Le deal à ne pas rater :
Funko POP! Jumbo One Piece Kaido Dragon Form : où l’acheter ?
Voir le deal

(end) [tw: overdose] You who wish to conquer pain • Temperance

Aller en bas
Messages : 99
Âge : 24 ans
Autre(s) compte(s) : Kirill Soloviev • Jack Kilbride
Inigo Salazar

Sometimes it’s better not to know
Inigo Salazar
Sometimes it’s better not to know
Jeu 6 Mai - 16:22
You who wish to conquer pain
You must learn what makes me kind.
The crumbs of love that you offer me
They're the crumbs I've left behind.
ft. Temperance



BZZT BZZT
La vibration sur ta table de nuit te fait aussi trembler la tête.

Vibre vibre le telephone,
BZZT BZZT

BZZT BZZT
En vain il vient placer sa tête sous son oreiller comme si cette barrière de mousse allait endiguer l’appel.
Mais BZZT BZZT
BZZT BZZT
Même avec ses mains sur les oreilles il sent son corps trembler.

tu peux plus l’ignorer, de toute façon ce n’est pas comme si tu dormais.
Inigo, tu imagines les doigts maniaques et tremblant envoyant les messages toutes les secondes,
implorant tu ne sais quoi, quelque chose qu’il ne faut plus que tu donnes.


Il avait essayé de se faire plus absent, de ne répondre qu’une fois sur deux, d’inventer des excuses. Espérant que les choses se calment comme une maladie qui passe sans qu’on la remarque.

Mais tu as assez ignoré Inigo il faut
arrêter de fuir.

BZZT BZZT
BZZT BZZT

Dans le salon la lumière est bleue, les programmes de la nuit s’étirent dans le silence de la pièce. Ah, c’est encore une rediffusion.
Ah, maman est là dans le salon, il
éteint la télé et vient l’embrasser sur le front.

Sitôt que ta peau touche la sienne tu es pris de nausée.

¿ Mamá ?

Maman prend une grand inspiration, comme on reprend de l’air après une longue apnée alors indigo sursaute, il espère : elle va se réveiller ! Mais non, la tête aux cheveux gris roule un peu plus sur le côté dans cette aphasie malade que l’on n’oserait pas appeler sommeil
peut être seulement une léthargie empoisonnée.

Mamá… me voy…Tu la préviens comme si elle pouvait t’entendre ou remarquer que tu t’absentes.
Tu remontes le plaid de crochet, à moitié fini. Projet abandonné par les doigts tremblants, trop vite fatigués par les mail à l’endroit
à l’envers
à l’endroit
 à l’envers.
à l’endroit
à l’envers.
à l’endroit
 à l’envers.
à l’endroit
à l’envers.
à l’endroit
 à l’envers.


Y’a personne dans le bus de nuit,
enfin si :
Les lèves-tôt au visage tiré, endormis sur leur journal,
Quelques personnes ivres qui rentre d’on ne sait où
qui s’échouent sur les banquettes et ne bouge plus du tout.
C’était peut être heureux, c’était peut être pour noyer la peine, qui sait. Quoiqu’il en soit à la fin c’est pareil.
Tu regarde les corps alcoolisés chahutés par le bus qui tourne au coin des rues. Tu te dis, Ah et si l’un d’entre elleux tombaient ? est-ce qu’iel se réveillerai ?
Tu sais que non, iels sont bien trop accroché dans leur coma d’éthanol.
Et puis y’a toi
toi qu’a rien à faire là mais qui est là tout de même,
à cette heure là on dort à poing fermé. Oui, tu le sais, et tu as éteint ton téléphone pour l’empêcher de vibrer.


Mais dans sa tête ça fuse encore, c’est un bruit blanc qui ne veut pas s’arrêter alors il ferme les yeux, pose sa tête contre la vitre pleine de buée,
c’est sale mais tant pis
à cette heure de la nuit personne ne lui en voudra
de grappiller quelques minutes de répit.

C’est flou, flou le trajet de bus, flous les étages d’escalier à monter sans entrain, flou sa main sur la sonnette et le bruit que fait la poignée.

Et quand il passe la porte, il ravale la nausée, prenant bien soin de rentrer ses épaules en enjambant le palier. Les mains moites sont bien cachées au fond des poches de sa veste : non, non ce n’est pas de l’angoisse, voyez vous à cette heure de la nuit il fait encore frais.
Voila qu’il rase les murs pour être loin de lui, les doigts s’accrochant aux paumes, les ongles dans la peau pour se faire penser à autre chose tandis qu’il regarde ses pieds.
(pour ne pas voir l’état de l’homme qui l’a appelé.)

Temperance, il est tard.

Ou tôt, tu ne sais plus s’il faut dire bonjour
ou bonsoir.








Dernière édition par Inigo Salazar le Sam 5 Juin - 19:36, édité 2 fois
Messages : 164
Âge : vingt neuf ans
Autre(s) compte(s) : apollonia & paz
Temperance Bland

Never sleeping always creeping
Temperance Bland
Never sleeping always creeping
Ven 7 Mai - 20:41
i have begun to ask for you
i who have no need
Temperance n’a pas bougé de la table de cuisine où il s’est assis, même lorsqu’il entend le son de la porte qui s’ouvre (il la laisse déverrouillée depuis quelque temps, c’est plus pratique, on ne perd pas de précieuses secondes à sonner, à aller ouvrir, à se tenir chacun de son côté de cette bien mauvaise habitude).
Il n’a pas bougé, mais il a fermé les yeux, un court instant, le temps de laisser passer la satisfaction honteuse qu’on ait enfin répondu à ses appels de plus en plus pitoyables. C’est qu’il n’arrive plus à dormir sans faire venir le pauvre garçon chez lui, plus il attend, plus c’est pire, plus ça le gêne, plus il est triste de ne pas avoir résisté cette fois.

Mais si c’est Inigo qui lui fait faux-bond, ah comme il rage dans son insomnie, comme il peste contre ce monde égoïste, contre les cigarettes qu’il enchaîne et qui ne lui apportent plus aucun confort, contre les rêves éveillés plein de boucherie où tu fouilles les
tendons les nerfs les abats à la recherche de ton briquet de tes clés de ton téléphone dans la moitié d’un homme qui tâche tout de ce qu’il relâche, du sang brun mêlés des sucs des glaires

il a beau fumer les cigarettes à la chaîne et ses mains puent toujours de s’être mises là où il ne fallait pas, là où aucun corps ne devrait être découvert.

Alors il appelle Inigo, pour lui demander de refaire ce qu’il a fait à l’hôpital, lui faire oublier sa blessure au bras qui
pique qui gratte sans cesse qui guérit mal qui pulse
Il a oublié comment on a mal quand on est fait de chair alors il ne la laisse jamais tranquille, il a toujours la main dessus, les ongles autour, il cherche les morceaux de balles qui ne sont plus là mais qu’il sent encore, qu’il sent remonter jusqu’à son coeur et qui vont le
tuer.

Il sent trop de choses et il déteste cela, alors il rampe pourqu’Inigo vienne le voir, fasse peu importe ce qu’il fait, cette magie qui fait vendre de stupides tisanes
Tu t’en fous, des tisanes, des cobras, tu veux juste fermer les yeux et ne rien y voir, ne rien y entendre, avoir la paix pour quelque minutes avant que tout recommence, que tu passes sa journée derrière un bureau à manger tes doigts tremblants en attendant la nuit qui ne vient jamais sans lui.

