that's some bullshit — mikhaïl
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Tobias Galitzine |
Let's cause a little trouble
Jeu 15 Avr - 13:26
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Sac en plastique à la main qui frotte contre ton pantalon, couine dans le fin fond de ta périphérie auditive. Les provisions récoltées, tu envoies un message du bout des doigts.
Prévenir de ton arrivée imminente, de ta future impatience lorsqu’il sera question de t’ouvrir devant les grilles.
Le bruit des vagues dans le creux des oreilles, tu enfonces ton cou dans le col de ton survêtement face à la brise fraîche, revêche. Du coin de tes yeux cernés aux pupilles mortifiées, tu vois l’heure défiler. Il y a un goût âcre dans ta bouche, un poids au fond de tes entrailles emmêlées. Un pressentiment malhabile, une prophétie fébrile.
Des émotions entêtées qui viennent te gangréner.
À un feu rouge, tu en profites pour la contacter, t’assurer malgré la paranoïa acidulée qui remonte dans ta trachée que ce ne sont que des idées.
Ça va ?
Tu dégaines ton téléphone, envoie l’interrogative. Te persuader que les doutes ne sont que babillages dans ton esprit tourmenté.
La nuque s’étire, tournoie, convoite un indice visuel, un parallèle à ta tangible chaotique. Rien autour de toi, ni vols, ni méfaits. Si ton visage ne trahie que ton vide expressif, tes chaires sont aux aguets.
Le malaise sans se dissiper, te laisse l’ignorer.
Ne pas se laisser avaler ni obnubiler car il n’y a rien pour justifier tes impressions. Tes enjambées à travers les rues et les passages piétons te conduisent à ton point d’arrivée.
La même musique s’enchaîne qu’à l’habituelle. Coup de sonnette, cliquetis de l’interphone, ouverture des grilles. Devant toi la bâtisse s’étend de toute sa grandeur, il te suffit de quelques enjambées pour atteindre la porte d’entrée. Faire comme chez soi, être un habitué.
« C’est moi. »
Pas de visuel.
Le regard à l’affût, tu te déplaces calmement jusque dans la cuisine où tu déposes le sac. Un écouteur à la main, tu tends l’oreille car tu n’as pas l’impression d’avoir entendu de réponses immédiate. Coincé sans le savoir dans l’épicentre de la prédiction sensorielle, les stigmates reviennent te pincer les organes.
Verre d’eau à la main, tu retires cependant calmement ton masque. Tu espères rincer l’arrière goût, faire disparaître la naissance de ta nausée. Un mouvement dans l’encadrement de la porte te fais te retourner, tu esquisses un sourire sans même la regarder.
« J’ai pas trouvé tout ce qu’il y avait sur la liste. Après si tu me demandes mon avis je pense que t’avais clairement exagéré les quantités… » Parmi ton emploi du temps étriqué, tu as pris l’habitude de réserver certaines de tes soirées. Des temps morts pour en profiter, la voir. Car tu sais que le cas contraire te réserverai milles et un reproches.
De quoi la fâcher, de facilement vous disputer.
La fragilité fébrile de cette relation te déconcerte parfois.
Tu la regardes et ça te bloque soudainement. Car tu la connais depuis trop d’années pour ignorer son regard inquisiteur. Celui qui renfrogne son visage avec discrétion, qui électrise l’air.
Sans relier ton pressentiment à son aura sulfurisée, tu soupires. Profondément, comme s’il t’en coûtait de respirer.
« Quoi ? »
Les paupières alourdies par l’agacement, tu la dévisages. Le ton est cinglant, il reproche un comportement, un accueil glaçant. Tu termines ton verre d’une traite, le repose sans patience sur le comptoir. « C’est parce que j’ai pas tout ramené ? Je t’ai déjà dit que certains trucs étaient impossibles à trouver, ça vaut pas le coup de me poignarder pour si peu, change de disque Mikhaïl tu fatigues. »
Tu te trouves déjà bien aimable d’avoir ramené de quoi vous sustenter sans t’en plaindre. Car c’est toujours ainsi : on te demande de réaliser une tâche et il suffit que tu possèdes le moindre affect pour la personne pour que ta réponse soit positive.
Il n’existe chez toi aucune surprise. Tout est plat, linéaire.
