Le Deal du moment : -45%
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go ...
Voir le deal
1099.99 €

feeling exceptional — jack

Aller en bas
feeling exceptional — jack  6ce928390085319458a753687676736e
Messages : 24
Âge : 33 ans
Autre(s) compte(s) : Juliet, Elio, Tobias
Uranie Lecloizot

Never sleeping always creeping
Uranie Lecloizot
Never sleeping always creeping
Lun 31 Mai - 14:54





Déambuler en terrain conquis avec la candeur d’une courtisane faussement éhontée. La valse des sourires distribués, des courbettes alambiquées a débuté.
De ton entrée au bâtiment jusque dans les loges prévues à votre effet, tu ne cesses de regarder les lieux avec une fébrilité mal dissimulée. Grisée par la découverte des décors, des usages mystiques derrière un processus bien huilé.
En ce lieu recèle une personnalité adulée, détestée, qui n’a de cesse de faire tourner en bourrique l’univers qu’il a créé. Petit électron libre venu graviter autour de l’excellence solaire dénuée de beauté, tu viens te heurter à la solennité que son être a pu créé.
Tu vogues, accompagnée et l’on vient te déposer dans un couloir à la multitude de portes fermées. Toutes closes et secrètes, on te demande d’attendre. On préconise que tu sois sage Uranie, bien polie. Et ta bonhomie fais de toi la parfaite petite madone éclairée aux airs de martyr qui remercie, doucereuse.
À peine délaissée, l’ennuie te gagne, tu veux te débarrasser de cette capeline voilée avec laquelle tu t’es coiffée en arrivant en ces lieux aux airs de sainteté.
Sortir crapahuter dans la magie laide de la télé, glaner au milieu des câbles multiples étirés, fils de vie des moires régisseuses fatiguées.
Aux alentours du plateau, une silhouette, la clameur accueillante attire tes pupilles curieuses. En chaire et en os, de rouille et de frime, le personnage principal entre enfin éclairer le reste.
Le gobelet de café dans ta paume, tu observes, assagie.
Des paroles, des gestes et soudain, on braque sur toi, ta félicité, des regards accablés. La voilà, ta mise en lumière soudaine. Ta main se soulève, fais un signe amical en leur direction. Sous tes yeux plissés par le sourire que tu as exagéré, tu fais ton entrée.
« Monsieur Kilbride, un plaisir. »
Feindre l’ignorance, chasser les vieux démons. Il n’y a pas de place pour eux dans cette conversation. Le myocarde se répand, tente de soutenir le regard, se fait fuyant.
Car les fantômes du passé, ces carnassiers, sont en train de le dévorer. De le pincer de leurs dents de lait, de tenter de dévorer la carapace vorace qui s’est forgée.
« Encore une fois merci pour vos généreux dons. Vous êtes un donateur de qualité, vous comptez beaucoup parmi l’association. »
Merci. Un mot que tu ne pensais plus prononcer à ces côtés, qui raidit ta langue, rigidifie ta posture impudente. Mais c’est ce qu’on attend de toi.
Que tu serres des mains avec tes doigts frêles, que tu déverses sur eux toute la bonté qui caractérise ce persona canonisé par des médias gangrenés. C’est ce que tu veux de toute évidence.
Rester enfermées, les mains liées, dans ce carquois déguisé.
Et tu repenses à la jeune fille que tu as été, à cette adolescente qui dans les tréfonds de ce studio froid, avait tendu ses mains pour saisir une silhouette qui voulait de toi.
« Vous voir en personne, une véritable aubaine, j’espère que vous continuerez de nous porter chance. »
Grimaces supplicatrices, faites cessez le supplice.
Les yeux sont clos, faussement rieurs.
Ils sont en réalité au bord du gouffre, se forcent à retenir tout ce qui tente de remonter. Prise en otage par le lieu, la situation, tu ne peux que cambrer ta colonne malmenée et relever ce menton crispé qui n’a de cesse de soutenir ta mâchoire crispée.
Achevez-la.
C’est ce que son regard damné supplie.