Il ne serait pas si tard si Inigo n'avait pas mis si longtemps à répondre.
« ...Ah oui? »
Tu ne peux pas lui dire cela, les yeux fixés sur le mur, la main sertie d’une cigarette éteinte dont le pouce passe sur tes lèvres sèches dans une sorte d’absence frénétique.

Les cendriers sont pleins, les plantes portent leurs feuilles bien basses, certaines trop arrosées d’autres pas assez, elles cherchent le soleil dans cet appartement où tous les stores sont baissés.

Ils n’ont plus de salutations à se donner, Temperance ne sait même pas ce qu’il demande à son disciple tous les soirs, tous deux prennent peur à le nommer. Temperance préfère remettre tout à l’oubli pour ne pas penser à ce qu’il fait et ce qu’il dit quand il a l’impression que son crâne tente d’échapper à la peau tendue de son front, comment il passe des supplications aux colères dans la même plainte désespérée.

Ce soir (ce matin?), c’est pire que tout
(parce qu’Inigo t’a ignoré hier, cruel derrière ses joues roses, il se joue de toi, il doit aimer ça, le pouvoir qu’il a sur toi, il doit relire les messages en riant avec tu ne sais qui, il oit bien aimer se venger, se penser le maître)
c’est pour ça que


« C’est la dernière fois, promis. »

Demain, il allait se reprendre en main. Il l’a écrit dans son agenda, il s’est programmé une alarme à son horaire. Demain, ça suffit, il changera de vice, trouvera Jésus, se mettra au crossfit, il n’en sait rien. Mais c’est bien la dernière fois.

Aussi bien s’éclater la tête comme il faut pour une dernière fois.

Il écrase sa cigarette à peine entamée faute d’avoir tiré dessus, avant de faire un court mouvement de tête vers l’autre toujours dans l’entrée. Inigo n’a plus besoin d'instructions à ce stade. Il n’a qu’à faire opérer sa magie au plus vite,
s’il est si pressé.

code par drake.
inigo & temperance
Messages : 99
Âge : 24 ans
Autre(s) compte(s) : Kirill Soloviev • Jack Kilbride
Inigo Salazar

Sometimes it’s better not to know
Inigo Salazar
Sometimes it’s better not to know
Sam 8 Mai - 12:33
You who wish to conquer pain
You must learn what makes me kind.
The crumbs of love that you offer me
They're the crumbs I've left behind.
ft. Temperance



La porte claque derrière lui et voilà qu’il avance comme une procession esseulée au milieu de cet appartement qu’il connait bien pourtant.

Les stores sont baissés, voilà qu’il fait sombre, peut être Tempérance ne sait-il pas quelle heure du jour ou de la nuit s’étire dehors. Pas de pas dansants, pas de petit tourbillons d’air chaud, il se fait brise tiédasse qui vient à peine secouer les feuilles des plantes.

Il glisse des doigts sur les branche d’un ficus, le bout noirci des feuilles lui crisse dans la main, et voilà qu’elles lui restent dans les paumes. Inigo les laisse tomber par terre en virevoltant, transperçant le nuage de fumée qui vole bien bas, comme une couverture grise qui vient tout assourdir.

A pas lent, voilà qu’il se traine dans la cuisine, la porte est entrouverte, laissant glisser la lumière jaune qui fait danser les dernières arabesques de fumée. Mais Inigo rase les mur, garde la tête baissée.

ALLONS ALLONS COURAGE INIGO VOILA QUE TU RECHIGNES A REGARDER CE QUE TU AS TOI MÊME PROVOQUÉ
OH MAIS LACHE ! QUEL LACHE !
ARRÊTE DE CHIALER.

Tu serres tes poings dans les poches de ta veste comme si cela pouvait conjurer un peu de courage, mais c’est bien bête. Tu serres juste tes doigts moites qui te donnent envie de gratter, gratter, gratter la peau
Et si tu grattes jusqu’à la décoller ?
peut être que tout s’arrangerait ?

Enfin, tu te reprends car tu lui dis pour la première fois ce que tu n’as jamais su dire. Un mot simple qu’on ne trouve pas dans les profondeurs de ton vocabulaire toi qui ne sais pas dire
 Non. 

Inigo fait le tour de la table, pour se tenir face à lui, comme s’il allait s’assoir avec un ami à cette heure avancée du soir. Pourtant, aucun mouvement vers la chaise ne s’esquisse il a, voyez vous, gardé ses chaussures et sa veste.
Il n’a pas pris le temps de se mettre à l’aise (c’est qu’il ne l’est pas du tout).

Il reste là, le dos droit, enfin il contemple le visage tiré de Tempérance, le teint gris et le poids des nuits qui lui pend aux yeux
la lueur fébrile et folle dans l’oeil terne, celle qui cherche comment se réparer,
celle qui cherche les mains empoisonnées.

Et tu sais,
tu sais que c’est le point de non retour, qu’après cela c’est fini. Que les dernières fois et les supplications se multiplient et se dédouble, demain promis devient le jour d’après, qui devient le jour d’après qui devient le jour d’après.
qui devient le jour d’après
qui devient la chute dans l’aphasie.


Il n’y a pas de dernière fois Tempérance. Il faut arrêter. Tu as assez cru aux dernières fois, tu as assez laissé de changes en espérant que Temperance, oh Temperance serait assez fort pour te quitter.

Mais la fermeté est si étrange à Inigo, voilà que sa voix tremble et qu’il s’accroche au dos de la chaise, comme s’il fallait se tenir pour ne pas chuter. C’est une supplication aux yeux mouillée.
Vous avez besoin d’aide.
je ne veux pas vous tuer.





Messages : 164
Âge : vingt neuf ans
Autre(s) compte(s) : apollonia & paz
Temperance Bland

Never sleeping always creeping
Temperance Bland
Never sleeping always creeping
Sam 8 Mai - 15:58
i have begun to ask for you
i who have no need
Sa main retombe sur la table lorsqu’il se retourne, arraché de la contemplation du mur par ce qui aurait pu tout aussi bien être la pire des obscénités. Temperance est visiblement choqué, peut-être encore un peu perplexe, comme s’il voulait laisser la chance à Inigo de s’être simplement fourvoyé.

On ne te dit pas non, et entre toustes, pas lui. Il ne t’a jamais dit non, pourquoi alors, dirait-il non au pire des moments? Alors que te voilà au plus bas, que tu as déjà les genoux élimés d’avoir rampé pour le faire venir ici? Inigo ne ferait jamais ça. Il ne te ferait jamais ça.

Il suit l’autre des yeux alors qu’il fait le tour de la table, guettant le moindre petit signe, la moindre ébauche de phrase, la suite tant attendue
« C’est une blague » « Je vous taquine » « Après tout, je vous dois tant » « Après tout
je vous admire. »

Mais la suite ne vient pas, Inigo ne s’assied pas, quelque chose cloche, quelque chose coince, quelque chose racle derrière son crâne. Mais Temperance espère encore (pas parce qu’il a le choix, c’est la faim qui espère toujours car elle ne connaît ni décence ni raison.)

