[RP GROUPE CROWS/CIVILS] • Soirée huppée chez Canopus

contre soirée
de l'année

les plus beaux

Elle a peur, Soanja. Elle a peur de lui, d'aussi loin qu'il soit et il ne comprend pas. Qu'a t-il donc bien pu lui faire ? Il se souvient l'avoir aimée, l'avoir protégée, l'avoir choyée comme le plus précieux des cadeaux. Il se souvient qu'elle l'a quitté brutalement du jour au lendemain sans une explication, il se souvient de l'inquiétude, de la peur, des pleurs parce qu'il a pleuré oui. Il se souvient de la colère après avoir apprit par hasard ces rumeurs qu'elle avait répandu sur lui. Alors c'est vrai, il est un peu perdu.

Un peu bousculé aussi.
Ça lui fait décoller les yeux de sa belle pour les poser sur Milan qui vient de le percuter. Ça fait longtemps ? Mais qu'est-ce qu'il raconte lui encore. Hausse les sourcils William, un peu prit de court. Surprit mais perturbé, il n'a pas vraiment ni envie de répondre ni envie de plaisanter -ne fait d'ailleurs aucunement attention à toutes ces paillettes qu'il porte et qui donneraient pourtant à commenter. Bowie pour agripper son bras soudain, lui faire détourner le regard encore -iel est si joli.e Bowie. Insistant.e aussi mais- vraiment très très joli.e. Un sourire à ses lèvres alors, il se permet de saisir les doigts de sa main libre pour en embrasser les phalanges doucement.

— Le plaisir est partagé. Toujours aussi charmant.e, un vrai régal pour les yeux.

Un sourire pour esquiver habilement la question de sa compagnie. Il aurait pu dire oui, dire non mais il ne souhaite pas mentir et ne sait même pas si Emma-Serah viendra alors il a préféré ne rien dire. De toute façon, ce n'est pas vers elle qu'iel souhaite guider son regard mais bien vers Soanja qui fuit au loin. Un instant il se perd encore, sur elle puis sur Canopus qui s'avance. Vers lui ? Vers lui. Eux aussi, qu'importe. Souffle à Bowie et Milan la vérité avant que le grand chef n'arrive -ils n'auront pas le temps d'y réagir de toute façon.

— C'est mon ex, Bowie. Je ne savais pas qu'elle viendrait ce soir.

Ni qu'elle serait avec Canopus car il ignore bien d'où ils se connaissent et ce qui les unit. Canopus que voilà d'ailleurs, fringuant.e, puissant.e, tranchant.e. La langue acérée comme une lame de rasoir, il ne peut s'empêcher un regard agacé, William.

— Fais attention à ce que tu dis, Canopus.

Pas vraiment une menace, un conseil vraisemblablement. Quelque chose d'un peu perdu comme lui actuellement, et avant que l'un ou l'autre ne puisse répondre, il délaisse déjà le bras de lae charmant.e Bowie.

— Tu m'excuses, on se recroisera plus tard.

L'esquisse polie, sourire gentleman avant de s'éclipser jusque sur la terrasse. Observe Soanja auprès de Carmin et Arès, il ne le montre pas tout à fait mais cette situation l'agace fortement. N'ont-ils rien de mieux à faire que de tourner autour d'elle ?

— Arès, Carmin, vous nous laissez un moment ?
Ne revenez pas, surtout pas.

La question n'est pas question, ils le perçoivent au ton et doivent obéir alors. C'est qu'il a à faire avec la belle Soanja. Il se souvient de la peur dans ses yeux plus tôt, ne réduit pas la distance qui les sépare pour cette raison -n'en a pas vraiment envie de toute façon. C'est juste qu'il ne sait même plus s'il lui en veut parce que son coeur s'est brisé une deuxième fois à sa vue ce soir.

— Ne fuis pas, Soan. Pas ce soir.

Il n'a plus envie de courir pour obtenir des réponses à tous ces pourquoi.

_____________

Résumé : ((pardon de la longueur, j'avais bcp à rattraper sdcfvgbh))
• Il se trouve actuellement sur la terrasse en compagnie de Soanja.
• Arès et Carmin se sont écartés (je pars de ce principe pck c'est quand même votre bras droit qui le demande

et on a pas envie de faire la bagarre) (will non en tout cas mdr)

• Soanja flippe à cause de lui mais il comprend pas pourquoi.
• Milan lui fonce dedans et Will est toujours un peu sous le choc donc il lui répond pas (il a pas envie non plus pck c'est un boloss Milan) (jtm)
• Heureusement Bowie joli.e intervient du coup c'est moins gênant, quoique ptdr
• Il la complimente avant qu'iel joue au cupidon (déso bb c'est raté) et quand il suit son regard il voit Soanja partir sur la terrasse et Canopus venir vers eux.
• Juste avant que Cano arrive il confie à Bowie et Milan que Soan c'est son ex et qu'il est kécho de la voir un peu. Avec Cano en plus ???
• Cano arrivedonc. Ça tacle fort rip l'ego.
• Iel parle mal de Soanja alors William dit "attention stp" et il s'excuse auprès de Bowie à son bras puis part rattraper Soan (il était temps jpp)
• Arès et Carmin svp allez profiter ailleurs pourquoi vous lui tournez autour bande de rapaces (oups)
• Il les chasse tous les deux donc, reste éloigné de Soan pck elle a peur de lui (ouin) et lui demande de pas fuir.
• La revoir lui a de nouveau brisé le coeur y e s...

PS : J'ai édité pck la boloss que je suis a oublié de genrer correctement certains persos, alors si vous passez par là et que vous voyez que j'ai encore fail un truc hésitez pas ! Mes excuses d'ailleurs dcfvgbyjthrg

Have some
Fun

Soirée Crows 23h L'arrivée.

Un refus. Très bien alors, Arès l’allume tout seul son joint. Soanja. Soanja qui pour le coup n’a vraiment pas l’air bien. Il ne sait pas trop quoi dire, pas trop quoi faire. Il ne la connaît pas, ni elle ni ses problèmes. Alors il ferme juste sa gueule, et fume en silence. Il l’a attendu, cette première taffe, la sensation familière qui vient lui alourdir les membres doucement, qui lui monte à la tête quelques secondes. Le bruit des vagues au loin est apaisant, et lui donnerait presque envie de tremper les pieds dans la piscine. Mais maintenant la piscine lui rappelle Milan et penser à Milan lui casse les couilles. Il se tourne à nouveau vers ses compagnons de terrasse et, puisque la jolie demoiselle paniquée a pris le temps de donner son nom, il se dit qu’il pourrait au moins rendre la pareille.

