[RP INTRIGUE] la danse des azalées

la danse des azalées

( perdue au milieu des roses-épines en pâture au danger )

Ennuyant – barbant – assommant – tout autant d'adjectifs pour décrire ce début de soirée que l'on a passé à observer, analyser, sourire et se fondre dans la masse sans se faire remarquer ;
Antonie assombrie par les teintes de nuit qu'elle s'est choisie, les lèvres qui trempent quelques fois dans la coupe de champagne sans réellement s'y désaltérer et les hazel qui vacillent partout et nulle part à la fois.

Dans la tête les minutes s'égrènent jusqu'à ce que viennent les vingt-et-une heures tant attendues – foule qui s'amasse alors pour s'abreuver des paroles trop dorées de dragons en manque de reconnaissance égocentrée ; on ne s'arrête pas pour écouter, on lâche la coupe encore à moitié pleine sur un plateau qui passe et on se fait discrétion voilée en fuyant le point culminant de la soirée.

Regard attrape quelques secondes Ezéchiel et Axelle qui font de même, plus loin ; on ne voit déjà plus Lagertha ou Nova,
et quand on se retrouve seule, les pas qui portent jusqu'aux escaliers de service, la main vient à l'oreillette, réflexe,

— Je commence à descendre. et le silence, grésillant, qui répond – froncent les sourcils à l'imprévu. Orphée ? ... oh ? Quelqu'un me reçoit ? personne au bout pour répondre aux interrogations, définitivement quelque chose qui ne va pas ; fait chier.

Pourtant déjà engouffrée dans la cage des escaliers, les yeux qui se posent sur le plan du bâtiment – quelle idée de faire cette foutue soirée au centième étage, merde –, on se décide à continuer comme le plan le prévoyait.

Corps penché, on se débarrasse des talons qui broient les orteils et les chevilles, et les pas avalent déjà les premières marches jusqu'à l'étage inférieur,

plus que quarante-neuf.

rp intrigue janvier 2021 | great observatory

Awful

( résumé ):

La danse des azalées ★
en candeur comme les fleurs
(mourra sur le pavé)

Iel sent une vague de soulagement, une vague d'anxiété, tout à la fois. C'est qu'iel était paré.e aux éventualités, iel avait vu les dragons lui tourner autour comme pour observer les ailes cramées. Mais Irene s'en était allée, sans un regard en sa direction (et le cœur avait calmé la cadence). Mais Eden, lui, s'était jeté à leur rencontre. Et si iel avait cru, pendant quelques folles secondes, qu'il l'avait reconnu.e; il n'en était rien. C'était après Ezéchiel, qu'il en avait. C'était lui, qu'il tenait entre ses bras, et, le regard fuyant s'était reposé sur les deux figures face à lui, yeux écarquillés.

Peut-être était-ce bien la première fois qu'iel voyait Eden si émotif. Et peut-être aussi avait-iel envie de rire face à l'ironie de ce constat.

Mais il n'y avait de temps à perdre, non. Iels avaient des choses plus importantes à faire que de se faire secouer dans tous les sens et sans raison. Aussi posa-t-iel une main calme sur le bras d'Eden. Les talents d'acteur qu'iel ne possédait guère devaient se manifester dans sa voix forcée, car iel parla distinctement, presque comme un.e invité.e aussi normal.e que les autres, lambda, rien à voir avec qui que ce soit qu'Eden ait pu reconnaître (iel détournait le regard pour n'avoir à croiser celui du dragon).

« Je vous demande pardon? Nous sommes invités ici comme vous, je présume. »

Car iel ne sait quoi ajouter, iel tire le bras pour faire lâcher prise. Iel ramène le corps d'Ezéchiel proche du sien. Peut-être peut-il sentir le cœur qui bat à tout rompre, de peur d'être découvert.e, de peur d'être reconnu.e. Mais Eden n'a d'yeux que pour la chevelure blonde de son compagnon, alors rien n'arrivera.

« On doit vraiment y aller. »

Murmuré plus bas contre l'oreille de son camarade, il n'y a pas de temps à perdre. Il faut trouver une excuse pour s'éclipser, et, bientôt, les voilà en vadrouille vers les toilettes. Mais iels ne s'arrêtent pas à cette porte, non, iels continuent leurs chemins et s'en vont dévaler les escaliers (souffle relâché de soulagement). Iel descend les escaliers sous le bruit sourd des talons qui claquent au sol, habitué.e.

« Qu'est-ce qu'il te voulait, bordel. »

Pas vraiment une question, à dire vrai. Iel ne connaissait leur relation, ne demandait de véritable explication. Il fallait juste arriver à l'heure en bas de ces escaliers, réseau ou non, informations dans l'oreille ou non. Car iel ne s'était rendu.e compte que ses informations n'étaient retournées auprès de ses autres compagnons, non, trop occupé.e à calmer le cœur battant trop fort. (Pourtant, iel avait bien prévenu qu'iels quittaient la salle.)

résumé : Axelle est bien soualgé.e de voir Irene partir, mais stress en voyant Eden arriver. Iel est un peu surpris.e des mots prononcés envers Ezéchiel, mais le laisse se débrouiller pour se débarrasser du dragon et se diriger vers les escaliers qu'iels commencent à dévaler.

(c) noctae

HRP : J'ai évidemment demandé à Eden pour ses propres dialogues & actions.

alors on danse !

janvier // la team

Nul doute que si le monstre de l'Angoisse n'avait pas dévoré le corps, c'est quand le souffle fut happé par la main-prison que tout vint à se précipiter - yeux dans les yeux, retrouve plus longuement l'homme muni d'une audace éhontée ; n'avais-tu pas été assez clair, que vous voir tous les deux n'avaient rien d'approprié ? Pourtant l'indécence se trouvais dans l'instinct d'ouvrir son esprit au tien - étrange de le savoir plus poli par ses pensées que par sa voix ; pour une fois.

— Ed-... à peine le temps d'une expiration.
— Je vous demande pardon ? Nous sommes invités ici comme vous, je présume.

Troublé, c'est dépassé qu'on vint à se faire libérer pour retrouver les côtés d'Axelle qui prit les devant pour arranger l'embarrassante situation ; il est, que vous aviez une mission, qui ne pouvait être interrompue pour ce genre de frivolité. Cependant, être reconnu, avait de quoi froisser les nerfs déjà sous tension ; monde qui t'entoure, au regard qui ne te lâche pas, l'endroit n'était définitivement pas approprié pour toi - pourquoi avait-on eu besoin de toi pour participer à tout cela ? Ta place était derrière les aiguilles et les couleurs ; mais contrat déjà signé une fois le tatouage apposé.

Si les prunelles s'étaient laissées aller à caresser le sol, finalement c'est dans le vairon d'Axelle que tu vins à te perdre quand iel te chuchota le rappel de vos obligations - ainsi, c'est avec plus d'aplomb que tu vins à hocher la tête, avant de lui murmurer, tout bas :

— Je te suis. Laisse-moi trente secondes.

Trente secondes volées, trop peu pour s'expliquer, impératif ; vous deviez vous élancés ensemble dans les couloirs, pour ne pas vous rater.

Au départ de ton ami.e, il te faut une inspiration pour retrouver Eden, dans un de ses regards qui semblait en dire plus long que les mots ne pouvaient le faire vraiment.

— ... Arrête de me harceler avec cette question, ce que je fais ici ne te regarde pas. fis-tu finalement, sourcils froncés, frustré de n'entendre que ça dans la boucle de ses pensées - et puis, le retour de l'impassible, mais du corps, tendu, perdu dans le besoin de s'en aller ou de rester ; et dans l'émoi, de l'adrénaline, de la colère et de l'inquiétude : Tu devrais t'en aller, Eden. finalement, langue qui claque, c'est le regret instantané ; comme un sentiment traitre, l'affreuse impression de vouloir le protéger.

