvelles obligations en tant que bras droit l'occupe jour et nuit, ce qui lui laisse peu de temps pour la voir. Mais c'est ce qu'il aimerait, la voir.
Être sûr de sa sécurité, de son état, l'appeler lui semblait bien trop peu.
Alors il appuya sur son nom et lui donna rendez-vous pour le soir même, il savait qu'en weekend, plus grande seraient les chances qu'elle soit libre.
Et ce fut le cas.
Il ne pensa même pas à l'éventualité qu'elle ai du décaler ses projets pour lui, non. Si tout se passait comme prévu il ne se posait pas plus de questions.
La voir arriver à l'heure était tout simplement une normalité et la voir tirée à quatre épingles l'était tout autant.
Voiture brillante, montre étincelante et lunettes sombres posées sur le nez.
L'intérieur de l'habitacle sentait le parfum luxueux et puait la perfection.
Havan aimait ça, c'était son standard bien trop haut pour tout mortel. Un confort sans défaut qui le rassurait dans sa médiocrité d'assassin.
Un cœur de pierre dans un écrin de diamant.
Pourtant, il portait une tendresse indéchiffrable pour sa petite sœur.
Car elle avait toujours été à ses côtés, de son enfance à l'instant présent. Car son sourire sincère était une rareté dont il se savait privilégié. Car son aura familière le rassurait sans même qu'il ne s'en rende compte.
La faiblesse du grand méchant loup. En la forme d'une louve, ironiquement.
Un signe de main derrière la vitre baissée, et c'est ce visage lumineux qui l'accueil comme s'il était de retour à la maison.
Sous tous ces apparats, derrière ce mascara impeccable, un éclat enfantin brillait encore dans les yeux de Mikhaïl. Une lumière qui savait réchauffer le cœur d'Havan sans qu'il n'y prête plus attention. Elle lui était cher, mais se l'avouer serait briser les murs qu'il avait passé une vie
à construire.
Alors il accepte son baiser sans le lui rendre mais sourit poliment, timidement, en retour.
Des mots sincère, un ton inquiet et Havan est aux anges. Rien ne lui fait plus plaisir que l'attention d'autrui. Savoir qu'on pense souvent à lui le fait jubiler.
Son sourire prend de l'ampleur.
« Ça va parfaitement bien, pas la peine de t'inquiéter »
Si inquiète toi. Tous le monde devrait s'inquiéter.
« Et toi ? Tout roule de ton côté ? »
Matrixé par les voitures, il ne s'en rend même plus compte. Pourtant on pourrait en rire.
Ses mains vissées au volant, il n'attend que de voir sa benjamine attacher sa ceinture pour cesser de faire ronronner son monteur et appuyer définitivement sur l'accélérateur pour les diriger vers l'autoroute.
« Je veux tout savoir »
C y a l a n a
- Messages : 74Âge : 25 ansAutre(s) compte(s) : Absinthe A. Klaus
Mikhaïl H. Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Jeu 22 Avr - 21:41
- Messages : 65Âge : 27 ansAutre(s) compte(s) : Iris K. Allan
Havan Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Sam 8 Mai - 3:32
let's roll
IN THE MOONLIGHT, LET'S ROLL TOGETHER
La nuit serait bientôt reine à Ellipse, le temps des gangs, des méfaits. L'heure à laquelle les loups sortaient de leur tanière.
Le soleil brûlant se cachait pour laisser place à une lune victorieuse. Brillante, une perle nacrée dans le ciel s'assombrissant.
Les yeux d'Havan observaient fixement l'astre reprendre sa grandeur.
Dans son esprit ambitieux, il se comparait au satellite argenté, espérant un jour trôner sur cette ville.
Un détour à gauche, et les voilà déjà sur l'autoroute, une vue dégagée et de plus en plus haute sur Ellipse.
Accélérer, le regard posé sur ces vies ne sachant pas encore les exploits qu'Havan s'était imaginé.
Les divagations d'un reptile aux idées folles, d'un cobra peut-être fou lui-même, qui furent stoppées net par 6 lettres.
« Tu traines toujours avec ce… avec lui. »
Ce petit con, Mikhail sait très bien qu'Havan et lui ne sont pas en très bonne entente, alors pourquoi se censurer ?
Question de dignité ? Montrer qu'il vaut mieux que ça ?
C'est déjà plus plausible qu'une quelconque envie de protéger sa sœur dont il se doute des sentiments qu'elle partage avec ce type.
