(fb) black out days — echo
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Elio Cavendish |
Sometimes it’s better not to know
Mar 6 Avr - 13:01
|
Tu attends sagement, ta silhouette écrasant le cuir du canapé. Entre tes doigts, une cigarette éteinte comme si tu hésitais à l’allumer.
Aux bouts de tes pieds, tes chaussures cirées battent un tempo imaginaire, viennent calmement ponctuer l’air. On t’as appelé, demandé mais tu en ignores encore les raisons. Si les hypothèses ne sont pas mirobolantes, tu as eu la curiosité de te déplacer, de venir rencontrer celle qui t’as sermonnée.
L’air juvénile qui se présente à toi n’a rien de naïf. Elle porte altière une carrure qui n’a pas tout à fait terminé de se débarrasser de certains traits enfantins.
Tu es pourtant le premier à ne pas te fier à ce genre de détails, qu’importe si ceux te frappent. Les bouches dorées d’Ellipse malgré leur juvénilité, n’ont rien à envier. La plupart se traînent des héritages névrosés, encapsulés dans leur ADN démembré. Et si leurs histoires laisseraient les yeux secs aux moins fortunés, tu es de ceux qui peuvent comprendre la dualité.
Mais surtout s’en méfier.
« Mademoiselle Huynh. »
Tu te lèves, tends ta main en sa direction. Pas besoin de carte, de formalités, elle est la seule ici à savoir à qui elle a affaire. Les commissures à peine relevées, il ne te faut pas longtemps pour pencher ta tête sur le côté.
Comme si une question te tailladait.
« Je suis flatté que vous ayez fait appel à mes services. Quand bien même je doute encore de la finalité exacte. »
Une manière polie, doucereuse de dire, venons-en aux faits. Car si tu te meus dans une tranquillité lourde de quiétude il est clair que la situation nécessite quelques explications.
HRP —
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Echo Huynh |
Power without Price
Mar 6 Avr - 22:42
Les mains calmement posées sur les dossier face à elle ;
le soleil frappe agréablement son dos, dans ce bureau lumineux, malheureusement pas encore assez haut à son goût, mais son heure viendra, elle n’en doute pas une seule seconde. Echo prendra son temps pour assurer ses arrières, tracer son chemin directement jusqu’au dernier étage de la tour diamantine.
Et toi, Elio, tu es une partie de son grand plan, une pièce de plus dans la boîte de ses pions. Si elle arrive à te convaincre aujourd’hui, tu feras un magnifique fou, cavalier, tour ;
tu auras la place de ton choix,
lorsque sur son échiquier il faudra se battre.
— madame huynh, votre rendez-vous est arrivé. voulez-vous que je le fasse entrer ?
Un simple non de la tête ;
elle t’accueillera personnellement. Alors elle se lève, ordonne ses dossiers et les range un à un. Elle te fera patienter quelques minutes de plus. Après tout, tu es déjà là, tu as déjà cédé à la curiosité de son invitation pourtant des plus mystérieuses. Elle ne doute pas que sa proposition te sera alléchante, que tu sauras y trouver ton compte.
Alors, Echo repousse son fauteuil, fait le tour de son bureau et en ouvre la porte.
Quelques mètres ;
les pas assurés, prêts à faire de toi son
allié.
— monsieur cavendish.
Un grand sourire parfaitement maîtrisé traverse son visage, et déjà sa main vient attraper la tienne pour la serrer fermement tandis qu’elle écoute tes mots ;
elle n’est pas là pour perdre du temps non plus.
— je vous en prie, suivez-moi. nous allons parler plus calmement dans mon bureau.
Et déjà, elle t’ouvre la marche ;
il ne tient qu’à toi de l’accompagner,
marcher à ses côtés
(ou bien rester derrière elle, dans l’ombre de ses pas).
le soleil frappe agréablement son dos, dans ce bureau lumineux, malheureusement pas encore assez haut à son goût, mais son heure viendra, elle n’en doute pas une seule seconde. Echo prendra son temps pour assurer ses arrières, tracer son chemin directement jusqu’au dernier étage de la tour diamantine.
Et toi, Elio, tu es une partie de son grand plan, une pièce de plus dans la boîte de ses pions. Si elle arrive à te convaincre aujourd’hui, tu feras un magnifique fou, cavalier, tour ;
tu auras la place de ton choix,
lorsque sur son échiquier il faudra se battre.
— madame huynh, votre rendez-vous est arrivé. voulez-vous que je le fasse entrer ?
Un simple non de la tête ;
elle t’accueillera personnellement. Alors elle se lève, ordonne ses dossiers et les range un à un. Elle te fera patienter quelques minutes de plus. Après tout, tu es déjà là, tu as déjà cédé à la curiosité de son invitation pourtant des plus mystérieuses. Elle ne doute pas que sa proposition te sera alléchante, que tu sauras y trouver ton compte.