C'était absurde !
Alors, la colère, elle, se fait plus forte, au combat interne - on désire prendre la fuite ! Déjà le corps prêt à s'en aller pourtant, encore rudement attrapé : sans douceur, Eden, encore, qui agrippe à en faire mal jusqu'à te rapprocher. Ça veut dire quoi ça ? pourquoi je devrais m'en aller ? c'est la grimace qui déforme les traits - homme aux émotions anéanties semblaient aussi avoir oublié ce que ressentais les autres, à l'image de lui-même. Qu'est-ce que tu caches, Ezéchiel ? souffle Eden, à la proximité affligée par le loup qu'il portait - aussi nuit que ses habits, que ses cheveux, que ses yeux, il semblait n'être qu'un condensé d'un espace inatteignable : sans bruit, sans vie, sans chaleur ni odeur, seul le silence et les faibles lumières à l'horizon ; Eden-réflexion de votre soirée partagée, te rendait aussi triste que mélancolique.

J'aimerai pouvoir te lire aussi -

— Lâche-moi ! peut-être la voix qui porte plus qu'il ne faut, tire, tire le bras, avant que le timbre ne se fasse plus bas, plus discret, mais plus hargneux aussi ; flamme de la frustration, tu semblais plus agacé que paniqué. Je n'ai aucun compte à te rendre ! siffles-tu, avant de te dégager enfin de sa prise, pour que, de tes deux talons, tu fasses quelques pas en arrière, dans l'intention très distinct de fuir ; pourtant, les yeux, eux, ne le lâche pas.

Malheureux, qu'il ne puisse pas
lui aussi, te lire
pourtant tout semblait vouloir lui dire
Suis-moi, ne reste pas là !

Trop honteuse, pensée, rejetée, tu t'en vas - trop de temps perdu déjà - pour passer les portes, avec une démarche précipitée, mais loin de ne pas paraître naturelle au vu de l'effusion lancée plus tôt. Cœur qui bat rejoint les pas d'Axelle, pour feindre les pas mesurés vers les toilettes de l'étage - et curieux, de se dire, que la respiration se calme une fois les escaliers dévalés, sous le clac ! clac ! lancinant des talons.

— Ce n'est pas tes affaires. abrupte, à la question, Ezéchiel, déjà hors de lui-même, tu cherches infiniment à te retrouver, te reconcentrer ; divaguer sur le sujet ne ferait que disperser ton esprit. Esprit que tu réouvres au sien ; tu l'entends et cela a, bêtement, un effet calmant.

Insensibles à la non présence de réseau, vous faites pourtant les frais des oreillettes inutilisables - qui avait de quoi rendre les plans d'autant plus angoissant - pourtant, malgré l'absence de retour, il fallait faire votre part, qu'importe les événements qui survenaient.

et c'est ainsi que vous descendez

(HRP : Excusez-moi pour l'attente, merci à Axelle & Antonie ♡ Du coup, vu que j'avais prévu de passer avant Axelle, j'espère que ma réponse convient tout de même et malheureusement, je ne me voyais pas faire plus court... + je passerai après Axelle pour les futurs réponses.)

♡ résumé

⇾ eden l'agrippe et le reconnais
⇾ axelle le tej et iel lui dit qu'iels doivent y aller
⇾ il lui dit qu'il arrive pour lae rejoindre
⇾ il s'engueule avec eden et lui demande de partir d'ici
⇾ il file rejoindre axelle et iels sortent dans les couloirs pour descendre les étages

La danse des Azalées

nevada & la crème de la crème

— Bien sûr ! Par ici, je vous en prie.

S'adresse tranquillement à Allary et Juliet qu'elle s'empresse de guider jusqu'à l'hôte de la soirée avant de repartir faire son travail. Le temps passe toujours très vite lors de ce genre d'événement, et Nevada ne compte plus vraiment le nombre de plateaux vides puis pleins à l'infini qu'elle a déposé sur le rebord du bar avant de prendre quelques instants pour souffler. Un verre d'eau en main, elle lance un regard à la foule -prend le temps d'analyser les besoins de ceux qu'elle aperçoit et les actions de ses collègues avant de lâcher un bref soupir.

Lorsque les préparatifs sur la scène débutent, ses doigts viennent se saisir de son téléphone afin de regarder l'heure -de remarquer aussitôt l'étrange absence de réseau. Guette les réactions des rares sur leur portable, écoute d'une oreille le discours de Rose Jenkins derrière le buffet et finit par remarquer quelques traits tirés face aux lumières bleues. Étrange, mais c'est qu'elle n'a pas le temps de s'en inquiéter. Après le discours du PDG de Parker&Co', Nevada se remet au travail -se saisit des enveloppes qu'on lui tend puis cherche Nova des yeux pour l'aider à les distribuer.

Elle n'est nulle part.
Nevada fronce les sourcils, légèrement agacée avant de finalement tendre la moitié de son paquet au premier collègue venu puis s'élance à travers les invités. Un sourire à Emma-Serrah et Magdalene à qui elle donne ses premiers cartons -un regard encore pour cette dernière qu'elle veut rassurant puis elle s'éclipse en leur souhaitant encore une belle soirée.

Les enveloppes s'offrent une à une à chacun, jusqu'à ce qu'elle aperçoive Eden un peu plus loin. Alors Nevada s'approche un peu afin de déposer les enveloppes entre ses mains et celles de ses partenaires qu'elle voit de dos, avant de finalement s'arrêter en chemin. C'est qu'Eden, elle le sait, ne montre jamais ses émotions alors pour en voir se tirer sur son visage, même d'infimes, c'est que la conversation ne doit pas être plaisante. Néanmoins, ce ne sont pas ses affaires alors

Nevada attend que les deux s'en aillent (tant pis pour les invitations) avant de s'approcher de lui. Lui tend un carton -professionnelle, toujours- un léger sourire aux lèvres.

— Est-ce que ça va ?

Ça n'a pas l'air et c'est son rôle, dira t-elle, de faire que tout le monde aille bien ce soir. Ceci dit, s'il ne devait y avoir aucun mensonge, elle avouerait s'inquiéter un peu.

Résumé :
Je me permets de rep avant Allary pck je suis pas sûre de pouvoir le faire après.
(mais de toute ma rep ne change rien pck c'est Nevada qui zieute tout sans réagir plus que ça donc) (si jamais ça devait avoir une incidence quelconque hésitez pas à me dire de modifier !)

- Nevada guide Allary et Juliet vers Rose puis repart.
- Fait son taffe tranquille et check son téléphone quelques minutes avant le discours pour vérifier l'heure, elle remarque l'absence de réseau.
- Ne fait rien de cette information, si ce n'est observer les réactions de quelques-uns qui ont le nez sur leur téléphone également.
- Comprend qu'elle est pas toute seule et repart travailler.
- Est chargée de distribuer les invitations de Rose, elle cherche Nova pour l'aider et se rend compte qu'elle n'est plus là. ((les 1ères sont pour Emma et Magdalene love))
- Remarque Eden qui a l'air bizarre (entendez qu'il est pas aussi stoïque que d'habitude) et attend que ses partenaires partent pour aller lui demander si il va bien.