HRP — ...


Messages : 45
Âge : 38 ans
Autre(s) compte(s) : Inigo Salazar • Kirill Soloviev
Jack Kilbride

+
2:
3:
4:

Power without Price
Jack Kilbride
Power without Price
Sam 5 Juin - 17:10
Feeling exceptional
ft. Uranie



Chaque soir tu parades comme un roi débauché dans ton domaine.
Tu mets tes habits les plus blancs pour la grande messe des eternel.les baptisé.es qui viennent se rincer l’oeil. Boire tes paroles comme une eau bénite.
Un salut au proscenium et tu murmure cette sempiternelle promesse :  tu seras là avec elleux, même soir, même heure,
ton portait magnifique dans leur écran de télé,
ta peau, ton corps, tes sourires factices et faussement exaltés, tous prostitués à l’audience sous l’oeil mort des caméras.

Encore un baiser et voilà que tu quittes le plateau à grands pas dans le vrombissement des applaudissements, autour de toi s’affolent assistant.es et caméras.
Le rideau tombe et ton sourire aussi, tu arraches l’oreillette qui se glue à ton cou dans un soupir désespéré tandis que tu dois tendre l’oreille pour écouter distraitement ta secrétaire qui peine à suivre le rythme de tes pas pressés.
BLA BLA BLA Mr. Kilbride BLABLA l’émission de dem- BLABLABLA et à 14h la semaine proch- BLABLABLA diner ave- BLABLABLA  Ah, elle vous attend par ici s’il vous plait.

Tu t’arrêtes d’un coup, pour masser tes tempes un instant. Ah, c’est vrai tu avais oublié, une rencontre prévue avec la CEO de l'association GIFTED. Une de ces associations auxquelles tu donne de l’argent espérant peut être t’offrir la bonne conscience que tu n’as jamais eu. Un soupire et tu te laisse conduire, tu fais une croix sur tes plans pour la soirée : une rendez-vous intime avec une bouteille ou un peu de poudre, de quoi t’assommer assez pour attendre la fin du jour,
et demain, tout recommencer.

Déjà tu t’apprête a rechausser ton image de saint, te parant de ton sourire le plus avenant, celui que tu offres aux photos pour ta bonne presse de philanthrope. Tu essuies ta main sur ton pantalon (il ne faudrait pas qu’elle soit moite quand tu dois la donner, bien droite bien ferme, bien assurée)
et vérifie ton reflet dans l’écran mort de ton téléphone, il ne faudrait pas que le maquillage ai coulé.
De loin, on ne voit pas les cicatrices ou la chair brulée, on ne la remarque que de près là ou le fard se fait plus fin, là où tes sourcils sont bien évidement dessinés,
dans le traits discret de tes lentilles qui cachent tes yeux brûlés.

Les cameras, les techniciens s’amoindrissent là où on te conduit, tu t’attends comme toujours à voir un bonhomme ou une bonne femme engoncé.es dans un costume au rabais, quelqu’un qui viendra te prendre les mains et te saouler de paroles auxquelles tu répondras de quelques platitudes cents fois répétées.

Tu t’attends à ce ballet, qui est toujours le même, mais voilà que ton coeur s’arrête quand tu vois enfin qui se tiens devant toi.

Un petit astre esseulé,
pas une planète, à peine un corps en dérive dans un espace terrifiant.
une silhouette petite et raide,
une tache de pétrole aux plus charmants reflets qui s’étend, s’étiole dans son odeur çapiteuse.
Tu aurais, en la touchant, peur de bruler.

  U-   Le choc se dépeint rarement sur ton visage inerte, du moins tu ne peux que le mimer dans une pupille qui s’écarquille, dans un coin de lèvre qui se crispe et tremble.

Tu ne te souviens d’elle qu’en colères et sourires, entre deux grands flash blanc des infatigables appareils photos, dans le froid, le peu de tissus.
Entrainée malgré elle dans tes jeux d’orgueil pour un parricide que tu n’as jamais causé,
tu te souviens d’elle comme d’un corps vacant, qui résonne quand il rit car bien trop vide en dedans.

