[END] alive & feral ((gretel + babylone))
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M. Babylone Kavinsky |
Never sleeping always creeping
Dim 2 Mai - 21:44
alive & feral
Les flammes et les hurlements
le chaos et le
noir.
Doucement, elle cligne des paupières; et la première pensée est blanc. Tout est blanc autour d’elle et tout fait mal au crâne -au crâne et aux côtes et aux jambes, dieu qu’est-ce qu’elle avait mal aux jambes.
Et pourtant, elle connaissait ce blanc -de l'hôpital et des allées qu'elle traversait chaque jour- mais son esprit en bouillis la perd et la fait clore les yeux encore un instant.
Les souvenirs reviennent et son souffle s’absente.
En une fraction de seconde, elle est redressée, affolée, un grognement entre ses lèvres, les yeux fixés sur ses jambes détruites
brûlées
Des jambes avec lesquelles elle ne peut plus courir.
Des bandages les enserrent mais elle savait bien à quoi s’attendre si elle les retirait -la chair et le sang- et ses doigts tremblent ne font pas un geste pour essayer. Tout son torse la faisait souffrir et elle tire sur son col, jetant un coup d'œil sur sa taille -des pansements encore des pansements.
Putain.
Un coup d'œil dans la pièce et par la fenêtre et elle sait à peu près où elle se trouvait; les voix des patients étaient moins présentes ici mais elle entendait quand même, si elle tendait l’oreille, les allers et retours des médecins.
Elle devrait en faire partie.
Un regard vers la table de chevet et elle attrape son téléphone pour envoyer des sms -Ô dieu, Liam- avant d’avertir le personnel qu’elle était réveillée.
Elle n’avait aucune intention de rester plantée dans son lit indéfiniment.
Mais elle n’était pas assez idéaliste pour penser qu’elle pourrait marcher aujourd’hui.
Aux pas qui approchent, elle dissimule la terreur de son visage -mais la douleur et l’incompréhension, elles, ne sauraient s’absenter.
le chaos et le
noir.
Doucement, elle cligne des paupières; et la première pensée est blanc. Tout est blanc autour d’elle et tout fait mal au crâne -au crâne et aux côtes et aux jambes, dieu qu’est-ce qu’elle avait mal aux jambes.
Et pourtant, elle connaissait ce blanc -de l'hôpital et des allées qu'elle traversait chaque jour- mais son esprit en bouillis la perd et la fait clore les yeux encore un instant.
Les souvenirs reviennent et son souffle s’absente.
En une fraction de seconde, elle est redressée, affolée, un grognement entre ses lèvres, les yeux fixés sur ses jambes détruites
brûlées
Des jambes avec lesquelles elle ne peut plus courir.
Des bandages les enserrent mais elle savait bien à quoi s’attendre si elle les retirait -la chair et le sang- et ses doigts tremblent ne font pas un geste pour essayer. Tout son torse la faisait souffrir et elle tire sur son col, jetant un coup d'œil sur sa taille -des pansements encore des pansements.
Putain.
Un coup d'œil dans la pièce et par la fenêtre et elle sait à peu près où elle se trouvait; les voix des patients étaient moins présentes ici mais elle entendait quand même, si elle tendait l’oreille, les allers et retours des médecins.
Elle devrait en faire partie.
Un regard vers la table de chevet et elle attrape son téléphone pour envoyer des sms -Ô dieu, Liam- avant d’avertir le personnel qu’elle était réveillée.
Elle n’avait aucune intention de rester plantée dans son lit indéfiniment.
Mais elle n’était pas assez idéaliste pour penser qu’elle pourrait marcher aujourd’hui.
Aux pas qui approchent, elle dissimule la terreur de son visage -mais la douleur et l’incompréhension, elles, ne sauraient s’absenter.
— Gretel
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Gretel Schwarzenberg |
Never sleeping always creeping
Jeu 6 Mai - 13:07
silencieuse rage
ft Babylone
ft Babylone
« Vous ne devriez pas vous agiter, Kavinsky. »
Gretel est à peine essoufflée ; elle n’a pas couru à travers les couloirs, pour ne pas attirer l’attention. Mais quand le bipeur a vibré dans la poche de sa blouse, quelques minutes plus tôt, elle n’a pas eu besoin de vérifier le message qu’il indiquait pour s’élancer à grandes enjambées jusqu’à la chambre de Babylone.
Elle reste un instant dans l’embrasure de la porte, pensive. Les dernières heures, intenses, ont été particulièrement fatigante. Pourtant, elle a l’habitude d’être débordée au service des urgences. Que chaque jour, le flot quotidien de blessés qui passent sous ses mains, traduisent sur leurs corps les maux de cette ville qui ne semble jamais s’arrêter de s’agiter.