Pardon c'est long.. Nev sert à rien mais elle fait bcp d'actions aussi longues que mes phrases rip

« La danse »Marko & intrigue

La soirée s'annonçait ennuyante au possible.
Marko se devait néanmoins de saluer la fibre politique du dirigeant des Dragons, il avait cet art pour fabriquer des phrases avec trois fois trop de mots.
C'est ce qui faisait toute la force du Phoenix, cette capacité à exceller aussi bien sur le devant de la scène que dans les coulisses.
S'il avait été contesté plusieurs fois suite à sa prise de pouvoir, il s'efforçait à donner tort à tous ses détracteurs.
L'ennui qu'il ressentait n'était donc pas vraiment en lien avec les activités disponibles sur place mais bien parce qu'il était conforté dans la certitude suivante : personne n'oserait défier quelqu'un d'aussi éminemment puissant que Stelian.
Néanmoins, il avait été convié à cette soirée dans l'unique but d'assurer la sécurité du dirigeant et de fait, il prêtait l'œil et gardait les oreilles ouvertes.
C'est sans grand mal qu'il constatait l'agitation qui habitait soudain les participants de la soirée.
Simple : tout le monde était visiblement privé de réseau.
Il n'était pas certain que cela concerne l'ensemble des services de communication.
Marko n'avait pas eu la chance d'être muni d'une oreillette, peut-être était-ce là d'ailleurs une stupidité venant de lui.
L'agitation était toutefois propice à l'action et persuadé que sa présence aux côtés de Stelian était inutile en raison de la protection que lui offrait déjà Garance, il prit la décision de s'écarter un peu plus de la soirée.
Se renseigner auprès de la sécurité au sujet de cette perte de réseau.
Prendre ses distances.

tl;dr : Il remarque la disparition du réseau, décide de s'écarter un peu du cœur de la soirée pour se renseigner auprès de la sécurité et avoir une meilleure marge de manœuvre en cas de problème.

RP INTRIGUE

✷

musique

Oops! I trusted someone
Never again no more
Oh, you wanna play house?
Well, I'll be the daddy

Vos échanges cordiaux se ponctuent par des sourires habiles.
Tu remercies chaleureusement Rose, le bout de tes doigts venant serrer délicatement sa main. Derrière le masque tes yeux sont plissés, un peu comme charmés.
Assises dans un coin assez isolé pour pouvoir converser, assez central pour se tenir au courant des vas et vient, le temps du rendez-vous t’as donné matière à observer.
Tes pupilles ont remarquées une agitation étouffée, des messes basses écartelées. Le pouls au bord de la tachycardie, tu cherches à épingler les silhouettes des tiens.
À les compter comme un berger craignant la venue d’un loup.
Serpent, ta main vient saisir avec douceur l’avant bras d’Allary, de quoi la tenir près de toi un instant. Tu prétextes de tes mouvements l’aider. Tes mots content une autre histoire.
« Je t’abandonne un instant. » Privée du luxe du temps pour t’exprimer, t’expliquer pleinement, tu appuies ton regard sur le sien pour confirmer tacitement.
Les omoplates crispées, tu te défais, les yeux rivés sur la corniche sur-élevée. Remontant les escaliers à contre courant dans un pas semi-pressé, tu le suis du regard.
Une unique mèche blanche, comme un trait d’union dans la chevelure noire. C’en est absurde d’être aussi reconnaissable, d’aussi peu camoufler sa présence.
À quelques mètres de la sécurité, tu accélères le pas. Un peu d’élan, maladroitement, tu le bouscules légèrement, le saisissant. À son bras, tu mènes la danse, fait demi-tour.
« C’est beau un homme qui sait s'abandonner les yeux fermés. »
Et si ta poitrine se soulève dans l’angoisse du moment, tu tentes de te ressaisir, de forcer un sourire, fébrile.
Pas comme si vos derniers échanges avaient été teintés de douceur. Cette simple pensée te donnes l’énergie nécessaire à colmater
« J’aurais apprécié être ton +1, dommage que t’ai pas proposé. Tu me présentes pas à tous tes petits copains ? »
Pas de deux, l’agacement pointe le bout de son nez sous ton insolence masquée. Hors de question de se faire dépasser. Ranger sa fierté, encaisser la verbe agressive qui risque de bientôt venir te sonner.

RÉSUMÉ
— Jules quitte le rendez-vous avec @Rose Jenkins et @Allary V. Corleone
— Elle n’a pas remarqué qu’il n’y avait plus de réseau mais bien l’agitation que ça a créé. 
— Elle s’inquiète d’autant plus en voyant @Marko Hawkins se retirer, craignant le pire. 
— Elle le bouscule histoire de l’attirer loin de la sécurité.
— En bref Jules c’est une mama bear et elle a l’impression que quelqu’un des Panthers pourrait être en danger et décide d’en avoir le cœur net.

la danse des azalées •••
RP intrigue

tu regardes Rose ; la chanson est finie, l’orchestre s’est tu et tu te retrouves à errer parmi la foule d’invités – épuisée.
des silhouettes que tu crois reconnaître, et la sienne, impérieuse, qui s’avance : Stelian monte sur la scène, et ton cœur coule ; comme un voile qui se lève dans tes prunelles bleues, le mépris et l’égocentrisme de cet homme t’apparaissent évidents, écœurants (ni Felis, ni moi n’étions importants)
et les terribles attentats dont il parle comme d’une formalité, a-t-il la moindre idée des souvenirs assassins qu’ils ravivent en ta mémoire – les pleurs, les deuils,
la solitude,
dans ce monde que tu croyais parfait, futur tout tracé, Stelian à tes côtés – il n’était nulle part, lorsque tout s’est écroulé.

et il s’enfuit de l’estrade sous les applaudissements, se mêle à la foule hypocrite ; tu l’aurais presque perdu de vue, tous se ressemblent dans ce bal superficiel, lui le premier, sourire narquois (j’en ai la nausée)

et lorsqu’il prend le chemin de la terrasse, tu es déjà derrière
haltée par la seule vision d’une femme qui le suit, te devance, et tu te ravises, t’arrêtes à quelques pas des portes vitrées.
tu n’entends rien, le bruit de l’assemblée qui protège solidement leur intimité et c’est un peu de jalousie qui vient te serrer la gorge – certainement que pour le brun, tu n’es plus qu’un souvenir lointain,
pas même une pensée, alors qu’il est omniprésent dans les tiennes ; et la jalousie se mue en colère, lorsque tu pousses finalement la porte de la terrasse pour t’y engouffrer, accueillant volontiers la brise glacée et
Stelian, sans une once de respect. Navrée d’interrompre votre conversation mais j’ai quelques questions.
ton pouvoir s’active, par un coup de chance sûrement
(ou les cieux ont décidé de m’accorder un parfait adieu, demain, je ne serais plus jamais Medea Van der Bilt, cette apparence-là, je la laisse au passé) ; tu vieillis à vue d’œil et tes cheveux reprennent leur teinte brune, ondulent sur tes épaules et jusqu’en bas du dos. tu retires alors ton masque, dans la même mimique hautaine que Stelian sur la scène – et le sourire qui orne tes lèvres, c’est en réalité la peur, qui fige ton visage

(dis-moi la vérité
la raison pour laquelle les Dragons, mon père
Felis
m’ont été enlevés)

Cela fait longtemps, je t’ai manqué ? Quoique tu n’as peut-être pas le temps de te soucier des fantômes du passé, maintenant que tu as l’air bien à l’aise dans les chaussures de mon père.
inspiration sèche – (ça fait mal, si mal dans la trachée, j’ai la gorge nouée)
Je viens suivre ton conseil de repartir sur « des bases saines ».
un coup d’œil vers la femme qui l’accompagne, n’attendant pas qu’elle parte pour continuer (et elle, saura-t-il l’aimer ?)
Dis-moi la vérité, Stelian. Sur la mort de mon père.. le moment qui se joue encore, si fort, derrière tes paupières (« je protègerai Felis, Medea, je te le promets »)

Et la mort de mon fils.

résumé: -Medea écoute le discours et se sent crever un peu lorsque Stelian monte sur scène.
- elle est vénère du coup elle décide de le suivre lorsqu'il sort sur la terrasse.
- sauf qu'il y a déjà quelqu'un avec lui, donc elle attend.
- puis en fait fuck it, elle finit par les interrompre.
- son pouvoir s'active, elle reprend sa véritable apparence, 31 ans, cheveux bruns, toussa.
- et elle demande à Stelian les comptes de Juillet 2019.