« Arès. » C’est tout ? « De même, enchanté. »

C’est tout. Il reste installé dans son transat -il se l’est approprié maintenant, et personne ne l'en fera dégager. A peine le temps de prendre ses aises que William débarque et, oui bon, le fait dégager. Ça n’aura pas duré longtemps, ce blocus de transat. Il se relève parce que vraiment, que faire de plus, c’est William qui demande. Sans compter qu’outre la hiérarchie, Arès il l’aime bien William. Ou en tous cas, il le met moins mal à l’aise que Canopus.
Il hausse les épaules.

« Pas de soucis. »

Il suppose que ça ne dérangera pas, qu’il fume à l’intérieur. Il se voit mal éteindre son super ami maintenant. Il n’en a pas envie surtout. Il adresse juste un sourire à Soanja, dépasse à nouveau le type en costume, et disparaît à l’intérieur.
Ah oui. Bowie. Milan. Ça lui brûle presque la rétine, tant de merveilles, tant de paillettes. Il aime bien au fond, c’est vrai. Mais il aurait peut-être dû troquer ses lunettes de vue contre des lunettes de soleil. Le chaos règne de l’autre côté du salon, et il ne sait pas trop où se foutre. Il aurait bien voulu le finir tranquille son premier joint, avant de se mêler au chaos. Tant pis, il se laisse tomber sur un canapé, ce sera tout aussi bien ici qu’autre part. Et c’est fou comme ils sont confortables, ces canapés. Un crime même, il en est sûr, une arme destinée à aspirer l’âme de toute personne qui s’y assied. Surtout celles défoncées, il faudra qu’il évite de s’y réinstaller, la soirée avancée.
Milan reste dans son champ de vision et ça l’emmerde, lui qui essaye juste d’arrêter de repenser à leur foutu baiser mal éclairé, alcoolisé. Il aurait dû boire plus tiens, beaucoup plus. Il aurait tout oublié et enterrer les faits le lendemain n’aurait pas pu le déranger. Et la chemise à paillettes de Milan l’aurait laissé indifférent.
Il fallait vraiment qu’il trouve quelqu’un avec qui discuter, au lieu de ruminer dans son coin. Mais pour être honnête, le troupeau alcoolisé et bruyant dans l’autre coin le terrorisait.
Il aurait dû capter l’autre type de la terrasse et lui taper causette.

- Dans le salon en solo dans un canapé ptdr -

RÉSUMÉ
→Puisque Soan a dit non, il commence à fumer tout seul zépo
→Pense à se présenter aussi, quand même.
→Décrète mentalement que ce transat, c'est le siens.
→Se fait tej immédiatement par William et rejoint le salon.
→Tout seul dans son seum, il se méfie du confort absolu du canapé sur lequel il a posé son cul.

bettyleg

Les regards se croisent, et la soirée bat son plein alors qu’à chaque instant de nouvelles personnes font leur entrée. Mais Ascelin, lui,

ne voit que toi ;
(ce soir il te charmera).

Et s’il pouvait décomposer toutes tes facettes, il le ferait de ses yeux avides de te connaître. Il te fixerait des heures pour simplement admirer tes beautés qui trouvent grâce à son regard.

Il répond d’un petit grognement à Tobias, trop occupé à admirer Bowie. Et maintenant qu’il lae fixe, son visage lui rappelle vaguement quelqu’un. Mais son esprit trop embrumé n’arrive pas à s’en souvenir ; quelques paroles de Zéphyr et tout lui revient. “Oooooh donc c’est un.e influenceureuse aussi ...” Grand sourire sur ses lèvres, il se lève soudainement ;
(sans doute un peu trop,
car la pièce semble être retournée,
les meubles se glissent sous ses yeux, malice des liqueurs divines). “Ok j’y vais les gars, si j’ai pas son snap je me coupe une couille.”

Il défroisse sa chemise légèrement déboutonnée, se recoiffe d’un geste de la main. Ascelin est amoureux
(pour une seconde, pour une nuit,
le temps d’oublier). Ses yeux s'attardent quelques secondes vers William qui part à la suite de Soanja. Si elle a un problème, elle sait où le trouver. Pas plus inquiet, Ascelin se penche vers Zéphyr, l’embrasse sur la joue “Merci mec je t’aime t’es le best.” L’instant d’après il fixe Tobias, lui souffle son haleine alcoolisée au visage “Ca va je pue pas de la gueule ? Ooooh mais que vois-je ?”, sa main plonge dans la poche arrière du pantalon de Tobias d’où dépasse un paquet de chewing-gum. “Que ferais-je sans vous ?”

Il en jette un sans sa bouche, qu’il mâche quelques secondes avec des mimiques appuyées, et le voilà qui disparaît comme une tornade. Il traverse la foule,
(contre vents et marées,
montera la tour comme un prince charmant (raté),
défiera le dragon (bouge de là Milan))
pour finalement attraper délicatement la main de Bowie et se peindre un air extrêmement sérieux.

“Tu préfères quoi entre :
je croyais pas au coup de foudre avant de te voir
et
ton père est pas le patron de nintendo ? parce t’es une déesse. ?” Un clin d’oeil exagéré et il laisse passer un silence de quelques secondes. Ascelin éclate alors de rire.

RECAP

— invité par zéphyr

— il était avec zéphyr et tobias
— embrasse zéphyr sur la joue, souffle son haleine à tobias et finit par lui piquer un chewing gum
— se dirige vers bowie et lui sort une double pick up line cheesy comme il faut
— actuellement avec bowie et milan (si je me trompe pas)
— à noter qu'ascelin porte sur lui un ou deux objets qui sont imprégnés de son pouvoir, donc les gens qui l'entourent ne peuvent plus utiliser les leurs ! ciao la mémoire infaillible

we partyin'

feat. croa croa

Oh, oh, Bowie. Crache le venin au creux de l'oreille de William, enroule ses doigts contre sa peau comme pour tenir sa proie en haleine (comme pour s'assurer de pouvoir en dévorer chaque morceau). Ca fait sourire un peu Milo (mais il n'y a qu'ellui pour comprendre de quoi il en retourne, et ce n'est certainement pas qu'amabilité). Mais il n'a pas le temps de répondre, vraiment. William s'explique déjà, et Milo envoie un regard presque déçu à Bowie parce que, oh,
iels n'auront l'occasion de le voir tourner autour du pot.
Comme c'est triste.

Canopus approche, Canopus prend de haut (d'en bas), et Milo, là, à deux doigts de courber l'échine (et la lui offrir sur plateau d'argent). Il n'a que le temps de papillonner des yeux que William s'échappe du bras de Bowie, qu'il tend presque le cou pour laisser le loisir à leur chef de glisser une paume contre sa tête (contre son front, ah). Il n'a pas le temps de savoir si c'est un compliment ou une remarque glissée comme ça à son encontre que le grand corbeau lui lance.
Merci, prononcé par réflexe.
Ca ne lui importe pas vraiment.
Car déjà, iel s'est échappé.e. Et Milan ne suit que vaguement le mouvement de ses chevilles toutes cassées de grande personne, reprend le bras de Bowie contre le sien en poussant un profond soupir (un peu dramatique).