Mais la vague de corps qui a suivi les troubles en marge de la fête du printemps n’était pas comparable à l’intensité quotidienne du service.
Elle s’approche finalement, ses yeux allant du visage au corps pansé, à moitié dissimulé par le fin drap blanc de l’hôpital. Elle a vu l’ampleur des dégâts sur la peau de la jeune femme. Mais elle n’avait pas eu le temps d’être horrifiée, happée par le rythme accéléré du service.
« Je suis soulagée que vous soyez réveillée. »
Elle s’efforce de sourire ; pas parce que ses mots dissimulent des mensonges, mais qu’elle essaie, encore et encore, d’adopter au delà de la parole cette attitude rassurante qui lui manque souvent. Pourtant, elle est sincèrement soulagée, de voir les yeux ouverts de Babylone.
« Comment vous sentez vous ? Vous pouvez parler ? »
Elle se tourne vers la poche à moitié pleine d’antalgique, perfusée à la main de la jeune Cobra. Elle contenait calmement les milliards de questions qui se pressaient dans sa tête.
Pourtant, elle mourrait d’envie de comprendre ce qui avait vraiment se passer ; parce qu’elle n’accordait que peu de crédit aux mots du Maire, ni à ceux de Phoenix.
Gretel est à peine essoufflée ; elle n’a pas couru à travers les couloirs, pour ne pas attirer l’attention. Mais quand le bipeur a vibré dans la poche de sa blouse, quelques minutes plus tôt, elle n’a pas eu besoin de vérifier le message qu’il indiquait pour s’élancer à grandes enjambées jusqu’à la chambre de Babylone.
Elle reste un instant dans l’embrasure de la porte, pensive. Les dernières heures, intenses, ont été particulièrement fatigante. Pourtant, elle a l’habitude d’être débordée au service des urgences. Que chaque jour, le flot quotidien de blessés qui passent sous ses mains, traduisent sur leurs corps les maux de cette ville qui ne semble jamais s’arrêter de s’agiter.
Mais la vague de corps qui a suivi les troubles en marge de la fête du printemps n’était pas comparable à l’intensité quotidienne du service.
Elle s’approche finalement, ses yeux allant du visage au corps pansé, à moitié dissimulé par le fin drap blanc de l’hôpital. Elle a vu l’ampleur des dégâts sur la peau de la jeune femme. Mais elle n’avait pas eu le temps d’être horrifiée, happée par le rythme accéléré du service.
« Je suis soulagée que vous soyez réveillée. »
Elle s’efforce de sourire ; pas parce que ses mots dissimulent des mensonges, mais qu’elle essaie, encore et encore, d’adopter au delà de la parole cette attitude rassurante qui lui manque souvent. Pourtant, elle est sincèrement soulagée, de voir les yeux ouverts de Babylone.
« Comment vous sentez vous ? Vous pouvez parler ? »
Elle se tourne vers la poche à moitié pleine d’antalgique, perfusée à la main de la jeune Cobra. Elle contenait calmement les milliards de questions qui se pressaient dans sa tête.
Pourtant, elle mourrait d’envie de comprendre ce qui avait vraiment se passer ; parce qu’elle n’accordait que peu de crédit aux mots du Maire, ni à ceux de Phoenix.
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M. Babylone Kavinsky |
Never sleeping always creeping
Jeu 6 Mai - 18:29
alive & feral
La silhouette qui se détache de la porte lui fait baisser les épaules, contente de voir un visage aussi familier -elle connaissait à peu près tout le personnel mais n’était proche que de très peu d’entre eux.
Alors l’arrivée de Gretel la rassure et elle hoche la tête, se recouchant sagement sur son lit, confiante dans son jugement. Après les années à la côtoyer et les tasses de cafés partagées dans de plaisants silences, elle lui fait suffisamment confiance pour faire correctement son travail.
Ça va mieux qu’hier. Un peu mal aux côtes et je ne sens plus mes jambes mais rien de très surprenant.
Un léger soupir et les sourcils froncés elle observe la médecin s’occuper de ses perfusions.
Il s’est passé des choses depuis hier? Je me souviens m’être évanouie à cause de la perte de sang mais c’est tout.
Puis son visage se tourne à nouveau vers ses jambes et une expression amère prend le pas.
Elle se doute que c’est le cas, mais par peur, elle n’ose pas lui demander si elle retrouvera l’usage total de ses jambes.
Les séquelles seront là.
Elle a toujours eu des séquelles, mais s’était toujours débrouillée pour pouvoir courir.
Il y a beaucoup de patients?