Tu fais claquer tes doigts, au bout de ton bras raide qui se tient contre toi. SNAP SNAP SNAP SNAP
Sans un mot tu éteins, tu retournes, les yeux des bêtes inhumaines qui surveillent ton royaume, ce qui se passe ici en bord de cour n’est pas pour l’oeil froid des cameras. Qu’elles s’énucléent, pauvres bêtes, plutôt que de te voir trembler.
Tu gardes à toi tes émotions qui ne sont pas scriptées, celles là tu ne les feras jamais filmer.

SNAP un autre claquement de doigts et tu pointes vers la porte que ta secrétaire emprunte bien rapidement
(car tu irais sans remords crever les yeux des malins osant mirer ta main qui tremble,
ta main d’habitude rigide quand elle donne les ordres
maintenant affublée d’un staccato nerveux.)

Mais toi, Jacoby, tu n’es jamais à l’abris des regards non, tu es toujours scruté, alors quand elle te donne la réplique tu comprends bien ce rôle dont il faut t’affubler.

 Voyons, c’est bien naturel. Vous savez, les actions de votre association m’ont beaucoup touché. 

Une de tes mains se pose sur son épaule, c’est le geste rigide, viril et maniéré qu’on se donne pour les photos officielles, pour saluer la camaraderie et les accords fraichement signés.
C’est la main tournée vers le reste du plateau et les quelques yeux vipères que tu n’aurais pas éteint ou détournés. Tu es toujours la pâture des quelques photographes bien cachés qui te suivent comme des sangsues.

 C’est un plaisir de vous voir enfin.

Elle t’offre ce visage abscons et ses yeux qui se voilent comme si elle ne voulait pas te regarder. Tu as envie de hurler contre ses paupières fermées dans la parodie d’un sourire, celles qui dérobent ses yeux et ses vérités.
a-t-elle honte de te voir ?
Tu la comprendrais.

Ton autre main se lève, celle cachée par l’ombre de vos corps, celle qu’aucun objectif ne peut capturer. Si la première est assurées et raide, celle-ci tremble comme elle n’a jamais tremblée. Tes doigts remontent jusqu’au coude d’Uranie mais s’arrêtent juste avant de la toucher. Ils restent là, inutiles et volages ne sachant pas si tu as le droit de croire à ce qui se tient devant toi. Tu les laisses planer là, à quelque centimètre de ses habits, dans un geste chaste qui ne te ressemble pas.
Tu sentirais presque la chaleur de sa peau, ou bien c’est juste la tienne qui est enfiévrées.
Enfin, après ces hésitations et aller-retour, tu poses ta main au dessus de son coude, avec toute la douceur dont tu te sens capable comme si tu aurais peur de la briser.
Tu trembles jusqu’au fond de tes os pourtant tu dois garder la voix raide et enjouée. Avaler cette grande flaque de pétrole avant quelle ne vienne te noyer.

 Je vous en prie venez… venez, j’allais justement sortir fumer. 



feeling exceptional — jack  6ce928390085319458a753687676736e
Messages : 24
Âge : 33 ans
Autre(s) compte(s) : Juliet, Elio, Tobias
Uranie Lecloizot

Never sleeping always creeping
Uranie Lecloizot
Never sleeping always creeping
Sam 5 Juin - 19:37