Un soupire fait l'affaire pour souligner sa désapprobation avant de changer de sujet.
« Oui on a un peu de route avant d'arriver, mais dis moi, je le connais cet ami ? »
Il devait le connaître, sûrement, enfin il espérait. Est-ce que c'était un cobra ? Ca l'aurait arrangé pour le pister et vérifier ses intentions envers sa sœur.
On ne comptait plus les fois où le bras droit demandait à se qu'on vérifie les fréquentations de Mikhail. Jamais il ne l'avait suivi ou espionné, portant sa seule confiance en l'humanité dans ses bras, mais interroger, parfois plus durement que d'autres, les personnes cherchant ses faveurs, ça il savait le faire.
Toujours discrètement, même s'il était arrivé que la brune s'en rende compte.
Alors on rétorque que c'est pour son bien, on est fermé, buté, et les discussions se terminent très vite quand on réclame bonnement et simplement le silence.
Une pression de plus sur les épaules, un barreau de plus autour de la cage de Mikhail.
Mais Havan ne s'en rend pas compte. Pour lui c'est une bonne attention, un cadeau, il la protège à sa manière, sans la voir étouffer sous une marée de bonnes idées, de "gentillesse".
Car Havan n'était pas "gentil", et il fallait qu'il arrête d'essayer de l'être.
Le soleil brûlant se cachait pour laisser place à une lune victorieuse. Brillante, une perle nacrée dans le ciel s'assombrissant.
Les yeux d'Havan observaient fixement l'astre reprendre sa grandeur.
Dans son esprit ambitieux, il se comparait au satellite argenté, espérant un jour trôner sur cette ville.
Un détour à gauche, et les voilà déjà sur l'autoroute, une vue dégagée et de plus en plus haute sur Ellipse.
Accélérer, le regard posé sur ces vies ne sachant pas encore les exploits qu'Havan s'était imaginé.
Les divagations d'un reptile aux idées folles, d'un cobra peut-être fou lui-même, qui furent stoppées net par 6 lettres.
« Tu traines toujours avec ce… avec lui. »
Ce petit con, Mikhail sait très bien qu'Havan et lui ne sont pas en très bonne entente, alors pourquoi se censurer ?
Question de dignité ? Montrer qu'il vaut mieux que ça ?
C'est déjà plus plausible qu'une quelconque envie de protéger sa sœur dont il se doute des sentiments qu'elle partage avec ce type.
Un soupire fait l'affaire pour souligner sa désapprobation avant de changer de sujet.
« Oui on a un peu de route avant d'arriver, mais dis moi, je le connais cet ami ? »
Il devait le connaître, sûrement, enfin il espérait. Est-ce que c'était un cobra ? Ca l'aurait arrangé pour le pister et vérifier ses intentions envers sa sœur.
On ne comptait plus les fois où le bras droit demandait à se qu'on vérifie les fréquentations de Mikhail. Jamais il ne l'avait suivi ou espionné, portant sa seule confiance en l'humanité dans ses bras, mais interroger, parfois plus durement que d'autres, les personnes cherchant ses faveurs, ça il savait le faire.
Toujours discrètement, même s'il était arrivé que la brune s'en rende compte.
Alors on rétorque que c'est pour son bien, on est fermé, buté, et les discussions se terminent très vite quand on réclame bonnement et simplement le silence.
Une pression de plus sur les épaules, un barreau de plus autour de la cage de Mikhail.
Mais Havan ne s'en rend pas compte. Pour lui c'est une bonne attention, un cadeau, il la protège à sa manière, sans la voir étouffer sous une marée de bonnes idées, de "gentillesse".
Car Havan n'était pas "gentil", et il fallait qu'il arrête d'essayer de l'être.
C y a l a n a
- Messages : 74Âge : 25 ansAutre(s) compte(s) : Absinthe A. Klaus
Mikhaïl H. Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Lun 10 Mai - 0:01
- Messages : 65Âge : 27 ansAutre(s) compte(s) : Iris K. Allan
Havan Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Mar 1 Juin - 23:32
let's roll
IN THE MOONLIGHT, LET'S ROLL TOGETHER
L'air de la nuit était frais et légèrement salé. La route les rapprochait de la mer qu'Havan espérait voir très tôt.
Non pas que conduire de nuit n'était pas agréable, mais se faire interroger par sa sœur n'était pas son activité favorite.