Mais l’espoir tourne vite à l’aigreur, comme sa bouche surprise se tend en un sourire incrédule et plaqué, prêt à craquer. Non, Temperance tu as bien entendu. Il te refuse et en plus il te nargue,

« Tu te moques de moi. »

Ce n’est pas une question, ça a plus le son blessé des réalisations paranoïaques, celles qui se sifflent à mi-voix avant d’hurler.

« Tu fais tout ce chemin juste pour- »

Il s’arrête en entendant son ton monter malgré lui, heureusement que la peur le prend à la gorge pour l’empêcher de vociférer.
Il ne faut pas crier, il ne faut pas le faire fuir, déjà qu’il se tient prêt à courir vers la porte. Il faut se calmer, si tu es calme, Inigo verra la raison. Tu as de bon arguments après tout, tu en as plein, des tonnes.

Il inspire bruyamment par les narines, ses mains allant tirer la peau de son front dans un geste affolé. Sa voix se fait encore excédée.

« Je te demande juste- »

Pas assez calme, les mots se bousculent, une envie de crier et de rire et peut-être un peu de pleurer tout en même temps, juste cette boule dans la gorge qu’il n’arrive pas à passer. Ça va le faire fuir. Il te méprise déjà, il te prend déjà en pitié, il faut se calmer.

Alors Temperance se lève de sa chaise avec une autre grande inspiration. Il se retourne, dans une dernière tentative de pudeur, comme le coin où on envoie les enfants décolérer. Si de le voir dans sa chemise, sans cravate ni veston, donne déjà l’impression de le surprendre dévasté et dévêtu, dans son dos, en plus, là où les sueurs font coller le tissus, on peut deviner les formes d’un serpent que personne n’a vu, qui se braque tristement lorsque Temperance se passe les mains sur sur le visage en vain.

« C’est la fatigue », lance-t-il au mur.

Ce n’est pas toi, ce sont les nerfs. Tu es épuisé, tu as besoin de vacances. Ou juste d’une bonne nuit de sommeil, c’est tout ce que tu demandes. Juste une bonne nuit pour repartir du bon pied demain, faire table rase, reprendre sur de bonnes bases. Mais Inigo ne veut pas te la donner.

Tu arrives enfin à te calmer quand l’idée te vient. Il ne sert à rien de se fâcher, ça ne marche pas avec Inigo. À quoi bon engueuler les tendres? Tu sais ce qu’il veut, tu sais ce que tu dois donner en échange de la paix. C’est un semblant de contrôle qui t’apaise assez pour lui faire face de nouveau.


Il se retourne et commence à faire le tour de la table pour rejoindre Inigo qui se tient de l’autre côté, l’air calme, mais l'œil encore hagard.


« Tu as raison. Tu as raison Inigo, j’ai besoin d’aide. C’est pour ça que je t’ai fait venir. »

Il ne marche pas trop vite, il ne faut pas le faire fuir, pas le menacer, juste te mettre entre lui et la porte, pas besoin d’être trop près, c’est une question d’angle. Il ajoute, entre le supplique et l’oukase.

« Tu veux m’aider, pas vrai Inigo? »

code par drake.
inigo & temperance
Messages : 99
Âge : 24 ans
Autre(s) compte(s) : Kirill Soloviev • Jack Kilbride
Inigo Salazar

Sometimes it’s better not to know
Inigo Salazar
Sometimes it’s better not to know
Sam 8 Mai - 22:38
You who wish to conquer pain
You must learn what makes me kind.
The crumbs of love that you offer me
They're the crumbs I've left behind.
ft. Temperance



Quand Tempérance hausse le ton, il retient un hoquet, un petit cri surpris qui vient mourir dans sa gorge aussi vite qu’il est sorti.
Il n’a jamais fait cela,
il n’a jamais haussé la voix sur lui non, il a toujours fait preuve d’une patience exaspérée, de quelques mots sifflants qui s’égrainent dans des insultes qui ont des airs de cajoleries
(idiot, idiot, idiot, oh il n’a jamais autant aimé les injures que dans ce ton si doux.)

Non ! 
Bien sur qu’il ne se moque pas de lui, voilà qu’il exulte.
non , dit-il une seconde fois plus doucement, comme pour calmer une bête qu’il aurait coincé là.

Mais c’est dur de résister quand il se retourne, il n’a qu’une envie c’est de lui ouvrir les bras
il veut
poser ses mains sur l’épaule serrer le muscle caresser le bras recoiffer les cheveux attraper le coude et le bas du dos n’importe quoi poser ses mains quelque part poser ses mains quelques part poser ses mains quelque part
tendre ses doigts à celui qui se noie
il n’aime pas voir souffrir, est ce que l’autre comprends au moins comme ça lui fait mal de devoir rester planter la
de lutter contre son dos qui ploie et ses mains qui veulent s’échapper à lui, qui veulent toucher toucher toucher, pour apporter un geste de confort, pour alléger les peines et les maux et le mal pour arrêter les supplications.

Mais,
tu fermes les yeux et tu penses à ta mère
tu penses à elle qui dort plus qu’elle ne sourit, qui soupire et s’assoupit sans que tu ne puisses la voir puisque tout le jour tu es parti.
tu penses que ce n’est pas bien de vivre dans ce coma
tu ne veux pas voir Tempérance comme ça.


Les mains dans ses poches viennent s’enfoncer dans son ventre,le tissu veillant à ce qu’il ne s’écorche pas, mais juste assez pour penser à autre chose que le bruit des pas
qui s’approchent.

Il s’avance,
il s’avance tu recules d’un pas
car tu ne sais pas ce que tu ferais si
par mégarde il vient trop près de toi.


Oui !  oui tu lances bien sûr que tu veux l’aider, bien sûr. Tu ne demande que ça. Bien sur que je veux vous aider mais- 

A bas les suppliques et les serpents dans sa bouche, presque tu les sens siffler près de toi.
pourtant,

mais - 
pourtant tu ne devrais as avoir peur de Tempérance, n’est ce pas ?
alors
pourquoi ?

Je 
Pourquoi tu recule encore ?

Ton dos vient rencontrer le bord de la cuisinière, déranger quelques casseroles et autre vaisselle qui traine là, abandonnée.
Ce n’est tellement pas Tempérance non, Tempérance est toujours tiré à quatre épingle, son dos est raide même dans ses habits du dimanche,
même quand il se laisse couler
C’est ton modèle après tout il ne peux pas se briser comme une structure bancale.
Ce n’est pas cet état de désordre ni même cette voix qui hausse le ton quand elle s’adresse à toi.

C’est ma faute, j-je ne ferais que tout empirer. 
Il hoquète en écrasant son dos contre le mobilier de la cuisine, VOIL À ! VOILÀ C’EST DIT C’EST SORTI C’EST AVOUÉ (à demis-mots seulement , c’est avoué ! voilà !)
VOILÀ
mais il n’a rien à craindre n’est ce pas ?
n’est-ce… pas ?
Tempérance ne lui fera jamais de mal
Il ne ferait jamais ça.