— la danse des azalées

Après le discours, Rose, en hôtesse parfaite, fait distribuer à tous les invités une lettre les conviant à la première vente privée de sa marque ; alors que chacun en découvre le contenu, la salle se fait étonnement silencieuse. Certains risquent des murmures entre eux, d'autres commencent à regarder l'héritière Jenkins, circonspects, jusqu'à ce qu'un majordome arrive précipitamment aux côtés de cette dernière, paniqué, pour lui faire lire les invitations.

Loin d'être une invitation, il figure sur le carton stylisé un texte d’une tout autre teneur :

“Vos jolis vêtements sur-mesure et tailleurs ajustés ne sauraient masquer la cruauté de vos actes, et Dieu sait qu’ils sont nombreux, on donne même aux criminels le droit - le privilège - d’un discours en bonne compagnie.

Les jeunes PDG plein de charme savent en jouer avec le public aussi bien qu’avec les héritières de renom, et mieux encore, sont au-delà de tout soupçon lorsque ces dernières et leur enfant disparaissent n’est-ce-pas ?

L’attrait de l’argent et de la vengeance les ramènent bien vite en ville, et puis les robots les plus obéissants savent jouer double-jeu également : la progéniture d’un des plus fidèles de la famille Van der Bilt n’aurait visiblement pas oublié comment joindre les fantômes du passé, quitte à mentir à son plus éminent allié - et patron, pour que la trahison soit complète.

Mais que le bon peuple d’Ellipse soit sans crainte, nous avons parmi nous une royale fouine, venue d’Angleterre et déjà cible des plus grands prédateurs. Jolie princesse envoyée par la Reine en personne, bienvenue parmi nous ! Nous avons hâte des secrets que tu sauras nous dénicher…

Certains ici présents ne pourront les délivrer de vive voix, ce n’est pas dans leurs habitudes… Mais monnayez leur vie à bon prix et ils trahiront leur propre sœur, sans le moindre scrupule, pour mieux se dissimuler parmi la foule - quel joli don, l’invisibilité.

Et d’autres créatures, aussi ravissantes que dangereuses, au visage angélique et la voix chantante, vous apporteront protection, hospitalité et chaleur humaine : n’ayez crainte, vous le leur rendrez plus tard, l’une d’entre elle gère ses filles d’une main de maître et elle saura vendre leurs charmes ; gare à vos cœurs et vos portefeuilles.

Les liens familiaux ne seront pas votre refuge non plus... Notre superbe hôtesse de ce soir a subi la trahison d’un frère - où est-il aujourd’hui ? - portant la disgrâce sur l’une des familles les plus influentes d’Ellipse - certaines rumeurs parlent de pires sévices encore ! Leur sang reste le même, mais notre œil avisé aurait remarqué un tatouage différent sur leurs corps : tentons de ne voir aucun lien avec les tragédies passées.

Certains d’entre nous ne semblent pas s’habiller de remords quant aux actes inhumains : ceux qui prônent un honneur infaillible peuvent avoir les mains les plus ensanglantées. Est-ce que dans le cas d’un enfant innocent, la culpabilité ne ronge pas l’âme aussi férocement ? Peut-être qu’un lien de parenté avec un membre éminent de la police locale décharge nos péchés, qui sait....

Les enfants ont la vie dure, à Ellipse : certaines grandes dames de la soirée pourront en témoigner, et si l’une d’entre vous manie les investisseurs potentielles d’une main de maître, c’est sûrement grâce aux années d’entraînement à la torture, dès la petite enfance : oh, mais ne serait-ce pas la triste victime brûlée qui a bien grandi, que nous voyons dans la foule ?

Quel accablant tableau que doit contempler le regretté Henry Van der Bilt.
Mais qu’il se rassure, de jeunes félins se sont donnés pour mission de rétablir ordre et prospérité à Ellipse. Avec douceur ? Que l’on ne s’y trompe pas : les fauves aussi séduisants soient-ils préparent la guerre et versent le sang des innocents, entachent leur tatouage de Panthers et abattent leurs ennemis… aussi simplement que l’on tire les numéros gagnants au casino !

Les Rois et Reines de ce soir semblent bien moins lumineux, une fois leur part d’ombre mise à nue… en partie seulement, soyez-en sûrs.

Nous vous saluons, chers invités, sachez que les Chouettes jamais ne sommeillent, toujours veillent."

Rose fait distribuer les invitations à ses ventes privées mentionnées pendant son discours. Seulement, les cartons d’invitation ont été remplacés à la dernière minute, et un message signé des Chouettes figure dans l’enveloppe.

Sont visés par le texte des Chouettes toutes les personnes invitées officiellement à la soirée des Azalées, à savoir : @Stelian C. Phoenix, @Eden Choe, @Emma-Serah A. Hottenberg, @Garance Flowers, @Irene Schwartz, @Magdalene Fowley, @Marko Hawkins, @Allary V. Corleone, @Axelle Gray.
Mais également les Panthers, qui se sont incrustées à la soirée pour semer le chaos.

Quelques minutes après l’ouverture de l’enveloppe par les premiers invités, les écrans dispersés dans la salle se brouillent, le son des hauts-parlent grésille, et après quelques secondes, un logo stylisé de chouette monochrome apparaît à l’image.
Les lumières ont été tamisées.
Une explosion a été signalée en sous-sol, où se trouve la salle de contrôle.
Le réseau n'est quant à lui, pas totalement revenu, il est très variable mais si vous avez un peu de chance, vous pouvez capter.

L'ordre reste le même qu'au tour précédent : @Rose Jenkins ; @Stelian C. Phoenix ; @Magdalene Fowley ; @Emma-Serah A. Hottenberg ; @Eden Choe ; @Orphée Jerrod ; @Irene Schwartz ; @Garance Flowers ; @Nova D. Valentine ; @Lagertha A. Nielsen ; @Ezéchiel Prince ; @Axelle Gray ; @Antonie Dawson-Byrne ; @Allary V. Corleone ; @Nevada Forster ; @Marko Hawkins ; @Juliet Drexel ; @Medea Miles

(voyez en PV entre vous si vous voulez intervertir)

Enjoy !

NB : vous avez 48h pour répondre, au-delà de ce délai on passe votre tour (mais vous pourrez toujours répondre jusqu'à ce que le tour soit clôturé)

La danse des Azalées

rose & la crème de la crème

Si elle n'en avait pas l'habitude, à force des années passées (si elle n'avait pas expérimenté dans son malheur son éloquence), elle aurait pu plonger elle aussi à pieds joints -s'abaisser et soupirer; demander grâce à ce Stelian si grand si plein d'aisance toujours. Au lieu de ça sourire simplement. Rose fière lui glisse quelques compliments lorsqu'il descend, reprend le micro pour vous annoncer la distribution de cartons à ne surtout pas ouvrir avant la prochaine animation bientôt en place. Du suspens pour plus de Marketing, c'est une technique qui ne l'impressionne plus mais qui a fait ses preuves plus d'une fois alors. Amusez-vous. En attendant profitez, pas comme elle que l'on interpelle déjà. Un agent qui glisse à son oreille le réseau disparu et ses sourcils se froncent à peine.

— Trouvez le problème et tenez-moi informée.
De chaque détail, infime détail à même de foutre à sac cette soirée.

Un regard pour Stelian qui s'éloigne en, visiblement, bonne compagnie puis Rose vaque à ses occupations d'hôtesse tranquillement jusqu'à ce que tout soit enfin en place. Annonce le défilé sur scène et l'ouverture des cartons -à peine le temps de descendre les quelques marches que déjà le silence tombe et l'on vient la prévenir, encore. Un problème.

