equinox (ben)

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Coby Moriarty

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Make our own justice
Coby Moriarty
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Mer 28 Avr - 2:24

« Voilà miss, vous allez être beaucoup plus à l'aise avec cet embrayage ! La prochaine fois passez plutôt par moi, votre garagiste a mal fait son travail, ça aurait pu virer au drame pour vous. » et en un mouvement brusque le ticket de caisse est arraché puis tendu avec la carte bancaire. les sourires s'échangent une énième fois et Coby pense déjà à son prochain et dernier client de la journée. en réalité, c'est qu'il y pense depuis la veille, depuis que le rendez-vous a été pris par ben holland. le nom résonne pareil à une douce mélodie dont on peut difficilement oublier. et alors le garagiste est devenu plus obsédé que jamais à cette idée qui a depuis germé dans son esprit. il n'a qu'une hâte : voir s'il s'agit bien du basketteur qu'il admire à travers les écrans depuis un temps qu'il ne compte même plus. est-il aussi grand et impressionnant qu'on ne le dit ?

C'est un rictus peut-être béat qui élargit doucement ses lèvres en même temps qu'il quitte le hangar pour prendre une petite pause et fumer. pourquoi est-ce qu'il se sent comme à une première rencontre avec des beaux parents. Coby se sait ridicule et ça l'amuse plus que ça ne l'inquiète. « Ca m'étonnerait vachement. » adossé contre la devanture, ses doigts tapotent la cigarette pour faire tomber la cendre. les chances de gagner au loto ou d'attraper les connards qui ont incendié le parc d'attraction sont plus élevées que voir holland débarquer à son petit garage — même si on commence doucement mais sûrement à faire sa petite réputation avec les années.
mais
c'est la bouche qui s'entrouvre sous la stupéfaction
et la cigarette qui s'échappe
quand il l'aperçoit enfin « Pincez-moi je rêve. » et Ben parait être tel Pamela Anderson courant au ralenti sur la plage. on ne peut que l'admirer. mais dans la panique, le talon vient piétiner le mégot et le réduire, le détruire, l'a-né-antir en miette pour qu'il ne fasse plus qu'un avec l'asphalte. autrement Coby ne cille pas, le laisse plutôt venir à lui. ah, qu'il apporte des rayons de soleil à ce temps bien grisâtre. « J'en crois pas mes yeux, j'pensais pas avoir l'honneur de recevoir le grand basketteur à mon garage un jour. » chaussure de sécurité qui prend appui contre le mur pour se donner un peu d'élan et se rapprocher finalement du sportif. tiens, sa gueule est dans un sale état.
c'est qu'il remarque tout juste la moto pas mal amochée elle aussi — trop occupé à contempler le visage même abimé. « Oh mais c'est qu'elle a l'air d'avoir un peu bobo aussi la bécane. Qu'est-ce qu'il t'est arrivé ? » et impose les familiarités — non pas parce qu'ils ont à peu près le même âge.
mais parce qu'il le sait, il en a décidé :
ben fera désormais partie de sa vie.
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Benjamin Holland

Sometimes it’s better not to know
Benjamin Holland
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Mer 28 Avr - 19:54

Un regard dans le miroir de la salle de bain embuée ;
juste de quoi apercevoir son oeil qui a déjà commencé à noircir des coups posés avec la délicatesse des violences. Ses doigts attrapent sa lèvre du bas, légèrement fendue. Son visage n’est pas sorti indemne des colères qui l’ont envahi la veille. Un long soupir alors qu’il reste un moment à fixer la vasque.
il ne s’est rien passé ;
ce n’était qu’une erreur,
ça n’arrivera plus jamais
. Nausée dans la gorge,
ses poings qui frémissent de rage, qui se serrent, encore et encore, jusqu’à ce que ses jointures soient d’une blancheur immaculée. Son regard se perd, une nouvelle fois,
reflet de son horreur. Son poing qui vient tendrement brisé les éclats d’un miroir,
car Ben se déteste ;
aimerait voir disparaître ces pensées qui le parasitent, lui rendent l’âme si impure.

Et la colère ne se calme pas,
toujours grandissante
(comme le temps file).
Il attrape sa combinaison, enfile ce pantalon,
ces chaussures d’un noir ciré jusqu’à en faire briller les ombres. Clefs en main, il attrape sa veste et allume le moteur ;
sans doute roule-t-il à une allure qui, si seulement il perdait le contrôle, ferait disparaître nombre de vies. Lorsqu’il s’arrête,
sous les nuages gris qui assombrissent ses yeux
(prêts à foudroyer),
c’est pour se rapprocher de toi. Lentement il retire son casque qu’il pose sur le guidon,
béquille. Son visage est encore plus fermé que d’habitude,
corps crispé, ton regard accroche le sien en premier et ses pas le rapprochent de toi, de grandes enjambées pour bientôt te faire face.