Messages : 164
Âge : vingt neuf ans
Autre(s) compte(s) : apollonia & paz
Temperance Bland

Never sleeping always creeping
Temperance Bland
Never sleeping always creeping
Dim 9 Mai - 4:37
i have begun to ask for you
i who have no need
Il opine, couine des oui et des bien sûr, mais Inigo, se faisant recule devant chaque pas que Temperance fait en sa direction. C’est qu’il n’est pas au-dessus des mensonges et de la tromperie. Mais, pas à toi. À toi il avait promis de donner toute les vérités et attentions. Alors, pourquoi dit-il une chose pour en faire une autre? Qui de tes ennemi‧e‧s a bien pu se pencher à son oreille pour qu’il te tourmente ainsi?

Le bruit des casseroles qui s’entrechoquent les font tous deux sursauter, alors qu’ils réalisent de manière sans doute bien opposée qu’il n’y a pas d’autre issue qu’à travers Temperance. Il s’arrête, pourtant Inigo panique toujours, ses yeux le fixant avec effroi.

« Inigo, voyons, c’est moi. Pourquoi tu- »

Il s'interrompt, la main qui aurait voulu se tendre dans les airs vers l’autre quand ce dernier s’étouffe dans de grandes déclarations coupables,
seulement ce ne sont pas des vérités que Temperance est prêt à entendre, pas avec le manque qui rugit dans ses veines, sur la voix d’Inigo, il entend d’autres mots, il voit des mensonges plus que l’inavouable trahison. Alors, il se fait des histoires plus facile à avaler.

Il a peur de toi. Te pense-t-il dangereux? S’accuse-t-il de crimes au hasard pour que tu le laisses tranquille? Qui donc est venu lui empoisonner l’esprit? Qui a pu lui faire croire que tu étais son ennemi pour qu’il te fuie ainsi? Ne lui as-tu pas tout donné? Bien plus qu’à toustes les autres? Bien plus que tu ne l’aurais voulu parfois? Connait-il seulement la valeur de ses choses pour toi? Ce n’est peut-être rien pour lui, lui qui virevolte et qui prend toutes les mains dans les siennes, ce n’est pas grand chose, c’est comme respirer, il accorde sa confiance à toustes, même à toi. Mais plus maintenant, pourquoi donc?

« Non », refuse-t-il simplement.

Ce n’est pas la faute d’Inigo s’il ne dort pas, ce n’est pas la faute d’Inigo si tout le monde s’est ligué contre lui, ce n’est pas sa faute si
sa mère lui a menti.
Mais, ce qui est bien dans les mains d’Inigo, c’est ce refus de prendre la sienne, ah comme il le regarde de la berge se noyer, la bouée dans les bras. Temperance n’a que faire de qui l’a poussé s’il peut se tenir la tête hors de l’eau.

Il hoche la tête dans le vide, comme pour se préparer à quelque chose, puis il se met à genoux. Inigo pourra bien rire, prendre les photos qu’il voudra, raconter ce moment à ses ami‧e‧s autour d’un verre, il n’en a cure. Temperance lève les bras dans un geste un peu trop brusque, une mise en scène au “tadah” disloqué.

« C’est ce que tu veux, c’est ça? »

Il répète le geste une deuxième fois, avec plus d’insistance, au cas qu’Inigo en ait raté une seconde. Qu’il regarde, qu’il se rince l'œil, qu’il gausse. La désespérance et la blessure de son orgueil se mêlent dans une voix qu’on ne lui reconnaît plus
lui qui est toujours si égal, qui frôle le monotone par amusement,
voilà qu’il y a dans sa gorge toutes les montagnes russes, du pitoyable au véhément.

« Personne ne m’a jamais vu comme ça, personne. Il n’y qu’à toi que je peux faire confiance. »

Il joint ses mains qu’il lui tend comme on demande l’aumône, comme on demande les miettes de la soupe populaire, alors qu’il sait
trop bien
que c’est bien sa supplication qu’on doit dévorer. Il se perd en émoi, mais son esprit lui roule à toute à l’heure pour trouver ce qui le fera craquer, ce qui le convaincra enfin, ce qui fera faire taire la douleur qui tambourine dans ses tempes, qui fait trembler les mains qu’il peine à les garder devant l’autre.

Ce n’est pas lui mentir, que de lui avouer les vérités qu’il aimerait entendre
qu’il est unique, qu’il est inestimable, qu’il est précieux.
C’est ce qu’il voulait que tu lui dises lorsqu’il doutait et tu lui répètes encore, car tu sais que ça a déjà marché. Ça pince l’orgueil, mais bientôt, tu ne t’en rappelleras plus. Ce n’est pas la première fois que tu courbes l’échine, tu sais faire, tu sais marcher à quatre pattes pour un moment, jamais tu n’as laissé la dignité se dresser entre toi et la satisfaction.


« Il n’y a que toi qui peut m’aider. Inigo, s’il-te-plaît. »

C’est la dernière chance qu’il a de faire la bonne chose, avant que tu ne la fasses
pour lui.


code par drake.
inigo & temperance
Messages : 99
Âge : 24 ans
Autre(s) compte(s) : Kirill Soloviev • Jack Kilbride
Inigo Salazar

Sometimes it’s better not to know
Inigo Salazar
Sometimes it’s better not to know
Dim 9 Mai - 12:25
You who wish to conquer pain
You must learn what makes me kind.
The crumbs of love that you offer me
They're the crumbs I've left behind.
ft. Temperance




Le sait-il, Tempérance ? Que son adjuration misérable tranche comme un couteau dans les chair d’Inigo.
Que l’inflexion demandeuse de sa voix, ses accusations cinglantes le font trembler tant et si bien qu’il dérange à nouveau la vaisselle égarée.
Petit carillons sinistre qui accompagne sa respiration haletante,
qui se bloque tout d’un coup quand il le voit plier les genoux.

Alors Inigo craque une première fois, sort une petite main moite de sa poche comme un animal timide à l’orée d’un bois,
ou plutôt
comme un cherchant à fuir un feu de forêt, affolé.

Non Il implore encore fois, depuis que ce mot maudit a passé ses lèvres il semble que son vocabulaire se réduit à lui.Non, non, non, lui qui n'a jamais rien refusé. La main se tend puis se rétracte avant même d'effleurer. Mais il n’a qu’une envie, c’est d’aller consoler cette joue tendue et grise, prête à se fendre à chaque mot crispé. S’il vous plait…. s’il vous plait ne faites pas ça, taise-

Inconsciemment ton dos glisse contre le meuble de la cuisine, Tempérance a chu et tu viens l’imiter.
Il n’y qu’à toi que je peux faire confiance.
Il n’y a que toi qui peut m’aider. Inigo, s’il-te-plaît. Inigo, s’il-te-plaît. Inigo, s’il-te-plaît. Inigo, s’il-te-plaît. Inigo, s’il-te-plaît. Inigo, s’il-te-plaît.
Oh, mais Inigo donnerait tout, tout, il a les mains qui brulent de retenir ses poisons,
il la la gorge qui brûle et, oui, il serait prêt a ramper à ses pieds pour se faire pardonner, pour ne plus avoir à regarder en bas en parlant à son mentor
T-taisez vous.