D'abord, parce qu'il ne rendait de compte à qui que ce soit, mais aussi parce que d'eux deux, c'était elle qu'il voudrait interroger.
Les phalanges crispées sur le volant, le cobra observait d'un œil sévère Mikhaïl au travers du rétroviseur. Son ton lui plaisait moyennement, au moins aussi peu qu'entendre le nom de Tobias dépasser ses lèvres.
Il ouvre plus grand sa fenêtre, d'une pression bien plus forte que nécessaire sur le pauvre bouton, et inspire un peu plus l'air marin.
Cette soirée n'allait donc pas être aussi enjouée que ce qu'il avait prévu, lui qui pensait aller voir la mer, il se voyait déjà faire un détour dans une station service pour avoir une longue discussion avec la brune.
Mais ce n'est pas ce qu'il fit.
A la place il continua de rouler calmement, terminant d'écouter la plainte de sa sœur.
Il savait déjà exactement ce qu'il allait répondre, alors mélanger de la colère à ses paroles ne les servirait pas.
Il était calme, ses membres étaient tendus, ses sourcils froncés, mais sa voix ne laissait place à aucun déraillement. Il voulait se faire comprendre sans avoir à se répéter.
«Leur but n'était pas d'être discret, alors ne prend pas ce ton avec moi.»
Si son regard pouvait tuer, tous les conducteurs face à eux seraient déjà mort.
«Je sais que tu comprends très bien pourquoi je fais ça. Si tu n'invitais pas n'importe qui chez toi je n'en aurais peut-être pas besoin.»
C'était totalement faux et il le savait. Même si Tobias ne remettait plus jamais les pieds chez elle il continuerait de la surveiller. Il aimait tout contrôler et cela impliquait la vie de ses proches, pour les "protéger".
Inconsciemment, Havan avait accéléré l'allure. Son regard fixé sur la prochaine sortie, il savait que l'arrivée était proche. Mais il avait soudainement envie de faire durer le trajet, pour mieux parler de ce qu'il venait de se passer, un peu pour se venger.
Qu'il était susceptible.
Non pas que conduire de nuit n'était pas agréable, mais se faire interroger par sa sœur n'était pas son activité favorite.
D'abord, parce qu'il ne rendait de compte à qui que ce soit, mais aussi parce que d'eux deux, c'était elle qu'il voudrait interroger.
Les phalanges crispées sur le volant, le cobra observait d'un œil sévère Mikhaïl au travers du rétroviseur. Son ton lui plaisait moyennement, au moins aussi peu qu'entendre le nom de Tobias dépasser ses lèvres.
Il ouvre plus grand sa fenêtre, d'une pression bien plus forte que nécessaire sur le pauvre bouton, et inspire un peu plus l'air marin.
Cette soirée n'allait donc pas être aussi enjouée que ce qu'il avait prévu, lui qui pensait aller voir la mer, il se voyait déjà faire un détour dans une station service pour avoir une longue discussion avec la brune.
Mais ce n'est pas ce qu'il fit.
A la place il continua de rouler calmement, terminant d'écouter la plainte de sa sœur.
Il savait déjà exactement ce qu'il allait répondre, alors mélanger de la colère à ses paroles ne les servirait pas.
Il était calme, ses membres étaient tendus, ses sourcils froncés, mais sa voix ne laissait place à aucun déraillement. Il voulait se faire comprendre sans avoir à se répéter.
«Leur but n'était pas d'être discret, alors ne prend pas ce ton avec moi.»
Si son regard pouvait tuer, tous les conducteurs face à eux seraient déjà mort.
«Je sais que tu comprends très bien pourquoi je fais ça. Si tu n'invitais pas n'importe qui chez toi je n'en aurais peut-être pas besoin.»
C'était totalement faux et il le savait. Même si Tobias ne remettait plus jamais les pieds chez elle il continuerait de la surveiller. Il aimait tout contrôler et cela impliquait la vie de ses proches, pour les "protéger".
Inconsciemment, Havan avait accéléré l'allure. Son regard fixé sur la prochaine sortie, il savait que l'arrivée était proche. Mais il avait soudainement envie de faire durer le trajet, pour mieux parler de ce qu'il venait de se passer, un peu pour se venger.
Qu'il était susceptible.