Bon clebard que tu es.
HRP — ...
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Mikhaïl H. Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Ven 16 Avr - 22:46
Les nuits de pleine lune avait de façon tout à fait anormale un effet galvanisant sur Mikhaïl, l’empêchant cruellement de fermer ne serais-ce que pour quelques heures les yeux. Alors elle se mis en route de parcourir les rues d’Ellipse à la recherche du sommeil. Les rues mouvementées de Daily Street, ses multitudes de lumières qui illuminent la ville jusqu’au ciel. Mikhaïl trouvait en ses lieux quelque chose de relaxant, d’apaisant. Alors, habillée de son plus beau vêtement de fourrure à l’effet très naturel, elle se mis à parcourir les ruelles peu empruntées, si ce n’est pas du tout. Ses pupilles dorées se posèrent tantôt sur les vitrines vides des magasins encore endormis, parfois sur ses vieux saoulard à la sortie des bars, et cette nuit là sur la seule personne auquel elle n’aurait jamais songé.
Alors la louve dissimule sa fourrure ébène dans une ruelle sombre, et malgré la distance qui la sépare d’avec sa cible, elle peut facilement deviner son ami d’enfance au bras d’une femme quelconque. Il est difficile pour Mikhaïl de savoir quoi faire, quoi dire ou bien-même quoi penser. Que faisait-elle cachée ici à espionner Tobias ? Que faisait-il si ce n’est profiter d’un instant avec quelqu’un d’autre… qu’elle ? N’avait-il pas le droit de sortir de son quotidien prenant de membre de gang, d’ami et de frère, pour s’évader et s’aérer l’esprit ? La jeune femme secoua sa truffe comme pour se remettre les idées en place et se mis à courir durant de longues heures à vive allure pour retrouver son chez elle. Dévastée. Meurtrie pour aucune autre raison que sa jalousie maladive. Parce que Mikhaïl aime être le centre d’attention des personnes qu’elle aime. Parce que Mikhaïl a peur d’être mise de côté, oubliée, jetée aux oubliettes pour une meilleure pièce de choix. Et alors qu’elle passe le pas de sa porte totalement nue, elle hurle. La jeune femme se met en boule en pleurant parce qu’elle sait que ce n’est pas bien. Que son comportement est problématique et que si elle en souffre, Tobias finirait tôt ou tard par en être impacté également. Puis s’endort nue dans l’entrée de sa maison, entourée et réchauffée par ses chiens loups.
Finalement réveillée quelques heures plus tard par la lumière du soleil venant s’écraser contre ses paupières encore fermées. Grommelle tout en s’étirant de tout son corps, et gémissant de douleur parce qu’elle regrette toujours ses sorties nocturnes. La douleur qui parcours son corps, ces pics électrique qui surgissent de manière totalement aléatoire finissent souvent par la rendre folle, obligée de prendre des antalgiques et autres somnifères pour ne pas ressembler à une morte vivante la journée.
Et malgré ce réveil de bonheur, Mikhaïl passa la journée sur son canapé, à surfer sur son téléphone et ses multiples réseaux sociaux, pour ne réussir à aller se préparer à recevoir Tobias dans l’heure. Et alors qu’elle descends les escaliers qui se trouve face à la porte d’entrée, sa chevelure ébène encore sous une serviette immaculée, elle ignore quelques instants Tobias qui fait comme chez lui et rentre chez elle. D’abord saluer par ses deux chiens loups. Il n’a pas du apercevoir la jeune femme, silencieuse comme toujours, et se dirige vers la cuisine ou il dépose les courses qu’elle lui a gentiment demandée d’apporter pour leur rendez-vous « amical » récurent. « C’est pas grave pour les courses Tobias. » Marmonne si bien qu’il ne l’entends pas lui répondre. Finis de se sécher les cheveux et dépose la serviette dans la gueule d’un des loups qui s’en faire de bruit s’en vas la déposer à l’étage.