C’est son rôle à lui après tout, de tourner là tête vers le haut, d’admirer Tempérance en marchant dans son dos.
Sil vous plait. La tête lui tourne, car oui après tout, n’avait-il pas aimé le voir plus doux ? plus apaisé sous ses doigts ? N’avait-il pas apprécié être celui qui, petit privilège de souris, pouvait observer Tempérance avec une couche en moins de ce vernis amer, savourer une intimité factice qui n’était pas sienne à prendre
puisqu’il a tout spolié, comme un ver dans une pomme.
tout cela n’était qu’un jeu mais voilà qu’il t’échappe,
tu a fais tomber tes billes de verres qui roulent à tes pieds,
tu as effondré les châteaux de cartes.



C’était une erreur de venir je-  Tu bafouilles à nouveau, ta main venant serrer ta veste au niveau du torse. Tu ne sais pas combien de temps encore tu pourras tenir ces supplication, et ses mains qui cherchent les tiennes comme affamées et fébriles,
avec la voracité des moineaux à la sortie de l’hiver prêts à se gorger de miettes de pain.
Ton autre main sort de ta poche, et vient recouvrir celle sur ton coeur
qui bat un rythme malheureux.
Tu prends la posture chaste d’une pauvre nonne tentée, les mains en piètre prière tremblante et crispée et tu te relèves le dos plié par un poids qui se fait de plus en plus dur à porter.
Tu te dis, courage, courage, il ne va rien t’arriver, tu fais quelque pas lent et tu t’apprêtes à contourner cette figure de suppliante.
La porte d'entrée se découpe au loin dans la pénombre de l’appartement, tu la regardes comme un but à atteindre, un phare dans la nuit pour ne pas regarder celui qui se tient près de toi,
quand tu passe si près de son côté.

Je vais partir je- nous-. Nous irons chez le médecin demain d’accord ?





Messages : 164
Âge : vingt neuf ans
Autre(s) compte(s) : apollonia & paz
Temperance Bland

Never sleeping always creeping
Temperance Bland
Never sleeping always creeping
Dim 9 Mai - 15:20
i have begun to ask for you
i who have no need
Il pense qu’une à une, avec la lenteur cruelle des arracheurs d’ongle, il vient faire tomber les défenses d’Inigo (plus nombreuses qu’il n’aurait cru). Cela ne lui apporte aucun plaisir, au contraire, comme il se sent sale et honteux à guetter l’inflexion de moins en moins convaincue de ses refus, de pouvoir sentir presque la victoire, mettre la main dessus. À vouloir se battre, Inigo leur fait mal tous les deux, ce n’est pas son genre, c’est triste de le voir tenter ce qui est hors de lui.

Tant il te dit de te taire tant tu mendies, parce que tu vois bien que cela lui est insupportable, qu’il veut dire oui, alors tu lui tends tes mains. Tu ne demandes pas grand chose, après tout, cette chose qu’il te refuse, il te l’a pourtant donnée sans même que tu la demandes. C’est peut-être un peu sa faute, c’est vrai. Tu devrais peut-être lui dire. C’est sa faute, qu’il se rachète alors.

Les lèvres auxquelles il s’est pendu ne tremblent pas de la bonne façon. Pourtant, il s’était senti si près du but. Pourtant, pourtant, pourtant! Inigo se fait violence et se relève. Pauvre garçon, pauvre fou, ce n’est pas le moment de jouer les braves, de s’inventer une colonne, une volonté.

C’est presque drôle. Presque, tu te dis alors que ton expression se défait dans une déception trahie. N’est-ce pas toi qui lui a montré? N’est-ce pas toi qui lui a dit de ne pas pleurer, lui a dit qu’il faut trahir pour gagner, c’est toi qui le voulait solide et bien décidé. Mais, pas avec toi, pas avec toi.

Il se relève et toi, tu baisses la tête, tu courbes l’échine. Il annonce qu’il va partir et que demain ce sera le médecin. Pourquoi pas le psychiatre, pourquoi pas la prison tant qu’à y être?


« D’accord… », tu cèdes d’une voix défaite.

Si Inigo pense avoir tout appris, il se trompe. S’il pense qu’il peut tout te prendre et te jeter, il se trompe. S’il pense pouvoir marcher sur toi sans te donner ton dû, il se trompe. Si Inigo pense que tu as accepté ses termes de défaite, tant pis pour lui.
On ne t’a jamais rien donné et tu as toujours pris.


Le bras de Temperance se détend comme un ressort, comme la murène qui gobe le petit poisson passé trop près. Sa main s’agrippe avidement au tissu d’une de ses manches avant de tirer vers le bas d’un coup sec.

Si Inigo ne veut pas être complice, il sera instrument.
tant pis pour lui
TANT PIS POUR LUI.


L’autre serre du malade vient attrapper la main trop chaude de s’être serrée, le pouce qui s’enfonce dans la paume moite et
et

enfin.

Un long soupir de soulagement s’échappe d’entre ses lèvres qui se détendent enfin. Enfin, la félicité tant attendue, le chant des sirènes qui se tait, l’ambroisie qui se boit par les veines. Enfin, il comprend.

« Ah »

Il regarde la main captive dans la sienne (dans les siennes car il lâche bien vite la manche du pauvre Inigo venir enserrer son poignet).

« C’était donc ça. »

Ces mains. Ces mains qu’Inigo passe partout, qui se glissent dans le dos, qui se font de toutes les embrassades. C’était donc les mains.

Tu sens dans sa main une promesse faible, comme murmurée , rien comme le torrent des premières fois dans lesquels on t’a jeté. C’est ce que tu veux, culbuter dans l’extase, sans savoir départager le courant et la terre. Il n’y dans cette main qu’un petit ruisseau et il t’en faut plus.

Alors tu prends la main captive, comme une relique, comme si elle n’appartenait plus à un corps et tu l’amènes à ton visage. Tu fermes les yeux quand tu viens lover ton visage dedans, quand tu t’y blottis avec une tendresse dévote.

« C’était donc ça », tu répètes avec adoration.

Tu oublies les trahisons, les hontes et les regrets. Il n’y a que toi et cette main qui laisse sur ta peau les frissons lents de l’extase que tu attendais tant. Mais ce n’est pas assez, ce n’est encore qu’un effleurement. Tu penses au lobby de l’hôpital et tes jambes qui ont cédé sous toi, comme tu étais bien, comme tu étais bien et tu n’y es pas encore.

Tu fais passer la main captive de ta paupière fermée à ta joue, de ta mâchoire à ta bouche, les doigts sur tes lèvres craquelées, sur ta gorge tendue.


« C’était donc ça », il répète encore, comme s’il avait perdu tous ses mots, c’est comme un sanglot heureux, une plainte et une prière.

Tout son univers dans le creux d’une main.

code par drake.
inigo & temperance
Messages : 99
Âge : 24 ans
Autre(s) compte(s) : Kirill Soloviev • Jack Kilbride
Inigo Salazar

Sometimes it’s better not to know
Inigo Salazar
Sometimes it’s better not to know
Dim 9 Mai - 17:32
You who wish to conquer pain
You must learn what makes me kind.
The crumbs of love that you offer me
They're the crumbs I've left behind.
ft. Temperance



Il pensait peut être pouvoir s’en sortir.
Marcher vers la porte et puis fuir.