« Tu veux qu'on aille espionner ce qu'il se passe sur la terrasse? Je suis sûr que ce sera l'attraction de la soirée, vraiment. »

Et il lui lance un regard complice, regarde vers là où William a disparu, et. Ah. Il y a Arès, qui s'enfuit certainement parce qu'on lui a demandé (ordonné) de déguerpir. Détourne le regard bien vite, parce que, définitivement, il n'a pas envie de se remémorer à quel moment son visage lui avait semblé si familier (entre deux shots de vodkas et les lumières émises par les néons verts, les reflets de l'eau). Mais peut-être qu'il a observé son visage une seconde de trop, parce qu'il n'avait définitivement pas vu le gars qui venait de se saisir de la main de Bowie.
Hausse un sourcil, juge,
très clairement (alors qu'il était franchement pas mieux niveau catchphrases; c'est ridicule).
Mais honnêtement, Ascelin n'a d'yeux que pour Bowie. Et s'il cherche un instant à savoir si les deux se connaissent, Milan n'y arrive pas (se demande pourquoi, où sont les fils qui relient tous ces gens?). Il fronce un peu les sourcils, analyse le visage, semble soudainement reconnaître ce grand sourire et l'air totalement paumé de Bowie. Ah, merde, faut croire qu'il est pas le seul à plus savoir utiliser son pouvoir.

Sourire poli, un peu moqueur, il ressemblerait presque à un requin, ce soir.

« Ascelin, je crois que je t'ai jamais vu autre part qu'à travers un écran. »

S'était assuré d'avoir prononcé le prénom assez haut, assez fort. Pour Bowie, pour qu'iel ait une vague idée de comment se comporter face à l'individu (pour lae sauver rapidement s'il fallait le faire dégager). Peut-être que, finalement, les matching outfits seraient une bonne excuse pour faire déguerpir un prétendant trop insistant,
non?
Enfin, il se ferait un plaisir de laisser Bowie au bras de ce gars si iel le lui demandait (et il le comprendrait d'un seul regard).

hrp : Mila est au rez-de-chaussée, avec Bowie et Ascelin.

+ il a même pas le temps d'en placer une entre Bowie, Will et Cano
+ tend pourtant la tête comme bon serviteur quand Cano lui tapote la tête hinhin
+ il voit Arès fuir de la terrasse et gay panic un peu
+ propose à Bowie d'aller espionner Will et Soa pour faire comme si de rien n'était, sauf qu'Asce coupe court aux plans
+ perturbé de pas pouvoir savoir quelle relation Bowie et Asce entretiennent, il se doute finalement que Bowie peut plus utiliser son pouvoir et salue le nouveau venu pour l'aider
+ en vrai il veut savoir s'il doit prétendre être son bf ou s'il doit lui laisser le champ libre

aller ascelin
tu peux le faire

juillet // les bOgoss

Le rire franc te garde et tu accueilles le baiser en rigolant d'autant plus - il allait vraiment le faire ! Tu le contemples racketter Tobias en lançant un regard ridiculement amusé à ce dernier, avant d'observer le brun s'avancer vers sa cible.

— Tu paris combien qu'il y arrive vraiment ? fis-tu à ton ami, d'un coup d'œil complice - mais à peine le temps de lancer les jeux sur le courageux guerrier, que tu entendis la douce mélodie de la voix de Robin dans l'amas bruyant du salon. Tu lances un regard par dessus ton épaule, pour avoir une vue improbable sur le jean troué du retardataire.

À peine le temps de réagir que déjà il est devant vous à vous raconter, essoufflé, ses mésaventures pas si singulières que ça quand on le connaissait et - on se fait faux frère - mais il est impossible de garder son calme et son sérieux quand il demande enfin comment ça se passe pour vous, après vous avoir montré son cul, déchiqueté par des chiens enragés ; à nouveau, tout s'alignait pour te faire rire plus que tu ne devrais.

— Oh putain, mec, mais t'as foutu quoi dans une vie antérieure pour qu'il t'arrive toujours des trucs comme ça ? Du coup là, t'as plus de tel ? questionnes-tu d'un haussement de sourcil, tandis que tes lèvres se fragilisaient d'un sourire.

— Sinon, si tu veux tout savoir, on regarde une catastrophe arriver : y a Ascelin qui tente de pécho Bowie là-bas. poursuis-tu d'un mouvement du menton pour montrer la direction - juste derrière lui.

avec robin et tobias au salon du rez-de-chaussée

✚ se tape une barre avec tobias et envoie sa force à ascelin
✚ robin qui déboule il est au bout de sa vie il rigole trop
✚ pardon ascelin peut-être qu'il t'a envoyé au front sans y croire vraiment

(rp groupe) soirée huppée chez canopus

La fumée lui fait automatiquement entre-ouvrir les lèvres, dans un espoir inconscient et charognard d’aspirer tout ce qu’elle pouvait sans le faire savoir.

(C'était bien plus simple quand elle dansait dans les caves et qu’elle oubliait tout ce qui passait dans ses veines)

Mais une voix retentit derrière elle et son sourire disparaît dan les ombres de son visage,
Et elle crève d’envie de leur dire
De ne pas partir
(Ou de reculer aussi vers les lumières et l’alcool et fuir fuir fuir encore)

Mais bien trop vite elle est seule avec lui, les yeux rivés sur ses chaussures et dans le silence elle n’entend que ses pensées
(est-ce qu’il y a encore le temps est-ce que c’est trop tard et ma jupe est trop courte est ce que la couleur lui plait ca fait une éternité comment a-t-il changé est ce qu’il va me gifler est-ce qu’il me hait)
Elle, oui.

Mais sa voix est douce et remplie de souvenirs tendres -sous la couette à chuchoter des secrets toute la nuit- alors elle inspire,
Expiration tremblante
Et relève les yeux.
(Ils s’arrêtent à son cou parce qu’elle n’a pas encore la force et qu’elle ne voulait s’obliger)

William.

Des années sans dire son nom autrement qu’en pleurant et son murmure s’était brisé sur la fin.
Elle sentait les regards mais aucun n’était plus important que celui face à elle.
Plus imposant.
Elle hésite, mal à l’aise, avant de se résigner sur un pitoyable Ça fait longtemps.
(cinq ans et huit mois)

(outfit)
a été invitée par Canopus & est avec William sur la terrasse

-a 2 doigts de manger le joint d’Ares pr gerer son stress
-serre les fesses qd William arrive et vire Carmin et Ares de la terrasse
-transformation statue dvt William
-Que quelqu’un l’acheve avant qu’elle se ridiculise dvt lui
-Prete pr un max de fun à leur confrontation prenez les transats et les popcorn

— crows + civils

contre soirée
de l'année

les plus beaux

William. L'intonation qui se casse, son regard tout bas qui monte monte monte -en oublie le visage. En a-t-il seulement un, aux yeux de Soanja ? Celui d'un monstre sans doute, quand lui cherche encore ce qu'il a bien pu faire. Immobile face à elle, immobile face à lui. Elle de peur sûrement, lui ne sait pas vraiment. Après tout, c'est difficile de savoir comment l'aborder après cinq ans. De savoir quoi dire, quoi faire pour ne pas l'effrayer.

