déjà passé -,
parce qu'heureusement, on capte encore en enfer.
Puis, téléphone et billets martelés de chiffres, chiffonnades naguère précieuses, trouvent refuge dans la poche intérieure de sa veste.
Le ton autour a changé,
elle peut prêter l'oreille, maintenant que ça ne grogne plus.
Quoique.
Ses yeux roulent, s'enroulent dans leurs orbites.
Personne ne s'offusque plus, ici. Se carapate, montre les dents - ça, oui.
Echanges intelligibles, qu'elle suit terrée dans un mutisme averti et les cils battant au rythme des menaces souriantes, main noire tendue et sifflements de serpent.
Elle pourrait décider de piquer un somme qu'à son réveil,
les goulu.es n'auraient pas terminé leur pitance.
Quittant le sol chéri de la neutralité, elle époussète son vêtement, de grands gestes hargneux,
grands,
comme son envie d'en finir avec les tergiversations prédatrices.
Elle ferait bien une courbette pour s'annoncer
- en profiterait pour distribuer une carte de visite
ou deux,
mais s'abstient de justesse.
Je serais bien tentée de dire que c'est vos histoires, tout ça, mais les pauvres civils, pauvres âmes - l'était-elle ? sont aussi concerné.es, pour le coup. Bouclons ça fissa.
Elle déplie sa longueur, les arabesque de ses talons engloutissant la distance jusqu'au comptoir.
Etrange,
courant d'air chaud en chemin.
Mais elle ne se retourne pas, le regard aiguisé grinçant sur les murs.
Doit bien y avoir une sortie de secours, ou une entrée de service... marmonne pour elle-même. Puis, le menton relevé, l'index tossant son reflet de verre, ses idées naissent sans filtre. Ca doit pouvoir se péter, ce genre de fenêtre.
- en bref:
- - envoi un msg à ses associé.es pour dire que les dossiers sont intacts et qu'elle est empêchée (mdr les euphémismes<3)
- suit ce qui se dit avec attention, en silence d'abord
- décide d'arrêter de rien faire/dire même si ça la concerne pas
- se lève et va faire un tour du côté du comptoir vérifier qu'il n'y ait pas d'accès "caché" avant de proposer de pt des trucs pour sortir