Il pensait que peut être, pas de cri, pas de pleurs, que Tempérance allait finir par entendre raison car il l’a toujours pensé bien haut : Tempérance est un homme raisonnable. C’est ce que dit son visage et son dos droit et son costume bien taillé.
Il n’est pas du genre a laisser des émotions affecter son jugement. C’est toujours lui après tout qui garde la tête froide et qui invente les meilleurs plans. C’est lui qui recadrer les esprits divaguant qui s’enfoncent dans des histoires saugrenues de tableaux et de femmes mortes tragiquement.
C’est lui qui t’a appris, oh ! presque tout ce que tu sais du crime de tous les jours, des arnaques des méfaits
comment parler comment se tenir.

Ou, il fait encore un pas vers la porte, a coup sur Tempérance entendra raison.

un soupire se relâche, et ses mains se délient quand il l’entend finalement s’accorder avec lui. voilà il savait bien qu’il pouvait faire confiance à Temperance,
Une confiance aveugle ca-

ah ?- on accroche ta veste violemment.

Toi qui aurait tout donné pour qu’on se saisisse ainsi de toi,
ou sont passées tes moues lascive et tout l’amour que tu voulais pour toi.


Mais,

AH-
les yeux paniqués,
la bouche entrouverte,
Tu ne peux que regarder quand il se saisit de ta main.

Tu ne peux que regarder, impuissant, les yeux qui se voilent et l’épaule qui se détend. Et ta main captive entre les siennes, la peau qui brule contre son derme.
Il pensait qu’après ce poison la détente dans les doigts allait le laisser filer, comme un poisson entre des failles. Il tire, il tire mais rien n’y fait.


T-temperance lâchez moi,….. vous me faites peur.

Ta main prisonnière se raidit, plus tu essaies de tirer plus tu as l’impression.
que la caresse de ses joues, de sa bouche te brule plus que de raison,
ton corps est un tas de paille embrasé par quelques étincelles.
C’est la grande écobue mortifère dans tes veines.


Lâchez moi s’il vous plait. Mais il a l’air trop perdu pour entendre tes supplications. Tu hoquettes devant cette caresse dégoûtante contre laquelle tu ne peux rien faire.
tes yeux s’épanchant de leur pu de larmes rageuses et horrifiées,
l’autre main vient essayer de déloger les doigts qui s’enfonce dans ta peau
TANT pis si tu vous écorche toi et lui


Et il a peur, maintenant qu’il a compris, puisque c’était donc ça.
Ta caresse inconsciente
parce que finalement personne n’a jamais su
ce que tu avais dans les doigts. Personne ne t’a jamais appris a contrôler ce don.
C’est la fatalité car même quand tu ne veux pas
Tu pourris tout ce que tu touche.


C’était donc ça il répète encore une troisième fois et l’adoration malade de ses mots lui donnent envie de gerber, plus il essaie de secouer sa main plus il est coincé.

vousmefaitesmalvousmefaitesmal LACHEZ MOI.  Mais surtout vous aller vous faire mal aussi, c’est le pire là dedans. Il crispe ses doigts dans les siens, enfonce ses ongles dans la chair mais
il ne sait pas
à qui est cette peau c’est
peut être la sienne
peut être celle de l’autre.
Il n’y a plus deux mains
(quatre mains ?)
Il n’y a qu’un amas de chair pourrie qu’il voit périr lentement
une putrescence organique, un simple moigons à quatre bras, il voit la peau fondre et brunir et noircir en un instant, sent presque la mélasse faisandée au bout de ses doigts
l’odeur de la chair déjà morte qu’on parade
Et sa peau brule brule brule tellement qu’il ne sait plus
s’il est le bûcher ou le brulé hurlant.






Messages : 164
Âge : vingt neuf ans
Autre(s) compte(s) : apollonia & paz
Temperance Bland

Never sleeping always creeping
Temperance Bland
Never sleeping always creeping
Lun 10 Mai - 21:23
i have begun to ask for you
i who have no need

CW: body horror et bad trip

Une deuxième main d’Inigo se joint à celles de Temperance, pour s’en défaire, mais fait bien pire, comme une deuxième seringue qu’on se plante dans le bras. Plus il tire, plus la prise des mains dures se resserrent, elles se font des verrous de fer, elles ne sentent rien des ongles qui s’y plantent, comme Temperance n’entend plus rien de l’implorante panique.
Il ne voit que les rideaux roses de ses paupières, les veines bleues et beaucoup de lumière, de la mine impure que la peur d’Inigo fait sauter sous eux.

Vos mains ont brûlé les unes dans les autres, elles ont cicatrisé dans cet amas de chair fondue où on ne sait plus ce qui est à qui. Un tas qui gigote d’un côté à l’autre, animé de volonté contraires.
Un homoncule que tu penses être Inigo.
Un Inigo à la peau lisse et luisante, parfait parce qu’il est un peu toi en plus d’être un peu lui. Un Inigo qui ne t’as pas trahi, qui s’est greffé à toi
petite tumeur aimante à qui tu peux chuchoter tous tes secrets.


Il ignore le corps méchant, la géniture raté qui l’a renié et qui veut partir, à la poubelle, on en fera de la nourriture pour les bêtes.

Il se recroqueville sur le nœud de mains, tant il veut le protéger du monde vilain et le garder, palpitant contre son cœur qui pompe tous ses poisons exaltants. C’est la plus douce régression, celle de ne plus savoir où on se termine et où commence le corps qui nous nourrit. Il n’y a pas d’amour plus beau que ceux de deux parasites qui, n’ayant pas trouvé d’hôtes
s’entrevident tous les deux sans fin.

Il vient presser ces abattis entrelacés contre son ventre et lui parle, lui fait la leçon pour en faire un homme, parce que le monde est dur et froid dehors.
« Aah, tu sais qu’un jour tu n’auras plus le choix, tu n’auras plus le choix Inigo. Il faudra que tu le fasses, il faudra que tu me poignardes dans le dos. »

Il enserre plus les mains, comme on se console tout seul.
« Ne pleure pas, ne pleure pas. C’est comme ça. Je ne suis pas fâché. C’est comme ça pour les gens comme nous. »

Il reste immobile un long moment, comme une statue, comme un cafard presque mort qui a commencé à sécher. Puis, il se berce les mains contre lui.
« Je comprends, je comprends. Moi aussi, je ne suis personne, je comprends »

Puis il retombe dans le mutisme, se balançant sur ses genoux comme les enfants qui doivent s’apaiser seuls, qui deviennent leurs propres parents.

code par drake.
inigo & temperance
Messages : 99
Âge : 24 ans
Autre(s) compte(s) : Kirill Soloviev • Jack Kilbride
Inigo Salazar

Sometimes it’s better not to know
Inigo Salazar
Sometimes it’s better not to know
Mar 1 Juin - 17:42
You who wish to conquer pain
You must learn what makes me kind.
The crumbs of love that you offer me
They're the crumbs I've left behind.
ft. Temperance


Voilà les grandes ondées, la mousson peut être : humide et chaude
torrentielle.
Inigo ne retient plus aucun flot de larmes qui coulent en grosse gouttes salées contre ses joues rondes et la courbure de son nez. C’est le vilain tableau de l’affliction tout en humidité, en mouchure qui vient glisser de l’aile du nez jusqu'au bord des lèvres rougies, figées dans une grimace.