Le fusille du regard. Parce qu’elle sent cette odeur qui ne lui est pas familière. Ce n’est pas Tobias. Ce n’est pas son odeur, et cela lui brûle la gorge. L’empêche de respirer correctement. Alors elle le laisse s’énerver un instant sur elle, se méprends sur ce qu’elle peut ressentir : comme d’habitude. Le regarde droit dans les yeux alors qu’il continue son monologue, se faisant passer pour la victime du couple, qui n’a rien de cela d’ailleurs. « Tu as terminé ? Ton odeur est infecte aujourd’hui. Tu lui diras d’en choisir un autre à l’avenir s’il te plaît. » Glisse un sourire forcé à la fin de sa phrase qui disparaît tout aussi rapidement qu’il est apparut. Elle n’est pas d’humeur à feindre la comédie et souffrir en silence. Parce que même si elle est incroyablement forte pour la jouer, il lui est impossible de cacher quelque chose à Tobias.
« Ca n’a rien à avoir avec les courses, je te l’ai dit tout à l’heure. Merci d’ailleurs d’avoir réussi à les ramener. » J’espère que tu as annulé un rendez-vous avec elle pour venir ici. J’espère que tu n’es pas trop triste d’être éloigné d’elle pour venir visiter mes bras. Range les courses, baisse la tête, et observe ses mains trembler : elle ne tremble jamais. Respire longuement avant de refermer la porte du réfrigérateur. « Je vous ai vu ensemble cette nuit. Tu tapes dans plus jolie que ça d’habitude. »
Alors la louve dissimule sa fourrure ébène dans une ruelle sombre, et malgré la distance qui la sépare d’avec sa cible, elle peut facilement deviner son ami d’enfance au bras d’une femme quelconque. Il est difficile pour Mikhaïl de savoir quoi faire, quoi dire ou bien-même quoi penser. Que faisait-elle cachée ici à espionner Tobias ? Que faisait-il si ce n’est profiter d’un instant avec quelqu’un d’autre… qu’elle ? N’avait-il pas le droit de sortir de son quotidien prenant de membre de gang, d’ami et de frère, pour s’évader et s’aérer l’esprit ? La jeune femme secoua sa truffe comme pour se remettre les idées en place et se mis à courir durant de longues heures à vive allure pour retrouver son chez elle. Dévastée. Meurtrie pour aucune autre raison que sa jalousie maladive. Parce que Mikhaïl aime être le centre d’attention des personnes qu’elle aime. Parce que Mikhaïl a peur d’être mise de côté, oubliée, jetée aux oubliettes pour une meilleure pièce de choix. Et alors qu’elle passe le pas de sa porte totalement nue, elle hurle. La jeune femme se met en boule en pleurant parce qu’elle sait que ce n’est pas bien. Que son comportement est problématique et que si elle en souffre, Tobias finirait tôt ou tard par en être impacté également. Puis s’endort nue dans l’entrée de sa maison, entourée et réchauffée par ses chiens loups.
Finalement réveillée quelques heures plus tard par la lumière du soleil venant s’écraser contre ses paupières encore fermées. Grommelle tout en s’étirant de tout son corps, et gémissant de douleur parce qu’elle regrette toujours ses sorties nocturnes. La douleur qui parcours son corps, ces pics électrique qui surgissent de manière totalement aléatoire finissent souvent par la rendre folle, obligée de prendre des antalgiques et autres somnifères pour ne pas ressembler à une morte vivante la journée.
Et malgré ce réveil de bonheur, Mikhaïl passa la journée sur son canapé, à surfer sur son téléphone et ses multiples réseaux sociaux, pour ne réussir à aller se préparer à recevoir Tobias dans l’heure. Et alors qu’elle descends les escaliers qui se trouve face à la porte d’entrée, sa chevelure ébène encore sous une serviette immaculée, elle ignore quelques instants Tobias qui fait comme chez lui et rentre chez elle. D’abord saluer par ses deux chiens loups. Il n’a pas du apercevoir la jeune femme, silencieuse comme toujours, et se dirige vers la cuisine ou il dépose les courses qu’elle lui a gentiment demandée d’apporter pour leur rendez-vous « amical » récurent. « C’est pas grave pour les courses Tobias. » Marmonne si bien qu’il ne l’entends pas lui répondre. Finis de se sécher les cheveux et dépose la serviette dans la gueule d’un des loups qui s’en faire de bruit s’en vas la déposer à l’étage.
