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Sam 27 Mar - 18:10


loving you is a losing game ft. ezra

il fallait que je fasse semblant parce que je me suis jurée, une nuit de pluie, de plus jamais y penser - au plus loin de toi et tes conneries tes perfidies t’imagines pas ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ le temps que ça a pris
Midas et Hyppolite, si, parce qu’ils m’ont vus ー pleurer ー parce qu’ils ont entendus ー le cœur brisé t’aurais ri si tu savais comme j’ai été blessé
moi qui t’ai quitté pour me sauver ‎ce n’était pas ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ assez ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ dans les veines sous la peau à chaque réveil pendant des semaines tu m’as hanté

mais ça fait trois ans maintenant
et j’ai connu d’autres histoires des plus belles et une plus noire j’ai connu du respect, tu sais, celui que tu m’as jamais accordé et la fidélité
puis j’ai chuté j’ai vu mes parents déchirés j’ai repensé à toi, à tout ça et je crois que je ne suis pas faite pour aimer, même en amitié  ‎ ‎ ‎  ‎ ‎ ‎ je crois qu’on est taillées du même bois et ça m’écœure, Ezra, de ressentir ça

(réaliser que je suis comme toi)

tout tourne, autour, les lumières, la musique, on m’emmène danser mais je n’ai plus envie je veux m’éloigner, ta tignasse brune qui se balance parmi les autres têtes de la soirée  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ putain, laisse-moi respirer  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎d i s p a r a i s
ton corps qui se déhanche ー avec qui ー je ne veux pas regarder ー ta future victime ー ton sourire satisfait

nos regards se croisent, ah,
je veux vomir.

je me sépare de la foule pour aller rejoindre un autre couloir, j’ai la tête qui tourne,
et j’entends tes pas.
Dégage.




Dernière édition par September Webbs le Mer 31 Mar - 17:44, édité 1 fois
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Sam 27 Mar - 18:46



WE WERE ALWAYS A LOSING GAME.
ft September
La musique qui résonnait dans la cage thoracique, les basses qui faisaient trembler chaque fibre du corps quand elle se déchaînait sur le rythme du son, déchirée. Il y avait cette fille, puis une autre qui resta plus longtemps, vint combler le creux dans le coeur le temps d’une danse. Mais aucun parfum ne pouvait chasser celui de September. Personne ne pouvait chasser son image, son odeur, sa voix. C’était une peine perdue qu’Ezra tentait de vaincre à coup d’alcool, de drogues, tout tant que son image voulait bien se dissiper. Car Ezra souffrait d’amour et elle se haïssait pour cette faiblesse autant qu’elle détestait ce coeur incapable de douceur.

Trois ans. Trois ans depuis qu’elle l’avait abandonnée et pas une seule seconde Ezra n’avait cessé de penser à elle. Douce, terrible obsession qui hantait chaque seconde de sa vie. Ezra avait tout eu et elle avait tout perdu à cause de la pourriture, là, en son coeur. Cette peur d’aimer, ce refus d’aimer qui l’avait poussée vers sa damnation. Car l’amour l’avait envoûtée, elle qui se croyait plus forte que toutes ces absurdités, elle qui se croyait maître de tout. Et la vision troublée par les excès ne l'empêcha pas de la voir, la sentir, si proche et pourtant si loin, trop loin.

Souffle court quand elle jetait cette énième fille, cette chose invisible et remplaçable alors que September ne l’était pas. Non, il n’y avait qu’elle pour apaiser le creux laissé. Qu’elle pour la faire choir si bas.
Alors Ezra bousculait quiconque se tenait sur son chemin, le coeur battant aux tempes, la rage, la frustration, la tristesse, l’amour fou la pressant à chaque pas.

Vite. Vite. September, reviens-lui.

Si proche, toujours plus proche et Ezra sentait son souffle se couper. Sa voix, si douce, si dure quand elle refusait sa présence. Elle sentait sa mâchoire se serrer, les yeux fusiller ce dos quand elle voulait l’avoir, l’aimer, même si elle le ferait mal.  