Alors l’arrivée de Gretel la rassure et elle hoche la tête, se recouchant sagement sur son lit, confiante dans son jugement. Après les années à la côtoyer et les tasses de cafés partagées dans de plaisants silences, elle lui fait suffisamment confiance pour faire correctement son travail.
Ça va mieux qu’hier. Un peu mal aux côtes et je ne sens plus mes jambes mais rien de très surprenant.
Un léger soupir et les sourcils froncés elle observe la médecin s’occuper de ses perfusions.
Il s’est passé des choses depuis hier? Je me souviens m’être évanouie à cause de la perte de sang mais c’est tout.
Puis son visage se tourne à nouveau vers ses jambes et une expression amère prend le pas.
Elle se doute que c’est le cas, mais par peur, elle n’ose pas lui demander si elle retrouvera l’usage total de ses jambes.
Les séquelles seront là.
Elle a toujours eu des séquelles, mais s’était toujours débrouillée pour pouvoir courir.
Il y a beaucoup de patients?
— Gretel
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Gretel Schwarzenberg |
Never sleeping always creeping
Ven 7 Mai - 11:53
silencieuse rage
ft Babylone
ft Babylone
Elle hoche la tête, sans pour autant quitter des yeux la perfusion, un peu pensive ; elle souffle de soulagement, doucement.
« Si vous sentez que la douleur s’intensifie un peu, vous demandez immédiatement des anti-douleurs. » Elle se tourne finalement vers Babylone, plantant son regard grave et sérieux dans ses yeux ; « vous avez besoin de repos, pas de vous battre contre la douleur. »
Elle inspire, un peu fatiguée. Elle reste droite, les épaules hautes, mais balance un peu sa tête en arrière, comme si scruter vaguement le plafond lui permettrait d’ordonner les heures sans fin des deux jours qui venaient de passer.
« Par où commencer… »
Elle tourne les épaules pour regarder la porte, bien fermée.
« On a été complètement débordés. Enfin, vous connaissez un peu le rythme de cet hôpital, nous avons l’habitude de voir du monde mais il y a eu une véritable vague de blessés, avec quelques cas assez graves. »
Elle remarque alors sur la table de chevet les gobelets en plastique emballés, comme dans toutes les chambres. Sans rien dire, elle les déballe et va les remplir d’eau au robinet de la petite salle de bain.
« Mais il n’y a pas eu de morts, c’est l’essentiel. »
Elle tend l’un des gobelets à Babylone, avant de contourner le lit pour s’accouder au rebord de la fenêtre.
« Quelques heures après, le Maire a fait une allocution pour blâmer les gangs, comme d'habitude. »
Elle inspire, expire, et le coin de sa lèvre droite s’étire, en un petit sourire, mi rictus mi amusé.
« Mais le véritable coup de théâtre s’est produit aux environs de minuit il me semble. »
Elle essaie de synthétiser la teneur de l’inattendu discours, qu’elle avait entendu d’une oreille, dans la chambre d’un patient.
« Stelian Phoenix a interrompu tout les programmes pour publiquement provoquer le maire, en se présentant comme le leader des Dragons. »
Elle s’arrête, se demandant si la séquence est disponible en ligne, ou si le gouvernement a tout fait pour censurer toute rediffusion de la prise de parole de Phoenix.
« Si vous sentez que la douleur s’intensifie un peu, vous demandez immédiatement des anti-douleurs. » Elle se tourne finalement vers Babylone, plantant son regard grave et sérieux dans ses yeux ; « vous avez besoin de repos, pas de vous battre contre la douleur. »
Elle inspire, un peu fatiguée. Elle reste droite, les épaules hautes, mais balance un peu sa tête en arrière, comme si scruter vaguement le plafond lui permettrait d’ordonner les heures sans fin des deux jours qui venaient de passer.
« Par où commencer… »
Elle tourne les épaules pour regarder la porte, bien fermée.
« On a été complètement débordés. Enfin, vous connaissez un peu le rythme de cet hôpital, nous avons l’habitude de voir du monde mais il y a eu une véritable vague de blessés, avec quelques cas assez graves. »
Elle remarque alors sur la table de chevet les gobelets en plastique emballés, comme dans toutes les chambres. Sans rien dire, elle les déballe et va les remplir d’eau au robinet de la petite salle de bain.
« Mais il n’y a pas eu de morts, c’est l’essentiel. »
Elle tend l’un des gobelets à Babylone, avant de contourner le lit pour s’accouder au rebord de la fenêtre.
« Quelques heures après, le Maire a fait une allocution pour blâmer les gangs, comme d'habitude. »
Elle inspire, expire, et le coin de sa lèvre droite s’étire, en un petit sourire, mi rictus mi amusé.