Le fusille du regard. Parce qu’elle sent cette odeur qui ne lui est pas familière. Ce n’est pas Tobias. Ce n’est pas son odeur, et cela lui brûle la gorge. L’empêche de respirer correctement. Alors elle le laisse s’énerver un instant sur elle, se méprends sur ce qu’elle peut ressentir : comme d’habitude. Le regarde droit dans les yeux alors qu’il continue son monologue, se faisant passer pour la victime du couple, qui n’a rien de cela d’ailleurs. « Tu as terminé ? Ton odeur est infecte aujourd’hui. Tu lui diras d’en choisir un autre à l’avenir s’il te plaît. » Glisse un sourire forcé à la fin de sa phrase qui disparaît tout aussi rapidement qu’il est apparut. Elle n’est pas d’humeur à feindre la comédie et souffrir en silence. Parce que même si elle est incroyablement forte pour la jouer, il lui est impossible de cacher quelque chose à Tobias.
« Ca n’a rien à avoir avec les courses, je te l’ai dit tout à l’heure. Merci d’ailleurs d’avoir réussi à les ramener. » J’espère que tu as annulé un rendez-vous avec elle pour venir ici. J’espère que tu n’es pas trop triste d’être éloigné d’elle pour venir visiter mes bras. Range les courses, baisse la tête, et observe ses mains trembler : elle ne tremble jamais. Respire longuement avant de refermer la porte du réfrigérateur. « Je vous ai vu ensemble cette nuit. Tu tapes dans plus jolie que ça d’habitude. »
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Tobias Galitzine |
Let's cause a little trouble
Dim 18 Avr - 18:10
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Ça percute pas tout de suite.
Port altier, langue inquisitrice, elle vient cogner de toute sa hauteur. Et dans le fond de son regard, seule la peur subsiste au reste de la scène. Toi, tu te tiens voûté, désarticulé, le dos appuyé contre le comptoir à la regarder comme si vous viviez dans deux espaces temps différents. Comme si vous étiez une incohérence dans la matrice, que vos existences entrelacées découlaient du miracle.
Sourcils froncés qui tricotent l’incompréhension sur ton front désemparé. Il leur faut cependant peu de temps à ces lèvres bavardes pour venir cracher ce qui les taquinent.
Pris sur le fait.
T’as été épié.
Les yeux se ferment un instant, la mâchoire se crispe. Le mépris au bout des cils, tu tentes de passer l’éponge.
Ça te rends fou.
Fou qu’elle vienne nourrir ta paranoïa, démembrer les moments que tu pensais tiens. Qu’il y ait des ordres et des reproches, qu’elle inocule sa présence dans des moments où seule son absence devrait briller.
Le dos est tourné tandis que tes mains s’affairent à s’occuper, à sortir les courses accumulées. Sur ta nuque pèse ses crocs.
La paume de ta main vient étirer la peau de ton visage, tu peux sentir l’épiderme craqueler sous la pression administrée. Mikhaïl a ce don unique, celui de te bouffer les tripes, de te putréfier les chaires. De te donner des envies de violence débonnaires, de la foutre en l’air.
« Je lui transmettrais le message. »
Tu comptes pas la revoir. Il est même pas question de coup d’un soir.
C’est tout ce qui sort d’entre tes lèvres crispées tandis que tes mains sont secouées par les intempestifs tremblements incontrôlés. Ces secousses malhabiles en révolte, ces couvercles qui contiennent l’excès pressurisé.
Se refuser au conflit quand bien même l’envie dépasse l’entendement. Ça te coûte, tellement. Un sachet entre les mains, tu tentes de l’ouvrir calmement. De te mouvoir comme si rien ne s’était passé malgré ton regard ancré dans le vague complet, le déni en filtre d’abstraction.
Ça te démange.
Tu te stoppes, net.
« Ôte-moi d’un doute Mikhaïl. »
Tu devines les histoires qu’elle se raconte, de celles qui se dessinent dans l’intimité. Ça serait trop facile de lui raconter la vérité. Sa difformité est bien plus poétique car elle fait la nique à son ego meurtrie. Ton silence, c’est un revers droit.
« Ce nouveau passe temps que t’as développé récemment, c’est pas une déformation professionnelle ? »
Menace déguisée sous ta langue aiguisée, tu jettes un regard par-dessus ton épaule, la défigure avec gravité.