– September.. J’ai pas envie de dégager.

Et la voix était toujours dure, la voix était toujours la même mais, par delà, il y avait les tremblements, la fragilité quand son nom roulait sur la langue, quand la main prenait le poignet. Oh, September, ta peau lui avait manqué, reviens-lui.

Trois ans, September, trois ans sans même un mot. Et c’est moi, qui était horrible après ?

Les accusations, le tribunal, c’était tout ce qu’Ezra savait donner quand le coeur criait.

“Tu m’as manquée, tu m’as déchirée le coeur, reviens September.”












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Sam 27 Mar - 19:32


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mais tu n’as pas le droit, ne le vois-tu pas ?
mon corps qui se raidit tout entier lorsque tu me saisis le poignet tu n’as pas  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ plus  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ce droit, Ezra, me toucher me posséder décider si tu peux ou non rester ー et ce parfum tu n’as pas changé ー l’enfer est à tes côtés.

s e p t e m b e r ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ tu dis  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎et c’est comme si on revenait trois ー pas ー ans en arrière, à cette villa avec vue sur la plage lorsqu’après le réveil fatigué on descendait pour aller sentir le sable craquer sous nos pieds ; cette même villa où chacune venait et entrait librement pourvu que je ne sois pas là ー et encore que, des fois ー et tu les embrassais, elles, sans même prendre la peine de retirer leur rouge à  ‎ ‎ ‎ ‎lèvres ‎ ‎ ‎ ‎ tu cueillais les miennes et y laissais le goût d’infidélité ー tu
souriais.

puis, soudain, dans le présent, tu te plains, te décrètes juge au tribunal de notre amour terminé, toujours aussi arrogante et tu as l’air persuadée de pouvoir me reprocher
mon absence
à moi

(ah)

Oh, arrête de chouiner.

et c’est un bien un sourire qui vient resplendir sur mon visage, quel  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎plaisir
de pouvoir enfin te renvoyer tes phrases dénuées de tendresse ー regarde, Ezra, j’ai appris, moi aussi, à être odieuse, ce qu’est le mépris, est-ce ça que tu ressentais lorsque tu voyais mon visage se décomposer, cet enivrant sentiment de fierté

regarde, c’est comme si nous nous rendions de nouveau à la plage, mon poignet dans tes mains et tu te retournes, m’embrasses enfin, sauf que cette fois
il n’en sera rien. tu peux contempler, Ezra, mon corps ma tête mon cœur ー ils ne t’appartiennent plus.
Tu n’as pas trouvé de nouveau (trophée) trésor, Ezra ? Pauvre de toi.

mais si vraiment, je m’en foutais, je ne serais pas là à discuter
‎je t’aurais  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  ‎‎ ‎ ‎‎‎ ‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎je devrais  ‎ ‎ ‎ ‎ ‎  ‎‎ ‎‎   ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎t’ignorer.


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Sam 27 Mar - 21:10



WE WERE ALWAYS A LOSING GAME.
ft September
Les lèvres pincées, l’aigreur qui montait dans la gorge, Ezra avait l’impression de perdre pied. Pourtant, toujours la tête restait haute, fière. Ezra refusait de courber l’échine, restait si haute, si arrogante dans sa peine. Elle refusait les larmes, refusait de s’agenouiller devant la reine qui avait conquis son cœur. Ensorcelée mais toujours terrible Ezra, même avec le cœur brisé, elle ne pouvait que rester monstrueuse. N’était-ce pas ainsi qu’on restait vivant, sans une seule plaie ?
Auparavant, elle en était persuadée, mais désormais, le cœur en sang, elle n’en avait plus aucune idée. Etait-ce l’ego ? Était-ce cette chose cauchemardesque appelée amour ? Comment pouvait-elle tomber si bas ? Ezra était celle qui abandonnait, pas celle qui souffrait de la perte car personne n’aurait dû avoir ce pouvoir sur elle.

Sauf que.

Sauf qu’il y avait eu September.