Anormales, irrégulières, il y a dans vos postures des fréquences troublées. Elles irradient au-dessus de vos visages fermés, viennent créer autour de vos pauvres silhouettes un halo vaseux.
Le premier impact, sa main sur ton épaule, tu tressailles. Et si tes doigts se tendent, que tu contiens leur élan, il t’est difficile de ne pas chasser la paume venu se poser, lacérer le dernier rempart de ton intimité. Au lieu de ça, tu crispes tes commissures.
…de vous voir enfin.
Tu aimerais corriger, discutailler, venir titiller les détails inavoués, retracer la ligne droite de vos historiques passés. Et si tes sourcils  froncés viennent encadrer ton regard de velours, tu fais bonne figure.
Ne pas remuer, affoler trop tôt votre fébrilité tactile.
Ne pas s’effondrer sous le second impact, tenir bon.
« C’est une excellente idée. »
Et tu suis de tes pas léger, te fais sage, docile le dos courbé. Marcher dans ses pas pour atteindre le lieu désiré, celui où les regards se feront absent. Presser la poignée pour retrouver un semblant d’air frais, s’isoler derrière les battants fermés.
Ta main vient claquer la sienne, il n’y a de violent que le bruit du contact furtif, des peaux étrangères. Se débarrasser des faux semblants, marquer activement le désaccord tacite. Car le contact passé t’as donné des frissons, de ceux qui creusent les clavicules et taillade les entrailles.
Cigarette au bout des lèvres carmins, une grande bouffée est tirée. Pareil à ton oxygène, nécessaire dans les moments d’angoisses. Tu lui tournes le dos un instant, la langue collée au palais. Les années ont su t’éteindre mais il y a toujours en toi un foyer. Un ramassis gris, des résidus étalés qui survivent enlacés les uns aux autres, qui n’attendent qu’impatiemment d’être soufflés.
« Vous.. »
Tu te retiens.
Car tu te questionnes sur comment s’adresser à cette personne devenue entité dans ta mythologie saccadée. À qui t’adresses-tu ? Un bras replié sous ta poitrine, l’autre en angle droit retenant le tabac incandescent, les trois quarts de ton visage le toise sévèrement.
« J’aurais aimé dire qu’il n’y a rien de personnel. »
C’est pas ça.
C’est pas ça que tu voulais dire, c’est pas la manière dont tu voulais introduire la rancœur acidifiée qui serre ta trachée. Ta langue entre tes dents, ton souffle ardent glisse entre tes molaires crispées.
Et un léger soupir, frustré, saccadé vient secouer tes bronches fatiguées. Qu’il est embêtant de vouloir s’ouvrir la poitrine, rappeler le bon vieux temps.
Car le doute est permis.
Peut-être que tu es la seule à entrevoir ces flash étiolés, cette lingerie bon marché reposant sur une peau trop pâle, trop juvénile. À ressentir de nouveau le carrelage gris sur ta peau tandis qu’assise à même le sol, tu fais passer le temps.
« Sommes-nous au moins dérangé par la même chose ? »
Et tu oses demander.
Briser le silence à tâtons, se démener avec une fausse tranquillité pour savoir si le chemin que tu as emprunté viendra bientôt t’acculer.

HRP — ...


Messages : 45
Âge : 38 ans
Autre(s) compte(s) : Inigo Salazar • Kirill Soloviev
Jack Kilbride

+
2:
3:
4:

Power without Price
Jack Kilbride
Power without Price
Mar 3 Aoû - 20:50
Feeling exceptional
ft. Uranie



Garde à toi ta main claquée comme on chasse ceux qui veulent approcher les leurs du feu.
A peine tu esquisses un mouvement pour lui proposer une cigarette (une galanterie charmante que tu ne peux t’empêcher) qu’elle te repousse déjà.

Tu observes la fumée plutôt que son dos, tout plutôt que la silhouette qui se découpe. La sueur perle à l’encolure de ton haut blanc,
(QU’EST CE QU’Y A ? TU ETOUFFES ?)
tu te dis que c’est les projecteurs non pas l’appréhension de converser avec cette silhouette que tu ne pensais jamais revoir. Tu sors une cigarette dorée de ton propre paquet, tape le filtre contre le carton, l'allume par deux fois pour bonne mesure, la fait tourner entre tes doigts.

Enfin tu ne sais que faire de tes bras, de tes jambes, alors t’approches du bord du toit : A l’horizon les immeubles se découpent dans leurs cimes brulantes et rectilignes contre l’azur du jour qui va bientôt décliner,
la tête dans les nuages de pollution aux teintes jaunâtres, ils ne sont que de grand monolithes sombres en contre jour.
Un royaume bien raide, que tu observes gaiment, t’approchant du vide tant que tu le peux.