— Ouai.. ça fait longtemps. La faute à qui, Soan ?

Le ton dur mais les mots mérités. Il n'est pas vraiment en colère présentement, simplement beaucoup trop amer pour se contenir comme il en avait l'habitude d'ordinaire.

— Tu es partie. tu l'as laissé. Du jour au lendemain sans aucune explication.

Pourquoi ?
Ne bouge toujours pas.

— Est-ce que tu as vraiment peur de moi ?

Il espère sincèrement entendre un non. Il aimerait croire que ce qu'il perçoit d'elle ne soit qu'une illusion, pour l'une des rares fois de sa vie il voudrait s'être trompé.

_____________

Résumé :
• Il se trouve actuellement sur la terrasse en compagnie de Soanja.
• Soan dit ça fait longtemps et lui sait pas trop comment l'aborder alors c'est son amertume qui parle un peu. Puis il demande si elle a réellement peur de lui pck il veut croire que c'est faux. rip

(rp groupe) soirée huppée chez canopus

Elle perd des centimètres au fur et à mesure des paroles qui déchirent l’air et son assurance avec.
Les accusations qui volent, écho de ses propres démons et de la nuit où elle n’a pas été mieux que ce que les autres lui avaient fait.

(Et sa psy lui avait dit pourquoi, confortée dans l’idée qu’elle avait une raison; une raison tordue et branlante construite sur des mensonges et une évidente maltraitance, mais une raison suffisante)

Alors elle s’accroche au fait qu’elle avait été idiote et trop jeune et apeurée -et sans doute l’est-elle toujours- pour ne pas se confondre en plates excuses et perdre cinq ans de sa vie.

Je- c’est...je.

Elle se tait pour ne pas continuer à balbutier, une grande inspiration et un coup d’oeil vers Canopus au loin pour se rassurer.
Ne pas mentir. Ne pas mentir.
Les yeux grimpent sur son visage. il a grandi.
oui. baisse les yeux. non. les ferme. je sais pas.
A-t-elle peur de lui? non. a-t-elle peur de ce qu’il pouvait penser? infiniment.

Mais c'était trop tard.
Elle avait jeté ses droitd au caniveau en sortant définitivement de son appartement.

Elle piétine sur place, ses talons commençant à se faire sentir le long de ses jambes, alors elle recule jusqu’à être adossée à la rambarde.
Je ne sais pas si c’est le meilleur endroit pour déballer cinq ans de thérapie. Rire nerveux.
Et elle était incroyablement navrée de l’avoir quitté comme elle l’avait fais.
Mais pas encore prête à s’excuser.
(Parce qu’aussi brutale et égoïste que ça avait été, ça restait son premier souvenir d’indépendance. Son premier pas chancelant vers son futur un peu plus glorieux et elle n’en était pas assez loin pour s’en excuser)

est-ce que. elle entortille ses doigts entre eux et dégluti. est-ce que je peux garder les explications pour plus tard avant de faire une crise d’angoisse et avoir le temps de réfléchir pour que ça ait du sens? S’il te plais. Si tu veux bien. Si ça te gêne pas. une traite de moins en moins fort et son souffle tremble en attendant sa réaction.

(outfit)
a été invitée par Canopus & est avec William sur la terrasse

-si qq1 ici va vomir de stress c bien soan
-panique en parlant à William c rien c la rue
-on gere 0
-propose de se voir 1 autre fois pr en parler sinn ds 5min elle souffle ds 1 sac
-adieu l'abstinence dès qu’elle est libre elle va se torcher la gueule au bar

— crows + civils

Il s’en passe, des choses, dans l’espace. Les comètes défilent, s’entrechoquent, les planètes se tournent autour, se frôlent à en caresser la catastrophe, les étoiles vivent et meurent dans l’immensité de l’univers sans que personne ne voit derrière leurs belles lumières le destin tragique qu’elles subissent. L’espace, ça a quelque chose de dramatique, théâtrale et les nébuleuses qui se dessinent dans le salon luxueux de Canopus le prouvent bien.

William saisis délicatement ta main avec élégance, ses lèvres goûtent l’arrière de ta paume sous tes regards intéressés. Ses compliments ne détournent pas ta curiosité mais te laisse deviner sa réponse. C’est plus facile de jouer les gentlemans plutôt que de sortir la vieille excuse du “C’est compliqué”, après tout. Mais ça te laisse sur ta faim, toutes ces manières, et l’explication jetée en plein vol à l’approche du chef des corbeaux ne fait qu’empirer ta soif. ((Tu en veux plus))

Mais tu n’as pas le temps de rebondir, l’oiseau noir bats des ailes et quémande ton attention. Si ton père avait été là, il t’aurait lancé un regard des plus consternés devant tant de nonchalance. Il était inconcevable pour lui que le.a leader ne soit pas la première personne saluée lors d’une réception, encore plus quand ce.tte dernier.e en est l’hôte. La voix de Canopus sonne comme un rappel, ça pourrait presque te faire un pincement au coeur, comme une amère impression de déjà vu. Mais tu ne laisses rien paraître, tes prunelles pétillent autant que ta tenue, tu t’approches pour déposer un baiser sur chaque joue, tout en délicatesse. « Ne dit-on pas le.a meilleur.e pour la fin, ma.on chère Canopus ? ». Gentil petit corbeau aux ailes blanches, tu en oublies presque les dorures de ta cage.

Alors tu reste sage, tu laisses William t’échapper -non sans une pointe de satisfaction en le voyant rejoindre la terrasse-, tu laisses Canopus t’amadouer, tu le laisses dresser Milan, non sans serrer les dents derrière ton sourire de façade. Canopus, tu l’apprécies, tu aimes son élégance, sa prestance, sa présence. Mais parfois, au fond, le rire solaire de Roméo te manquait.

Finalement, Canopus vous délaisse et c’est le contact de Milan qui te ramène sur terre, ton esprit revient des étoiles et s’accroche aux paroles de ton meilleur ami. Ton regard suit les silhouettes de William et son ex, tu reprends espoir en cette dose de drame que tu cherches tant. « T’as raison, on a encore une chance d’avoir de quoi se mettre quelque chose sous la dent. ».