La douce et amoureuse September qu’on avait cru faire danser au bout des doigts quand c’était elle dès le début qui avait pris son cœur. Ezra n’aurait pas cru, elle n’aurait jamais imaginé connaître ce creux béant dans la poitrine. Comment osait-elle lui faire connaître ça ?

Ezra ne laissait personne prendre son coeur.

La main était serrée sur le poignet, tout était encore plus amer quand September parlait, disait ces mots jadis sortis de sa bouche à elle, elle, le monstre. Alors Ezra riait. Elle riait de ce rire douloureux, si douloureux, si aigre quand September utilisait ses propres armes.

Comment osait-elle faire si mal ? Comment le pouvait-elle ?

Le pire était ce sentiment, là, au fond du cœur, qui criait qu’elle méritait cette vengeance, qu’elle méritait de marcher sur Ezra, la détruire, elle qui était ce monstre.  

Mais Ezra était un monstre d’amour. Elle plantait ses griffes, se débattait dans sa vilénie car Ezra le sentait, oh, oui, elle le sentait au fond de ses tripes quand elle jugeait September du regard. Les yeux comme des dagues, la langue venimeuse et le visage couvert d’un rictus.

– Ah, putain, September, tu sais ce que c’est le pire dans tout ça ? C’est que t’es pas devenue mieux que moi. Sourire arrogant, Ezra se laissait saigner sur September. Tu ne mérites pas un amour pur comme dans un conte de fées, ça n’existe même pas. Le regard blessé, prête à faire quoi qu’il fût possible (acceptable) quand elle acculait September contre le mur froid. Des filles je peux en avoir n’importe où September, j’ai pas besoin de toi pour en trouver. (Mais c’est toi qu’elle veut)

Angoisse au creux de la gorge, colère brûlante pour enterrer la faiblesse d’un coeur amoureux. Trop épris, lui qui était plein de méchanceté, il se perdait, se perdait à en perdre toute raison, laissait la tête s’approcher, le front se coller à celui qu’on aimait, celui qu’on voulait, ce front, cette peau, cet être si désiré. Oh, September – ce parfum ! Cet enivrant parfum lui faisait perdre la tête, troublait chaque parcelle de sa personne. Oh, September, pourquoi ? Pourquoi étais-tu si obsédante ?

– Ouais, je suis minable, une connasse de la pire espèce. Mais moi, September, je le cache à personne pendant que toi tu joues ce rôle de pauvre martyre. Moi je sais qui tu es vraiment Sept. Qu’elle meurt, qu’elle crève sous sa méchanceté puisqu’elle ne pouvait être sienne. Tout aussi vile, aussi dégueulasse que moi. Ça transpire de toi.

Goût de fer entre les lèvres, Ezra avait l’impression d’avoir du sang dans la bouche.
On ne cachait pas un monstre à un de ses pairs.

(September, tu es comme moi. Alors aimes-moi, détruis-moi et aimes-moi encore. )













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Dim 28 Mar - 1:07


loving you is a losing game ft. ezra

et
autrefois
lorsque nous étions aussi proches, toi et moi,
le cœur palpitait en deçà.
alors vas-y, marque mon poignet au fer de tes doigts vexés, savoure mon parfum comme si je t’avais manqué ー tout ça ne t’appartient ー pas ー plus‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎jamais
je ne te laisserai plus me toucher, là, sous la poitrine, vraiment c’était une promesse pour sauver le peu de sentiments qui restent et me poussent à tenter d’aimer