Rien de PERSONNEL ? Tu te tends, tes doigts se resserrent sur le filtre doré de ta cigarette. Tu n’aime pas ce mot, PERSONNEL, ni même où elle emmène la discussion
(coup de frein
frein moteur,
U-turn
demi tour
C’est un terrain glissant)
Tu t’es construis comme être impersonnel, une location constante, une projection pour les autres
UN BILLET DE 5 EUROS, UNE TOILETTE PUBLIQUE, UNE STATION DE METRO
UN LOVEHOTEL
OU UN FILM PORNO.

On te déprave d’un toucher, on te débauche d’un regard, c’est ainsi.
Il n’y rien jamais rien de PERSONNEL entre toi et les autres, il n’y a jamais rien eu de PERSONNEL

Car tu as coulé du béton armé dans tes poumons, dans ton ventre,
contre ta peau plus chaude encore qu’un tarmac sous le soleil ardent
tu tues toutes les petites émotion saxifrages avant même qu’elles aient poussé,
C’est une vaste étendue de goudron désertée, ton coeur, où aucun avion n'ose plus se poser.

Vous êtes aussi fades que deux trottoirs de rue qui se font fasse de part et d'autre de la chaussée, juste bons à récupérer les mégots écrasés.Tu regardes Uranie, aussi abimée que toi, étalant à qui veut les affres d’une vie, les souffrances
(sans plier pourtant et toujours la tête droite
dans la raideur d’une sainte
ou d'une croisée)
Peut être cela t’enrage un peu, de la voir porter des marques en si grandes déclarations
Des cicatrices à nu que tu ne supportes pas de voir (quand tu passes tant de temps à tout maquiller)
des plaies pourries faites à coup de flash et de lingerie
entre autres.
Et elle a le culot de t’en vouloir ?

Elle te toise d’une posture sévère tout en angles et bras recourbés, alors, tu ris.
Quelque chose d’aérien et de bien répété, un rire clochette que tu sonnes à loisirs, dans le monde, dans les draps, à la télé. Accoudé contre la rambarde du toit, tu fais dos à la ville et rejète ta tète en arrière pour mieux rire à gorge déployée
  Dérangé, moi ?   Tu ne caches pas l’humour dans ta voix, bien sûr tu fais semblant de ne pas comprendre
AHAHA OUI on dit de toi que tu es dérangé
Un FOU
un ILLUMINÉ
un de ces excentriques ennuyés par leurs propres excès, qui n’ont plus rien à voir, trop à faire puis finissent par mourir d’hubris. Oh mais, c’est ce que tu te souhaites.
Mourir adulé, observé et pleuré
mourir sur scène, devant les projecteurs : Tu te dessines une mort outrancière sur un plateau télé.
Et, un beau jour, quand le rideau tombera, il tombera derrière toi.
et toi tu tomberas en concert, raide et superbe sous la lumière.

Il y aurait tout le temps de faire machine arrière Uranie, de rattraper des mots trop vite sortis, d’enterrer questions et hache de guerre
de ne garder que les politesses de surfaces d’étrangers aux allures familières.

  Mais je n’ai absolument aucun soucis. ahah. rien ne me dérange.  

Mais non voilà,
VOILA
s’ouvre la boite de pandore

Tu ne supportes pas la stabilité de vos posture comme deux statues fébriles qui se regardent dans le blanc des yeux. Tu soupires, un grand souffle par le nez qui te fait cracher de la fumée tandis `Tu ajuste ton corps : le dos appuyé contre la balustrades, les coudes également apposés enfin, les jambes tendues devant toi.
Une posture ouverte, pourtant,
une posture que l’on approche pas.

  Non, non, je suis heureux de revoir une vieille amie. Pas toi ?   Un instant toi même tu t’étonnes, car te es sincère. C'est le gout, dans ta bouche, d'une parole étrangère   Allons ça fait quoi 10 ans ? 15 peut être ? Ah ! ça ne nous rajeunit pas.  


Contenu sponsorisé
Revenir en haut