Prend le carton entre ses doigts.
Ce n'est pas le sien, déjà (loin d'être aussi délicat)
Le lit et.
Oh.
Tombe de haut, Rose Jenkins.

— Qu'est-ce que c'est que.

Des mots couchés qui dénoncent tant de vérités, d'autres même dont elle n'a pas conscience pourtant elle fulmine fulmine si fort Rose que ses doigts en froissent le papier. Elle n'a pas les mots -doit les trouver vite pourtant car déjà la foule s'agite.
((et les paroles imprimées s'encrent si fort qu'elle craint ne jamais les oublier.))

Ils ne visent pas qu'elle.
Ils visent Stelian. Magdalene, ils visent.. Eden ? Des morts, envolés dans la nuit de simples souvenirs des fantômes et. Emma-Serah cette- (la seule fouine étrangère ici, alors le soupçon accuse)
Un regard sur l'extérieur, zappe ceux de tous les autres, copie instinctivement la télépathie de Magdalene pour avertir son chef de la situation sans alarmer le reste des invités.

— Stelian, on a un soucis. Une attaque. Double sans doute. Triple ? Observe à peine Emma-Serah avant de reprendre. Rentre. Et tiens toi éloigné de la journaliste.

Dire qu'elle l'avait elle-même invitée, lamentable erreur.
Ne fais pas attention à la troisième qui lui tourne le dos et sans se préoccuper du murmure des invités (le temps viendra bien vite) Rose cherche Irene dans la foule, la trouve et sans plus d'explications demande alors.

— Irene. Utilise ton pouvoir d'apathie sur les invités, il faut calmer l'agitation.

Se tourne vers le majordome ensuite pour lui ordonner discrètement, le timbre clair et la voix ferme, inquiète par les dénonciations qui concernent bien pire que quelques secrets enfouis.
Pourquoi diable mentionner l'ennemi s'il n'est pas là ? Ça n'a aucun sens.
Satanées Panthers.

— Bouclez toutes les issues. Débusquez ces enfoirés et amenez les-

Pas le temps de finir que les écrans se brouillent.
Les lumières se tamisent et à l'écran une chouette.
C'est. N'im-por-te. Quoi.
(effarée Rose, qu'est-ce qu'on fait maintenant ?)

— Amenez-les moi que je les tue moi-même.
Ces chiennes de Panthers comme ces trouillardes Chouettes.
Tous ennemis qu'ils soient, elle n'en fera qu'une bouchée c'est juré.

— Vous. désigne un serveur qui s'était stoppé tout proche. Éteignez cet écran. Maintenant !

Se détourne ensuite vers Stelian qui s'approche -puis un grésillement dans son oreillette, des paroles entrecoupées qui lui font observer le réseau de son téléphone (pas assez optimal, fais chier) un instant avant de comprendre et se figer. Explosion. Sous-sol. La salle de commandes, les caméras. Et merde ! Lui tend le carton.

— Tu auras mes excuses plus tard. En attendant nous sommes en danger. Tu es en danger.
Toi plus que les autres, bien plus important.

Elle repose soudain un doigt sur son oreillette, appuie pour mieux comprendre les mots sous les parasites, agacée par la situation. Elle n'entend pas tout mais croit comprendre qu'il y a des morts. Qui ? Où ? Sous-sol. Couloirs.. ? L'ennemi ? Plus rien.

— Ah, foutu réseau.

Rose inspire longuement afin de se calmer et décide de faire un rapide résumé de la situation à Stelian, avant de remonter sur scène pour tenter de rassurer le reste des invités. Le visage est sérieux mais ne laisse rien paraître de la crainte qui l'habite, elle laisse échapper sa colère et son indignation, maîtrisées toujours -le dos droit en Reine de la soirée. (diversion parfaite pour laisser aux Dragons le loisir de se préparer)

— Chers amis j'aurai préféré ne pas avoir à faire d'intervention de ce genre mais, comme vous avez pu le constater, il se trouve que des invités supplémentaires ont décidés de s'incruster au bal de ce soir. Leur message est, j'en suis sûre ((mensonge éhonté)) une injure même à notre ville et à tous ses habitants. L'œuvre de plaisantins en manque de reconnaissance, visiblement assez doués pour vouloir intimider mais pas assez pour se montrer.

Les doigts viennent défaire le nœud de son masque pour dévoiler l'éclat de ses yeux. Féroce.

— La volonté de nuire sans en subir les conséquences est grande. Trop. Grande. Alors à cette Chouette à ragots j'annonce que cela ne prend pas ! Nous la retrouverons, soyez-en certains. Et dans toute ma mansuétude je lui laisserai une chance de rédemption. ((jamais)) Pause.Ces jeux idiots n'ont pas de place ici, aussi, la sécurité s'occupe de poursuivre ces inconvenants et continuera au cours du reste de la soirée de veiller sur vous.

Légère pause. Une respiration.

— Le défilé prévu initialement va être décalé de quelques minutes, le temps que mon équipe reprogramme le matériel qui a été piraté. J'espère de tout coeur qu'il saura vous faire oublier ce malencontreux incident. Merci.

Mais Rose en quittant la scène se doute bien qu'il n'y aura pas de défilé.
Tout es déjà foutu -il n'y a plus qu'à débusquer, se venger et réparer les dégâts.

Résumé : Arrêtez-moi si je me suis plantée dans la timeline mais normalement c'est ok.

-Le 1er pavé simplement pour rappeler le défilé + le discours de Stelian + elle reparle pour vous annoncer la distrib des invitations à ne pas ouvrir avant la prochaine anim qui se prépare. Enjoy enjoy tout ça elle descend (on lui dit pour le réseau, pas contente la Rose) et reprend son rôle d'hôtesse. (remarque Stelian sur la terrasse avec Emma) (ne remarque pas les invités qui s'échappent)

- L'animation (le défilé donc) est prêt et Rose remonte l'annoncer.
Vous ouvrez vos cartons, elle a à peine le temps de descendre qu'on l'aborde encore. Les cartons son faux.

- Elle le prend, s'agace de la qualité dégueulasse avant de lire. Elle voit flou et capte certains messages. (Magdalene, Stelian, skip le sien pck c'est pas important) Doute de certains comme Eden, pense à Axelle ?? Et Emma. Elle se méfie direct et copie le pouvoir de Mag pour dire à Stelian de RENTRER. (et de rester éloigné de Emma) + missionne Irene pour calmer la foule avec son pouvoir.

- En attendant elle demande discrètement à un de ses homme de retrouver l'ennemi. Pas le temps de finir, l'écran affiche Chouette et Rose voit rouge. -Termine sa phrase "amène les et je les tue moi-même ces fdp de léopards et de chouettes".

- Pointe un serveur proche d'elle et lui ordonne d'aller éteindre l'écran.

- Stelian se pointe juste après. On lui parle dans l'oreillette. Le réseau est quasi nul donc elle capte juste des mots. Elle apprend pour l'explosion au sous-sol. Tend le carton à Stelian et fait la belle gosse en lui disant pas très subtilement qu'elle a merdé et qu'ils sont en danger.

- Ça reparle dans l'oreillette. Elle croit comprendre que y a des morts, pas sûre de qui de quoi ça bug trop. Elle fait un résumé de toute la situation à Stelian et s'en va faire la belle sur scène avec un discours improvisé.

- Elle enlève son masque en plein milieu et en profite pour annoncer le décalage du défiler. Le discours est une sorte de diversion pour tenter d'apaiser la foule et permettre au Dragons d'agir oklm c'est votre moment pour briller love.