hélas,
‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎ ‎‎l’enfer est à tes côtés.
le poison ton arme préférée la justesse de tes accusations ー par pitié, cesse, laisse-moi respirer ー j’ai la tête qui tourne et les jambes qui faiblissent comment
après tout ce temps
peux-tu encore toucher aussi juste dans tes atrocités ? comme si tu me connaissais comme si on ne s’était jamais quittées comme si tu ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎me ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎comprenais
Ferme-la. et la tendance s’inverse ー je veux partir je vais vomir ー C’est faux. C’est faux, et tu le sais, je ne suis pas comme toi ! mais
j’ai
fait les mêmes erreurs les mêmes horreurs j’ai ‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎trompé humilié quitté sans un regard en arrière comme tu le faisais et je
me
hais
de ne pas pouvoir réfuter parce qu’au fond, je le sais depuis quelques temps, c’est vrai. je suis devenue tout ce que je détestais.
tu peux en rire, c’est ton œuvre après tout (ton apogée) mais,
malgré ça,
je ne reviendrais pas. j’irais blesser d’autres que toi, et tu regarderas, avide, celle que tu pensais à tes pieds s’épanouir (se pervertir) hors de ta portée ; Non, en fait, tu sais quoi, Ezra ? Pense ce que tu veux. Je sais pas ce que t’essayes de faire. (je te connais par cœur) J’ai même pas envie de le savoir. Je m’en fous de toi. (je mens, je t’ai en horreur) Merci d’être venue me dire mes quatre vérités, maintenant, du balai. A moins que t’aies quelque chose à ajouter ? T’es tellement frustrée d’avoir été larguée que tu peux plus te passer de moi, non ? J’ai bon,
‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ ‎ trésor ?



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Ezra Valentine
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Dim 28 Mar - 3:02



WE WERE ALWAYS A LOSING GAME.
ft September
Le souffle était court, si court, quand l’objet de toutes les haines, toutes les rancœurs, tous les désirs, tous l’amour se tenait tout contre elle. Piégée dans ses ridicules tentatives, le cœur caché et pourtant à découvert. Elle plantait ses crocs mais ce soir, trois ans en avant, September mordait aussi, laissait Ezra serrer la mâchoire quand la douleur des mots justes la touchait. Pourtant, Ezra eut ce regard enflammé, ce regard enragé.

– Je te connais toujours Sept, sur le bout des doigts, trésor, jeu dans les douloureuses guerres.

Elle essayait de faire mal, encore et encore, se noyait dans ses propres sentiments, inconnus, terrifiant gouffre dans le cœur, cet amour maudit. Et September parlait, encore et encore déversait des mots qu’Ezra ne supportait pas.
Mais il y avait ce sourire qui étirait les lèvres : qu’est ce qu’elle était belle, là, dans sa fureur, ce désespoir enragé. Oh – si identique à elle –  identique à un point ! Ezra en venait à comprendre pourquoi l’amour.

Les monstres ne se trouvaient pas par hasard.


Alors Ezra ne releva aucun des mots, serra les dents, si fort, tellement fort car le coeur débordait, saignait plus fort encore quand la rage, la frustration envahissait tout, par delà la fierté.

– Tu le sais, Sept, tu le sais très bien. Les bras encadraient l’aimée, cette aimée qui lui avait échappée, Personne ne pourras t’aimer entièrement comme moi je le peux, les yeux sauvages – feu brûlant d’un soleil prêt à dévorer Icare s’il ne venait pas aux flammes– le monstre ne pouvait que baisser les épaules, courber l’échine, le souffle tremblant. Tu m'horripiles, tu me rends folle September !

Oh, l’astre mourrait, s’épuisait quand les mains se serraient sur les épaules, quand le rire fou explosait, plein de rancœur, si amer !  

– Tu peux pas le nier, tu le sens toi aussi, ce truc entre nous, Sept. Je sais que tu le sens que tu le veuilles ou non. Frustration dans le regard, l’amour blessé, l’amour aliéné pour seul raison, Ezra perdait l’esprit. Et je te jure, quelque chose doit pas tourner rond là-haut.. Faiblesse, épaules tremblantes, Ezra oh, l’inébranlable, tremblait ! Elle tremblait, fébrile quand le rictus semblait si blessé. Mais t’es la seule chose que je veux. Et je t’aurais, Sept.


(Sept, September, trésor, mon trésor, reviens)

Elle se mourrait d’amour.