C’est compliqué de pas se méfier.
De pas se laisser envahir par cette psyché gangrenée.
HRP — ...
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Mikhaïl H. Rockefeller |
Never sleeping always creeping
Dim 18 Avr - 20:49
Pourquoi semblait il énervé ? Elle n’avait pas eu le temps de s’expliquer. Comment avait elle fait pour les voir ensemble ? Pourquoi s’était elle trouvé à cet endroit et à ce moment précis ? Comme pouvait elle lui expliquer qu’elle n’avait aucune confiance pour cette blonde décolorée ? Mikhaïl soupira longuement en rangeant quelques courses, lui tourna le dos pour contenir sa respiration de jeune femme frustrée au plus haut point. Et elle l’entends parler. Mikhaïl comprend qu’il compte la revoir. Qu’il s’est indéniablement attaché à cette femme pour ressentir le besoin de continuer de la côtoyer. La revoir. Lui transmettre le message. Alors qu’elle a dans ses mains un paquet de chips, ce dernier explose entre ses doigts et voilà qu’elle renifle comme pour camoufler ses pleurs. Mikhaïl n’est pas triste, pourquoi le serait elle alors que son plus fidèle ami d’enfance est heureux sans elle ? « Tu es heureux au moins ? » Grogner t’elle la gueule à peine ouverte, essuyant du revers de sa main une mare qui viens perler sur sa joue. La seule et unique seule laissera s’échapper cette soirée. Ramasse les chips à même le sol en vitesse d’un air non pas agacé, mais vide. Comme vidée en une seconde de toute son énergie. Brisée. Abandonnée.
Jette un coup d’œil au dessus de son épaule pour espionner son invité. Elle pouvait presque entendre les battements de son cœur battre aussi rapidement que le sien : Mikhaïl avait une fois de plus énervé Tobias. Et cette fois ci ils n’allaient pas pouvoir régler leur différent sur un tatami comme ils avaient l’habitude de le faire depuis le plus jeune âge. Là, aujourd’hui ils allaient devoir se comporter comme les adultes qu’ils sont devenus et discuter.
Et alors qu’elle s’apprête à briser cette glace bien trop épaisse, elle esquissa un sourire lorsqu’il reprend à sa place. « Tu crois que j’ai du temps à perdre à espionner ta grosse tête ? » À deux doigts de répondre que oui. Qu’elle avait envie de le faire, savoir avec qui il passait ses nuits quand elle n’était pas chez lui. Quel genre de femme allait il présentait à ses sœurs quelle considère comme les siennes depuis toutes ces années ? Allaient elles l’acceptaient et pas conséquent oublier petit à petit Mikhaïl ? La jeune femme secoua négativement la tête comme pour chasser les mauvaises idées de son cerveau, agacée. « La seule déformation professionnelle que je pourrais avoir c’est celle de te botter le cul, comme d’habitude. » À défaut de pouvoir le protéger puisque désormais c’est d’une autre qu’il est attaché.
Se dirige vers le frigo à nouveau qui se trouve juste à la sa droite et s’arrête un instant. Cache son visage devenue légèrement rosé par les émotions, tête baissée. Sors deux bières et lui ouvre la sienne avant de la lui tendre. « Je m’inquiète juste pour tes arrières, mais il faut toujours que tu prennes tout comme une agression. » Justification en carton alors qu’elle tient sa bière du bout des doigts.
Jette un coup d’œil au dessus de son épaule pour espionner son invité. Elle pouvait presque entendre les battements de son cœur battre aussi rapidement que le sien : Mikhaïl avait une fois de plus énervé Tobias. Et cette fois ci ils n’allaient pas pouvoir régler leur différent sur un tatami comme ils avaient l’habitude de le faire depuis le plus jeune âge. Là, aujourd’hui ils allaient devoir se comporter comme les adultes qu’ils sont devenus et discuter.