« Mais le véritable coup de théâtre s’est produit aux environs de minuit il me semble. »
Elle essaie de synthétiser la teneur de l’inattendu discours, qu’elle avait entendu d’une oreille, dans la chambre d’un patient.
« Stelian Phoenix a interrompu tout les programmes pour publiquement provoquer le maire, en se présentant comme le leader des Dragons. »
Elle s’arrête, se demandant si la séquence est disponible en ligne, ou si le gouvernement a tout fait pour censurer toute rediffusion de la prise de parole de Phoenix.
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M. Babylone Kavinsky |
Never sleeping always creeping
Ven 7 Mai - 19:34
alive & feral
Elle hoche distraitement la tête à ses recommandations, habituée à les entendre -des fois à elle, majoritairement non- et à s’en souvenir. Habituée, généralement, à les dire -quand il faut rassurer et rappeler à l’accueil une dernière fois.
Les sourcils froncés elle écoute le récit des incidents de la veille, un mmh rassurée à l’absence de corps à enterrer.
Ils avaient loupés leur coups, mais ce n’était pas faute d’essayer.
Elle prend le verre d’eau avec un signe de tête et s’adosse contre l’oreiller, le regard dans le liquide mais l’attention dirigée vers Gretel.
Elle n’était pas plus surprise que ça de la déclaration du maire; elle n’était pas très tournée politique mais était suffisamment au courant de ce qui se passait autour d’elle. Mais la mention de Stelian Phoenix la fait froncer les sourcils pour le replacer dans le paysage politique et économique de la ville, et elle se souvient de qui il est au bout de quelques secondes.
Le chef de Garance et Irene, donc.
Elle hoche la tête, prend une gorgée d’eau et place l’information dans un coin de son cerveau.
Pas très étonnant, les...criminels d’hier avaient l’air bien remontés contre les gangs, et ils ont aussi pris des civils comme cibles. Ce qu’on ne fait pas.
Un soupir.
Le leader des Dragons a dévoilé son identité donc. Elle s’enfonce dans son matelas redressé. A mon avis on a pas fini d’en entendre parler.
Elle n’avait malheureusement pas beaucoup d’informations en plus dont elle se souvenait; tout était flou et tout faisait mal.
Si le maire est responsable de quelques manières que ce soit, je doute qu’il y ait une investigation de la police. Mais il y avait... -elle plisse les yeux pour tenter de trier ses souvenirs- des caméras je crois. Tout est allé très vite et on était occupés par l’incendie, je ne pense pas apporter grand chose...
Les sourcils froncés elle écoute le récit des incidents de la veille, un mmh rassurée à l’absence de corps à enterrer.
Ils avaient loupés leur coups, mais ce n’était pas faute d’essayer.
Elle prend le verre d’eau avec un signe de tête et s’adosse contre l’oreiller, le regard dans le liquide mais l’attention dirigée vers Gretel.
Elle n’était pas plus surprise que ça de la déclaration du maire; elle n’était pas très tournée politique mais était suffisamment au courant de ce qui se passait autour d’elle. Mais la mention de Stelian Phoenix la fait froncer les sourcils pour le replacer dans le paysage politique et économique de la ville, et elle se souvient de qui il est au bout de quelques secondes.
Le chef de Garance et Irene, donc.
Elle hoche la tête, prend une gorgée d’eau et place l’information dans un coin de son cerveau.
Pas très étonnant, les...criminels d’hier avaient l’air bien remontés contre les gangs, et ils ont aussi pris des civils comme cibles. Ce qu’on ne fait pas.
Un soupir.
Le leader des Dragons a dévoilé son identité donc. Elle s’enfonce dans son matelas redressé. A mon avis on a pas fini d’en entendre parler.
Elle n’avait malheureusement pas beaucoup d’informations en plus dont elle se souvenait; tout était flou et tout faisait mal.
Si le maire est responsable de quelques manières que ce soit, je doute qu’il y ait une investigation de la police. Mais il y avait... -elle plisse les yeux pour tenter de trier ses souvenirs- des caméras je crois. Tout est allé très vite et on était occupés par l’incendie, je ne pense pas apporter grand chose...
— Gretel
- Messages : 57Âge : 34 ansAutre(s) compte(s) : dolly douglas
Gretel Schwarzenberg |
Never sleeping always creeping
Ven 7 Mai - 20:15
silencieuse rage
ft Babylone
ft Babylone
Elle écoute avec beaucoup d’attention ce que lui explique Babylone. Dans un coin de sa tête, elle essaie de conserver les questions qui fusent dans tout les sens, pour ne surtout pas lui couper la parole. Dans ce genre de témoignage, après un réveil à l’hôpital, les souvenirs deviennent un dédale dans lequel on se perd aisément.