Alors, Echo repousse son fauteuil, fait le tour de son bureau et en ouvre la porte.
Quelques mètres ;
les pas assurés, prêts à faire de toi son
allié.
— monsieur cavendish.
Un grand sourire parfaitement maîtrisé traverse son visage, et déjà sa main vient attraper la tienne pour la serrer fermement tandis qu’elle écoute tes mots ;
elle n’est pas là pour perdre du temps non plus.
— je vous en prie, suivez-moi. nous allons parler plus calmement dans mon bureau.
Et déjà, elle t’ouvre la marche ;
il ne tient qu’à toi de l’accompagner,
marcher à ses côtés
(ou bien rester derrière elle, dans l’ombre de ses pas).
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Elio Cavendish |
Sometimes it’s better not to know
Mar 6 Avr - 23:17
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Poignée de main ferme pour regard carnassier.
Il y a de quoi être intrigué. Tu la suis calmement, regardant par-dessus ses épaules pour apercevoir le bureau dans lequel vous allez vous installer. Dans ta démarche chaloupée, tu viens prendre place. Les rayons s’étalent sur le mobilier, viennent réchauffer tes rotules, le bout de tes doigts glacés.
Tu jettes quelques coups d’œil. Il est toujours intéressant d’observer les bureaux. L’agencement, les livres, les bibelots entassés. Ici il n’y a rien à relever. Une certaine rigidité mais rien de palpable, d’inavouable.
Ça t’arraches un sourire parmi d’autres.
Plus tu avances, plus c’est flou.
« Que me vaut cet honneur ? Je ne suis qu’un humble professeur d’université, j’ai peur qu’il y ait erreur sur la personne. »
Le regard sur les plis de ton pantalon, tu viens défroisser ceux-ci de ta paume. Laisser traîner de manière lancinante. Apriori tu ne sais rien, tu n’as donc rien à perdre.
« Et sur mes capacités. »
Et tu relèves ton regard dans un sourire apaisé, un peu naïf. L’un de ses sourires irritant qui te sont natifs, qui donnent des envies de violence aux plus impatients. Un imbécile bienheureux aux arrières pensées crantées.
Un homme dont on oserait pas se méfier.
« Je me suis renseigné, vous avez un beau parcours. »
Tu croises les jambes, vient joindre tes mains. Les dossiers sont consultables par tous les membres pédagogiques de l’Université, il n’y a là rien d’illégal.
Mais tu tentes, tu titilles.
« Vu votre réussite, vous n’avez pas à envier le grade or. »
C’est la malédiction du grade argent, tu l’as toi-même connu. Et si tes traits d’esprits ne la font pas sourire, que rien de tout cela ne l’amuse, tu ne saurais le déceler.
Tu n’es après tout qu’un professeur invisibilisé, une âme égarée ignorant tout de sa présence en ces lieux. C’est pour toi tout naturel de meubler.
HRP —
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Echo Huynh |
Power without Price
Mer 7 Avr - 0:02
Ses yeux se veulent chaleureux ;
pourtant ils sont glaçants d’une lucidité parfaite. Elle voit en toi comme au travers d’un mur transparent. Tes sourires ne prendront pas avec elle ;
car elle se fait des tiennes,
car tout chez elle est parfaitement maîtrisé, jusqu’à ses respirations douces, apaisantes. Echo est lisse comme une feuille blanche,
vierge de tous défauts.
Et pourtant, tu n’aurais qu’à toucher les bijoux qu’elle porte pour découvrir tous les secrets de ses mensonges ;
toutes ses manigances,
après tout, tes mains savent lire l’histoire,
faire pleurer les objets, révéler le passé.
Et elle n’est pas dupe, a déjà trouvé tous tes secrets, qu’elle a apprivoisé,
mis sur le papiers, rassemblé dans les plus beaux dossiers qui te font face. Ton numéro ne prendra pas avec elle, alors range tous tes faux-semblants ;
il n’y a ici que deux requins, prêts à se battre jusqu’au sang,
pour en emporter la plus grande part.
— oh, pas besoin de jouer les innocents, monsieur cavendish. vous comme moi savons parfaitement que nos mains sont loin d’être d’une blancheur immaculée.
Sa main attrape son dossier ;
celui où tous tes méfaits sont soigneusement inscrits ;
là où ton idée est sans doute la plus complète, comme elle ne l’a jamais été auparavant.
Elle le pousse délicatement vers toi avec un sourire malicieux.