(soyons monstrueuses ensemble)

Ce supplice, cet horrible supplice ! Ezra le sentait
(aimes-moi mal, brûles moi autant que je te brûle)

elle devenait folle

de haine
de rage
d’amour












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Lun 29 Mar - 17:59


loving you is a losing game ft. ezra

cette expression je la connais Ezra lorsque les sentiments débordent du corps et se glissent jusqu’à travers les dents – ça démange, ce besoin de blesser en empoisonnant de mots acerbes le cœur d’en face : je le sais, j’ai essayé, lorsqu’il y a trois ans, je t’ai aimé.  
Me fais pas rire.
et enfin je pousse tes bras pour m’éloigner à trois – ans – pas de toi.
Toi, aimer quelqu’un ? Ah ! oh et tout ce venin, tu sais d’où il vient ; mon départ était dans la perspective de t’oublier – en ignorant la douleur, je me suis dit qu’elle finirait par partir, que dans mon cœur tes souvenirs finiraient par mourir ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ mais
on porte en nous, de mauvais ou de plein gré, les gens qu’on a aimé et tu étais partout, dans les musiques sur lesquelles on a dansé les lieux où on a été
les moments qu’on a partagé, tout simplement, chacun ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎vivace ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎j’en suis devenue folle –

j’en suis devenue incapable d’aimer.

alors, lorsque tu clames haut et fort pouvoir être la seule à m’aimer, pardonne-moi mais je ris – La bonne blague. si fort que mon torse se courbe en avant et je me moque. J’vais te dire ce qui ne tourne pas rond chez toi. T’es incapable d’aimer. Pire encore, tu détruis les gens pour qu’ils soient pareils. Ce truc entre nous, c’est tout le mal que tu m’as fait et que j’arrive pas à oublier. (j’ai ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ tant ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎ ‎‎‎‎‎‎‎‎‎essayé) Ce truc entre nous, c'est tout au plus une tension sexuelle, Ezra, parce que t'es bonne, j'admets. Mais t'as que ça pour toi.
la tête tourne et cette nuit j’irai boire chez Midas – hurler à quel point je te hais – et lui me prendra dans les bras, pour me soutenir, me respecter
comme tu ne l’as jamais fait.
Il ne se passera plus jamais rien entre nous deux, et tu peux t’en prendre qu’à toi.

(convoite-moi
encore un peu

j’ai laissé un bout de mon cœur il y a trois ans, à la mer, garde-le
personne ne pourra combler ce creux
et en ça, je t’appartiens encore Ezra.)





Dernière édition par September Webbs le Mer 31 Mar - 17:23, édité 1 fois
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Ezra Valentine
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Mar 30 Mar - 3:02



WE WERE ALWAYS A LOSING GAME.
ft September
Oh la douleur des mots, c’était quelque chose qu’Ezra n’avait jamais goûté par le passé, ce goût âcre sur la langue. Il était si désagréable, ce goût de bile mêlé à la tequila. Et peut-être était-ce l’alcool mais l’amour débordait à l’en rendre fébrile, si fébrile face aux mots de Sept. Depuis quand était-elle si fragile ?

Silence, il n’y avait que les basses qui résonnaient sur la pierre et ce regard qui transpirait l’amour douloureux quand Sept’ attendait probablement des mots tranchants en retour. Elle s’était défaite de ses bras – oh ce creux entre les bras ! – pour laisser son coeur saigner sur le bas-côté. Elle avait raison, Ezra le savait. Elle savait qu’elle n’était que monstrueuse. Mais Ezra ne pouvait que continuer à la poursuivre, le parfum de September l’enivrant à en perdre la raison.  

Stupide Ezra, si égoïste quand l’amour avait fleuri. Oui, September avait raison, elle devait être ce montre sans amour, ce monstre cruel et pourtant ! Ezra était là avec ce coeur déraisonnable qui battait trop fort,  à lui en faire mal.

Depuis quand avait-elle mal, elle, la toute puissante ? N’était-elle pas censée sortir victorieuse de toutes les batailles ?

Ezra ne put que rire, rire avec ce sourire blessé – Sept ne faisait que planter ses ongles dans les plaies à vif.

– Tu crois quoi, moi aussi je pensais pas ça possible. Je suis pas censée être faible comme ça et pourtant ! Les bras qui se levaient, désignaient sa personne, le monstre dénudé. Regarde-moi pourtant, j’suis là comme une conne alors que je devrais juste aller me choper une salope sans en avoir rien à foutre de ta gueule.