Elle se demande si les blessures de Babylone ne se limitent qu’à son corps ; ou si, au delà de la chair s’est déjà formé l’ombre du traumatisme de la violence.
Alors elle acquiesce, demeure pensive, pas certaine de ce qu’elle veut dire. D’un côté, elle est dévorée par le terrible besoin de savoir ; mais si elle laisse libre court à son désir, l’emportement de ses mots pourrait brusquer et fermer la jeune cobra. Mais le mélange de respectueuse affection à l’égard de Babylone et de conscience professionnelle à toute épreuve l’emporte.
« Il y aura certainement une investigation, mais qui ira tout simplement dans le sens du Maire. À l’heure qu’il est, toute preuve l’incriminant ont été détruites j’imagine. »
Elle se tait, plongée dans ses souvenirs, des corps passés entre ses mains. Elle avait parfois repéré un tatouage incriminant sur la peau, parfois pas.
« Pff. Quel comble que d’impliquer des civils dans cette histoire. » Elle soupire, sourcils froncés.
« Ne forcez pas vos souvenirs. Ils reviendront à votre rythme. »
Elle fixe son verre d’eau, avant de se redresser.
« Vous avez faim ? Je peux demander que l’on vous monte un plateau repas. »
Elle sourit vaguement, et élève de nouveau sa voix, sans attendre la réponse de Babylone ;
« Votre mémoire est précieuse, mais votre bon rétablissement l'est encore plus.»
Elle se demande si les blessures de Babylone ne se limitent qu’à son corps ; ou si, au delà de la chair s’est déjà formé l’ombre du traumatisme de la violence.
Alors elle acquiesce, demeure pensive, pas certaine de ce qu’elle veut dire. D’un côté, elle est dévorée par le terrible besoin de savoir ; mais si elle laisse libre court à son désir, l’emportement de ses mots pourrait brusquer et fermer la jeune cobra. Mais le mélange de respectueuse affection à l’égard de Babylone et de conscience professionnelle à toute épreuve l’emporte.
« Il y aura certainement une investigation, mais qui ira tout simplement dans le sens du Maire. À l’heure qu’il est, toute preuve l’incriminant ont été détruites j’imagine. »
Elle se tait, plongée dans ses souvenirs, des corps passés entre ses mains. Elle avait parfois repéré un tatouage incriminant sur la peau, parfois pas.
« Pff. Quel comble que d’impliquer des civils dans cette histoire. » Elle soupire, sourcils froncés.
« Ne forcez pas vos souvenirs. Ils reviendront à votre rythme. »
Elle fixe son verre d’eau, avant de se redresser.
« Vous avez faim ? Je peux demander que l’on vous monte un plateau repas. »
Elle sourit vaguement, et élève de nouveau sa voix, sans attendre la réponse de Babylone ;
« Votre mémoire est précieuse, mais votre bon rétablissement l'est encore plus.»
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M. Babylone Kavinsky |
Never sleeping always creeping
Ven 7 Mai - 21:01
alive & feral
Un soupir résigné et elle tourne la tête vers Gretel, une ombre de sourire aux coins des lèvres.
J’imagine, oui.
Elle était habituée à être reliée à des affaires non-classées. Qu’elle soit victime ou bourreaux, elle avait de nombreuses fois eu affaires à la police pour des affaires qui ont été majoritairement, miraculeusement, abandonnées.
Ou des affaires vieilles de vingt ans dont elle ne trouvera pas le responsable.
Elle finit son verre d’eau pour se sortir les pensées de la tête et pose le gobelet sur la table de chevet, à côté de son portable.
Mmh un petit peu mais pas tout de suite, merci. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée dès le réveil. Elle se sentait encore un peu mal et n’était pas sûre de ne pas tout régurgiter à la moindre bouchée.
Mais elle savait avoir besoin de se nourrir, et même si elle avait eu l’habitude de ne pas se nourrir quand elle n’en avait pas absolument besoin -habitude qui avait mis longtemps à partir- elle était maintenant plus à l’écoute des besoin de son corps, alors elle n’oublierait pas de manger quand elle se sentira prête.
C’est juste un peu brumeux mais ça reviendra. Il y avait d’autre personnes avec moi, ils doivent être hospitalisés ici aussi à l’heure qu’il est de toutes manières.
Elle ne se fait pas plus de soucis que ça; s’il n’y avait pas eu de décès, cela voulait dire que tout son groupe était sain et sauf, dans la mesure du possible.
Pas qu’elle s’était inquietée.
J’imagine, oui.
Elle était habituée à être reliée à des affaires non-classées. Qu’elle soit victime ou bourreaux, elle avait de nombreuses fois eu affaires à la police pour des affaires qui ont été majoritairement, miraculeusement, abandonnées.