Mais le monde entier semble être contre y’a curiosité malsaine, puisque cette fois c’est Ascelin qui te barre la route. Un visage que tu reconnais bien tellement il tapisse tes feeds. Les bulles alcoolisées qui pétillent encore dans ses yeux, tu ne peux retenir un gloussement devant sa tentative de flirt, ton rire suivant en. ((Soyons honnête, Bowie, tu aurais été incapable d’aborder qui que ce soit en face à face sans te liquidifier sur place)). Tu t’apprêtes à répondre quand quelque chose te frappe.

Ton don fonctionne comme l’option commentaire vidéo d’un film en dvd. Il y a une petite vignette qui apparaît à côté de chaque lieu, chaque visage, une sorte de petite voix, de mini toi qui te guide en permanence. Mais là, c’est comme si cette petite voix grésillait, très fort, trop fort, si fort que tu ne parviens plus à entendre quoi que ce soit, seulement des bribes d’informations incomplètes. Il y a un virus dans le dossier et ça te fait un peu paniquer de ne plus te souvenir. Tu entendrais presque la voix de ton frère ricaner en fond. ((Sans ta bonne mémoire, tu sers à rien, David.))

Milan semble avoir remarqué ta détresse et te guide du mieux qu’il peut. Tes prunelles s’accrochent aux siennes, tu hausses un sourcil. Il semblerait que lui non plus ne puisse plus commander son don. En temps normal, te retrouver dans une situation inédite avait tendance à t’exciter. Seulement là, sans ton don, tu te sentais nu.e. ((Faible )). Alors tu te mets à rire, presque nerveusement, ta main libre glisse sur l’épaule de l’influenceur alors que tu t’éclaircîs la gorge. « T’es cute. Un peu trop humour 2010 mais still cute. ». Tu le regardes dans les yeux, activant énergiquement tes neurones pour te souvenir de ton passif avec ce bg. « Je suis du genre à craquer pour les mecs dans ton genre, en plus. Sois honnête avec moi. On a déjà couché ensemble, c’est ça ? Je suis vraiment désolé.e, mais je me souviens pas du tout. Je suis sûre que c’était très bien hein ! Je veux dire, regarde toi, regarde moi, on a dû casser les lattes de mon lit. ». Quand tu paniques, tu deviens bavard.e, et souvent tu dis des trucs pas très appropriés. ((Au pire, tu accuseras la boisson))

Tu ne peux pas t’empêcher de jeter un petit coup d’œil par dessus son épaule pour capter les silhouettes de Soan et William qui sont en pleine discussion. Retour sur Ascelin, tu te mords légèrement la lèvre inférieure. Ah, il est canon mais les potins n’attendent pas. Tu déposes alors un simple baiser sur sa joue en reprenant le bras de Milan. « Écoute, je te laisse jusqu’à la fin de la soirée pour décuver. Si t’es sage, je te ramène chez moi, ok ? Aller, à plus tard ! ». Tu tires ensuite Milan pour te frayer un chemin plus proche de la terrasse. « On a pas de temps à perdre, peut être qu’on a pas tout raté ? Avec un peu de chance, on arrivera en plein milieu d’un flirt ou mieux encore, une dispute ! ». Décidément, Bowie, c’est difficile de te suivre.

- Bowie est déçu.e que William leur donne si peu d’info sur son ex.
- iel fait la bise à Canopus mais aime pas trop la façon dont iel s’adresse à Milan (mais iel dit rien pour autant)
- se fait aborder par Ascelin et n’arrive pas à se souvenir des relations qu’iels entretiennent et s’imagine que c’est un ancien coup d’un soir
-panique un peu parce que son don marche plus et propose à Ascelin de rentrer avec lui s’il reste sobre le reste de la soirée (parce qu’il a l’air sacrément torché )
- se casse avec Milan pour essayer d’aller épier Soan et William

- toujours dans le salon pour l’instant.

@"Crows"

✷

musique

Un jour, ça sera ton tour, fréro.
Entre tes dents serrées par un sourire que tu tentes de réprimander, tes paupières lourdes et tes cils clairs s’évanouissent sur tes cuisses, un air de défaite amère.
« Ça m’intéresse pas, toutes des putes. »
Plaisanterie mal-amenée, tu croises le regard de l’une des courtisanes, créatures de compagnie qui te dévisages. Le majeur prêt à être brandit, tu lèves les mains avec un air de défaite, murmure quelques excuses sans oser expliquer le fond de ta pensée, antonyme de tes mots prononcés.
Que c’est plus simple à dire que d’avouer que t’es un romantique atrophié au myocarde handicapé.
Les naseaux emplit d’alcool, tu défigures les mimiques tandis atrophiés, tandis béates d’Ascelin, le saint bienheureux qui part les poings chargés d’amour, boxeur de cœurs. Tu t’enfonces dans le canapé, telle une âme aspirée par le Styx lorsqu’il vient briser ta zone de confort, le bout de ses doigts à la recherche de ce qu’il considère son dû. Un salut presque militaire pour encourager le départ de la chaire à canon au combat, tu te tournes vers ton compère, un haussement d’épaule vague.
« Tu sais quoi ? Je parie ce que tu veux. Parce que je suis certain qu’il y arrivera pas. »
C’est pas faute pourtant d’aimer ce gosse,
D’apprécier ces airs de colosses humble.
Et tu laisses tes mots en suspens, de quoi l’inviter à proposer ce qu’il lui plaira. Car t’es trop docile pour refuser de te plier à la loi du karma aggravé, trop bon perdant. Petit diable encanaillé, enguirlandé par un destin malin, Robin fait son entrée sous tes yeux ébahit par la surprise. Il y a de ces personnalités étincelantes qui n’ont de cesse de te tenir en haleine, dans l’attente d’une blague meilleure.
Tu passes tes mains sur ton visage fatigué, défroisse tes traits tirés sous ton rire enfantin, souffle entre tes phalanges de tes mâchoires crispées.
« Robin t’es le meilleur, t’as toujours les pires histoires, je m’en lasserai jamais. Hésite pas à me donner ton numéro quand t’auras récupéré un portable, j’ai besoin de ton chaos dans ma vie. »
Le bout de l’index vient calmer tes yeux humides et tu suis de loin le futur désastre se dispenser.
Tu croises les doigts, mentalement.
Pas trop fort non plus, t’oserais pas encourager un drame.
Tu saisis une bouteille déjà ouverte, probablement éventée, grimace sous les effluves d’alcool. Faut que tu suives le mouvement si tu veux pas t’endormir, t’évanouir sous la banalité de ton existence.
« Chaque fois que Bowie sourit, je bois. »
Gorgées goulûment absorbées, le dos tordu sur le canapé, tu absorbes la scène comme si ta vie en dépendait.