Et alors qu’elle s’apprête à briser cette glace bien trop épaisse, elle esquissa un sourire lorsqu’il reprend à sa place. « Tu crois que j’ai du temps à perdre à espionner ta grosse tête ? » À deux doigts de répondre que oui. Qu’elle avait envie de le faire, savoir avec qui il passait ses nuits quand elle n’était pas chez lui. Quel genre de femme allait il présentait à ses sœurs quelle considère comme les siennes depuis toutes ces années ? Allaient elles l’acceptaient et pas conséquent oublier petit à petit Mikhaïl ? La jeune femme secoua négativement la tête comme pour chasser les mauvaises idées de son cerveau, agacée. « La seule déformation professionnelle que je pourrais avoir c’est celle de te botter le cul, comme d’habitude. » À défaut de pouvoir le protéger puisque désormais c’est d’une autre qu’il est attaché.
Se dirige vers le frigo à nouveau qui se trouve juste à la sa droite et s’arrête un instant. Cache son visage devenue légèrement rosé par les émotions, tête baissée. Sors deux bières et lui ouvre la sienne avant de la lui tendre. « Je m’inquiète juste pour tes arrières, mais il faut toujours que tu prennes tout comme une agression. » Justification en carton alors qu’elle tient sa bière du bout des doigts.
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Tobias Galitzine |
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Dim 18 Avr - 21:33
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Les yeux viennent rouler avec gravité.
Ils flirtent avec la limite des paupières, prêts à quitter leur orbite.
À t’observer, l’on pourrait apercevoir ce petit tic nerveux qui chatouille ta muqueuse. De ceux qui sursautent, qui trahissent.
Ce drame ménager qui prend racine dans cette cuisine lustrée te donne la nausée. Tu n’a pas besoin de la regarder pour savoir de quoi sont faites les larmes qu’elle ne sait cacher. Et quand bien même tu ne peux que saluer sa remontée lorsque sa voix vient t’agresser, tu te décides à ne pas la lâcher.
« Heureux ? Tu déconnes j’espère. »
Les mots se cognent avec mépris, ils sont arides.
Tu saurais te faire plus cruel si tu le désirais. Rien ne te vas dans les mots prononcés, dans la situation dans laquelle elle t’a menée. Et tu lui en veux, profondément. Tu aimerais lui citer tout ce qui s’entrechoque dans tes pensées, à quel point rien de tout ça ne va.
Que tu n’as pas à te justifier.
Tu te refuses à prononcer les mots. À articuler des explications, à analyser cette situation. Quand bien même la vérité retirerait un poids, que celle-ci serait avorterai vos positions incendiaires.
Elle mérite pas la vérité.
Tu sais que t’es un crevard, que tu finiras par t’asphyxier avec tes propres remparts. Avaleur de sabre pour la forme, t’as l’estime aussi trouée qu’une passoire siphonnée.
« Tu vois une situation, t’es persuadée d’avoir raison et tu fonces. Cite-moi un fois où t’as eu raison de le faire. » La subtilité de tes verbes ne sont audibles qu’aux intimes. Tu veux plus parler d’une tierce personne. Ni la nommer, ni y penser. Ne plus jamais la rendre tangible dans cette conversation.
La mauvais foi aux abois, tu saisis la cannette entre tes doigts. Un merci se perd à voix basse. Si tu répondais à toutes ses provocations, ses élucubrations, le ton ne ferait que monter. Les décibels viendraient vous heurter, vous vous déchireriez de la plus belle des manières. Celle qui se construit au fil des années, celles qui presse les faiblesses onorgueillies.
Si ta pression artérielle transperce encore le plafond, tu espères que la première gorgée saura te remettre les pieds sur terre, peut-être même t’y enfoncer.
« Sèche tes yeux avant de me prendre pour un con. »
Faut la jouer à la loyale, Mikhaïl.
Toi, tu te laissera pas attendrir par la rougeur incurvée de son regard accusateur. Cruel et inquisiteur, tu saisis une poignée de chips émiettées par sa rage non-dissimulée.
Tu t’en nourris.
« Regarde, prends exemple sur moi. Je me fais pas de soucis pour toi. Je te considère adulte et vaccinée. Et au pire des cas quoi ? T’as Havan avec toi. »
T’aurais aimé naître moins bête. Plus tendre, sans ego à protéger. Ne pas prendre de plaisir à guerroyer. La belligérance dans les veines, l’accoutumance en paresse vaine. Le sous-entendu te heurte, tu sais pas frapper sans te blesser. La jalousie aux aguets, tes sourcils sont haussés, souligner l'évidence, la pointe de la lance.
HRP — ...