Ou des affaires vieilles de vingt ans dont elle ne trouvera pas le responsable.
Elle finit son verre d’eau pour se sortir les pensées de la tête et pose le gobelet sur la table de chevet, à côté de son portable.
Mmh un petit peu mais pas tout de suite, merci. Je ne pense pas que ça soit une bonne idée dès le réveil. Elle se sentait encore un peu mal et n’était pas sûre de ne pas tout régurgiter à la moindre bouchée.
Mais elle savait avoir besoin de se nourrir, et même si elle avait eu l’habitude de ne pas se nourrir quand elle n’en avait pas absolument besoin -habitude qui avait mis longtemps à partir- elle était maintenant plus à l’écoute des besoin de son corps, alors elle n’oublierait pas de manger quand elle se sentira prête.
C’est juste un peu brumeux mais ça reviendra. Il y avait d’autre personnes avec moi, ils doivent être hospitalisés ici aussi à l’heure qu’il est de toutes manières.
Elle ne se fait pas plus de soucis que ça; s’il n’y avait pas eu de décès, cela voulait dire que tout son groupe était sain et sauf, dans la mesure du possible.
Pas qu’elle s’était inquietée.
— Gretel
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Gretel Schwarzenberg |
Never sleeping always creeping
Dim 9 Mai - 12:51
silencieuse rage
ft Babylone
ft Babylone
Elle acquiesce, repensant aux recommandations qu’elle avait noté dans le dossier de Babylone ; la fatigue et la confusion des dernières vingt-quatre heures la laisse dubitative.
« Oui, je comprends. De toute façon, il me semble que vous allez suivre un régime assez allégé pendant quelques temps. »
Ce qui semble logique après tout, la digestion peut-être fatigante. Mais Gretel, autant que possible, préfère éviter de recourir à la nutrition parentérale (perfusion) sur ses patients.
Mais déjà, Babylone change de sujet, aussi n’insiste-t-elle pas ; pas pour le moment.
« Oui, ils sont d’ailleurs pour la plupart dans des chambres à cet étage. »
Elle s’interrompt, hésitant à poursuivre.
« Je préfèrerais vous laisser vous reposer, mais je sens que vous allez vous tourmenter à ressasser les bribes de souvenirs qu'il vous reste.»
Elle s’approche un peu du lit, pose sa main sur l’un des montants métalliques qui entoure le lit, comme pour s’appuyer.
« J’énonce peut-être une évidence, mais le plus simple, quand on cherche à se rappeler de ce qu’on a pu oublier, c’est de suivre un fil chronologique. »
Elle ne sourit plus vraiment, sans que son visage ne se ferme particulièrement.
« Soit en commençant par reprendre du début, c’est à dire pourquoi vous vous êtes rendue au festival, avec qui, quand ? »
Elle se redresse, et recule un peu, consciente que sans vraiment le vouloir, sa position peut-être intimidante.
« Soit en remontant le temps, petit à petit. La dernière chose dont vous vous souvenez, un visage peut être ? »
Elle glisse sa main dans la poche de sa blouse blanche, et jette un coup d’oeil à l’heure sur le bipeur. Il lui restait encore un peu de temps.
« Je peux également vous fournir les photos des dossiers médicaux des autres. Peut-être que cela vous aidera à raviver quelques souvenirs. »
Elles friseraient l’illégal ; ou peut être pas tant que ça. Mais est ce que cela changerait de leur quotidien ?
« Oui, je comprends. De toute façon, il me semble que vous allez suivre un régime assez allégé pendant quelques temps. »
Ce qui semble logique après tout, la digestion peut-être fatigante. Mais Gretel, autant que possible, préfère éviter de recourir à la nutrition parentérale (perfusion) sur ses patients.
Mais déjà, Babylone change de sujet, aussi n’insiste-t-elle pas ; pas pour le moment.
« Oui, ils sont d’ailleurs pour la plupart dans des chambres à cet étage. »
Elle s’interrompt, hésitant à poursuivre.
« Je préfèrerais vous laisser vous reposer, mais je sens que vous allez vous tourmenter à ressasser les bribes de souvenirs qu'il vous reste.»
Elle s’approche un peu du lit, pose sa main sur l’un des montants métalliques qui entoure le lit, comme pour s’appuyer.
« J’énonce peut-être une évidence, mais le plus simple, quand on cherche à se rappeler de ce qu’on a pu oublier, c’est de suivre un fil chronologique. »
Elle ne sourit plus vraiment, sans que son visage ne se ferme particulièrement.