- Messages : 74Âge : 25 ansAutre(s) compte(s) : Absinthe A. Klaus
Mikhaïl H. Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Mar 13 Juil - 21:41
- Messages : 65Âge : 27 ansAutre(s) compte(s) : Iris K. Allan
Havan Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Lun 30 Aoû - 4:00
let's roll
IN THE MOONLIGHT, LET'S ROLL TOGETHER
Havan était-il étonné de la colère de sa sœur ?
Non, absolument pas. Pourtant son opinion restait inchangé sur la question.
C'était toujours pareil : le grand frère allait trop loin ou bien Mikhaïl s'emportait ce qui provoquait une longue dispute qui se terminait en séance de réparage des pots cassés par la plus jeune, jamais l'inverse.
Car comme tous le monde le savait, Havan ne s'excusait jamais. Même s'il en avait envie, même sur d'énorme erreurs vieilles de plusieurs années.
Sûrement que toute cette enfance à être sculpté pour être un parfait Rockefeller avait endommagé sa capacité à ravaler sa fierté de temps à autre. Il était si différent avant; souriant, joueur, attentionné.
Si sa famille le voyait comme un digne héritier, il n'était au final plus que l'ombre de lui-même.
Peut-être que s'il serait né dans un ménage modeste alors sa personnalité aurait été bien plus douce.
Aussi douce que cette chaleur qu'il ressentait embaumer son cœur alors que la brune collait ses lèvres à sa joue.
Lui aussi ne voulait pas faire durer cette dispute, et puis ils étaient arrivé de toute façon.
«Je sais que tu ne fais pas n'importe quoi, tu es une Rockefeller après tout.»
Une phrase qui voulait à la fois tout et rien dire.
«Je ne comprends juste pas comment tu peux avoir confiance en ces gens.»
En lui. Mais il ne voulait pas ranimer cette flamme qu'ils venaient d'éteindre, ou plutôt que Mikhaïl venait d'asperger d'eau alors qu'Havan la regardait.
«Mais... On est arrivé.»
Les vagues étaient plus violentes la nuit, on pouvait les entendre depuis l'intérieur de l'engin. Le vent aussi battait fort, Havan en reçut un aperçu, se décoiffant dès que la porte fut ouverte.
Manger ses cheveux n'était pas dans ses plans, mais il du faire avec pour aller ouvrir la porte de sa sœur et lui tendre la main.
«Tu te souviens de cette plage ? C'était le premier endroit où je t'ai conduite quand j'ai eu mon permis.»
Non, absolument pas. Pourtant son opinion restait inchangé sur la question.
C'était toujours pareil : le grand frère allait trop loin ou bien Mikhaïl s'emportait ce qui provoquait une longue dispute qui se terminait en séance de réparage des pots cassés par la plus jeune, jamais l'inverse.
Car comme tous le monde le savait, Havan ne s'excusait jamais. Même s'il en avait envie, même sur d'énorme erreurs vieilles de plusieurs années.
Sûrement que toute cette enfance à être sculpté pour être un parfait Rockefeller avait endommagé sa capacité à ravaler sa fierté de temps à autre. Il était si différent avant; souriant, joueur, attentionné.
Si sa famille le voyait comme un digne héritier, il n'était au final plus que l'ombre de lui-même.
Peut-être que s'il serait né dans un ménage modeste alors sa personnalité aurait été bien plus douce.
Aussi douce que cette chaleur qu'il ressentait embaumer son cœur alors que la brune collait ses lèvres à sa joue.
Lui aussi ne voulait pas faire durer cette dispute, et puis ils étaient arrivé de toute façon.
«Je sais que tu ne fais pas n'importe quoi, tu es une Rockefeller après tout.»
Une phrase qui voulait à la fois tout et rien dire.
«Je ne comprends juste pas comment tu peux avoir confiance en ces gens.»
En lui. Mais il ne voulait pas ranimer cette flamme qu'ils venaient d'éteindre, ou plutôt que Mikhaïl venait d'asperger d'eau alors qu'Havan la regardait.
«Mais... On est arrivé.»
Les vagues étaient plus violentes la nuit, on pouvait les entendre depuis l'intérieur de l'engin. Le vent aussi battait fort, Havan en reçut un aperçu, se décoiffant dès que la porte fut ouverte.
Manger ses cheveux n'était pas dans ses plans, mais il du faire avec pour aller ouvrir la porte de sa sœur et lui tendre la main.
«Tu te souviens de cette plage ? C'était le premier endroit où je t'ai conduite quand j'ai eu mon permis.»
Contenu sponsorisé |
|
|