RÉSUMÉ
Avec Zéphyr et Robin au rez-de-chaussée dans le canapé.
— Encourage Ascelin même si il croit pas trop.
— Robin est chaotique et il aime ça.
— Parie parce qu'il a que ça à faire.
— A besoin de se mettre dans l'ambiance parce que les feux de l'amour suffiront pas à le maintenir éveillé.

we partyin'

feat. croa croa

Oh bordel.
Bordel étant le bon mot, parce qu'au moment où Bowie se penche pour parler sans retenue, Milan tourne la tête, se retient d'exploser de rire face au visage trop amoureux d'Ascelin. Il se mord la lèvre un instant, lève les yeux vers le plafond, fait mine de rien, ouais, il vaut mieux, parce que c'est pas ses affaires (et parce que si Bowie décide vraiment de repartir à son bras en pleine soirée, il voulait pas gâcher les chances de saon ami.e).
Et lorsqu'iel se redresse, lorsque Bowie lui prend la main comme un vieux réflexe dont iels ne se séparent pas vraiment, il serre ses doigts entre les siens et hausse les sourcils en croisant le regard de l'amoureux transi, fort amusé par la situation. Ah, il lui fait un clin d'oeil mais n'est pas certain que cela l'atteigne véritablement, parce qu'il a déjà disparu de son champ de vision (c'est que Bowie tire fort et iel panique, alors iel veut s'éloigner).

Une fois un peu éloigné, pourtant, il pouffe de rire, ne pouvant se retenir plus longtemps.

« Putain, Bow', casser les lattes de ton lit, carrément? J'espère tu vas pas donner de faux espoirs à ce pauvre gars, sauf si tu veux qu'il te course pendant quelques semaines encore. En vrai, ça pourrait être super fun. »

Le petit sourire sadique qui s'affiche sur ses lèvres semble signaler que si Bowie s'engage sur cette route, iel avait intérêt à tout lui raconter. Parce qu'ils se disaient tout, n'est-ce pas?
(sauf les lèvres d'Arès contre les siennes, non, ça on l'a tous oublié)

Et iels arrivent devant la baie vitrée quand Soanja déclare ne pas vouloir déballer ses années de thérapie ce soir. Un coup d'oeil, et Milan semble retrouver possession de son pouvoir, parce ce qu'il voit lui fait froncer les sourcils. Ah, il a du mal à lire exactement ce que représente Will pour la jeune femme et ça ne l'enthousiasme pas vraiment.

« Je crois qu'on arrive un peu en retard... Sauf si Will créer un retournement de situation. »

Caché par le rideau, Milo doute pourtant que ce soit le cas (ou alors il ne l'avait pas assez bien cerné qui sait). En tout cas, le regard se repose sur saon ami.e, et il demande, sourire en coin, roucoule, presque.

« Est-ce que si Ascelin est sage tu vas vraiment rentrer avec lui? »

D'un côté, il avait envie de savoir s'il y aurait un peu de potin à déballer bientôt. D'un autre, il espérait ne pas se retrouver seul (enfin, il connaissait toujours quelqu'un ici, mais tout est différent sans Bowie) à la fin de cette soirée.
Mais c'est qu'il trouvait toujours compagnie, Mila.

hrp : Mila est au rez-de-chaussée, avec Bowie, devant la baie vitrée pour écouter la conversation de William et Soanja.

+ il se retient de rire en entendant la conversation entre Bowie et Ascelin
+ mais une fois qu'ils se sont un peu éloignés il peut plus se retenir et rit des mots employés par Bowie
+ il se rend compte qu'ils arrivent alors que Soanja demande à ce qu'elle et Will discutent plus tard (sad)
+ alors il veut savoir s'il y a vraiment une probabilité qu'il ait à rentrer seul ce soir

C l'heure de la fiesta

ft des gens cools

Était-ce trop tard pour arriver au milieu du capharnaüm ? Loïs n’avait plus mis les pieds à une soirée depuis bien longtemps, encore moins une soirée de corbeaux. La soie caressait le creux des reins, habillant l’ex-crow d’une élégance festive qu’elle arborait rarement. Talons hauts et petite robe rouge, c’était un costume agréable à enfiler avec le poids des cheveux sombres dans le dos, de quoi tirer un sourire satisfait face à la glace après des jours à travailler avec une queue de cheval grasse. Loïs essayait de se fondre dans un paysage qui lui était désormais un peu lointain. C’était la curiosité qui avait guidé les pas, l’envie de profiter d’une des rares soirées sans travail, sans enfants pour retrouver de vieux amis aux côtés de Soanja. C’était le pas un peu hésitant malgré tout qu’elle passait l’entrée. Il n’y avait ici aucun visage familier. Tout semblait si jeune, si neuf que Loïs hésita un instant à repartir aussitôt. Peut-être n’était-il pas trop tard pour toquer chez Thomas avec du popcorn, profiter des enfants avant qu’ils ne dorment et repartir chez elle en solitaire pour se plonger dans le canapé. Mais Loïs n’avait pas envie. Sa sociabilité criait au secours, la forçant en avoir le pas plus certain, le sourire avenant quand elle remarqua Canopus au loin, quelques visages vaguement familiers de part ses passages aux catacombes les jours nostalgiques et ah– Loïs ne voyait pas Soanja, se voyait jetée dans la fête parmi les juniors devenus grands caïds totalement bourrés. Peut-être devrait-elle boire un coup ce soir-là ? Loïs ne savait pas trop. Alors elle avait affiché son éternel sourire avec une maladresse étonnante, comme si la chaussure qu’était cette fête n’était plus vraiment adaptée, alors qu’elle approchait Canopus qui se retrouvait seul.e, abandonné.e par des visages qui étaient inconnus à Loïs.

– Hey, Canopus ! Merci pour l’invitation, c’est sympa. Beaucoup de nouveaux hein ? C’est cool de voir que l’ambiance des Crows est restée la même, ça rappelle de bons souvenirs. Le sourire s'agrandit alors que la serveuse voyait des jeunes faire les imbéciles sur un des canapés. Comme elle avait pu le faire plus jeune. Et aussi vieille fut-elle parmi eux, Loïs comptait bien profiter un peu. Bon, j’imagine qu’on se croisera plus tard, je vais me prendre un verre .. et voir qu’est ce qui passionne autant les jeunes à la fenêtre…

Rire léger, Loïs attrapait une bière au vol et se laissait porter vers le petit groupe amassé à la baie vitrée, l’air amusé, une main se posant sur l’épaule la plus proche.

– Qu’est-ce qui est assez intéressant pour qu’autant de personnes s’agglutinent ici..?

Etirant le cou, le regard de Loïs se posa à l’extérieur, lui permettant de voir une Soanja fébrile et un homme au visage trop peu familier pour être plus qu’un crow croisé au détour d’un passage au repère des oiseaux. Qu’est-ce qu’il se passait ? Les lèvres pincées, la jeune femme avait absolument envie d’interrompre leur conversation pour sortir Soanja de ce qui semblait être une rencontre indésirable. Mais était-ce même ses affaires ? Loïs ne connaissait pas toutes les relations de Soan et elle n’avait aucun droit de protection sur la jeune femme. Alors la main curieuse quitta l’épaule de l’inconnu devant elle et elle s’appuya au mur, soupirant en attendant d’en entendre un peu plus de la situation extérieure avant d’intervenir, le goût aigre-doux de la bière sur les lèvres.