« Soit en commençant par reprendre du début, c’est à dire pourquoi vous vous êtes rendue au festival, avec qui, quand ? »
Elle se redresse, et recule un peu, consciente que sans vraiment le vouloir, sa position peut-être intimidante.
« Soit en remontant le temps, petit à petit. La dernière chose dont vous vous souvenez, un visage peut être ? »
Elle glisse sa main dans la poche de sa blouse blanche, et jette un coup d’oeil à l’heure sur le bipeur. Il lui restait encore un peu de temps.
« Je peux également vous fournir les photos des dossiers médicaux des autres. Peut-être que cela vous aidera à raviver quelques souvenirs. »
Elles friseraient l’illégal ; ou peut être pas tant que ça. Mais est ce que cela changerait de leur quotidien ?
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M. Babylone Kavinsky |
Never sleeping always creeping
Lun 17 Mai - 20:25
alive & feral
Un millime de sourire aux lèvres à sa remarque sur sa mémoir et Babylone hoche mécaniquement la tête, l’écoutant évoquer de vagues souvenirs de cours qui dataient de plusieurs années maintenant. Un léger soupir, elle passe une main dans ses cheveux -la coince dans un nœud qui ne tarde pas à se défaire.
Je m’y étais rendue avec Liam, Liam Rowland, pour passer le temps.
Passer le temps et rabibocher une amitié un peu effilochée par la distance qu’elle s’était mise.
Il y a eu des explosions et des mouvements de foules, je l’ai perdu de vu, et quand ça s’est calmé j’étais avec une demi-douzaine de personnes dans le parc d’attraction.
Les souvenirs de leur visages étaient un peu flous, mais elle ira voir dans les dossiers quand elle se sentira de sortir de son lit.
Il y avait des voix dans nos têtes, comme une sorte de tribunal. Juger les gangs, au détriment des civils. Puis il y a eu du feu, on s’est abrité, l’un de nous a entendu un bruit de pas et j’ai détruit la moitié de la maison hanté pour le déloger.
Une grimace sur son visage au souvenir; elle payerait les dégâts si elle devait, elle ne s'inquiétait pas spécialement de son porte-monnaie. Les débris sont retombés sur nous et je crois m’être pris quelque chose du coup. Mes jambes étaient déjà brûlées, il y a eu du grabuge mais j’ai perdu connaissance à ce moment-là je crois.
Elle n’avait en tout cas aucun autre souvenir qui se démarquaient, tous trop flous et gênés par l’incendie.
Mais une chose la titillait et elle se tourne vers Gretel.
Je crois que les coupables ont réussi à s’enfuir. Les autres du groupe n’ont rien dis par hasard?
Les poings serrés
Si elle avait un nom, elle saurait où chercher
où frapper.
Je m’y étais rendue avec Liam, Liam Rowland, pour passer le temps.
Passer le temps et rabibocher une amitié un peu effilochée par la distance qu’elle s’était mise.
Il y a eu des explosions et des mouvements de foules, je l’ai perdu de vu, et quand ça s’est calmé j’étais avec une demi-douzaine de personnes dans le parc d’attraction.
Les souvenirs de leur visages étaient un peu flous, mais elle ira voir dans les dossiers quand elle se sentira de sortir de son lit.
Il y avait des voix dans nos têtes, comme une sorte de tribunal. Juger les gangs, au détriment des civils. Puis il y a eu du feu, on s’est abrité, l’un de nous a entendu un bruit de pas et j’ai détruit la moitié de la maison hanté pour le déloger.
Une grimace sur son visage au souvenir; elle payerait les dégâts si elle devait, elle ne s'inquiétait pas spécialement de son porte-monnaie. Les débris sont retombés sur nous et je crois m’être pris quelque chose du coup. Mes jambes étaient déjà brûlées, il y a eu du grabuge mais j’ai perdu connaissance à ce moment-là je crois.
Elle n’avait en tout cas aucun autre souvenir qui se démarquaient, tous trop flous et gênés par l’incendie.
Mais une chose la titillait et elle se tourne vers Gretel.
Je crois que les coupables ont réussi à s’enfuir. Les autres du groupe n’ont rien dis par hasard?
Les poings serrés
Si elle avait un nom, elle saurait où chercher
où frapper.
— Gretel
- Messages : 57Âge : 34 ansAutre(s) compte(s) : dolly douglas
Gretel Schwarzenberg |
Never sleeping always creeping
Sam 5 Juin - 17:54
silencieuse rage
ft Babylone
ft Babylone
Elle l’écoute, plus attentive que jamais, hochant la tête au fur et à mesure que Babylone déroule le fil de ses souvenirs, vagues ; si vagues.
Gretel ne la coupe pas ; et se tait, pensive quand la jeune femme pose sa question.