JPP C'EST BCP TROP LONG J'SUIS MORTE.
(plus de 3h pour cette rep je veux pleurer mdr)

danse des azalées
RP INTRIGUE #1

great observatory ••• janvier 2021

le monde et sa destruction coulait sur sa peau son règne filant entre ses doigts et pourtant aucune expression n'était venue peindre son visage lorsque le visage de l'aimée disparue - tendre amante d'un temps ancien passé révolu prémices de ses histoires d'aujourd'hui - lorsque la douceur de ses formes et la clarté de sa voix étaient revenues d'un au-delà inconnu pour mystifier son univers et troubler ses ambitions : les minutes entre eux, indociles et furieuses, un secret des Dieux qui s'évanouit aussitôt que Stelian Phoenix, Président Directeur Général et Roi des Dragons revint à l'intérieur, impeccable, nu de toute offense ; sa stature immaculée et son esprit laissé dans un état secondaire proche du chaos.

et puis la voix mélodieuse et pressée de Rose à ses oreilles le sortit de son absence, il fronça les sourcils
plus marqués
et releva son regard vers la foule stupéfaite - arracha un carton des mains d'un des serveurs curieux qui s'était laissé aller à l'espionnage - le congédiant aussitôt pour s'affairer plus loin, et sa marche aveugle se stoppa lorsque Rose arriva à sa hauteur pour combler les informations délirantes délivrées quelques minutes avant.

C'était donc ça, l'alerte de Garance - et sa faute, imprudente et grave, que d'avoir ignoré l'avertissement de sa fidèle invisible lorsqu'il avait simplement avancé vers la luxure et son désir, pour suivre Emma-Serah - une étrangère, menteuse et profiteuse - aussi vicieuse que lui, après l'avoir sermonné des minutes durant pour ne s'arrêter qu'à leur baiser volé.

Stelian enrageait doucement.
Ça grondait en dedans et sa mâchoire se crispa douloureusement - il passa une main nerveuse sur celle-ci et cherchait visuellement les silhouettes de confiance en qui il pouvait encore s'appuyer : malheur à Eden, sur qui son regard s'attarda en premier, et sans aucune considération pour ses activités, ce fut d'un geste brusque de la main qu'il agrippa l'épaule de son homme de main pour le forcer à le regarder.

— J'espère pour toi que ce sont des conneries. Il osa une oeillade éphémère sur la silhouette en sa compagnie - le dédain qui l'emplissait transpirait dans chacun de ses gestes, et il revint rapidement sur Eden. On en parlera plus tard. Il y a des Panthers ici. Repère-les et note leur identité. Et ne te trompe pas.

Il lança ses derniers mots en tournant quasiment le dos, déjà reparti pour gérer la crise qui s'annonçait - et il prévoyait déjà un plan nouveau, puisque ces satanées Chouettes avaient décidé de les afficher, il prendrait la main sur leur manoeuvre : les Panthers à découvert, il les saignerait au passage, et leur imposerait d'une quelconque manière la responsabilité du désastre.

Et puis la chance revenue, il trouva Irene sans grande difficulté et passa une main dans son dos - alerte du fait qu'elle utiliserait probablement son pouvoir pour protéger la cause des Dragons (le sien par-dessus le reste) et sans tolérer le moindre ordre contraire, suivit son regard pour à son tour, tenter l'emprise sur la foule entière.

Activa son don d'hypnose et balaya la salle du regard, tentant de s'ancrer dans chaque pair de pupilles qu'il croisait - et répétait, doucement et inlassablement.

— c'est un tissu de mensonges.

et l'appui sur Irene se fit nécessaire rapidement : la centaine d'invités tirait sur son endurance et sa capacité à utiliser son dos, alors qu'il se retrouvait essoufflé et doucement amoindri, il s'obstinait toujours encore - au moins que ses épaules se creusèrent, imperceptiblement.
Si les Chouettes veillaient, il demeurait exclu pour le Phoenix de s'effondrer, il s'en fit la promesse tacite et intérieure.

Il fit finalement signe à Garance, jamais trop loin de lui - calmant un peu son palpitant à cette certitude, et éteignit un peu sa voix pour que seules ses femmes de confiance ne puissent l'entendre.

— Ne faites pas de vagues. Si ces salopes de Panthers sont bien dans la salle, elles sont foutues. Nous les ferons tomber ce soir, et tout ce carnage sera de leur faute. Si on bouge trop, c'est donner du crédit aux Chouettes. Ne cédons pas à la panique.

Son don éteint, il ferma les yeux quelques secondes et prit une profonde inspiration, avant de se reporter entièrement sur Garance et Irene.

— Est-ce bien clair ?

résumé
+ il revient de la terrasse, choqué mais ne laisse rien paraître. Il a laissé le carton à l'intérieur, donc ne sait pas ce qu'il se passe avant d'être alerté par Rose. Dès qu'il lit le contenu de la lettre, il pète un plomb mais garde son calme en apparence.
+ il repère Eden et s'il a qu'une envie c'est le défoncer, il lui ordonne de repérer des Panthers et noter leur blases.
+ il utilise son don après être revenu près d'Irene, pour hypnotiser la salle et noyer un peu la bombe que viennent de lâcher les Chouettes. Comme il faut qu'il croise le regard des gens, ça prend pas sur tout le monde et ça l'épuise énormément (du coup il prend appui sur Irene merci bb t'es son pilier)
+ il ordonne à Garance et Irene de pas trop bouger, pas riposter sous la colère, puisqu'il prévoit de faire porter le chapeau aux Panthers.
(vous êtes pas obligées de suivre ses ordres ofc hihi)

+ et c'est au tour de @Magdalene Fowley ♡

made by MISS AMAZING.

la danse des azalées

Si elle s'était attendu à quelque chose de cette veine, elle serait venue mieux préparée. Lorsqu'elle se reconnût dans les mots de son carton d'invitation, elle déglutit. La lumière, le télévisions, elle en avait mal à la tête. Elle observa Rose au loin, l'écouta, chercha du regard d'autres personne qu'elle connaissait afin de ne pas rester seule. Un petit coup d'oeil à son téléphone lui indiqua un réseau fluctuant ; au moins, ils en avaient un peu. Il y avait des murmures, puisque certains se turent. Elle repéra Stelian au loin et comprit sans trop de mal qu'il utilisait son pouvoir - sa façon de chercher le regard des autres, son visage qui tentait de rester impassible face à tant d'utilisation. Elle se permit d'esquiver ; elle n'avait pas besoin d'être calmée et c'était sa façon à elle de le ménager.

Elle était loin de tout comprendre mais capta finalement les iris de Stelian, puis ceux de Rose, à qui elle intima le même message.

— Je me charge de la journaliste, annonça-t-elle en s'immisçant dans leurs pensées et cherchant par la même occasion la rousse du regard.

Elle maudissait silencieusement Stelian de ne pas avoir gardé ses distances et encore plus Rose de l'avoir invitée ; de quoi auraient-ils l'air si elle décidait de tout dire à la presse ? Elle s'approche donc d'Emma-Serah, avec un sourire faux qui se voulait rassurant.

— Rebonsoir, Mademoiselle. Je vous transmets de vive voix les plus plates excuses de Mademoiselle Jenkins. Que diriez-vous d'aller dans un endroit plus calme en attendant le défilé ?

Elle pointa du doigt une des salles adjacentes à la grande salle ; une pièce d'expositions de l'observatoire. Elle se surprit, d'une certaine manière, à avoir un peu pitié de la journaliste - elle se retrouvait projetée au milieu des pires aspects d'Ellipse et se faisait presque pour mission de la protéger de ces inepties.

résumé:

ft. rp intrigue

la danse des azalées

Une fois les portes de la terrasse passées, Emma se laissa cinq minutes. Pendant lesquelles elle reprit son souffle ; et une main sur les mille et unes questions qui fusaient dans son esprit à une telle vitesse qu'elle menaçait de s'effondrer. Son entrevue avec Stelian Phoenix l'avait laissée avec un nombre incalculable d'interrogations, mais l'arrivée soudaine d'une troisième pièce à l'échiquier (chargée d'histoire, d'animosité et d'accusations) avait fini par avoir raison de la journaliste. Elle était curieuse mais pas suffisamment pour se montrer intrusive.