Résumé:

Dans le ciel nébuleux que compose le salon de Canopus, Milan et toi semblez déchirer l’espace tels deux étoiles filantes d’un point à un autre. Tu files, tu fuis, tu traces, le plus loin, le plus vite possible, pour te calmer, pour te concentrer, pour. ((Respirer)). Tu remets les choses en place, tu débranches les câbles, tu démêles les circuits et tu dégages la vue, tout pour admirer l’espace et ses planètes, sans interférence, sans météorites.
((Ascelin, la comète dans ta tête)).

Si beau à regarder, à contempler
Mais ses dégâts sont difficiles à gérer

((Tu t’égares encore))

Le rire de Milo te ramène une fois de plus sur Terre, le rose de tes joues se confondent avec le rouge de ton blush, tu souris malicieusement en adressant un bref regard en arrière, vers le joli cœur que tu viens de laisser en plan, ton bras reste fermement accroché à celui de ton astronaute préféré. « J’ai paniqué, ok ?? Ca doit être un détraqueur, parce que mon cerveau était tout flou, j’avais l’impression d’vivre ce moment dans les lip syncs de RPDG quand elles oublient les paroles. L’angoisse, genre ?? ». Ta plus grosse peur venait de se réaliser et t’avais complètement céder à la panique, no shame. Un dernier regard, tu mords discrètement ta lèvre inférieure avant de finalement hausser les épaules. « Puis, il est cute, non ? Je sais pas, j’aime bien son petit côté goofy. » Comme ton ex. Et ton ex d’avant. Et ton ex d’encore avant. Mais tu les aimes comme ça, tes copains. Drôle. Mignon. Pas méchant. Ils t’abordent parce qu’ils te trouvent solaire. Ils lévitent comment des satellites autour de toi, jusqu’à s’écraser dans ton cœur. Et à la fin, ce ne sont que des tas de ferrailles. Ils ne sont plus drôles. Ils ne sont pas si mignons que ça. Et ils sont même un peu méchants parfois. Alors tu perds ton intérêt et tu files. Tu files, tu files. Comme une étoile.

((mais t’aimes pas
quand l’univers tourne pas
autour de toi))

Ou plutôt, tu n’aimes pas ne rien savoir de l’univers. Tu as besoin de connaître chaque constellation, chaque planète, chaque astéroïde. ((~~Sinon à quoi tu sers ?~~)). Alors quand Milan t’annonces une mauvaise nouvelle du bout des lèvres, tu fais une petite moue avant de te laisser surprendre par une main étrangère. Tu te retournes, tes yeux analysant ce visage avant de finalement pouvoir replacer un nom. « Oh, Loïs. Je vois qu’on a beaucoup de corbeaux sénior à cette fête. Avec un peu de chance, peut être que Don sera là ! » que tu dis -plus à toi-même qu’à la jolie brune- sur un ton exalté. Tu reprends en jetant un second coup d’oeil par la baie vitrée. « Il se passe que William est en pleine conversation avec son ex. Huh, vous arrivez à lire sur les lèvres, vous ? ». Toi, oui. Mais avec l’obscurité de l’extérieur, c’était assez difficile. T’étais bon.ne dans ton job, mais t’étais clairement pas en condition pour une infiltration digne de ce nom.

La question de Milo remet le sujet d’Ascelin sur la table, tu glousses légèrement tout en épiant du coin de l’oeil les deux silhouettes sur la terrasse. « Eh bien, pourquoi pas ? J’veux juste pas d’un mec bourré dans mon lit. Mais un mec cute, j’dis pas non. Et personne ne dit que j’aurais pas de meilleure offre ce soir, hein ? Peut être que c’est toi, qui va finir dans mon lit, bg. » que tu lances, le regard libidineux avant que ton rire ne perce ta mascarade.

- Du coup, Bowie dit à Milan qu'iel a paniqué devant Ascelin parce que son pouvoir était down + que c'est son genre de mec donc iel est plus ou moins sérieuxse par rapport à sa proposition précédente
- Iel salue Loïs (qu'iel connait que de loin) et lui fait un rapide topo de la situation
- Iel tease un peu Milo pour plaisanter
+ Iel a sourit DEUX FOIS -trois si on compte les rires- (Tobias tu bois )

toujours dans le salon, près de la baie vitrée avec Milan et Loïs

en eaux troubles

Elle ne savait pas exactement ce qu'elle faisait là, elle ne savait plus.
L'odeur du chlore ne lui était pas familière, et un tel rassemblement non plus.
Déjà qu'elle ne participait pas aux fêtes étudiantes, alors une soirée organisée par le chef des crows. Comment avait-elle pu finir ici ?

Depuis que les bleus avaient tenté de l'engager, Iris avait remit beaucoup d'éléments de sa vie en question.
Se demandant si infiltrer le gang valait le coup, malgré sa haine pour eux, et pour tous les gangs d'Ellipse. Mais surtout eux.
Alors il était clair qu'elle n'était pas emballée et qu'un refus s'imposait.
Cependant, en refusant, elle faisait une croix sur un très bon moyen de trouver l'assassin de sa mère.
C'était un peu comme un retour à la case départ qui lui laissait un goût amer dans la bouche.
Frustrée, sans aucun plan pour atteindre son but, Iris voulait rebondir. Trouver un moyen d'approcher les crows sans en faire partie.
Il lui fallait quelqu'un qui, tout en étant membre, pouvait aussi se faire atteindre par une civile comme elle.

Un numéro noté sur un papier déchiré.
Intitulé "un des tatoueurs officiel des crows".
Et décoré d'autres petits gribouillis qu'elle ne chercha même pas à comprendre, c'était les informateurs, elle en avait l'habitude.

Cartes en main, Iris pouvait lancer la première étape de son plan.
Les jambes croisées, assise à la chaise de son bureau plein de papiers vaguement classés. L'étudiante ouvrit cette boîte à chaussure qui restait en général caché sous son lit, et en sortit un téléphone jetable resté inutilisé.

Elle, d'habitude si maniaque, avait laissé le chaos envahir son appartement au fil de la préparation de son plan, laissant des sachets vides au sol, des bouts de tissus sur son lit et des cartons dépecés à ses pieds.
Ses placards abritaient à présent tout le kit du parfait agent secret, ses déguisements avaient prit du niveau.

Nouvelle perruque, nouveau contact, quelques messages envoyés et Iris était devenue Violette.
Ce nom lui était venu un peu dans la panique, à la simple vu de ses nouveaux cheveux lilas.
Mieux que ce qu'elle pensait, l'étudiante avait réussie à avoir un rendez-vous le soir même, ce qui était très étonnant, mais ce qui l'inquiéta surtout c'était d'être arrivée à une fête alors qu'elle devait rencontrer le tatoueur.