Goutte au nez, visage livide aux joues cramoisies : tu es un bien laid portrait. Tes mains blanchissent sous les poings serrés, rouges là où tu enfonces tes doigts dans sa chaire tant et si bien que tu ne sais plus ce qui est à lui
ce qui est à toi.


Aucune supplication ne semble atteindre l’autre qui se courbe peu a peu comme un insecte qui agonise, alors ils se retrouvent là au milieu de l’appartement dérangé, dans l’ombre du soir qui nargue encore le point du jour.
Là, entre la cuisine et le salon, même pas quelque part de précis, dans un espace de seuil ou on tombe par hasard,
où on se quitte aussi.


Tu aurais préféré qu’il te frappe, qu’il te pousse,
tout sauf ça.
Qu’il réagisse, bon dieu qu’il vienne te griffer les mains, les bras
qu’il te maudisse et te nomme comme on ne t’as jamais nommé, de milles noms d’enfer
qu’il te souhaite malheur ou mort en battant tes chairs.


Tout sauf la passivité dégoutante.

C’est l’intoxication lente qui vient pourrir les nerfs jadis tendus
les enflammer comme le tiges brulée d’un cierge
qu’on a posé là sans savoir à qui le vouer.

Non ! NON ! je ne ferais jamais ça, jamais. vous le savez !

Tu ne peux pas bouger tes mains pour cacher ton visage du sien, pour garder à toi tes yeux apeurés, pour te garder de l’horreur que tu as créée devant toi.
pourquoi vous dites ça… pourquoi ?!

Non tes mains sont toujours bloquées, aucune liberté pour enfoncer tes doigts dans tes oreilles.  Pas même le loisir de te percer les tympans pour ne plus l’entendre causer du jour où tu commettras parricide, fratricide, homicide, meurtre passionné
Cette parjure cauchemardesque pour laquelle il t’excuse te donne envie de gerber.



Taisez-vous…

Il n’est pas garçon violent, d’ailleurs il ne rend jamais les coups. C’est sa seule sainteté que de tendre l’autre joue.
Assaillit de peur, Inigo relève tête et visage larmoyant,
Il est tombé au sol lentement, sans plus de forces comme si on venait de tout lui aspirer. La tête tourne, lourde comme un marteau. La peur dans ses tripes court sous sa peau, elle brule comme un feu de paille trop vite embrasé, comme les feu de la saint-jean dans a chaleur de l’été.
Elle le griffe de l’intérieur parcourant sa peau et ses bras, jusqu’au bout de ses doigts c’est une humeur pâteuse et mortifère qui suinte de sa peau.
Et cela fait si mal qu’il ne sait pas quoi faire,
alors
voilà
qu’il abat son front contre celui de son parasite

Le son résonne creux et plein en même temps, sourd et blanc comme un morceau de tôle. Le plus jeune le sent vibrer dans ses cervicales, dans ses dents serrées contre la douleur qui viennent vibrer et grincer. Les veines dans le cou sont gonflées, les nerfs rigides comme presque morts.


Je ne voulais pa……. p-pa dit-il après quelques instants de silence couplés de gémissements, quand enfin ses dents se desserrent juste assez pour parler.
Le front lui brûle comme un fer battu, et il laisse tomber ses mains entre celle de Tempérance comme s’avouant vaincu. La tête lourde et abimée de son propre fait vient se poser sur celle de l’autre, le nez dans les cheveux sale et les yeux mouillés qui débordent encore.
arrosée les mèches de blés ternes martyrisé par l’écobue a grandes louches d’eau de mer.
Pardon …je ne voulais p-pas.
Il ne te reste qu’une mer de sanglots pour finir de noyer ton marin, des excuses que tu profères comme une pluie qui tombe sans mouiller la terre.
Tu as perdu l’espoir d’un jubilé.

Te-T .. T-Temperance s’il te plait ne me fais pas ça.





Messages : 164
Âge : vingt neuf ans
Autre(s) compte(s) : apollonia & paz
Temperance Bland

Never sleeping always creeping
Temperance Bland
Never sleeping always creeping
Jeu 3 Juin - 20:56
i have begun to ask for you
i who have no need

TW: overdose

Sans doute aurait-il ressenti un certain accès de fierté, qu’il aurait vite camouflé sous des remarques désobligeantes, un roulement de yeux ou une pichenette sur le cadavre ravagé d’un mégot. Ce n’est pas quelque chose qu’il veut vraiment encourager, son disciple qui l’attaque ainsi, mais il y a quelque chose d’admirable à voir un biquet bonasse croire qu’il peut assommer d’un coup de boule l’homme avec la tête la plus dure d’Ellipse.

Seulement, il n’y a ni admiration ni déni dans les yeux de Temperance, noirs comme deux puits aux fonds empestés, là où on jette les choses sans savoir qu’elles reviendront nous hanter. Si le choc marque son front, il n’a pas plus d’effet que d’arrêter ses bercements machinaux. Peut-être qu’Inigo entend résonner ses pleurs dans le vide, dans cette carcasse vidée, dont l’âme et les tripes ont été liquéfiés par les poisons trop discrets, ceux des caresses et des secrets.

Peut-être est-il heureux, lui qui est enfin devenu statue à son effigie, qui ne sent plus rien, pas même les griffes de l’ambition qui lui ravagent la gorge. Peut-être est-il bien dans le silence abruti, dans les plénitudes défaites de la dégénérescence,
où on oublie d’oublier.

Mais la paix ne dure pas, le sommeil non plus, peut-être même pas la mort. On finit toujours par se réveiller
car il faut bien vivre et souffrir.




« … Inigo? »




Tes mains endolories glissent mollement hors de leur étreinte, engourdies d’avoir trop serré. Tu tournes la tête, surpris de rencontrer celle d’un autre qui s’y est appuyée tu recules. Pour la première fois depuis un moment, on reconnaît dans tes pupilles la lueur d’intelligence avide, ton l’éclat un peu tranchant bien qu’émoussé par la confusion.

« Qu’est-ce que tu- »

Ses mots s’étouffent dans une quinte de toux gargouillante, alors qu’aux commissures des lèvres s’échappe mollement les jaunissures acrimonieuse de la bile qu’on n’a pas le force d’expulser. Avant de rouler loin derrière la tête, les yeux de Temperance, creusés dans leurs orbites cireuses se posent sur un point derrière Inigo et se voilent de la terreur la plus abjecte, celle qui tord les traits en un masque pitoyable et blême. Les yeux tournent et de nouveau il graillonne, ses mains se tordant, raides sur sa gorge qui l’étouffe de ses glaires.

Et il tombe, comme l’insecte empoisonné qui expire de sa mort laide sur le carrelage de la cuisine, ses pattes qui se crispent dans l’air qui le brûle, son corps traversé par les convulsions abjectes où la sueur se mêle aux larmes et aux humeurs dans lesquelles on se noie. Peut-être essaie-t-il de parler, de faire fuir ce qu’il a vu derrière, ce qui l’a terrifié à ce point
peut-être la faucheuse qui l’attend, sa main décharnée posée sur l’épaule d’Inigo, qui se moque de le voir périr ainsi, sans tambour ni trompette, dans la flaque de ses tristes faiblesses.