Alors elle était partie, s'était réfugiée dans un coin de la pièce, persuadée que personne ne la voyait ; mais c'était sans compter les regards en coin qui glissaient dans sa direction, les quelques murmures dépourvus d'une once de discrétion. Tous n'étaient pas concernés ; mais suffisamment pour lui faire comprendre que quelque chose n'allait pas.

Elle regarda autour d'elle et repéra le carton d'invitation que toutes et tous portaient à la main ; elle ouvrit sa pochette et sortit la sienne, lut le tissus d'inepties incompréhensible jusqu'à atteindre le quatrième paragraphe.

Son sang ne fit qu'un tour.

Royale fouine
Jolie princesse
Envoyée par la Reine en personne

Elle porta une main à ses lèvres et continua sa lecture ; avant d'être interrompue par la jeune femme avec qui elle avait échangé avant de rejoindre Stelian Phoenix sur la terrasse.

— Non, attendez ! Je ne sais pas qui vous a envoyé ni ce qu'il se passe et qu'on ne nous dit pas, mais il est hors que question de m'évincer. Elle tendit le carton à Magdalene, furieuse. De quoi s'agit-il ? Pourquoi suis-je visée ? Seuls les organisateurs de cette soirée savaient pour ma présence, et si jamais ce qui est écrit dedans est vrai... »

Elle baissa à nouveau les yeux sur le carton, et décida de prendre le temps de se calmer pour y réfléchir à tête reposée. Elle rangea la pièce à conviction dans sa pochette et se tourna vers Magdalene.

— Écoutez-moi. Je crois avoir vu quelque chose, et je pense que vous êtes en danger. Ne me demandez pas comment je le sais, c'est quelque chose qui m'arrive ces derniers temps et je ne me suis pas encore trompée... alors faites attention à vous, s'il vous plaît. »

Et par-dessus son épaule, reconnut la serveuse qui l'avait abordée. Elle s'excusa à nouveau auprès de Magdalene Fowley et pressa le pas pour arriver à la hauteur de la jeune femme. Elle eut une seconde d'hésitation, avant de l'attraper par le bras.

— Où as-tu eu ces invitations ? Qui te les a données ? »

intrigue

résumé ;
— de retour de la terrasse (encore sous le choc d'avoir assisté au début de la confrontation entre medea et stelian) elle se rend compte que quelque chose ne va pas et lit le carton d'invitation.

— en lisant le paragraphe qui lui est dédié, elle réalise que ce qui est marqué dedans est vrai.

— magdalene lui propose de s'en aller alors elle s'agace et lui fait comprendre qu'elle n'est pas dupe ; mais se rappelle de sa vision (post précédent) et décide de la mettre en garde.

— elle reconnaît @Nevada Forster (qui lui a distribué le carton d'invitation) et l'attrape pour l'interroger.

(et c'est à @Eden Choe)

la danse des azalées

☽ janvier 2021

Les mots ont claqué et n'en reste pas moins l'incompréhension ;
tu devrais t'en aller – qui résonne en boucle boucle boucle alors qu'Ezéchiel se fait silhouette dans le couloir, soustraite à la poigne –
on ne comprend pas ce qu'il fait là et il n'a rien voulu dire, pourtant il aurait pu mais n'a laissé que les questions ; à se demander si la veille soir n'avait pas été imaginée à le voir se comporter comme ça moins de vingt-quatre heures après.

et les poings qui se serrent
et l'envie de le rattraper
( et la colère raz-de-marée )

mais pas le temps de s'élancer à la suite des réponses que l'on voudrait tant obtenir,
nouvelle aura qui vient se perdre dans l'ombre de la sienne et si les yeux ne peuvent pour l'instant se résoudre à lâcher l'endroit où a disparu Ezéchiel, on reconnaît la voix qui demande si ça va.
Nevada tend un carton du bout des doigts que l'on regarde à peine, les détails de la soirée de Rose bien oubliés,
et sèche la voix – pour contrer le feu dans les veines qui pourrait virer incendie :

— Ça va. ( une pause, un soupir, un coup d'œil, détente imperceptible ) Ne t'en fais pas, ça va.

C'est ce qui se rapproche le plus d'un sourire rassurant que l'on pourrait lui offrir ; Nevada toujours un œil sur soi, on sait qu'elle n'insistera pas et qu'au pire, elle redoublera de petites attentions la prochaine fois qu'elle viendra – bien qu'on fasse encore semblant de détester ça.

Et puis les pas qui s'éloignent à peine, incertains – l'information de la présence d'Ezéchiel encore dans la tête,
les doigts qui serrent le carton sur lequel viennent se poser les yeux,
et le corps qui s'arrête seul au bord de la foule quand on en vient à comprendre les mots étalés –
ce n'est définitivement pas le carton de Rose – des secrets dévoilés à la place d'une invitation
le cœur qui s'affole bien malgré soi

plus très impassible, le robot obéissant – double-jeu, foutu, éclatée la vérité,
les doigts qui se contractent alors qu'on lit encore et encore, espoir que les phrases changent mais les onyx captent les autres autour partout autant que les lettres sur le papier,

— C'est quoi ce bordel, put-

Papa, Papa là-bas ; Papa aux yeux vrillés sur soi, Papa qui transperce le corps de part en part de son regard, Papa sait ( tout le monde sait maintenant ) ( ou pas, peut-être que ce n'est pas si évident que ça )
Non, Papa sait.

Et glacé, le corps figé sous les prunelles du père,
alors que les écrans se brouillent les sons grésillent les lumières baissent.
( chouette à l'écran )

Tout ce bordel achevait le foutoir que la présence d'Ezéchiel avait enclenché,
plus rien n'allait et soudain poigne sur l'épaule et Stelian est là,
Stelian au feu dans les yeux ( Stelian sait, lui aussi )
mais le masque impassible qu'on croirait vrillé au visage – alors qu'en-dedans panique gronde à la limite de l'engloutir :

— . . . rien à dire d'abord, il ne laisse de toute façon pas l'espace à la justification, avant un acquiescement de la tête aux ordres lancés. Je m'en occupe.

Onyx sur le dos du roi-Dragon, quelques secondes, avant que les pensées rattrapent :
lancé à la Chasse aux Panthers pour les siens,
premier nom facile à donner, Ezéchiel Prince ;
et pour la première fois depuis jamais, le doute

on ne sait même pas pourquoi
pourquoi l'hésitation
ça devrait être facile pourtant
entre la famille et un mec qui n'est rien
( juste une comète dans notre ciel sans étoile )

et au milieu de la foule,
Eden-perdu semble se noyer sous le poids de trop de choses à la fois.

awful

( résumé ):

Ses yeux lui piquent, à les garder ainsi ouverts pour ne rien rater,
pour que chaque seconde compte,
que chacun de ses gestes soit précis.
Voilà qu’il a déjà fini, il a tout assemblé et son rôle se terminera lorsqu’il retrouvera sa partenaire. Il déglutit difficilement, pourtant, car il a peur. Non pas pour lui, mais pour celleux qu’il chérit et ne pourra pas aider, surveiller, ne saura pas s’iels vont bien.