Un coup d'œil sur l'écran du portable, un vers le portail où une multitude de personnes s'agglutinaient.

Par chance, le tatoueur n'avait pas oublié de dire aux garde du corps de l'entrée de la laisser passer, ce qui était étonnant vu qu'il devait être sacrément amoché pour se dire que c'était une bonne idée d'improviser un rendez-vous professionnel dans la baraque de… Canopus.

"Oh merde… "

Est-ce que c'était une soirée entre corbeaux ?
Oui, oui c'en était une, et ils allaient probablement pas aimer la voir ici.

Le regard figé sur l'hôte de la soirée, les muscles tendus à leur paroxysme, Iris dû se remémorer de respirer.
Elle n'allait pas se laisser mourir alors que son plan commençait à peine à prendre forme.
Une bouffée d'air frais (et plein de la bonne odeur de la piscine) lui est nécessaire avant de fuir rapidement, de s'écarter de la vue de lae chef.
Peut-être qu'iel ne la reconnaîtrait pas, peut-être pas, peut-être que ce n'était même pas ellui qui l'avait invité.e à rejoindre le clan, elle n'en savait rien mais elle n'aimait pas se savoir vu par quelqu'un d'aussi important. Elle avait fait ses recherches, elle savait qui c'était, au moins un peu.

Un salon, un canapé, la lune reflétée sur la baie vitrée. Une première possibilité de se voir, son portrait réfléchit contre la porte.
Long cheveux violets lourds sur son crâne, un haut noir déchiré sous sa chemise transparente, disons qu'elle s'intégrait bien parmi les corbeaux, et, oh tiens, une cigarette déjà dégainée au bout des doigts.

Bon sang, est-ce qu'elle allait vraiment pouvoir un jour réussir à arrêter de fumer ?
Sûrement pas entourée de jeune fumeur tout comme elle.
Il fallait bien se fondre dans la masse non ? Cette excuse lui suffit pour s'en allumer une et…

Est-ce que c'était Arès sur le canapé ?

EPSILON

Invitée par Arès / A croisée Canopus et vient de repérer Arès.

Résumé : - Vient d'arriver à la fête après avoir échangé des messages avec Arès (sans savoir que c'est lui) qui l'invite à l'improviste.
- Entre et panique en voyant Canopus, c'est l'heure de la meilleure technique de combat : la fuite.
- Arrive dans le salon, là où se trouve beaucoup de gens mais voit Arès et re-panique
- Venez lui parler, ça lui fera une excuse pour faire comme si elle ne l'avait pas vu avant de se rendre compte que c'est lui le tatoueur qu'elle doit rencontrer.

contre soirée
de l'année

les plus beaux

Oui. Non. Tu bafouilles, te perds et le perd en même temps alors il reste planté là sans savoir quoi penser. Que t'a t-il fait, Soan ? Il ne demande rien de plus que des réponses, pourtant il se fait compréhensif lorsqu'il te voit que tout ça te met mal à l'aise. Silencieux pour ne pas te presser, te laisser le temps. Parce que vous l'avez, ce temps, pas vrai ? Un soupir alors doucement résigné.

C'est vrai que ce n'est pas le meilleur endroit, avec tous ces gens, toutes ces oreilles autour. Il redresse néanmoins son regard dans le tien lorsque tu parles de thérapie, un peu inquiet. Bon sang. Il arrive encore à s'en faire pour toi après tout ce temps, c'est n'importe quoi. Enfin.

— On peut, oui.

Un souffle discret pour ne pas perdre contenance, se retenir de venir te serrer dans ses bras pour te rassurer parce qu'il est certain que ça aurait l'effet inverse.

— Je n'ai jamais voulu que ton bien, Soan. Tu le sais pas vrai ?

Il l'espère en tout cas, t'adresse en preuve un petit sourire qui se veut rassurant. Il n'a jamais voulu, pas même après toutes ces années et malgré sa colère, te faire le moindre mal. Parce qu'il sait que ça n'a pas été simple pour toi, parce qu'il n'est pas comme ça.

Après un instant il fouille dans la poche intérieure de sa veste pour en ressortir une carte de visite qu'il te tend sans oser te demander vraiment si tu avais supprimé ou non son numéro. Autant prendre les devants sans faire de commentaire gênant et laisser le passé derrière, pas vrai ? Autant avancer puisque vous en êtes là tous les deux désormais.

— Je t'invite à dîner samedi prochain. Où tu le souhaites bien sûr, t'as juste à me contacter pour me dire quand tu auras décidé. On parlera à ce moment-là, si t'es prête.

Un sourire encore, plus tendre cette fois.

— N'oublie pas d'accord ?
Moi j'oublierai pas de toute façon.

Soudain la sonnerie de son portable qui résonne et lui fait étirer une grimace. Il décroche rapidement et après un bref échange raccroche tout aussi vite, son expression devenue bien plus sérieuse soudain.

— Je dois y aller. Prends soin de toi Soan.

S'autorise à déposer un baiser sur sa joue avant de s'éclipser, le pas pressé, jusque l'intérieur où il croise sans surprise Milan et Bowie. Est-ce qu'ils espionnaient ? Bon. La mine un peu embêtée, il s'excuse auprès d'eux puis adresse un regard à celle qui les accompagne, les sourcils légèrement froncés, avant de définitivement quitter la fête.

Sans savoir qu'il aurait sans doute mieux fait d'y rester, au lieu de chercher à sauver le monde comme il en avait tant eu l'habitude. Il aurait pu profiter, revoir Emma et s'excuser, s'expliquer il ne sait pas trop. Parce qu'elle serait venue, pas vrai ?

Et tout aurait pu s'arranger.

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Résumé : Je suis atrocement désolée pour les +1 mois d'attente jpp..
• Soan dit oui, non, il est un peu perdu mdr
• Accepte de reporter la discussion pck il veut pas la mettre mal.
• Du coup il l'invite à dîner le samedi d'après où elle veut et lui donne sa carte de visite avec son numéro pck il veut pas savoir si elle l'a supp ou pas.
• Il reçoit un appel qui lui fait quitter la soirée en urgence en prévenant le groupe Bowie/Milan/Loïs (qu'il calcule à peine pck il a pas le time).
• Un peu deg de n'avoir pas revu Emma mébon.

PS : C'était du coup ma dernière rep dans ce topic et mon dernier sur le forum. J'vous aime fort prenez soin de vous [RP GROUPE CROWS/CIVILS] • Soirée huppée chez Canopus - Page 2 2764

[RP GROUPE CROWS/CIVILS] • Soirée huppée chez Canopus - Page 2 2764

la fin de william ouin :