« Je vois. » Elle tapote machinalement ses doigts gantés contre sa blouse.
« Vous avez été courageuse, cela a du être terrifiant. » Elle compatit, sincèrement, mais ses mots sont vides d’un ton allant dans ce sens.
Elle se demande dans quel état elle aurait été, à la place de Babylone.
« Vous êtes la première personne à me raconter ce qu’il s’est passé. » Finit-elle par répondre à la question laissée en suspens depuis quelques minutes.
« J’irais certainement discuter un peu avec Rowland. Mais je ne connais pas les autres victimes. » Continue-t-elle en jetant de nouveau un coup d’oeil au bipeur dans sa poche.
« Et je ne pense pas qu’il soit judicieux qu’une urgentiste joue les inspecteurs. » Elle s’arrête, hésite, et puis reprend. « De toute manière, s’ils appartiennent à des gangs, je doute qu’ils se laissent aller à des confidences. »
En fait, il n’y a pas de si qui tiennent. Certains des patients admis en même temps que Babylone appartiennent à d’autres gangs.
« Je ne vais pas tarder à vous laisser Kavinsky. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites moi appeler, sans hésitation. »
Elle s’éloigne doucement, et pose la main sur la poignée de la porte, avant de se retourner. Elle ne fixe plus Babylone, mais ses jambes.
« On va vous remettre sur pied. »
Sans promettre, elle s’y engage personnellement.
Gretel ne la coupe pas ; et se tait, pensive quand la jeune femme pose sa question.
« Je vois. » Elle tapote machinalement ses doigts gantés contre sa blouse.
« Vous avez été courageuse, cela a du être terrifiant. » Elle compatit, sincèrement, mais ses mots sont vides d’un ton allant dans ce sens.
Elle se demande dans quel état elle aurait été, à la place de Babylone.
« Vous êtes la première personne à me raconter ce qu’il s’est passé. » Finit-elle par répondre à la question laissée en suspens depuis quelques minutes.
« J’irais certainement discuter un peu avec Rowland. Mais je ne connais pas les autres victimes. » Continue-t-elle en jetant de nouveau un coup d’oeil au bipeur dans sa poche.
« Et je ne pense pas qu’il soit judicieux qu’une urgentiste joue les inspecteurs. » Elle s’arrête, hésite, et puis reprend. « De toute manière, s’ils appartiennent à des gangs, je doute qu’ils se laissent aller à des confidences. »
En fait, il n’y a pas de si qui tiennent. Certains des patients admis en même temps que Babylone appartiennent à d’autres gangs.
« Je ne vais pas tarder à vous laisser Kavinsky. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites moi appeler, sans hésitation. »
Elle s’éloigne doucement, et pose la main sur la poignée de la porte, avant de se retourner. Elle ne fixe plus Babylone, mais ses jambes.
« On va vous remettre sur pied. »
Sans promettre, elle s’y engage personnellement.
- Messages : 229Âge : 29Autre(s) compte(s) : elliot + soanja
M. Babylone Kavinsky |
Never sleeping always creeping
Mar 8 Juin - 16:36
alive & feral
Elle hoche la tête et baisse les épaules aux réponses à ses questions -elle n’était pas plus étonnée que ça et ça lui paraissait plutôt logique. Qu’elles laissent la police faire leur travail, et s’ils n’y parvenaient pas, elle s'en chargerait elle-même.
Son sourire s’étire un petit peu en regardant Gretel s’éloigner vers la porte.
Pas de soucis. Liam ne devrait pas tarder à arriver, je peux vous l’envoyer un peu plus tard.
Puis une légère grimace lorsqu’elle baisse les yeux vers ses jambes.
Oui, j’imagine que ça mettra un peu de temps, mais c’est logique.
Le souvenir de la douleur était suffisant pour lui assurer le déplacement en fauteuil roulant pour quelques semaines.
Merci encore pour tout.
Et elle hoche la tête en une dernière salutation avant de vérifier l’heure sur son portable et s’enfoncer encore un peu plus dans ses draps.
Sept minutes.
Son sourire s’étire un petit peu en regardant Gretel s’éloigner vers la porte.
Pas de soucis. Liam ne devrait pas tarder à arriver, je peux vous l’envoyer un peu plus tard.
Puis une légère grimace lorsqu’elle baisse les yeux vers ses jambes.
Oui, j’imagine que ça mettra un peu de temps, mais c’est logique.
Le souvenir de la douleur était suffisant pour lui assurer le déplacement en fauteuil roulant pour quelques semaines.
Merci encore pour tout.
Et elle hoche la tête en une dernière salutation avant de vérifier l’heure sur son portable et s’enfoncer encore un peu plus dans ses draps.
Sept minutes.
— Gretel
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