Inspiration ;
expiration,
ses doigts attrapent le fruit de son travail, malgré tout un peu lourd. Il remet son masque pour ne pas que l’on voit son visage ;
il a vu des ennemi.e.s,
les cheveux de jais et la folie au regard dragon,
(ne voudrait pas croiser Irène, car les souvenirs sont amers,
brûlent la gorge).
Il ouvre alors la porte des vestiaires, tout est vide, c’est le silence le plus total ;
(ne sait pas ce qu’il se passe, aux étages les plus hauts ;
ne sait pas que leur présence a été annoncée).

— j’ai fini d’assembler, je monte.

Un doigt sur son oreillette, il ne sait pas si celle-ci fonctionne. Il s’adresse à toutes les Panthers, en espérant que tout le monde soit à son poste, que les choses se déroulent dans l’ordre, car ce soir, iels passent à l’action. Ce soir, le sang coulera, et s’il le faut, il se baignera dans sa culpabilité.

Les bras chargés, il grimpe les marches une à une, traverse les escaliers, la montée des étages lui paraît interminable. Il s’arrête cependant parfois pour se cacher des gardes sur son chemin, ou bien pour éliminer ceux dont Lagertha et Nova n’ont pas pu s’occuper ;
(pensera à remercier irene et ses armes silencieuses ;
plaisir que de lui voler son pistolet ;
n’en aura que guère besoin).
Sur son chemin, il croise Axelle et Ezéchiel, mais le temps presse, alors il se contente d’un hochement de tête, alors que l’angoisse lui serre doucement le coeur lorsque ses yeux accrochent ceux dépareillés d’un visage brûlé.

Et finalement, vient la rencontre avec Antonie ;
cheveux de nuit, regard des enfers,
il la reconnaîtrait entre mille.

— ça va ?

Il aimerait prendre le temps de s'inquiéter plus, de s’assurer que tout ira bien, mais déjà il entend une explosion dans les étages plus bas. Ses sourcils se froncent, ses yeux se font plus sombres, inquiets, espère que tout ira bien pour celleux qu’il a vu descendre.

— tout est lancé, c’est écrit juste là. fais attention à toi. il appuie à nouveau sur son oreillette en espérant que les grésillements qu’il entend ne gêneront pas les autres. tonie a pris le relais, je reste pas loin si jamais ça tourne mal.

Un soupir.
Tout devrait bien se passer,
tout est prévu.
Alors, il se retire et attend.

résumé

Spoiler:

la danse des azalées

❙ jan. 2021

l'avantage des secrets
c'est l'effusion de ((trop plein chaos en feu de joie))

qui s'allume dans le regard des curieux passants quand vient l'heure des ébats.

ça bat son plein ((mais rien ne va))
ça continue à filer les déboires ((mais attention attention
quand sonne le glas))

des fricotements aussi lâches que les putréfactions de la ville d'ellipse

qui nourrit les pires instincts en son sein ;

ça aurait pu être une belle soirée, finalement

ah si
si seulement

si seulement les oiseaux nocturnes n'avaient pas de becs pour picorer ni de serres pour y écrire

ces mots acérés sur un bout de papier
si les félins n'avaient pas de rage entre les crocs
ni l'imprudence d'ainsi se faufiler
((dans la gueule des plus grands prédateurs))
quel amour en hérésie le chaos la fortune
la violence les censures

et ça exp(l)ose sous les yeux

shhh

les ((non-dits)) si bien gardés ;

et si il n'y avait que ses goûts de brûlure à révéler
en fait irene leur aurait ri au nez ;
ne se cachait-elle jamais d'avoir
enjolivé oh
rejeton van der blit d'un feu qui se voulait adoré

aussi extatique que la courte adrénaline de lae savoir en ville

pour le temps d'une soirée.

mais ;
le danger est là que les chouettes le savaient
en narrateur omniscient qui se fâchent du courant de son histoire
celle que la ville prend en grossissant les péchés
brise le quatrième mur pour invoquer la terreur aux tous-puissants

oh ! action vorace fêlure audace
si les plumes bien encrassées ne s'adressaient pas déjà aux dieux de la cité ;

même une encre de première qualité de

vermeil velours ne pouvait rendre plus pardonnable la cruauté de leurs mots.

ça murmure ça froisse ça vient en écho aux oreilles d'irene
rose a des claquements de talons digne d'une grande dame oh
elle la prenait presque en pitié que sa grande fête soit ainsi gâchée ;

mais irene la respectait un peu trop pour appeler cela pitié

alors se contente d'acquiescer à sa demande, d'un air grave car

car en fait
en fait il y a des putains de chouettes des bâtardes de panthères qui s'attaquent à la famille ;

quelle audace.

puis voilà qu'apparaît encore en soudaine éclipse engagée et de toute majesté
stelian
((toucher qui vient glisser en rivière de braises sur son dos sur la peau qui vient répondre aux ordres ainsi énoncés))
il a ce regard qui vous attache à son âme vous enchaîne à ses pieds
au calme pesant d'une mer d'huile ((prête à imploser)) ;

irene a une épaule stable à lui prêter pour qu'il s'y maintienne
en ancre qui chaloupe dans ces eaux tourmentées
car s'il devait exploser elle le suivrait dans l'artifice des feux ainsi provoqués
((car c'est beau quand ça brûle sous les pieds.))

il abat ses volontés sur les invités ça tombe comme des mouches en chaînes au cou ;

et garance arrive elle a des sens affûtés qui viennent
s'il le faut
en barrière barbelés pour ((les)) protéger ((nous)) protéger ((les)) écarteler

❝ bien compris.

y avait-il vraiment quelque chose de plus à ajouter ;
et il fallait s'en aller enchanter la foule
de son doux toucher
leur donner un sommeil un peu doux
sous le vitreux de leurs pensées ((en constante marée))

une main qui serre le bras de stelian pour lui indiquer qu'elle s'en allait ainsi à la guerre
((s'il te plaît que j'en sois une fierté à tes yeux de fer)) ;
et son propre regard d'un froid d'été se détourne un peu plus loin

eden-perdu a des croisées de chemins qui viennent l'ancrer,
immobile,
au milieu de la foule qui tombe peu à peu sur son chemin

((un deux trois valse
de ses mains sombrer
dans une apathie nouvelle
un au-delà devant les yeux grands ouverts
oh bonne nuit sous les paupières)) ;

et quand elles viennent se poser sur les épaules d'eden pour le tirer du chaos de sa tête ;
((au moins, ainsi assumait elle pouvoir l'en tirer))

c'est sans la berceuse qu'elles chantaient jusque là sur le chemin.

❝ ((m'accorderiez-vous)) une danse pour traquer des panthères ;
ça te dit ?

une pointe d'éclat dans le fond de ses propres rétines
de celles qu'eden connaissait car
quand il est temps de chasser ; c'était là l'éveil

quand il faut protéger la maison.

et se faire une valse à quatre mains ;

❝ il est dit… qu'une d'entre elles est là dans cette grande demeure ;
les yeux vairons,
est-ce que t'en aurais vu passer ?

irene ôte son masque
car pour se faire reine des foules prédatrice des autres
il n'y a besoin que sa volonté

et des passions glacées en trophée.

résumé : (déjà dsl c'est 48h un peu + j'écris sur tel et ça va être long mdr je m'en rends pas compte sur petit écran + jspr que j'ai pris toutes les actions en compte jpp)
irene n'est pas inquiétée plus que nécessaire par les chouettes par abus de confiance ou simplement confiance en sa mifa. ça l'enrage quand même faut pas abuser. à la demande de rose, elle commence à user de son pouvoir d'apathie sur les invités et quand stelian la rejoint c'est avec plaisir qu'elle s'ancre à ses côtés. puis c'est l'heure d'aller danser dans la foule pour faire de cette nuit l'oubli des tissus de mensonges (en étaient-ce vraiment), et irene invite eden pour trouver les panthers ((axelle)) sans se douter (ou peut-être un peu) de son dilemme intérieur.

code par drake.

@du monde