À te croire fait de pierre, à t’imaginer hors de toute atteinte
tu n’as pas su voir le plus doux attentat
Ça t’apprendra à t’éprendre
Ça t’apprendra à te découvrir
Ça t’apprendra
Ça t’apprendra
Qu’on te dira au ciel, ou en enfer sûrement, ou peut-être pire
dans le vide qu’on réserve à ceux qui n’ont rien fait
dans l’oubli des choses grises qui ne font ni chaud ni froid
dans la fosse commune des comptables ordinaires.


Comme on s’étouffe dans la mer, on l’afflige de courts états de conscience où il sent ses entrailles enflammées d’acides, où l’air affronte le marécage de ses boyaux, où ses appels à l’aide ne font que bulles d’atrabile
où l’inconscience le secoue hors de la douleur pour l’y ramener tête première, entre deux secousses de son corps si noué qu’il se déchire lui-même.

Tu ne sais pas si tu rêves quand tu vois Inigo, seul témoin de tes râles infectés,
tout de même tu tends vers lui ta main secouée de spasme, figée en une serre aux jointures blanchies
une supplication
ou un adieu embaumé de honte.


code par drake.
inigo & temperance
Messages : 99
Âge : 24 ans
Autre(s) compte(s) : Kirill Soloviev • Jack Kilbride
Inigo Salazar

Sometimes it’s better not to know
Inigo Salazar
Sometimes it’s better not to know
Sam 5 Juin - 19:34
You who wish to conquer pain
You must learn what makes me kind.
The crumbs of love that you offer me
They're the crumbs I've left behind.
ft. Temperance


Sa tête le tiraille, il semble presque se noyer dans ses mers d’excuse et de pleurs. Comme une quantique qui sonne faux, un mauvais prêcheur qui ne fait que sangloter il garde la tête collée à celle de Tempérance,
espérant absolution, rédemption
peut être la fin d’une souffrance
sous un fer, un canon
un mot quelque chose, un mot juste un mot.
Et comme par miracle on exauce sa prière, c’est la qu’il entend son prénom.

Peut être fallait-il le coup pour réveiller la tête trop abandonnées aux songes intoxiqués ?

Tem- T-Tempérance ? Tu lui réponds sans éloquence. Parce que tu ne sais pas quoi dire, il te semble que le sang revient à tes doigts morts qu’on trop sapé de leurs jus. Le sourire aussi peut être te revient, c’est la sensation du soulagement qui vient chasser la mélasse dans tes poumons d’un grand coup de vent.

Inigo ramène ses mains à lui, près son torse là où son coeur vient battre un rythme effréné contre ses cotes, comme un oiseau fou qu’on a fait prisonnier. Son corps glisse vers l’arrière et il se repose sur ses talons, la voix tremblante et essoufflée il a l’air d’extase d’une pauvre madone, le visage relevé vers un dieu qu’il ne connait pas, une gloire factice quelque part au plafond.
j’ai eu si peur…. si peur je-

Tu regardes impuissant la quinte de toux et tout tes espoirs qui s’effondrent en un instant devant toi. Figé tu vois la maladie comme une pourlèche au bord des lèvres, tu vois le dos et les bras qui se tordent, l’oeil qui roule et qui disparait.

TEMPERANCE ?!

Les mains du plus jeune viennent s’accrocher dans sa chemise, il le secoue comme pour le réveiller d’un cauchemar (c’est pourtant lui qui a l’impression de rêver). Il se tient proche, rampe presque jusqu’a Tempérance sans considérations pour la bile qui vient tacher ses vêtements et bruler son nez comme de l’acide
Il secoue le corps qui ne répond plus et qui se contente de relouer sur le côté, inerte, dans l’odeur fétide de maladie.

En même temps que la tête dodeline contre le sol, dans un angle anormal,
Inigo se mets à hurler.
Un râle horrible qui lui sort des tripes, un cri qui sans doute alerte les voisin.es,
une lamentation assourdissante au dessus du corps échoué


Et tu retire tes mains pour les enfoncer sur ton crâné,
car c’est toi, c’est toi, tu ne sais pas encore tout à fait mais c’est toi
C’EST TOI C’EST TES MAINS, C’EST TA PEAU
C’EST TA FAUTE
C’EST TA FAUTE
SI TU SCELLES CE MEURTRE ENFIN
SI TU LE TUES C’EST DE TES POISONS, TOI LE PARJURE.
C’EST TES ATTENTIONS VENIMEUSE.


Les mains dans les cheveux, prêtent à les arracher en poignées, se délient enfin pour chercher son téléphone, il se souvient à peine de composer un numéro. Il lui faut un temps pour retrouver sa voix qui devient un nouveau cri sur le combiné dans lequel une voix douce tenter de le calmer. Il parle, il parle sans savoir ce qu’il dit, il geint, colère, se vide sur l’appareil : Enfin, ll n’a plus que des supplications vaines à hurler, plié en deux sur le téléphone qui est depuis longtemps éteint.

Tu ne sais plus,
qui te demande
d’aller à l’hôpital

tu as
les doigts qui tremblent
sur la fiche de renseignements
comme si tu avais besoin de la remplir
(tout le monde saura bien vite qui est là)

Tu as
La gorge qui brule de t’être égorgé comme un porc
de la bile dans ton propre gosier
quand tu porte sur toi encore l’odeur de la maladie
des humeurs


Tu attends tout le soir sur les sièges en plastique, jusqu’à ce qu’on t’autorise à voir le corps endormi.
Tu attends là, sans un mot, sans un bruit.
un pauvre épouvantail dans un champs à minuit.
Tu n’arrives pas à te satisfaire du torse qui se soulève au son des bips
BIP BIP BIP
tu le fixe jusqu’à ce que tes globes brulent de plus belle, comme s’il allait s’arrêter à nouveau.

Le poids de la nuit pend à tes yeux, en grande soie noire sous ton oeil assombris,
dans un carcan rouge et  aride d’avoir pleuré et hurlé.
Tu as
volé
une paire de gants
des gants d’infirmier.
trop grands
pour tes mains roses et juvéniles.

Tes mains moites qui suent comme elles pleurent dans le plastique lisse,
tes mains qui brulent, brulent, brulent si bien que tu crains voir le latex fondre contre ta peau.

Inigo voilà le point du jour qui vient te narguer, voilà que le soleil ne tarde pas et qu’il faudra t’en aller. Dépêche toi, avant que l’oeil mort ne s’ouvre
que son regard te brule où te change en statue éplorée.
Il te faut filer mais avant, tu t’approches du lit, là,
tu trembles sur tes jambes engourdies
puis
tu avance vers le bras étendu sur les draps blancs,
juste une dernières fois tu glisses ton dermes ganté sur la peau lavé à l’antiseptique
une dernière fois, tu glisses ta mains dans la sienne.

Tu serres les doigts laxes dans tes doigts latex
tu serres une main qui ne te répond pas
tu serres un corps tiède contre ta peau enfiévrée comme une dernière étreinte, un dernier baiser
un qu’on se donne quand on se quitte
un qui a le gout du cellophane et de la chair gâtée.
Tu serres sa main une dernière fois,
avant de t’en aller.






Contenu sponsorisé
Revenir en haut