Elle la disait incapable d’aimer et les dents se serraient – comme elle aurait voulu ne pas aimer ! Ezra ne pouvait que baisser la tête, regarder le sol sale, ce sol pas même assez sale pour mériter ses pas, elle qui n’était qu’une pourriture, elle le savait très bien. La seule chose qui n’était pas pourri chez elle était ce sentiment-là, ce savoir qu’elle ne serait jamais quelqu’un de bien, cette culpabilité d’être quand elle se battait pourtant pour rester en haut de la chaîne alimentaire. Personne ne la dévorerait.

Sauf September.


September la déchirait de l’intérieur d’un regard, d’un rire, d’un mot quand elle la haïssait si fort.

Pourquoi ?


Les pas qui s’approchaient, lentement, doucement, Ezra était si fatiguée, si enragée – contre elle-même, contre September, cette vile September qui avait pris son coeur.

Qui l’aurait cru, hein ? Si y’avait seulement une “tension sexuelle” entre nous, Sept, on se serait juste sautées dessus. Tu sais très bien que c’est pas ça. Mais merci pour le compliment, je savais déjà que c’était une de mes rares et pourtant superbes qualités. Silence, Ezra relevait la tête, observait le plafond abîmé dans une pudeur qui lui était rare. Je te hais autant que je t’aime September. Tu crois que même moi ça ne m’étonne pas ? Crois-moi, j’aurais préféré juste t’oublier, t’es pas censée être spéciale. Et ouais, ouais j’ai fait de la merde, oui je suis un monstre, tu penses vraiment me blesser avec des trucs qui sont de simples faits ? Comme si je savais pas déjà comment j’agissais.

Ne penses pas que tous les monstres se jugent saints, September.


Le regard se posait enfin sur September et elle avait ce sourire solaire, ces yeux en feu.

– Mais vas-y September, continues de me détester… Trésor.

Une mèche s’enroulait autour de son doigt, ces mèches roses qu’elle avait tant caressé. Elle glissait sur sa peau, tombait pour mieux l’abandonner. Et Ezra préférait encore avoir September qui lui crachait au visage plutôt que la voir encore disparaître.











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Mer 31 Mar - 17:43


loving you is a losing game ft. ezra

j’ai
la
nausée

le cœur qui tambourine dans les oreilles et l’alcool au fond de l’estomac – j’ai la musique plein la tête et tes paroles comme des coutelas
j’ai mal j’asphyxie et tout ça
tout ça

à cause de ‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎‎                 toi.
et tes mots, j’en ai rêvé des nuits des semaines des mois après, je me suis dit que tu reviendrais, misérable, que tu tenterais de te racheter, implorer ma pitié – (regarde September, regarde, j’ai changé) – mais je sais,
je sais qu’il n’est que pourriture derrière ton faciès d’ange et même tes confessions ne soignent pas les plaies que tu m’as laissé. c’est un trou béant que j’apprends à supporter. T’es pathétique. et moi aussi. T’es – et
ma voix
cesse de fonctionner.
à choisir, j’aurais pu t’insulter toute la nuit durant, te rappeler le nombre de fois où j’ai souffert de te voir sourire comme tu le fais là, lorsque tu me consolais en m’assurant que j’étais juste capricieuse, difficile, tous les défauts que tu ne veux pas chez tes poupées dociles, j’aurais pu rester, rentrer dans ton jeu
mais
c’est une alarme qui sonne, au creux du crâne, à cause de l’alcool, déjà (on suffoque ici, tu ne trouves pas ?) et également de tous les souvenirs qu’on a partagés – je sais comment te blesser, dorénavant.

alors je pars, pour ce soir. je te lance un dernier regard noir, mes doigts      qui se posent                  lentement            sur ta nuque et                   les lèvres
à un souffle
que je retiens, les centimètres entre nous, Ah.
je te pousse violemment, pour gagner les précieuses secondes que je franchis en courant – m’éloigner, sans me retourner,

ce soir encore,
je disparais.



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