Et tes manières,
tes sourires anodins, qui prennent le coeur,
une bonne humeur qui ne peut que déteindre sur lui alors qu’il te salue sobrement ; il ne fait même pas attention à ta remarque sous-entendu sur son visage, trop concentré à t’observer.
(car lui aussi, sait te contempler,
te reconnaître comme
un homme, un vrai ;
une image rassurante dans la terreur de ses erreurs).  

c’est moi oui ...

Regard un peu gêné,
colère envolée, car tes louanges, il ne sait qu’en faire. (peut-être devrait-il les garder dans une boîte comme de petits morceaux de papiers, et ne les relire que lorsque ses colères lui brisent les miroirs).  

j’ai juste eu un accident. j’ai roulé un peu trop vite et hop, direct dans le fossé. rien de bien grave, mais elle a pris un petit coup sur l’arrière.

Et déjà il recule, se détache de cette chevelure crépusculaire,
de ces bras forgés,
(de ceux que l’on rêve d’avoir, asseoir sa force)
car ses admirations se font déjà trop longues.

tu penses pouvoir faire quelque chose ?

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Coby Moriarty

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Coby Moriarty
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Lun 10 Mai - 0:30

c’est moi oui
hurlement intérieur quand e n f i n il entend son timbre de voix et c'en est presque irréel ; sa présence, elle-même semble être un mirage tant le panther a encore du mal à réaliser que le joueur qu'il supporte se trouve à ses côtés, sollicitant son savoir faire qui plus est. et seul Dieu sait combien Coby se fait durement violence pour ne pas l'asséner de questions et passer pour un fan complètement extasié et intrusif — mais se donne trois minutes maximum avant que ça ne dégénère. le regard azur ne se fait d'ailleurs pas timide puisqu'il divague rapidement sur sa dégaine de motard pour s'arrêter sur ses beaux yeux qui le traversent et—
aie on dirait bien que cupidon vient de tirer sa dernière flèche. et c'est subitement l'anarchie dans sa tête, quelques fois dominée par les rires puis les cris ; un combat de boxe qui se joue là-haut entre la dérision et la l'affolement du moment.

le grand joueur professionnel évoque son accident, répond en réalité à la question posée — pourtant déjà aux oubliettes pour le rouquin pas attentif pour un sous. trop occupé à examiner la moindre parcelle de peau et il se sent bien privilégié de pouvoir l'admirer de si près. « Haha oui le fossé. » imagine être le fossé. le garagiste s'offre une gifle imaginaire pour se sortir de ses rêveries. « Faut faire attention sur la route, je te veux toujours debout moi, je conçois pas un match sans toi ! » mains sur les hanches et attention centré sur la moto, Coby inspire un grand coup. « Et juste un accident hein ? C'est ça de rouler comme un demeuré, ça finit par tout minimiser. T'as vu ta gueule ? » ah oui lui n'a pas loupé une miette de ses détails même. néanmoins, le tour de l'œil foncé le laisse particulièrement sceptique : ça ressemble plus à un coup donné qu'autre chose. mais il se gardera de tout commentaire là-dessus. « T'as pas besoin de rouler vite pour être stylé. » silence puis. « Tu brilles déjà assez quand tu joues bébé. » et pour que ça passe comme une lettre à la poste, il enchaine rapidement après avoir fait le tour de la moto. « T'inquiète va, je te la répare en deux-deux. » pause. réflexion. « Enfin pas en dix minutes non plus. » yeux levés, le mécano devient fébrile à chaque fois qu'il croise les siens et s'accroupi finalement face à l'arrière de la bécane pour mieux l'examiner. « Elle fait aussi un bruit bizarre ou pas ? »

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Benjamin Holland

Sometimes it’s better not to know
Benjamin Holland
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Mer 26 Mai - 18:50

Et si les hontes ne se faisaient pas si prononcées dans son coeur,
si Benjamin ne s’en voulait déjà pas tant, d’avoir cédé, de s’être glissé une fois encore dans des bras qu’il répugne plus que tout,
si sa lèvre fendue n’était pas le résultat de toute la haine qui sommeille en lui, qui parcourt son corps de courbatures d’une nuit trop agitée ;

peut-être laisserait-il ses yeux observer plus attentivement tes traits,
toutes ces douceurs qui illuminent tes sourires,
destinées à faire craquer son coeur.

Et, tout chez toi évoque ce qu’il recherche ;
il n’a pas de soucis à se faire, pas en ta présence. Ses pensées n’ont pas besoin de dériver. Tu es tout ce qu’il y a de plus masculin ;
alors Benjamin laisse échapper un sourire.
(la honte ne le frappera pas ce soir,
les mains de Gauvain seront effacées par la glace brisée et les mots répétés dans le creux du canapé, une cannette à la main,
pour oublier,
oublier,
s’oublier).