— quant à ma réussite, je vous en remercie. ça n’a pas toujours été évident, mais il me paraît évident que je ne peux me contenter de cette façade. après tout, vous devriez comprendre. il est parfois nécessaire de mener une double vie.
Ses yeux sont perçants ;
sondent ton âme. Et si elle pouvait, elle dépouillerait tout ton être en cet instant,
mais Echo sait se faire patiente.
pourtant ils sont glaçants d’une lucidité parfaite. Elle voit en toi comme au travers d’un mur transparent. Tes sourires ne prendront pas avec elle ;
car elle se fait des tiennes,
car tout chez elle est parfaitement maîtrisé, jusqu’à ses respirations douces, apaisantes. Echo est lisse comme une feuille blanche,
vierge de tous défauts.
Et pourtant, tu n’aurais qu’à toucher les bijoux qu’elle porte pour découvrir tous les secrets de ses mensonges ;
toutes ses manigances,
après tout, tes mains savent lire l’histoire,
faire pleurer les objets, révéler le passé.
Et elle n’est pas dupe, a déjà trouvé tous tes secrets, qu’elle a apprivoisé,
mis sur le papiers, rassemblé dans les plus beaux dossiers qui te font face. Ton numéro ne prendra pas avec elle, alors range tous tes faux-semblants ;
il n’y a ici que deux requins, prêts à se battre jusqu’au sang,
pour en emporter la plus grande part.
— oh, pas besoin de jouer les innocents, monsieur cavendish. vous comme moi savons parfaitement que nos mains sont loin d’être d’une blancheur immaculée.
Sa main attrape son dossier ;
celui où tous tes méfaits sont soigneusement inscrits ;
là où ton idée est sans doute la plus complète, comme elle ne l’a jamais été auparavant.
Elle le pousse délicatement vers toi avec un sourire malicieux.
— quant à ma réussite, je vous en remercie. ça n’a pas toujours été évident, mais il me paraît évident que je ne peux me contenter de cette façade. après tout, vous devriez comprendre. il est parfois nécessaire de mener une double vie.
Ses yeux sont perçants ;
sondent ton âme. Et si elle pouvait, elle dépouillerait tout ton être en cet instant,
mais Echo sait se faire patiente.
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Elio Cavendish |
Sometimes it’s better not to know
Mer 7 Avr - 17:32
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Un peu de clairvoyance t’es tendue.
Dans le papier cartonné mat, tu devines qu’il y est organisé tout ce qu’un être devrait détester. Mais toi tu souris. Un peu de narcissisme teinté aux coins des lèvres, tu hausses un sourcil comme flatté.
Les heures accordées à cet objet te font ignorer tous caractères agressifs pouvant être proliféré à ton égard.
« Alors vous savez que nous sommes différents car je ne fais pas dans la menace. »
Le bout des ongles tapotent la surface cartonnée, viennent danser calmement tandis que ton regard tente d’évaluer l’épaisseur des feuilles rassemblées.
C’est probablement un jolie dossier, bien renseigné, convenablement rangé. Tu ne doutes pas de l’efficacité ni de l’aspect véridique qu’il représente. Pourtant, sous la juridiction de vos regards, celui-ci n’est ni un argument, ni une explication.
La violence, c’est profondément vulgaire. Ça te désintéresse, éteins ta flamme.
« Qu’est-ce qu’on fait de ça ? » Tu saisis le dossier dans ta paume, le soulève entre vous, sous-pèse le grammage des pages. Les commissures toujours relevées, un léger rire s’échappe.
« Je suis ni amnésique, ni assez narcissique pour avoir une quelconque curiosité. J’apprécie évidemment le temps que l’un de vos subordonnés a dû passer à le remplir, c’est un travail probablement admirable. »
Pas une once de mesquinerie dans tes syllabes. Des faits, seulement des faits. Les sourcils haussés, tu perds ton liseré zygomatique car la tournure bestiale, dominatrice de la conversation te désintéresse.
Tu sors ton paquet de cigarette, le dépose sur le coin de la table.
Comme si tu remettais à plus tard ce que tu pourrais faire maintenant, dans le présent.
« Je pensais que vous aviez besoin de mes services, pas d’une rétrospective avec commentaires. »
Et tu te surprends à penser que qu’importe la tournure de cette conversation, tu n’aurais pas besoin de partir en laissant derrière toi ta carte. Elle aurait déjà sous la main tout ce qu’il lui faut.
Durant un instant, ça te fais sourire. Et tes yeux rieurs se font doux, calme.
« Si vous avez besoin de vous sentir en contrôle, c’est déjà le cas Mademoiselle Huynh. »
Cigarette à la main, tu hausses une épaule. Pas la peine de jouer à ça, tu n’es pas là pour impressionner ni écraser.
Ni ton style, ni ton but.
HRP —