Bébé.
Un instant, figé. Il a sans doute mal entendu ;
entre le bruit des voitures, des machines qui s’agitent dans le garage. Non,
tu ne dirais jamais ça, pas avec des bras musclés,
des traits masculins.
Il n’y a aucune chance.

ahah, tranquille mec, c’est pas un petit accident qui va me casser en deux.

Peut-être toi un jour.

Ta sympathie suffit à le laisser se détendre en ta présence ; à laisser de côté ses maux. Et si son visage est abîmé, Ben n’a pas peur de t’en dire la raison ;
peut-être ainsi, il gagnera ta reconnaissance,
peut-être pourras-tu voir en lui un grand sportif, une image
un modèle
(comme ce que tu lui inspires de ta simple présence).

tout ça c’est rien j’me suis juste pris la tête avec un gars un peu trop éméché au bar. rien de bien ouf.

Et le voilà qui fait le tour de la moto ; satisfait d’apprendre que tout ça ne durera pas bien longtemps. Qui se rapproche davantage de toi pour s’accroupir juste à tes côtés.

ouais c’est là regarde, il montre le coup sur l’arrière de la moto. c’est juste de la carrosserie j’imagine ? mais bon j’y tiens alors ce serait cool qu’elle soit impec. pause, son nez se plisse lorsqu’il sent ton parfum. sinon non zéro soucis pour le bruit, mais ça fait un moment que j’ai pas fait une révision totale, donc si t’as le temps je dis pas non.

Et le voilà qui se relève et te sourit.

et puis si tu veux un autographe hésite pas ahah.

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Coby Moriarty
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Lun 26 Juil - 20:57

Les sourcils qui se haussent de surprise lorsque Ben effacent les doutes quant à ses ecchymoses apparentes. Simple soupir suivi d'un sourire, et sa tête balance de gauche à droite. « Les gens connaissent vraiment mal leur limite avec l'alcool. » et surtout toi Coby. analyse superficielle de la moto car ce sont maintenant les souvenirs embarrassants qui ressurgissent  — aimerait presque être amnésique pour ne plus se rappeler de cette attitude grotesque pendant les soirées de gala. malgré ça il n'apprend jamais de ses erreurs. si le mécano ne formule pas plus de commentaires, il espère en revanche que le grand sportif lui a bien réglé son compte. pas de charité pour les emmerdeurs du soir ; Coby l'aurait très certainement saigné pour moins que ça. l'attention finalement recentrée sur le travail, il constate en effet que la carrosserie est abimée mais rien de bien trop grave.

puis Ben s'accroupi.
à ses côtés,
trop p r è s.

déglutition. Le jeune homme à la tignasse frisée peine à retenir un rire nerveux : à croire que Ben sait exactement ce qu'il fait. « Si j'ai du temps ?! » hurle t-il un peu trop exalté, la voix déraillante.  « ...Bien sûr que j'ai du temps. J'ai tout le temps. J'en ai oui, du temps. » j'ai toute la vie entière pour toi même. enfin, le sportif se relève et—
si tu veux un autographe hésite pas.
si tu veux un autographe hésite pas.

Figé telle une statue de pierre, il n'y a que le mouvement visible de son torse qui se gonfle quand ses poumons se remplissent d'air. Comment pourrait-il passer à côté d'une telle opportunité ? Alors il se redresse à son tour et pivote pour faire face à son idole, les yeux pétillants. « Sérieux ?! Je. Ouais. Ouais, je veux bien. Carrément même. » Ses ongles viennent gratter sa nuque. « Ca fait des années que je te suis, enfin. Quand je dis que je te suis, c'est à la télé tu te doutes bien que je n'ai rien d'un paparazzi ou d'un fan complètement attardé et d'ailleurs je me considère pas vraiment comme un fan. » il marque une pause et fait ridiculement jouer le suspense. « Mais un ENORME fan. J'adoooore ce que tu es, comment tu joues sur le terrain et je pense sincèrement que sans toi ton équipe puerait la merde. Et je dis pas ça pour te faire plaisir. » il dit ça pour lui faire plaisir. « Tu rends les matchs super excitant, quand tu joues on ne voit que toi, t'es vraiment une inspiration et tu donnerais envie à n'importe qui de jouer au baskett ball. » quelle merveilleuse déclaration, comme c'est mignon. ou comment passer pour un fan complètement atteint.
Soudain, une illumination et un sourire amusé. « Après tous ces compliments j'espère quand même que tu prévois de me faire un autographe personnalisé. Attend— » Il disparait de sa vue et revient rapidement avec une feuille et un marqueur noir qu'il tend à sa disposition. « Donc tu fais ça dessus et— » ses doigts viennent retrousser la manche de sa combinaison de travail lui dévoilant ainsi son épaule droite. « Et ici aussi. » le scrute d'un air
très
sérieux.

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